Le choc – L’extrême droite en arme du pouvoir. Emmanuel Macron – une ambition de devenir président de l’Europe dans une architecture fasciste ?

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Le choc – Les extrêmes droites au pouvoir

La France figée dans une architecture politique patriarcale et colonialiste, des affaires et corruptions depuis 40 ans, dont Emmanuel Macron tire avantage.

En 1984, Jean-Marie Le Pen conquiert le Parlement européen avec 10 membres du FN élus aux élections européennes. Une progression qui va s’affirmer au cours des années et à plusieurs reprises l’extrême droite sera au deuxième tour des élections présidentielles.

Et, si les politiques ont une grave responsabilité dans la montée de l’extrême droite, ainsi que les médias qui ont aussi propulsé la visibilité de FN devenu RN, puisque la politique est aussi tout simplement un produit commercial tenant par le système financier, les jeux bancaires, la population votant pour l’extrême droite à une grave responsabilité et constitue ce qui permet à un système destructeur de perdurer.

Les réseaux politiques issus de la résistance, de la Seconde Guerre mondiale ont bâti l’architecture politique moderne. Ce sont aussi les rencontres scellées par le hasard de la guerre, ces hommes faits prisonniers par les Allemands et qui marcheront durant toute une vie politique et d’affaires l’un près de l’autre dans cette relation particulière du temps de la guerre.

Il y aura les alliances, ce qui est entre deux hommes, un moment vécu que seul le témoignage révèle, et transmet pour forger l’histoire.

Une histoire politique qui exclut le peuple et l’appelle aux urnes. Une démocratie qui se satisfait d’un rendez-vous électoral et qui abandonne le reste du temps la politique à l’obscur de milieux fermés, se créant un pouvoir par la notion de bourgeoisie tenue par l’argent encore et toujours.

Et, dans ces temps où l’idée de cohabitation revient, cela rappelle, Mitterrand-Chirac de 1986-1988, les affaires dominant la politique et la finance, la communication publicitaire faisant la propagande électorale, mettant en place la manipulation des émotions. On utilise l’image, la télévision, une nouvelle propagande apparaît.

Les manipulations politiques doivent convaincre la foule, attirer à elle les votes, pendant que le clientélisme bat la campagne. On fait la tournée des bistrots, des marchés, la poignée de main, la tape réconfortante sur l’épaule, puis naît les réunions de quartiers, le porte-à-porte. L’apparence, un jeu d’acteur, donner l’impression de la proximité, de l’amitié, de l’attention portée, le tout dans une hypocrisie redoutable.

Une stratégie électoraliste s’amplifie, les politiques en acteurs charment, la puissance de la parole, des discours, le sens du répétitif où il n’est pas de donner du sens, mais d’imposer des mots-clés, des phrases, une voix hypnotisant et une violence qui passe et qui finit par être acceptée.

L’emprisonnement de l’esprit par la violence des manipulations politiques, c’est entraver gravement la liberté, la pensée, bien commun de l’humanité. Les manipulations impliquent une souffrance, un état de mal-être, d’emprise et traumatisent toute une population et surtout, les plus fragiles mis en état de survie par la pauvreté, la précarité du travail, de bas salaires, la destruction de rêves, de projets, d’ambition de vie.

La politique en perversité narcissique prônant la culture des maltraitances, et le colonialisme a forgé ce mental persistant commettant des désastres comme la guerre d’Algérie, comme le 8 mai 1945 où il fut le massacre de Sétif, Guelma et Kherrata. Les oubliés de l’histoire et l’Algérie célèbre la « Journée de la mémoire ».

Un crime contre l’humanité qui demeure impuni, effacé, celui que l’on n’apprend pas. Apprendre, communiquer, transmettre, cela fait partie des libertés fondamentales et un pays qui ne fait pas son histoire, n’a pas d’avenir.

Les réseaux d’extrême droite, liés à la guerre d’Algérie auront une influence importante en politique. Ils gardent une obsession, une haine contre l’Algérie, et dans les rangs de droite conservatrice et d’extrême droite, elle se propage.

Puis, la pensée terrible, le négationnisme, continue dans ces années 80-90 où les traumatismes de la guerre, des massacres, de la Shoah sont présents. Et Jean-Marie Le Pen aura ce mot violent « détail », « un point de détail de l’histoire ». Nous sommes en 1987 et ces propos odieux ne doivent pas être oubliés. À propos des chambres à gaz, Jean-Marie Le Pen a déclaré lors du Grand Jury de RTL, « Ce n’est pas une vérité éprouvée à laquelle tout le monde doit croire », ajoutant, « je n’en ai jamais vues ».

Des propos qui résonnent, alors qu’il a été le 80 ème anniversaire du D-Day en Normandie, et dans le Calvados où se sont déroulées les cérémonies, l’extrême droite arrive en tête, pendant qu’une manifestation contre l’extrême droite au pouvoir a rassemblé moins de 2 000 personnes à Caen. 

La flamme de la paix doit veiller en permanence contre le racisme et l’antisémitisme.

6 juin 2024, et il fut l’ombre des résultats des élections européennes faisant du 9 juin, la date de la honte pour la France. La Normandie votant extrême droite a oublié les Journées mondiales pour la paix, événement majeur se déroulant à Caen, et qui aurait dû éveiller les consciences, rappeler combien la liberté est précieuse. L’humanité ne peut vivre sans sa fraternité et être migrant, c’est ce que nous sommes tous.

Mais, si nous revenons aux résultats des Européennes évalués avec une moyenne de 50 % d’abstention, le RN fait 15 %, Emmanuel Macron 7 %, LFI tombe à 5 %, et les écologistes à 2,5%. Aucun des partis politiques n’a de légitimité et Emmanuel Macron ne représente pas la démocratie en demeurant au pouvoir pour finir trois longues années qui seront dans un contexte plus autoritaire, plus sécuritaire, car définit par la progression de Jordan Bardella, et par la politique d’Emmanuel Macron conduisant une volonté autocratique, une domination du système capitaliste que courtise l’extrême droite.


Dissolution programmée de l’Assemblée nationale


Une dissolution programmée de l’Assemblée nationale, quand il était déjà une cohabitation dissimulée avec Gérard Larcher, qui s’est accentuée pour répondre à la crise politique lancée par le mouvement des Gilets jaunes. On sait qu’Emmanuel Macron a été maintenu au pouvoir par l’influence LR et d’oligarques tels que Bernard Arnault.

Puis, comment oublier la répression qui a été, lors des manifestations sociales, écologiques et des Gilets jeunes ? Les violences policières dramatiques ayant causé des mutilations, des personnes ont été éborgnées, grièvement blessées.

Il est alarmant qu’Emmanuel Macron ait été réélu, car cela entend l’acceptation d’une répression violente contre des manifestants et marque la continuité des réseaux du RPR tendance extrême droite à l’Intérieur, et au sein des décideurs d’ordre.

LR qui montre son vrai visage avec l’alliance entre Ciotti et le RN, et les opportunistes LR s’opposant en se parant de vertus qu’ils n’ont pas, et tentant de se sortir de l’impasse, de maintenir leurs réseaux aux points stratégiques du pouvoir. Des proches d’Emmanuel Macron ayant choisi Jérôme Peyrat pour conseiller, les années chiraquiennes et leur cortège. 

Les alliances croisées entre la politique, le système judiciaire, police, journalisme, barbouzes, extrême droite et droite, et le domaine des renseignements, le tout tenu par la finance qui propulse en France, les affaires, les stratégies d’enrichissement dans une complicité avec les pouvoirs, tout perdure depuis 40 ans.

Les oligarques milliardaires d’aujourd’hui ont durci leurs actions financières dans une civilisation marchande faisant de l’humain et de la nature une ressource de production et donc de profits. L’humain-outil et l’empathie envers l’être humain, le vivant s’efface au bénéfice de l’industrie en machine de fer.

Emmanuel Macron, l’échec de la démocratie, le chaos des extrêmes droites

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L’extrême droite est produite par une globalité d’événements historiques, de systèmes politiques et sociétaux donnant une légitimité à ce qui détruit, et prenant comme référence le fascisme historique ayant formé l’Europe politique et ses frontières.

La conquête des frontières par les guerres et barbelés, alors que l’humanité existe par son universalité et qu’elle doit progresser vers cet objectif : devenir citoyen du monde. L’humanité est une famille dans un monde. L’autre côté, la pensée d’extrême droite, c’est le précipice où s’engouffre le mensonge pensant la société en domination des uns sur les autres, en une violence fabriquant la théorie du grand remplacement.

L’humain remplacé par l’humain, la théorie du « grand remplacement » est absurde, indigne, sans fondement, ni aucune réalité. Les extrêmes droites conduisent à la perte d’un droit humain fondamental, le droit à une identité, le droit d’être chez soi sur Terre.

La politique dans l’impasse, face à ses incohérences et mensonges, corruptions, est noyée dans sa culture de la perversité narcissique, pendant que le peuple est voué à n’être que le spectateur applaudissant le jeu dramatique prenant place dans l’arène. Si le peuple ne relève pas et ne s’attache pas à exclure un système corrompu depuis 40 ans, régnant en maître pour ne servir qu’un capitalisme acharné, sans autre sens que l’annihilation du vivant, il perdra des futurs possibles en paix et la liberté nécessaire à la survie du vivant.

Emmanuel Macron s’appuie sur la fracture de la gauche, sur le fait que la sincérité de la gauche a fait défaut, que ses efforts pour la paix durable, pour la lutte contre la pauvreté ont été très insuffisants.

L’embourgeoisement de la gauche, ils ont trahi l’idéal de l’universalité pour un avenir en paix. Ils ont participé à l’affaiblissement des droits sociaux par la loi travail, par les violences policières qu’ils ont admises contre les manifestants en 2016, car cela servait une ambition financière dont ils ont besoin pour se maintenir dans les cercles de pouvoir.

L’extrême gauche, c’est la gauche et tout à l’intérieur d’une forte crise politique se divise, s’oppose, s’affronte avec une communication agressive, et prise au piège des trahisons, des compromissions, des manipulations, dominant. Le socialisme bourgeois devenu la droite et plaçant depuis des décennies des pions en chargé de mission, au profil de manipulateurs, dans différentes régions pour tenir et garder le pouvoir au niveau des différentes strates régionales, départementales et locales.

Le socialisme n’a pas vocation à être un parti utilisant le capitalisme pour exister, les jeux électoralistes, les privilèges et devenir la gauche caviar et hypocrite allant vers la droite conservatrice par intérêt. Ce sont ces politiques s’étant proclamés de gauche et allant gratter LREM pour être élus !

Les arrivistes ne servant que leurs intérêts et ce sont les socialistes courant dans les rangs LREM pour gagner une élection législative qu’ils n’auraient jamais été capables d’obtenir par eux-mêmes. Ils ont servi la bourgeoisie locale, ont flatté leurs intérêts économiques, se sont retrouvés autour de la cupidité en sociaux-traîtres.

Les bourgeois jouant la comédie de la gauche et de l’écologie, et sans courage répétant stupidement « écoterroriste ». Eux jamais sur le terrain pour protéger les droits humains et la nature, élus députés LREM en se faisant la voix de leur maître pour un salaire et des privilèges. 

Emmanuel Macron a besoin de courtiser la bourgeoise de province, de leur assurer un enrichissement, le maintien de la notabilité d’un 19ème siècle, l’assurance des discriminations perdurant pour qu’il soit toujours le système dominant/dominé. La triste besogne de députés macronistes de circonstance, sans dignité, et qui ont approuvé la totalité des 49.3.

Ils ont fait le lit des extrêmes droites et les accords n’ont pas besoin de signature, ils sont par les actes. Et, par les actions LREM, les extrêmes droites ont tranquillement grandi.

La puissance politique fait entrer l’obscurité d’un monde accélérant le pas du capitalisme régnant et ayant inspiré par sa théorie de l’effondrement les régimes autoritaires, la manipulation des frustrations et colères, de l’ignorance, du repliement de populations sur elles-mêmes, et élisant les pires régimes politiques arrivant souvent par l’applaudissement de la foule.


Front populaire – l’espoir par la fraternité, les luttes ouvrières, la noblesse du peuple ouvrier, la paix et les chants pour les droits humains, l’espérance en drapeau contre la misère, l’épuisement, les yeux de tristesse.

Les chants de la révolte au son des bals, le peuple ouvrier attendait moins de souffrance, plus de vie, ils luttaient pour la liberté. Le capitalisme restant fort dans l’ombre, pendant que les grèves gagnaient, qu’on y croyait, les camarades rassemblés, parlaient-ils de politique, de communisme, de socialisme ?

Ils parlaient de vie, de vivre. Libertaires, communistes, socialistes, la lecture au bout de la nuit des pages de liberté possible, de vivre ensemble, de faire la démocratie, en unissant les forces pour les droits humains.

Être humain et être reconnu dans son humanité, dans son droit de vivre, de penser, de créer et de quitter la machine, la chaîne et l’outil, de rejoindre l’espérance d’un monde fraternel, d’autre chose que l’acier pour fonder une société.

Un temps où l’urbanisation du monde n’était pas encore achevée, où la connaissance de la nature était encore ce lien essentiel de l’humain à sa Terre, où la 1ère guerre mondiale a appris la nécessité de l’universalité de la paix, de l’égalité, de proclamer que nous sommes tous humains et égaux.

Les ouvriers quittant l’école à 12 ans ont possédé le savoir de la vie, et ils ont su avancer vers ce chemin pour offrir un monde meilleur à leurs enfants, pour qu’ils ne connaissent pas la misère, l’horreur de la guerre, et ils ont tenté l’espérance pour arme de combat.

Le capitalisme a tout gardé de la matrice et il renversera l’espoir en désespoir, la Seconde Guerre mondiale. La barbarie nazie impose sa cruauté, la blessure. L’histoire de l’humanité est traumatisée et si nous ne pouvons pas changer ce fait, nous pouvons construire des futurs en paix, nous pouvons plus que tout savoir que la liberté est la condition du vivant pour vivre, et que l’humanité est la somme du vivant, qu’elle possède cette responsabilité de protéger, d’aimer, d’être amoureuse de la liberté, d’être par elle, émerveillée.


Le peuple ouvrier dansait dans l’usine occupée, un rayon de soleil dans leurs regards, ils racontaient, témoignaient et le silence.

Le sombre de 1938 et la guerre quelques années plus tard et avant elle, le capitalisme reprenant ses droits, même si la joie de vivre avait été et les droits humains défendus.

Les premières vacances passées, et la chaîne reprenait son cours, le travail noyait les pensées, les gamins jouant dans les rues, la sonnerie de l’usine pour école, mais on voulait y croire.

Plus tard, leur combat offrit une vie meilleure à leurs enfants, ils avaient réussi à planter l’arbre, ses racines à l’espoir et ils pouvaient vieillir tranquillement, le corps fatigué, libres, et regardant le monde revenir à l’argent, le capitalisme puissant.

La guerre a tout pris, l’espoir restant figé, la dureté, l’inhumanité, les images de la violence revenant, le jour se levant sur le souvenir, la pauvreté dans les quartiers ouvriers, la résistance à voix basse, le secret, on a juré de ne rien dire, j’ai donné ma promesse, et le silence dicte l’histoire.

J’ai écouté leurs regards, j’ai entendu leurs silences, pleurer leur tristesse, ils savaient la liberté de nouveau en danger dans une société grandissant pour l’argent, le profit, la rentabilité, les tours de verre et de béton prenant le ciel, l’enfermant dans un éternel reflet. On n’entendait plus la pluie chanter dans les tours des multinationales, des systèmes financiers internationaux, l’argent est devenu maître de la liberté, et le monde ouvrier s’est effacé.

L’industrie, machine puissante, leurs milliardaires en dirigeants, les politiques aux corruptions, formant accords, opacité, omerta et secrets d’argent.

L’industrie a gagné le monde, la pollution tombe en pluie et l’on n’entend toujours pas chaque goutte s’évanouissant en flaques, comme on tombe en pleurs. Les larmes, une à une, s’écoulent silencieuse, on sera aussi le silence et notre regard racontera l’histoire.

Tout continue, rien ne recommence. La tristesse, la France marquée à l’extrême droite, ayez honte Emmanuel Macron.

La déchirure, le racisme, les politiques d’assimilation, les discriminations, les pseudos élites suffisantes, sans respect du peuple, sont responsables. Je reviens dans cet autre espace, dans les salons et réceptions mondaines.

La politique reine prenant les âmes, la liberté en chimère, la violence polie hissant la voile, se faisant la tempête, les personnalités politiques, l’omerta, les accords à voix basse, les partis se rencontrant aux détours de l’ombre. Quelques intellectuels médiatisés, maisons d’édition, au snobisme, aux extrêmes droites, trahisons, journalistes en agents politiques, méthodes de barbouze, apparences, et l’enfant pauvre abandonné derrière la porte, à la rue, loin de leurs consciences.

La pauvreté en arme politique, Emmanuel en a usé, trahissant la liberté en appliquant une politique mortifère, une forte inflation, la guerre capitaliste en valeur accélérée, l’empire politique tentant de construire l’Europe impérialiste et colonialiste en bloc d’opposition face à l’alliance Russie-Chine déterminée à renverser les pôles de pouvoir occidentaux et le dollar.

La revanche des pays colonisés hier s’inscrit dans une géopolitique mettant en place les crises humanitaires, nutritionnelles et climatiques.


Un bouleversement planétaire global que les puissants ne peuvent contrôler, et dans l’impasse, ils élaborent des stratégies de pouvoir, de domination autoritaire pensant s’imposer face à une instabilité croissante, un bouleversement climatique grandissant, et les menaces pesant sur la sécurité alimentaire et sur l’eau potable, mettant des populations en grande difficulté.

La France s’éloigne de sa vocation de solidarité réalisée lors du Front populaire et du Conseil national de la Résistance, mais faut-il penser une guerre mondiale, pour que le capitalisme cède quelques droits humains, tout en dressant des murs contre la liberté ?

Emmanuel Macron tient à devenir le président de l’Europe, et la France est une étape, de celle qui ne doive que porter son succès futur, et non la défaite par la progression des extrêmes droites qu’il a invitées, mais ne voulant que celles choisies, celles considérées convenables, celles alliées avec l’industrie de l’armement et amorçant le réarmement, autant qu’elle fait avancer les extrêmes droites européennes pour s’aligner sur un mouvement de politiques autocratiques.

Emmanuel Macron laisse le chaos politique se produire et nage au milieu des requins, car c’est dans la maltraitance de son propre peuple que naît la puissance politique pour s’imposer sur l’estrade internationale.

Les Républicains dont Emmanuel Macron s’entoure, comme il a choisi Jérôme Peyrat pour conseiller, ou Darmanin à la position stratégique de l’Intérieur à la culture patriarcale, et du même courant RPR /UMP/LR, oubliant qu’il ne peut maîtriser ces réseaux. Ils sont arrivés au point de ne plus pouvoir répondre à la question : qui manipule qui ?

La violence politique pour puissance, cultive la maltraitance, l’indifférence pour devenir puissant. Maltraiter sans scrupule, humilier l’innocence, accepter la violence pour briller en politique, imposer un réseau, tenir les uns et les autres.

La criminalisation de mouvements écologiques, « écoterroriste » en langage manipulé dans un système d’inversion s’imposant depuis des décennies en mécanique du pouvoir, où le juste est détruit pour que l’injuste existe, domine.

Emmanuel Macron a profité de 40 ans d’immobilisme politique pour s’imposer et devenir le favori d’une caste oligarchique dont la volonté a toujours été de renforcer un capitalisme obsessionnel faisant de l’argent la valeur de vie et de liberté.

Tout du vivant devient une valeur économique qui est inventée par l’homme, et qui permettra aux actions de l’industrie de prospérer en poursuivant ce qu’ils savent faire, utiliser un mouvement destructeur.  Les activités humaines ont déclenché un empoisonnement des océans, un déséquilibre planétaire par en premier la contamination de l’eau, et donc de l’air par des produits chimiques dits « éternels ».

Aucune économie n’est utile quand elle détruit le vivant, car sa source, ce sont les ressources naturelles, l’exploitation des richesses de la Terre, de sa bonté à des fins de cupidité, de géopolitique se constituant par la puissance de blocs, le système d’empires en rivalité constante.

La volonté d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale est dans une ambition très personnelle de faire monter la droite conservatrice des affaires dont ils s’entourent depuis 2017 pour pouvoir gouverner par l’appui de réseaux politiques augmentant leur pouvoir dans le courant des années 80-90, et s’attachant à une France traditionnelle aux grandes familles bourgeoises et catholiques, aux industriels puissants dans un archaïsme social du 19ème siècle, où le patron possède l’ouvrier. 

L’affaiblissement de la classe ouvrière, contre-pouvoir, mené par les affairistes des mêmes références des années Mitterrand-Chirac, permet à Emmanuel Macron de servir consciencieusement une République oligarchique qui soutiendra sa volonté de conquérir la présidence de l’Europe en apparaissant comme le démocrate seul à tenir l’extrême droite en échec.

Emmanuel Macron compte sur l’échec de la gouvernance du RN au pouvoir en système de cohabitation. Il se met dans le rôle du personnage de Mitterrand gardant le pouvoir sur la Défense, l’Intérieur, les Affaires étrangères, et il mettra en puissance la politique contre la Russie.

Mais dans le machiavélisme politique, on peut comprendre qu’Emmanuel Macron se joue de Poutine, comme Poutine s’est joué de lui, et il utilise une propagande de guerre pour maintenir le doute sur le risque d’état d’urgence instauré en France, ce qui le maintiendrait au pouvoir après 2027, après avoir effondré toute opposition.

Les partis politiques auront du mal à se relever de la crise politique actuelle, de la montée de l’extrême droite imposant un choc au niveau de la mémoire traumatique collective par l’histoire de notre pays à l’obscur de Pétain. Emmanuel Macron a déjà utilisé cet argumentaire stratégique en technique politique manipulant les émotions, jouant avec le désespoir, mettre sous emprise.

Une politique psychopathique au niveau national apporte un mal-être, tire la colère vers le haut, un système dépressif.  Emmanuel Macron pense tirer un bénéfice de la dégradation du climat de la société et politique en similitude avec la dégradation du climat géopolitique sur l’axe Ukraine-Russie avec une amplification avec la situation dramatique en Palestine.

Puis, il est l’influence de l’extrême droite d’Israël, avec laquelle Emmanuel Macron joue par l’ambiguïté, car il tient à ne pas se séparer des intérêts américains, du soutien de Joe Biden, du fonctionnement du système financier international.

Quel temps perdu aux manipulations de pouvoir, quand la paix a besoin de chaque seconde, d’investissements majeurs, de la concentration des efforts politiques et sociétaux.

L’extrême droite est une immense tristesse pour le monde entier. C’est un abandon de la liberté, la propulsion au niveau européen des fortes inégalités, la pauvreté maintenant toute une population sous le joug de l’esclavagisme moderne.

Emmanuel Macron – une ambition de devenir président de l’Europe dans une architecture fasciste ?

Il faut, aujourd’hui, voter massivement pour le nouveau Front populaire et ce n’est pas se dire si l’on est de gauche ou de droite, mais si nous sommes humains.

Faire tout ce qui est possible pour rompre avec le machiavélisme politique, avec l’utilisation des extrêmes droites pour instaurer un empire européen de guerre, de dissolution de la démocratie, pour garder la place forte du pouvoir de l’État, héritier de la monarchie absolue, héritier de la Rome antique.

Les politiques savent que le basculement des pouvoirs va avoir lieu par l’immensité de la crise climatique. Ils tentent de ralentir leur chute, et appliquent des mécanismes anciens de gouvernance, de virtualité du monde politique qui n’existe que dans l’esprit par la soumission, par la violence, par la trahison. La fraternité trahie par l’atroce de l’esclavagisme, par la pauvreté, par ce qui met un être humain en état de survie.

Emmanuel Macron a lors de sa dernière conférence de presse, utilisé les effets d’annonce, et non la réalité de sa politique ayant appauvri les plus vulnérables, ayant provoqué l’augmentation du racisme, des discriminations, d’un état traumatique, dépressif que des jeunes précaires peuvent vivre, que des jeunes militants écologistes peuvent subir.

Une jeunesse interdite de construire sa société, et qui va devoir supporter les héritiers du système divisant les enfants en riches et pauvres, quand il doit être fondé un statut de citoyen du monde pour les enfants exigeant le respect de leurs droits humains sur tous les territoires, leur droit de posséder une identité, et de vivre en paix et en sécurité à n’importe quel endroit du monde.

L’Europe, capitaliste, c’est l’Europe de la peine. C’est l’extension de la gentrification de villes principales, comme cela s’opère en Roumanie, où des Français aisés investissent en se pensant puissant, alors que leur sentiment d’être riche est juste dû au fait qu’ils sont face à une population démunie.

C’est assez simple de se croire puissant avec en exemple mille euros dans la poche quand l’autre ne possède rien, car le système fait en sorte qu’il reste à zéro pour produire par obligation de survie un système qui détruit ses rêves, qui détruit des vies, comme il abîme l’environnement naturel, la biodiversité.

Là, nous voyons l’extrême droite, mais il y a une globalité des choses, et l’extrême droite n’est qu’une partie inventée par l’homme politique, mais détruisant un équilibre en s’attaquant à un élément : la liberté.

La liberté est primordiale à l’épanouissement de la vie sur Terre. En plein bouleversement climatique planétaire, la société a besoin de réconciliation, de solidarité, de se rapprocher du vivant, pas du cirque politique qui ne fait pas battre le cœur de la vie, quand la liberté le permet.

Une stratégie économique aussi face à la Chine, où Emmanuel Macron ne peut se couper de l’ambition des Etats-Unis, comme il ne peut couper l’herbe sous le pied à Bernard Arnault et ses intérêts financiers démesurés pour augmenter sa fortune et son pouvoir.

Dans l’hypothèse d’une montée de LR, les réseaux d’affaires, de roublards des années Chirac et Sarkozy, et il faut alors évoquer les réseaux Pasqua, Emmanuel Macron augmentera la puissance des lois sécuritaires, la politique d’assimilation, la faillite des droits sociaux, une politique mortifère, appelant un avenir conflictuel, de crises politiques en valeur accélérée en jeux de pouvoir.

La France est appelée à devenir une province de l’Europe. Se profile un État européen, une armée européenne, un bloc européen recréant le système des empires, car dans l’objectif d’un bouleversement climatique qui s’accélère et qui va profondément changer le paysage du monde, provoquer une augmentation du déplacement forcé de populations, de crises humanitaires et nutritionnelles, par le maintien aussi d’une industrie prioritaire au vivant, Emmanuel Macron s’inscrit dans une Europe fasciste maîtrisée.

Garder fort le capitalisme, une économie de guerre, et étant l’extrême droite à la place de l’extrême droite, et ce sont les courants des extrêmes droites qui s’opposent aujourd’hui par les alliances internationales, puisque la politique est géopolitique et non plus au niveau national.

La France en tant que pays ne sert que de propulseur, mais n’est pas la priorité, puisque l’avenir la dessine en une province faisant partie d’un bloc européen.

Emmanuel Macron pourrait faire un accord d’une opacité totale avec Poutine, si l’intérêt le porte, car la Russie a tiré sa richesse du capitalisme occidental et notamment dans le domaine nucléaire et des énergies fossiles, les entreprises de forage de TotalÉnergies sans respect des sanctions européennes issues de l’accord de 2014.

Aimer son pays, c’est le vouloir resplendissant de liberté !

Aimer son pays, c’est le vouloir en paix, car il est aussi la terre de naissance de nos enfants, la mémoire de nos anciens, les traits de notre enfance, la rivière coulant douce, ce que l’on a vu de beau de lui, de cette terre que Dieu nous a donné et nous pourrons toujours demander, pourquoi, il ne sera que la réponse portée par le cœur, celui qui pleure quand l’obscurité envahit l’espace, quand ceux qui ne voient pas la chance, ternissent l’avenir en élisant les extrêmes droites amenant toujours leur cortège de violences, de désespoir, de colère, de ce qui devient incompréhensible, là où le chaos s’engouffre.

Les Français ont su être les résistants, luttant dans l’ombre par une fraternité puissante, pendant que tant d’autres ont trahi, car le clair-obscur se fait en France ce qui blesse profondément et la clarté y vivant aussi, pleure avec la plus grande sincérité du monde la vie brisée.

Ainsi, tout est ainsi dans une société fondée par le fascisme historique européen qui reprend place. Les frontières se sont dessinées par les guerres, le peuple au silence, en pauvreté et mourant sur les champs de bataille.

Ce peuple qui oublie que l’argent n’est pas roi, mais que la vie est suprême et qu’elle déclare la liberté comme étant son souffle essentiel.

Fédora Hélène
 

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