Terre sans guerre, renaissance de l’humanité

@liberterradaily

Quel chemin prendrons-nous ? La guerre gronde au-dessus du ciel triste abandonnant le printemps, oubliant la vie naissante

L’Ukraine aux villes dévastées, les enfants effrayés, l’école au silence, les dessins sous les débris, les couleurs traumatisées, la paix gagnée au champs de bataille, l’humanité déchirée par sa dualité.

Juin 2023 – L’OTAN, des ministres de la Défense, des industriels de l’armement seront réunis pour soutenir l’Ukraine, lui permettre d’acquérir des armes, des munitions. Les puissants réunis pour produire des armes, le combat en armée de drones, la guerre avance, les femmes et les enfants en souffrance ne seront pas autour de la table pour participer aux décisions et ainsi à travers le monde depuis tant de siècles, des vies innocentes tombent de guerre en guerre.

L’arrivée des F16 sera un acte majeur et avant leur livraison, les stratégies de défense entre l’OTAN, les ministres de la Défense, les industriels de l’armement se forment et les jours d’été pourraient ne pas être épargnés par une aggravation de la guerre.

La Chine et les fortes tensions avec Taïwan, la menace pesant dans les esprits sur le devenir de rapports de force quand l’histoire refait surface par les guerres passées, la colonisation, les empires perdus voulant surgir à nouveau en tenant le flambeau des gloires ancestrales abandonnées à l’imaginaire, à l’envie de pouvoir, de dominer et de renverser les pôles pour rendre à l’Orient sa puissance.

L’ empire du milieu, le centre du monde lorsque la Terre est une sphère et que son centre est le coeur de notre humanité situé au centre de la vie. La paix et sa liberté de vivre sans être prisonnière des guerres et figée comme un pont éternel entre deux rives.

L’humain centre de la vie car il possède en lui tous les éléments du vivant. Il est le corps des mondes vivants sur Terre et cette part de l’Univers comme le fer constitue son sang, comme le sel et l’eau de ses larmes. Il possède le savoir pour dominer la guerre, et non pour la faire. L’humain s’est trompé de route le jour où il s’est divisé, le jour où il a tué son frère, le jour où il a vu la paix comme une faiblesse quand elle est la force.

Un été à l’ombre de la guerre

Avant que le temps de la guerre ne vienne, nous séchons nos larmes au vent tout en marchant vers l’espérance, nous pensons aux jours nouveaux, la paix se lisant sur nos sourires, la main donnée à un enfant, et le vent courant. Nous marchons ensemble, les yeux brillants de nos rêves.

Cet enfant, une couronne de fleurs posée, l’innocence et la joie, nous regardions au soir les lumières des villes, récitions leurs promesses, être une étoile parmi la foule, notre place dans ce monde. Combattant les injustices à la force des mots, à la douceur de la paix patiente, femmes en survivantes, le soleil levé, il était de croire nos actes vivants, nos paroles en chant, le courage dépassant les peurs, les traumatismes aux adieux, nos pas sur la route sans jamais faiblir pour vaincre la misère.

Mais c’était sans compter les politiques et leurs coups portés à la paix. La pauvreté grandissante et l’arbre tombant, la guerre en Ukraine en reflet dans nos rues où les familles démunies, les pauvres, les oubliés voyaient encore le drame se jeter sur leur corps fragile.

Les enfants regardent les vitrines et leur lumière se fondre dans l’eau de pluie des peines dans les villes riches de France et les mots en écho des enfants perdus dans les ombres des guerres. Le ciel et les oiseaux disparus, la vie se fait silence à travers le monde. Les mères regardent par la fenêtre guettant ce soupçon de vie apparaissant au passage d’une hirondelle, quand leurs ballets ravissants ne sont plus.

De Chine en Russie, le trait des colères se trace au secret de la géopolitique et se joue nos vies entre les mains de politiques. Le drame du monde, les empires, l’argent aux vertiges des milliards plus précieux qu’un enfant et les bombes tombent en tombes.

Pleure, une pierre sur la lune masque les rayons du soleil, et le monde joue à pile ou face, la paix funambule sur un fil tendu au-dessus du vide. La rive dessinée en chemin étroit le long des falaises, et mon cœur bat plus fort. La nuit où la peur défile, le matin reprendre la route, oublier les hier, effacer sa vie, laisser sa mémoire, comme les systèmes abandonnent l’humain et le ciel au reflet dans les tours de verre.

Ne plus respirer que l’air artificiel, ne plus savoir l’heure perdue aux lumières électriques, les fenêtres à jamais fermées, le chant de la nature englouti par les vagues de béton. Nos mémoires perdues, les pages des livres, les mots au sable et l’air de nos vies s’enfuyant vers l’irréel paradis. La souffrance en ange parcourant la pauvreté, retenant l’eau des pleurs, recueillant les peurs, et tout chavire à bord du navire Terre voguant dans l’univers.

La guerre a pris son envol – les maisons de cendres, les murs brisés, plus de refuges, le foyer éteint et au sol cette dernière photo sauvée, cette dentelle à l’autel – Ô Marie, nos prières en nous, au silence de nos âmes que leur chant donne le printemps, la renaissance. La naissance relevant des douleurs, de l’atroce d’hommes se faisant l’ennemi, tuant le frère, celui s’endormant doucement dans nos rêves, notre humanité en fraternité.

La paix a-t-elle une valeur pour les systèmes politiques et judiciaires, pour la société ?  

Un jour de 2017, la souffrance au bout de la ligne des mots écrits, les mots envoyés comme une larme s’échappant en goutte de pluie et se posant sur le carreau froid d’une fenêtre à jamais fermée.

La vague en chagrin revient se poser sur le rivage après un long voyage dans l’immensité de l’océan. Les mots se brisant sur les rochers au vent des tempêtes, éclaboussant le visage du sel des mers et en perles cristallines la peine au toujours brûlant les yeux et le teint pâle, la tristesse peinte aux traits de détresse au regard innocent qui ne prie que l’espérance.

Les politiques oubliant l’onde des douleurs se perdent et le temps des discours n’est pas le temps des actes quand la parole n’est pas l’acte. La paix est un acte de vie.

Des mots écrits et si vrai, toujours :

Je ne sais pas et je sais

« Je ne sais pas si sur cette Terre quelqu’un est sincèrement sensible à une douleur qui n’est pas la sienne. Et, je sais que les larmes de la peine vont à l’océan y donner leur vie. Je sais que leur empreinte renaîtra en source. Je sais que pleurer c’est vivre car c’est savoir aimer, avoir conscience de notre humanité.

Je ne sais pas où vont ceux qui ne pleurent pas et qui font pleurer les autres sans jamais se mettre à genoux pour une fois recueillir une larme tombant à terre. Je sais qu’une mère qui pleure, c’est une larme d’ange qui s’écoule et la plume d’une de ses ailes qui éclate de lumière.

La peine est vérité, elle est liberté, elle est la force du témoignage de ceux brisés ».

Il était une fois le drame des chevaliers au cœur de pierre.

Deux prédateurs extrêmement violents ont reçu ce message. La paix pour répondre à leurs actes cruels, pour dépasser dans le silence d’une société de l’indifférence quand tous savaient la violence inouïe de ces hommes prisonniers de la haine, de la violence en rouage, en squelette aux clous forgés par la culture des maltraitances. Une société en machine et le droit de vivre est par l’argent, et non par la vie.

Les systèmes judiciaires n’ont su faire subir que des traumatismes supplémentaires en réponse aux plaintes oubliées au labyrinthe des injustices.  Les rouages au même fer d’un système prédateur sculptant les actes lourds de ces hommes de violences, voleurs de vies, décidant de détruire.

Des hommes violents faisant le choix, conscients et responsables de détruire une mère – vouloir ôter une mère à ses enfants en lui faisant subir des violences assommant sa vie au marteau des cruautés, des viols, des violences. Et tombe le monde aux violences faites aux femmes, aux enfants, à plus de la moitié de l’humanité ne recevant que l’indifférence pour réponse à leurs droits humains mourants. Les foules passent aveugles, les bras croisés sans plus recevoir de roses que les épines. Les pétales au vase chute sur la table, les fleurs cueillies quand au jardin elles étaient libres.

Des hommes violents qui savent que la justice est elle aussi cette fleur coupée et sans sève, elle fane dans les cités. Pourtant, les palais de justice sont hauts et puissants pour ne pas sauver un enfant, ni sa mère. Des palais d’injustices, ce navire sombre partant sur les océans fantôme au tumulte des pouvoirs et le désespoir au cierge qui s’éteint sans réaliser de prières.

Des hommes s’étant déshumanisé pour déshumaniser le corps humain d’une femme savent que la victime subit l’indifférence pour autre violence, l’inhumanité et qu’ils portent en eux cet atroce comportement car le système est prédateur et qu’ils tirent de lui leur volonté de détruire en se pensant puissants. Les prédateurs savent qu’ils agressent et la souffrance incommensurable qu’ils imposent.

En 2023, rien n’a changé, la France est ce pays de violences dans une civilisation de l’effondrement. La décivilisation, c’est un acquis culturel de longue date. Soutenir un agresseur, c’est la décivilisation. 

La paix est-elle au bout des armes ou au cœur des larmes ? 

Des enfants victimes de guerre, c’est la décivilisation. Les roses tombant en pluie, l’orage des bombardements, tenir la main au lointain, les frontières, et pourtant être là, humain.

Le peuple d’Ukraine en souffrance, les enfants du Sahel, les enfants au soleil de l’étoile Yémen, des terres d’Afghanistan, les enfants Ouïghours, la pauvreté saisissant la vie, le cœur suppliant et appelant à l’unité. Nous sommes l’unité. Cette phrase devrait suffire, mais elle est déjà comme morte, abandonnée dans les déserts et le sable ocre en poussière sur nos pieds marchant sur les chemins infinis ne sachant jamais si la paix secourant sera notre destin.

Des terres assoiffées aux océans, tout appelle à vivre. S’il n’est plus le temps, cette lumière à l’infini de l’univers se faisant l’ancre de la Terre lui donnant le temps de la vie, de sa création, ce temps de paix, à sa juste place dans l’espace et protéger des tempêtes, c’était pour que s’éveille en nous cette paix d’elle, la vie aussi.

La guerre est sans raison, l’ancre du néant, elle coule l’humanité au noir des pierres privées de lumière, comme si les reflets du soleil n’avaient pas été, et que nous ne pouvions alors bâtir qu’un monde sans amour.

Mais, nous avons vu le sublime de la vie, la beauté époustouflante de la nature, des couleurs imaginées pour séduire notre regard, nos émotions, pour faire éclore l’amour à l’écoute de l’eau. Être ce sel en transparence, la première eau, l’origine est à nos yeux et pourtant l’ignorance cultive la violence, comme si l’humain ne savait pas, comme s’il avait oublié.

Orphelin, il cherche le sel de Dieu qui coule de ses yeux. Pour que la paix soit la naissance que cessent les pierres des hommes de violences, que prennent fin les injustices, les systèmes aux rouages de fer, ce qui détruit.

Que revienne le chant des hirondelles en hiver, ce que nous croyons impossible, la fin des guerres. Marcher sur ce chemin pavé du corps de notre humanité, le sable à l’or du temps, nous sommes ces infinis grains en poussière d’étoiles, cette naissance à l’univers s’épanouissant sur Terre.

Les armes ne feront pas la paix, la survie de l’humanité, ni l’argent aux industries, ni les machines, mais cette goutte de sel à nos yeux.

Alors quand le cœur ne bat plus, il sera ce pétale, cet envol, une goutte d’elle, la vie. Elle sera toujours souriant dans un ailleurs à l’aube d’une étoile.

La guerre vaine, les peuples devraient marcher ensemble pour la paix. Demain quel chemin prendrons-nous ? Des milliers, des millions marchant pour la liberté, quand sera cette marche de paix ? 

Fédora Hélène 

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