
Festival féministe pour la promotion de l’ Égalité de genre – ONU Femmes
La Cité Fertile, un lieu choisi, un havre de paix au cœur de la ville symbolisant la dimension de la lutte pour les droits des femmes : l’universalité de la paix portée par la voix des femmes, la voix de la liberté, du droit de vivre.
Vivre, quand la Terre n’existe que par la vie, et le troublant de devoir rappeler ce verbe pour évoquer les droits des femmes, leur existence dont le sens est : vivre.
Vivre comme ce jardin s’épanouissant à la Cité Fertile sur le site de l’ancienne gare de marchandises de Pantin. Le vert d’eau, cet essentiel pour vivre, cette respiration en eau douce, la nature unie à l’humanité, cette paix fertile nous donnant la possibilité de réaliser nos rêves, de réaliser nos choix, de faire du bien-être ce qu’il est, un droit humain.
Avoir ses droits humains respectés, cela ne doit pas être considéré comme étant une chance, mais comme étant un droit fondamental pour tous partout dans le monde.
Les femmes et les filles doivent vivre pleinement, sans entraves, sans subir de violences, de discriminations, sans subir cette douleur vive de voir sous leurs yeux le sens de leur vie réduit au néant par la culture du patriarcat. Celle imposant une division, cet insupportable dualité, nous séparant, quand il est une force pour vivre, être ensemble, tous unis.
Femme Voix de liberté

Aimer la vie belle, « ma vie est belle », elle a le droit de sourire, de rire, de chanter, d’être une femme heureuse, possédant cette paix intérieure faisant d’elle cette source inépuisable de talents, de générosité, d’humanité, dont notre monde ne peut se priver, dont le monde se prive par l’absurde patriarcat.
« Ma vie est belle » et elle dépasse les blessures, les souffrances subies, la violence frappant. J’ai le droit de sourire, j’ai le droit d’aimer la vie et je sais que la violence est évitable. Je sais que les hommes comprennent et que ceux artisans de paix ne veulent pas briser la vie, celle qui est aussi en eux, celle qui fait battre leur cœur qui a besoin de plus d’équilibre, de plus de justice pour grandir vers la paix , comme nous avons tous besoin d’égalité, de liberté pour conquérir ce chemin où s’inscrivent nos pas, l’empreinte de notre passage.
Témoigner – Femme, voix de liberté
Festival Génération Égalité Voices – Projection du film « Woman »

« Woman » le film réalisé par Anastasia Mikova et Yann Arthus-Bertrand nous confie son message fort et juste en permettant la projection gratuite du film. « Nous sommes profondément convaincus que ce film a le pouvoir de changer les choses. C’est pourquoi, trois ans après sa sortie, nous lançons une grande tournée gratuite du film dans toute la France », ont-ils déclaré sur le site Hope.
Lors du Festival Génération Égalité Voices, la projection de Woman a permis de transmettre les témoignages émouvants, sincères de femmes, celles qui représentent plus de la moitié de l’humanité. Leur parole quittant le silence, le brisant comme si la vie d’une femme devait toujours être ce corps aux éclats de verre, fissuré, blessé, ce miroir brisé reflétant notre histoire, ces siècles de violences envers les femmes sur tous les continents, y compris en Europe.
Le film, expression libre, la parole de 2000 femmes issues de 50 pays différents se révèle au grand jour, sans filtre, tout en lumière. Un face à face avec nous, avec nos sociétés, les injustices, inégalités. Les violences subies par les femmes et les filles ne sont plus rendues invisibles. L’omerta, c’est fini et pourtant rien n’est acquis, la lutte contre les violences faites aux femmes se poursuit avec force, par le courage de témoigner, cette volonté de paix qui porte au-delà de la souffrance.
TW – Une femme témoigne, elle est une survivante, un homme lui a lancé de l’acide sur le visage. « Un mari qui jette de l’acide sur sa femme ? Quel pays a une culture pareille ? » témoignage – film Woman. Une femme apportant à nos sociétés cette preuve du précieux de la vie, la valeur de protéger, de réconcilier, de partager pour permettre à l’humanité de perdurer, pour renforcer la protection aussi de la nature. des témoignages nous affirmant que chaque seconde compte pour la paix. La paix pouvoir établir l’égalité de genre dans le monde entier.
Cette alliance vitale, nous et la nature, nous et notre Terre mère, les femmes ont tracé le chemin de la paix par la plus grande sincérité, par leur connaissance et courage, elles ont déjà dépassé les blessures pour survivre. Elles font cette promesse par leurs actes, vivre.
« En tant que femme, je peux faire quelque chose pour que le monde change demain », exprime une femme témoignant dans le film. Les femmes ont déjà changé le monde, elles ont mis cette lumière dans le cœur de chacun, « retrouve l’espérance de la paix pour en faire tes actes », pourrais-je dire.
Woman – Paroles de femmes
Les particpantes sont interviewées et ont déclaré, « Je ne tairai plus sous le prétexte que c’est déshonorant », « On aime la vie », « libre », « joyeuse », « battante », « féministe », « sans peur », « Peu importe leur race, leur couleur, leur ethnicité, que leurs cheveux soient crépus ou lisses, les femmes méritent le respect », « Je suis une femme ». « Être femme, être mère, c’est un métier d’amour ». Un métier oublié, effacé par le système, un métier sans droits. Cette violence sociétale, politique, économique : des femmes, leur mémoire, leurs actes niés, elles ne sont plus et pourtant elles exercent un métier de vie. « Pour moi, être femme, être mère, c’est un métier d’amour et le fait qu’il ne soit pas reconnu comme tel, est pour moi la plus grande aberration et la plus grande agressivité contre le statut de femme dans le monde » déclare une participante dans le documentaire, « Woman – Les Valaisannes ».
« Je suis une femme », fermer les yeux et les ouvrir sur un monde libre, marcher sans crainte, être une femme et vivre. Une phrase simple et si difficile à accomplir dans nos sociétés. Le monde doit changer, juste pour voir le jour, un jour véritable où l’universalité de la paix sera réalisée, où ce qui est considéré comme une utopie, devient une évidence, puis une réalité.

Festival féministe pour les droits humains
Génération Égalité Voices a été créé pour « donner de la voix », déclare Céline Mas, Présidente d’ONU Femmes France, ajoutant « On a parfois l’impression qu’on est impuissante et impuissant, que les grands de ce monde font avancer le choses sans nous, et bien non, Génération Égalité Voices, c’est pour montrer que nous, activistes, citoyens, citoyennes, experts sur le terrain, on peut changer les choses, c’est très important ».
Un Festival intergénérationnel qui rappelle que « l’égalité, c’est un flambeau, ça se transmet et dès le plus jeune âge » exprime Céline Mas à l’ouverture du festival.
Puis, pour que la cause féministe avance, pour que la réalisation de l’ODD 5 soit l’engagement tenu d’ici 2030, pour que les droits humains soient respectés, il est les initiatives, les actes concrets, l’investissement fait par les bénévoles. « Il y a quelque chose d’assez interpellant de se dire que la cause d’égalité qui devrait être évidente, les droits humains, elle est portée par des gens qui sont bénévoles alors que l’on parle de la moitié de l’humanité, qui témoigne de l’inégalité », souligne la présidente d’ONU Femmes France, Céline Mas.
L’inégalité, ce sont les injustices, violences que subissent les femmes à travers le monde, ce drame qui semble être éternel, indissociable de l’être humain, et qui pourtant n’est issu que d’un système conçu et voulu par ce qui se nomme dominant et infériorise les femmes. Des violences évitables, un système qui peut prendre fin. La volonté politique et de toute la société peut mettre en place l’égalité de genre. L’égalité entre les femmes et les hommes est naturelle. Ce sont les systèmes fondant la politique qui ont inscrit à travers le monde la division de l’humanité.
L’homme devenant sédentaire a appris l’art de la guerre, et par cette appropriation de la violence comme un ordre fidèle à la lignée des choses, il est devenu celui dominant ses propres sœurs, celles restant au foyer, gardant la famille, et devant obéir à une loi inventée d’une violence inouïe, le patriarcat.
Cette cruauté envers les femmes, leur vie soumise, étouffée, et aujourd’hui le rythme des violences faites aux femmes s’accélère. Pourtant, notre humanité est une unité, et non une dualité mettant en péril sa survie.
Ces siècles écoulés nous ont fait oublier que le temps que l’on ne maîtrise pas est plus rapide que nous, et que la source tarie, l’eau disparaît. La division, faire subir aux femmes ce qui est inhumain, ne pouvait que déclencher un mouvement de violences envers la vie elle-même, envers la nature, et dessiner des sociétés à la culture de la guerre.
Les guerres du 20ème siècle – des guerres mondiales, économiques, coloniales, fondant le statut des oppresseurs en héritage d’une antiquité conquérant le monde par la création d’empires.
Des hommes se sont appropriés un statut de dominant au moment de la sédentarisation de populations. Depuis, perdure la culture de l’ homme prédateur fondant les systèmes, quand l’homme est en réalité un frère et que des hommes sont sensibles à la cause féministe, sont choqués par tout ce que les femmes peuvent subir.

Mais, les fortes inégalités persistent et il faudra 300 ans pour que l’égalité soit réelle, alerte ONU Femmes. Des régimes autoritaires ont un discours dramatique et disent aux filles d’aujourd’hui qu’elles ne seront pas libres, que la violence sera encore de la partie, que la vie de femmes sera entravée, blessée, traumatisée. La solidarité internationale doit se manifester et la diplomatie féminine est primordiale pour libérer des femmes prisonnières, leur vie volée.
300 ans à attendre – Mais, faut-il des siècles pour changer ? Il suffit d’un seul jour, celui où toutes et tous décident de vivre libres, de ne plus considérer la liberté comme un ennemi du pouvoir, mais le pouvoir comme un ennemi de la liberté. Et, le véritable pouvoir que nous possédons, c’est vivre !
Quoi de plus beau, de plus extraordinaire que la Terre nous accueillant ? A-t-elle inventé la folie de détruire, d’oublier plus de la moitié de l’humanité ? Son intelligence, c’est la vie.
Une attente de 300 ans – « On est très loin de l’égalité » souligne Céline Mas. « Il y a aujourd’hui les urgences que ce soit en France, c’est aussi dans notre pays, et dans le monde entier ». Une urgence de lutter contre la violence faite aux femmes, « Les régimes de terreur comme en Afghanistan, où les femmes sont véritablement enterrées vivantes au 21ème siècle dans un pays où elles n’ont plus le droit à rien », « le viol en arme de guerre en Ukraine, en Syrie, en RDC et dans tant d’autres pays », alerte Céline Mas qui souligne que « toute la grandeur d’ONU Femmes et d’ONU Femmes France, c’est d’aller partout sur les territoires », ajoutant, « c’est la seule organisation qui va dans les territoires très menacés, très dangereux avec des gens qui risquent leur vie et qui ont une grande expérience opérationnelle ».
Une volonté de protéger, de secourir, de renforcer les droits humains, les artisans de paix menant des actions concrètes et parfois dans des conditions difficiles pour leur sécurité, c’est la force de la solidarité, une énergie de paix qui rend tout cela possible, et qui nous dit que la réalisation des objectifs de développement durable d’ici 2030 pour un monde plein de vie, c’est possible.
ONU Femmes a aujourd’hui six coalitions d’actions sur l’égalité, 126 pays engagés, plus de 1 000 participants, 2 697 engagements pris et 80 % de ces engagements sont déjà mis en œuvre, dont 60 % enregistrent dès à présent des résultats. Un investissement de plus de 40 milliards engagés pour soutenir les initiatives pour fonder un monde juste, équitable, sans violence envers les femmes.
« Aujourd’hui le financement de l’égalité dans le monde, il est tout petit, et pendant ce temps-là, on a des milliards qui sont levés pour détruire la planète, pour violer les droits humains », souligne Céline Mas.
L’argent est le nerf de la guerre, pas de la paix. Aujourd’hui où des femmes subissent la violence de conflits armés, sont les premières victimes de la pauvreté, ont leurs droits humains bafoués, et en France 35 % des personnes vivant sous le seuil de pauvreté, sont des femmes, mères isolées, il est temps de prendre conscience que la vie ne devrait pas être sauvée par l’argent, mais par le cœur de notre humanité en conscience que sans ses battements, son intelligence émotionnelle, notre vie est impossible.
Puis, ce sont des enfants qui grandissent au cœur des guerres et de la pauvreté, leur vie pouvant être traumatisée. Les puissants toujours plus imposants, un cercle infernal que nous pouvons arrêter. Des femmes, des mères et cette dureté terrible de nos sociétés, elles voient leurs enfants souffrir de la violence des systèmes. C’est la malnutrition, ce sont les bombardements, frappes aériennes en Ukraine, au Soudan et demain matin, ce monde sera encore en place, des enfants en détresse.
Nous pouvons ensemble tout révolutionner, il serait fou de ne pas y croire, fou de dire à un enfant, le sourire de la vie est en péril, sans tenter de toutes nos forces d’arrêter ce temps de guerre : l’humanité contre elle-même.
« Chaque personne ici ou ailleurs peut changer quelque chose à ce monde », Céline Mas.

Concours Podcast pour promouvoir l’égalité de genre
La valeur du consentement qui après de longues années de silence, est rendue visible notamment grâce au mouvement MeToo qui doit perdurer, transmettre la nouvelle révolution sexuelle, celle de la liberté, et non pas la violence sexuelle comprise comme un droit, la culture du viol qui détruit des vies et qui persistent dans une culture fondée par le patriarcat.
Toute une jeunesse est le leadership, celle bougeant les lignes instaurées en frontières infranchissables, et aujourd’hui s’exprime les droits des femmes, les droits LGBTQIA+ qui sont des droits humains, le droit de vivre.
Éduquer, c’est très important, comme permettre à l’information d’être accessible pour toutes et tous, d’être dans le pluriel : il, elle, iel.
Une jeunesse méritante qui porte tant de défis majeurs pour secourir la liberté, la paix, les droits humains qui dans nos sociétés sont toujours plus en danger. Une jeunesse qui entre dans la vie en vivant le réchauffement climatique, des crises humanitaires, la crise de l’eau et l’urgence de la sécurité alimentaire et qui porte en flambeau les droits humains pour tous, partout dans le monde. Unir les drapeaux des nations par celui de l’universalité de la paix.
Une belle génération, toute une jeunesse unie aux autres générations, sans que plus rien ne sépare, ne divise l’humanité. Une jeunesse qui apprend par elle-même, et à travers le monde le droit à l’éducation n’est pas un droit acquis.
La cérémonie de remise des Prix de Génération Voices porte cette année sur « Ton Podcast Pour l’Égalité 2023 » pour faire de l’éducation à la sexualité une priorité.
Trois podcasts lauréats
Les gagnants du Concours 2023 sont :
Le prix Éducation à la sexualité, éducation à l’égalité ? Le podcast lauréat est « Quand c’est non c’est non » par les membres du club Egal’Liad du lycée international Alexandre Dumas à Alger. Un travail méritant récompensé et luttant aussi « contre le sexisme au sein de notre lycée et le but d’éduquer tous les jeunes », ont déclaré les jeunes lauréats. Puis ajoutant, « le consentement, c’est la clé pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes ».
Puis, il est les deux prix partagés avec le prix droits et représentations des personnes LGBTQIA+ dans l’histoire avec le podcast lauréat « Auclert En Clair » par la classe de 4ème du collège Hubertine Auclert à Toulouse.
Et, le prix : Égalité du Genre et Enjeux Climatiques – Lauréat « Les sorcières, figures de l’écoféminisme » par Océane Vigouroux et Calixte Loubat du lycée Bagatelle à Saint Gaudens.
Le Festival Génération Égalité Voices – associations féministes en action
Il est un fort engagement de la part de bénévoles pour maintenir la lutte contre les violences faites aux femmes, pour l’égalité de genre dans les priorités sociétales, pour l’évolution positive de nos sociétés, pour que soit un changement radical pour donner une réalité à l’OOD 5.
Des associations qui ont besoin de financements pour porter des projets, renforcer les objectifs, pour ne laisser personne de côté et répondre aux demandes, apporter un soutien concret aux femmes et aux filles.
C’est l’association féministe StopFisha luttant contre le cybersexisme et les cyberviolences sexistes et sexuelles dans un monde de plus en plus numérique où les femmes victimes se sentent totalement déposséder de leurs droits, déshumanisées, et ne pouvant stopper cette traînée de poudre enclenchée par des actes malveillants se servant d’un écran pour rendre visible la violence, la haine, blesser une femme. Par ailleurs, il y a un fort sentiment d’impunité chez les agresseurs.
Des violences extrêmes, ce sont des femmes qui sans leur consentement pourront avoir des photos intimes diffusées. Des actes malveillants qui font souffrir également leur famille, leur entourage et des personnes choquées par la violence diffusée.
Ce sont également des mineurs confrontés à de nouvelles formes de violences qui sont apparues il y a plus d’une décennie, et qui ont longtemps été ignorées. Les victimes sont souvent abandonnées, se sentent démunies. C’est très difficile de se protéger, de pouvoir répondre à ces violences par des moyens judiciaires, et d’oser en parler.
Les mécanismes de culpabilité, de peur, de honte, de souffrances se mettent en place quand surtout la victime affronte seule un ou des personnes malveillantes en ligne et qui peuvent être connues par la victime.
La pression, l’emprise sont intenses car il peut y avoir eu précédemment d’autres violences, comme des agressions, du harcèlement et finalement la victime n’a plus aucun refuge, plus aucune intimité respectée, elle est jetée en pâture sur internet, les réseaux sociaux. La victime subit une menace permanente pour sa sécurité et si l’on peut espérer fuir un prédateur, difficile de fuir un prédateur caché derrière un écran qui s’amuse du sentiment de puissance, d’être le maître de l’image de sa proie qu’il lapide en public.
Des photos à caractère intime dévoilées sans le consentement de la personne, des moments précieux d’une vie qui seront volés par un agresseur et publiquement diffusés, des propos sexistes et sexuels, des propos racistes, discriminants, des menaces de mort, des discours de haine devenant ce qui compte, alors qu’ils sont à combattre.
Il est très important de savoir qu’il y a des lois, et l’association StopFisha propose un guide pour les victimes : « Combattre le cybersexisme ». L’association féministe accompagne les victimes, elle est à leur écoute grâce aux bénévoles engagées donnant leur temps, leurs connaissances dans un élan de générosité pour œuvrer pour un monde plus juste, où la violence faite aux femmes sera anéantie.
LiberTerra a également rencontré l’association AvenirFemmes – Arcé pour l’inclusion professionnelle des femmes de plus de 45 ans et la lutte contre les discriminations agistes et sexistes.
La réforme des retraites met d’autant plus des femmes en difficulté, subissant la précarité, pouvant être mères isolées et devant gérer leur famille et leur vie professionnelle dans un contexte très difficile sans moyens financiers, et parfois géographiquement isolées.
Les femmes méritent le respect, de vivre et non de survivre. Leurs revendications sont légitimes, les femmes ont le droit au bien-être, au respect de leurs droits humains, de pouvoir réaliser leurs choix, leurs projets au sein de la société.
Plus jamais une femme laissée de côté, sur le bord de la route – il est nécessaire d’ambitionner des politiques de résilience, d’entrepreneuriat pour les femmes, pour les survivantes de violences, pour les femmes précaires.
Il est aussi essentiel d’ouvrir en grand les portes de l’école de la 2ème chance et de donner la possibilité d’accéder à des formations qualifiantes, aux études supérieures, et ne pas enfermer les femmes dans la précarité où elles sont souvent confrontées à des violences car en situation de grande vulnérabilité.
Une entreprise où chacun d’entre nous peut participer, et les entreprises peuvent se mobiliser et faire partie des grands enjeux sociétaux. Révéler le leadership qui est en nous, c’est aussi ce que permet la vie associative, la promotion de l’égalité de genre et la lutte pour mettre fin aux violences sexuelles et sexistes, et conjugales.
« Baltringue » la série coup de cœur

Le Festival génération Voices a permis la diffusion de la mini-série féministe « Baltringue ». Une série féministe proposée avec sincérité, enthousiasme et humour par une équipe engagée devant et derrière la caméra pour l’égalité de genre.
Des thématiques féministes sont réalisées avec brio et diffusées sur YouTube où la mini-série comptabilise 600 000 vues, 4 nominations et un prix international.
Une équipe féministe présente au festival pour échanger après la projection. Justine Lossa, auteure et comédienne s’exprime sur des faits vécus mettant en avant la problématique du harcèlement sexuel au travail, des violences sexistes, d’une culture très sexiste qui brime les projets des femmes, leurs choix et leur liberté de pensée.
Des femmes n’osant protester, se taisant pour se protéger, par conditionnement et la difficulté d’identifier les violences tant le poids du patriarcat culpabilise les femmes, ignore leurs témoignages, entretient un système d’inversion, de manipulations.
Libérer la parole, et en regardant la série, les femmes pourront se dire « moi aussi, je l’ai vécu ». Une série pour informer, briser l’omerta, les préjugés, être la petite voix mentale qui soutient, se révolte et qui est interprétée par Thaïs Vauquières pour coacher Justine, le personnage principal.
« Dans cette série, j’ai voulu vraiment raconter des moments de ma vie où je me suis sentie femme et baltringue, qui n’ose pas trop dire ce qu’elle pense, un peu lâche, qui laisse la situation se passer, sans jugement aucun. On peut tous et toutes être confrontés à ce genre de situation » exprime Justice Lossa.
Une équipe féminine, la série « Baltringue », est réalisée par Léa Rouaud, produite par Cordélia Flourens, et Justine Lossa autrice et interprète.



LiberTerra reviendra pour présenter « Baltringue », une série pertinente contribuant à lutter contre les violences sexistes et sexuelles, contre les discriminations que subissent les femmes.
La Cité Fertile d’expériences, de moments engagés, d’instants bonheur
Un lieu à découvrir à Pantin (Seine Saint-Denis) – un jardin, des ateliers, des échanges, du sport, une maison pour méditer, pleins de choses à découvrir et des week-ends féministes à venir.




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