
Emmanuel Macron impacte la liberté, et rappelle sans le vouloir que le 14 juillet, c’est aussi célébrer la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, et rappelle que cela n’était pas la priorité des différents gouvernements passés, autant que celui actuel.
France – La liberté s’épuise
Un épuisement de nos propres forces, le sourire se faisant fragile, la tristesse, l’inquiétude, l’impression que tout est vain, ce qui épuise la liberté, nous épuise.
Les plus vulnérables se demandent comment ils font encore hisser leurs forces pour survivre, comment l’esprit humain peut-il toujours tout dépasser pour une priorité : vivre. L’indifférence qui signe l’inhumanité des systèmes politiques qui peuvent au cours de longues pages de Déclarations exprimer que les droits humains sont respectés, que les politiques pour améliorer la justice sont en résolutions, et pourtant court toujours plus le bruit qui assassine la liberté.
Un échec fatal, la politique finit par n’entendre que son propre souffle, que posséder sa violence, son dialogue brisant la paix, des vies innocentes. Les pauvres au sol froid des empires à la lourde histoire des siècles politiques qui effritent notre monde, devenant la pierre en sable.
L’argent à l’or circulant dans les veines d’un corps immobile : les puissances commandant les guerres dans une continuité enfermant notre humanité répétant sans cesse l’absurde, oubliant les matins où naît la liberté, ce nouveau jour en une nouvelle chance que les puissants ne saisissent jamais.
Emmanuel Macron est cette mécanique que le temps politique remonte en tournant inlassablement les rouages de la machine infernale nous laissant orphelins tout en douleur courant après le vent des richesses détenues par l’unique Olympe politique faisant de nous ces soldats marchant sans fin jusqu’ au désert où tombant fragiles, les systèmes abandonnent nos corps, les enterrant, et marquant sur la pierre une date de naissance dont ils avait anéanti la liberté.
Un 14 juillet abandonnant les droits de l’Homme, eux aussi aux livres anciens, au lointain de la liberté rêvée. Ils l’ont remplacé par un défilé militaire comme le temps de l’URSS dressait fière sur la place. L’armée des empires triomphants et le soldat inconnu mort pour la liberté relie en oraison funèbre les pages jamais fêtées de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, des articles ignorés, et cherchant à travers eux la paix qui l’aurait épargnée.
Article 1er – Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
La naissance et sa peine, l’enfant pauvre, tout s’arrêtant à l’argent pour droit de vivre, de conditions sociales d’obéissance pour appartenir aux cercles de pouvoirs, faire partie des réseaux sans jamais lutter pour cet article 1er attendant de naître véritablement comme nous attendons la liberté.
Tous humains, tous égaux, la vertu de la fraternité qui seule rend acceptable nos sociétés, qui nous sort de l’ombre des mensonges que les puissants façonnent depuis la tribune de leur fortune voilant le soleil.
Gabriel Attal, ministre délégué des Comptes publics annonce dans les colonnes du Figaro son plan qui aura des conséquences dramatiques pour les plus fragiles, qui ne fera que diviser toujours plus, semer l’absurde de la dette et cette question : Qui doit à qui puisque le monde est endetté et que la première dette est celle que nous devons à la Terre. Les ressources naturelles en détresse, ce que l’homme a pris à la nature pour construire un empire industriel ne s’enrichissant qu’en détruisant chaque jour un peu plus, rendant toujours plus impossible des futurs en paix.
Gabriel Attal, protégé et ne subissant pas les mesures prises par un néo-libéralisme, diffuse dans les médias « le coûte que coûte » de son patron Emmanuel Macron.
3 000 milliards d’euros au premier trimestre est le niveau de la dette publique selon l’Insee fin juin, puisque leur système se condamne lui-même et que son aboutissement est l’effondrement. Pendant que le système bancaire poursuit sa course, investit pour les énergies fossiles qui rapportent les plus à l’épargne, aux assurances vie, dans la démence de croire que la vie a une valeur d’argent, de profits à l’illusion assommant le sens de vivre.
Les oligarques milliardaires entourant le pouvoir de leurs ordres ne comptent que sur la progression de leur fortune, tournant le dos aux pauvres tant la pauvreté sert les riches.
Acheter, consommer, produire sans fin et l’argent circule, remplace l’eau, toute vie ayant une date de naissance n’inscrivant qu’une seule identité : la liberté et par son universalité, nous sommes citoyen du monde.
L’annonce triomphante de Gabriel Attal sera suivie par celle confisquant le 14 juillet par l’autoritarisme présidentiel revenant à l’obscur d’une Constitution despotique se séparant de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
L’État règne, des femmes et des hommes y oublient leur conscience, se font les oppresseurs, décident pour des millions de citoyens qui subiront un système prédateur, conduisant les futurs à la perte de la liberté.
Les enfants ne connaîtront pas un monde libre et en paix, le sens de liberté, tant le contrôle de la vie par les politiques devient ce harcèlement, cette violence politique continuelle se diffusant dans tout l’espace de nos sociétés, parmi la nature urbanisée, soumise au mondialisme, à l’intérêt, aux profits. L’homme surveillant l’homme dans cette unique possibilité pour l’Etat de demeurer à un pouvoir ancestral, autoritaire, fondé par l’homme soumettant, le dominant et le dominé.
L’IA a déjà intégré le fonctionnement de l’Etat, et Emmanuel Macron voit comme un modèle de société la progression de la robotique IA, les lois rendant possibles les drones de surveillance, l’espace publique devenant militarisé et soumis à une force policière.
La liberté a déjà perdu une bataille et chacun de nos écrans peuvent devenir l’espion contrôlé par un Etat se définissant de plus en plus comme un Etat policier. Comment contrôler, diriger plus de 60 millions de citoyens ? La matrice politique s’impose l’IA comme une évidence et la cyber politique, la cyber propagande, l’occupation de l’espace numérique est dominé par les puissants qui décident, appliquent des algorithmes décidant de la visibilité et Emmanuel Macron a saisi le déroulement des émeutes pour évoquer la possibilité de contrôler toujours plus les réseaux sociaux, et finalement la liberté d’expression, ce qui sort des clous des discours du gouvernement.
Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique a réuni à Bercy le 13 juillet à la demande d’Emmanuel Macron, un groupe de travail parlementaire transpartisant, pour « engager la réflexion, à froid, sur le rôle qu’ont pu jouer les réseaux sociaux dans l’amplification des émeutes« , a-t-il annoncé, ce qui en soit pourrait être un exercice démocratique, mais qui pourrait finir en une consultation en effet d’annonce, puisqu’il n’est pas en parallèle une réflexion sur la diffusion de messages du gouvernement comme ceux faits par M. Darmanin répétant le terme « écoterroristes ».
Article 2 – Le but de toute association politique est la conversation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression.
La résistance à l’oppression, les manifestations pacifiques sont coulées par les violences policières. La « très grande violence » mise en scène pour le maintien de l’ordre à Sainte Soline lors du rassemblement contre les méga-bassines, dénonce dans un rapport accablant de la Ligue des droits de l’Homme.
Mr Darmanin évoque alors un ennemi, les « écoterroristes » représentant un danger pour les institutions et le 24 mars 2023, souligne la LDH, le ministre de l’Intérieur déclame que les citoyennes et citoyens verraient des « images extrêmement dures, parce qu’il y a une très grande mobilisation de l’extrême gauche et de ceux qui veulent s’en prendre aux gendarmes et peut-être tuer des gendarmes et tuer les institutions ». La propagande se met en place, et certains donneurs d’ordre sont à l’obéissance et à leurs convictions d’une droite conservatrice, monarchique, aux ordres abandonnant la paix, la République telle que le peuple l’a rêvée sans jamais la vivre.
La République aux mains d’une caste de bourgeois à la monarchie, au bonapartiste, puissants « ensauvagés » n’ayant pas une prière pour les jeunes traumatisés par les violences politiques conjuguant les violences policières, pour la liberté blessée, écrasée à Sainte Soline par plus de 5 000 grenades tirées en moins de deux heures en faisant au moins 200 blessés. Des jeunes portent les blessures des éclats du pouvoir récitant leur doctrine sur les réseaux sociaux devenus leur exclusif espace, décidant de ce qui doit être, de ce qui doit être dit, accusant la violence quand elle s’est réfugiée dans leurs mains.
Puis, les évènements ont été manipulés par le Gouvernement, alerte la LDH, « Les autorités publiques ont persisté dans la confrontation et se sont livrées, de manière alarmante, à une réécriture des événements », et précisant que, « Deux rapports commandés par la ministère de l’Intérieur ont été rédigés à la hâte dès le 27 mars 2023, visant à accréditer cette version officielle ».
Le président de la LDH, Patrick Baudouin déclarant, « Depuis Sainte-Soline et malgré de nombreuses alertes, notamment des rapporteurs spéciaux des Nations Unies, le gouvernement persiste dans une logique liberticide et autoritaire de criminalisation et de répression des mobilisations sociales ».
Article 7 – « […] Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis. […] »
Les enfants premières victimes des violences politiques
Les émeutes se déclenchant après la mort de Naël tué par un policier, étaient tout à fait évitables par une action diplomatique d’urgence si elle avait été décidée et dépêchée sur le terrain. La violence ne peut entendre que la violence, manipuler ses drames, conquérir une puissance par la maltraitance, devenir sur la scène internationale ce un de plus maniant l’oppression contre la liberté.
Puis, au Sommet de Vilnius 2023, la voix d’Emmanuel Macron porte quelle sincérité lorsqu’il parle de la paix pour l’Ukraine, alors que la souffrance de la guerre est subie en premier par les enfants et qu’en France le sacré qu’est un enfant est au drame de plus de 3 millions d’enfants pauvres, d’enfants sur traumatisés par le système politique s’éloignant des chemins de paix.
Les enfants d’Ukraine, les enfants du Sahel, du Soudan, d’Afghanistan, d’Europe et de tous les continents subissent la réalité de la paix menacée. Le mondialisme construit par une géopolitique complexe car elle construit des crises humanitaires, et non la paix qui est la source d’eau transparente au mouvement fluide.
Puis, les puissants s’imposent en « sauveurs » et annoncent soutenir les plus vulnérables, apporter une aide humanitaire, alors que ce qui est ressenti, vécu est que tous les efforts faits par les humanitaires, les artisans de paix, comme les engagements pris par chacun d’entre nous, semblent vains, quand depuis plus d’une décennie le chiffre reste identique : toutes les 5 secondes dans le monde un enfant de moins de 15 ans meurt principalement des causes de malnutrition.
« Il est impensable que des millions de bébés et d’enfants continuent de mourir chaque année parce qu’ils n’ont pas accès à l’eau, à des services d’assainissement, à une alimentation correcte ou à des services de santé de base », s’est attristée le Dr Princess Nono Simelala, Sous-Directrice générale du Groupe Famille, femmes, enfants et adolescents de l’OMS. « Il est la plus haute priorité de fournir à chaque enfant un accès universel à des services de santé de qualité » a-t-elle ajouté.
Mais, la priorité est à la guerre, aux conflits armés, la politique plongée au cœur de son propre labyrinthe sans possibilité de sortir. Les empires s’affrontent dans un désordre constant où les armes deviennent la réponse pour espoir de paix.
Puis, il est cette réalité cinglante frappant les droits de l’Homme, un enfant n’ayant que 17 ans de vie sur Terre, mort, abattu par une balle, et marquant la peine en révolte des traumatismes subis, d’un pouvoir politique sur traumatisant et accusant ceux qu’il blesse – Un enfant, puis un autre blessé, tué par une arme de l’ordre de ce que nous avons baptisé République et qui nous tient derrière les barrières de métal.
Le 14 juillet ne fêtera que l’oppression, le peuple maintenue sous cloche par les mesures prises par un pouvoir en déclin pris au piège du déni, de ne pouvoir revenir vers la paix, la réconciliation. Les 100 jours voulus par Emmanuel Macron ont été épuisés par la violence jouant à cette pierre en ricochet répétant les répressions, et faisant du 14 juillet 2023, un scandale d’autoritarisme, de manipulations.
45 000 policiers seront mobilisés pour saturer l’espace d’une dérive sécuritaire. À cela, s’ajoutent des mesures coupant les transports en commun et nuisant ainsi au droit de se déplacer. Puis, il est des feux d’artifice annulés privant des personnes n’ayant pas accès à d’autres festivité que celles du 14 juillet, punissant des enfants ne partant pas en vacances, mettant une ambiance désastreuse, des pressions bien inutiles et marquant que ce qui domine est le fait du prince qui ne s’exprimera pas le 14 juillet en mettant un point à la ligne à la traditionnelle allocution du Président de la République.
Le GIGN sera présent sur le terrain lors du 14 juillet pour réponse à la problématique des émeutes, d’enfants de 12 ans sur traumatisés, pauvres, enfermés dans des cités, n’ayant pour écoute que le mépris de politiques qui n’ont pas compris que l’argent ne fait pas l’humain, ne donne pas le droit de vivre.
Emmanuel parle au peuple : « Je ne vous aime pas ». La désunion marque la France plus que jamais
Article 16 – Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution
Nous subissons une Constitution qui n’a jamais été conçue avec le peuple, qui n’a pas reçu le consentement du peuple par un vote, et qui constitue une monarchie élective, donnant un pouvoir démesuré aux systèmes politiques gérant tous les domaines et rendant les Assemblées faibles, et l’usage du 49.3 par le gouvernement d’Emmanuel Macron, ne confirme que la brutalité de sa gouvernance sans qu’elle possède une légitimité véritable.
La liberté affaiblie, tout le sera. Le gouvernement possède une méconnaissance de l’humain, pense qu’il est un outil de production, un moyen de croissance économique qui a atteint un point culminant des systèmes politiques quand l’eau s’épuise, autant que nous.
Fédora Hélène


