
Un crayon de papier, une encre de Chine, une feuille pour imaginer. Quelques couleurs pour le bonheur, et partir si loin d’ici sur un voilier libre. Écrire mon ami, car tout est aimer.
Écrire mon ami, car tout est aimer
Il faut être amoureux de la vie, aimer chacun dans cet infini espace de notre cœur, bien au-delà de ce qui est possible, comme nous sommes ce tout unique de la Terre. Nous possédons chaque élément du vivant en nous. L’être humain est unique et vivre est cet extraordinaire. C’est ce précieux, cette unique valeur de savoir aimer qui devrait nous permettre de créer une civilisation nouvelle, celle que nous n’avons jamais vécu, la paix dans son universalité, la liberté.

Protéger la paix sous l’ère atomique
Le monde est désormais sous l’ère atomique et la question 1ère est la paix quand la poliitque peut déclencher une guerre nucléaire.
Protéger la nature, c’est notre devoir car nous possédons un pouvoir immense sur notre environnement, et par les découvertes scientifiques, nous avons accès à nos possibilités de détruire la nature en entrant dans l’ère atomique. Pour la première fois de l’humanité, nous avons acquis cette incertitude extrême : est-ce que l’homme peut détruire la Terre ?
La question n’a pas de réponse, car si elle en avait une, nous serions définis comme étant des destructeurs par notre ignorance. La science s’applique à faire de nous des savants, où est-ce notre humanité qui est savante, capable de vivre sur une planète qui lui offrait la vie, autant que le danger de l’extinction de l’humanité.
Nous avons dû découvrir quelque chose de puissant en nous et qui ne possède aucune définition, le verbe aimer. L’humanité a survécu car elle a su aimer. Soigner celui blessé, porter celui fragile, cueillir pour partager, protéger pour l’unique raison de vivre.
Nous enseignons aux enfants à devenir des compétiteurs. Nous leur imposons la division, la concurrence, l’idée de profits, d’injustice. Nous les enfermons dans un savoir qui ne sera pas là pour les protéger, mais pour qu’ils soient ceux capables de dominer par l’esprit de la guerre. Une société concevant les gagnants et les perdants, quand nous sommes tous perdants à ce jeu des pouvoirs, de croire que mettre fin à cette gouvernance, c’est faire un sacrifice, renoncer à être des outils de l’absurde pensant conquérir toujours plus, quand notre pouvoir est arrivé à son extrême à l’ère atomique.
Nous ne pourrons pas aller faire une autre conquête par ce chemin, si ce n’est d’amplifier notre volonté de posséder l’impossible : créer la vie. Nous pouvons la transmettre, mais pas la créer. L’humain ne possède pas la spontanéité de la création. Tout ce qu’il trouve est par ses propres limites, et en apprenant, on découvre que l’on ne sait pas.
Cela nous amène à un irrémédiable effondrement de notre civilisation de poursuivre par un esprit de guerre, qui n’est que l’humanité contre elle-même.
Le pouvoir donné à l’argent est cette virtualité capable d’investir dans ce qui peut détruire la planète. La politique est la ruine du monde. Un système tenu par quelques hommes voulant maîtriser la vie, enfermant des milliards d’êtres humains dans une sphère politique, et la Terre devient cet irréel, cette division entre la réalité de la vie et son irréalité car forcément impossible au milieu du chaos. Pourtant, elle est née.
La vie est née
Le chaos n’est pas la définition du néant. Le néant est défini par l’homme. Il est cet espace inventé par lui, et qui n’existe pas. Nous avons ce décalage car l’homme a voulu créer son monde, celui en parallèle avec la Terre, mais divisé d’elle, se séparant de l’harmonie. Nos sociétés prennent les ressources de la nature pour créer l’artificiel. L’industrie, l’abandonner, est conçue comme un sacrifice, quand celui-ci n’est en réalité qu’une chance, donner à notre intelligence notre confiance, nos possibilités d’aligner notre monde avec l’harmonie de la planète. Être une sphère en harmonie, comme notre corps l’est et définit notre possibilité de vivre.
Notre humanité est à un point de non-retour depuis l’énergie nucléaire. Ce point de départ a depuis bouleversé notre futur et aujourd’hui il est la dangerosité d’un réarmement massif acté depuis la guerre en Ukraine. Nous risquons l’échec de la paix. Et, par la volonté de conquérir l’espace, le domaine spatial, ce risque est amplifié.
Le monde s‘appauvrit car la paix est en détresse. Les politiques gouvernementales continuent ce qu’elles connaissent : le fonctionnement d’un système ancestral centré sur l’empire. Nombreux politiques pensent qu’ainsi il maintiennent une cohérence, donnent l’impression que rien ne se modifie, que la nature reste identique, que le modèle de société est éternel alors qu’il est dans une impasse.
L’économie doit profondément changer et s’aligner sur un mouvement de paix et non sur un mouvement destructeur. Anéantir la pauvreté n’est pas par hasard l’objectif premier des engagements des Nations Unies pour d’ici 2030 et nous ne pouvons pas nous permettre de manquer ce droit humain fondamental qui constitue que nous sommes tous égaux.
Appauvrir l’un de nous, renforcer une société qui a créé un système politique fondé sur l’axe de la pauvreté est suicidaire. Un médecin doit prendre soin de la santé de ses patients, un gouvernement doit prendre soin des droits humains dans leur dimension d’universalité, c’est-à-dire pour tous. La règle ne doit pas être la croissance économique, mais protéger l’humain et la nature par ce bon sens que sans corps nous ne sommes pas réels. La nature est le corps vivant de la Terre, et notre corps fait partie du vivant, nous devons aller vers ce qui donne vie.
Nous sommes vivants, c’est la réalité. L’illusion c’est la politique qui impose la guerre, le mensonge, qui empêche une solidarité internationale, et de donner la vérité. Elle doit être pour tous, et les secrets tenus par l’État, ne sont que la confiscation de la liberté, l’interdiction faite à la démocratie d’être une réalité.
Posséder le savoir, en faire un objet de guerre, dont une arme est l’espionnage, c’est véritablement s’éloigner dangereusement de la paix. Nous serions quand même assez fous de penser qu’il n’y a pas d’autre choix de civilisation que celui positionnant une forte inquiétude au cœur de l’avenir, faisant de lui un cœur nucléaire, ou l’inexistence. La question serait de savoir si le nucléaire civil est possible sans le nucléaire militaire. Jusqu’à maintenant, les politiques ont prouvé leur incapacité à concevoir un monde en paix, plus sûr, plus juste.
La justice absente quand elle n’est pas un don de paix. Il ne peut y avoir de justice quand nos systèmes ayant accepté qu’une bombe atomique soit lancée sur Hiroshima et Nagasaki.
La paix justifiée par la mort
La politique impose cette terrifiante erreur. L’ère atomique devenant un événement extraordinaire, celle qui tient le destin de l’humanité tout entière dans ses mains. Se dire que personne n’utilisera la bombe atomique alors qu’elle a été conçue pour détruire et elle l’a fait. C’est une réalité. La virtualité de l’économie, les milliards dépensés ont causé une réalité, Hiroshima et Nagasaki.
La réalité est que l’homme peut décider une guerre nucléaire, que l’armement nucléaire n’est pas l’objectif de la paix, mais de la mort. La paix ne peut pas être gagnée par la guerre, cela crée une réaction en chaîne de conflits armés, de crises humanitaires et elle a activé une crise climatique. Un bouleversement planétaire sans précédent. L’œuvre nucléaire n’a pas été celle de la paix et aujourd’hui, les politiques ont la charge de rendre l’ère atomique comme étant celle de l’universalité de la paix.

Ils pensent tenir les engagements pour la paix d’ici 2030 par une économie de guerre, par l’enrichissement de quelques milliardaires, par une industrialisation intensive, une mise en danger des droits humains, une accélération de la crise climatique, une guerre longue en Europe en écho de la guerre dans des pays du Sahel, entre tensions entre Israël et la Palestine, entre la Chine, la Russie et l’Occident, en faisant de l’injustice une puissance, car se sont des femmes et des enfants qui ont été blessés, tués, qui subissent des déplacements forcés, l’extrême pauvreté.
Aujourd’hui, plus de la moitié de l’humanité manque d’un accès sûr et permanent à l’eau douce et potable. Nos pays riches le sont par la misère dans le monde. La richesse de la croissance économique tue. Elle impose les injustices et aucun gouvernement ne devrait se penser puissant quand plus de la moitié de l’humanité est en détresse. La détresse de l’eau est celle majeure, le déséquilibre est intense. Le chaos est alors l’instable, la Terre opérant un changement pour maintenir la vie. Une réponse pour lutter contre ce qui l’a mis en danger. La liberté constitue la vie. La nature est constituée de liberté. L’apaisement possible passe par la liberté. Le sacrifice d’une industrialisation extrême est en réalité une chance pour la vie.

Sacrifier l’industrie, le sacrifice qui est une chance
Est-ce que les peuples sont prêts à sacrifier l’industrie telle que conçue par une économie de guerre ? Veulent-ils réellement la fin de la pauvreté ? L’envie de devenir riche, d’acheter sa liberté par l’argent, le pouvoir politique par l’argent, la détention du savoir par une élite soumise à la perversité de la politique, posséder par ce qui oppresse la vie, sa liberté, est-ce que les peuples sont prêts à renoncer à ce quotidien infligé par la politique ?
Créer des sociétés libérées de l’argent, c’est possible à partir du moment où on ne conçoit plus l’esclavage moderne comme une valeur économique. La valeur du travail est fondée par l’esclavagisme. C’est le travail à la chaîne, l’industrie maltraitante, l’indifférence des politiques et la responsabilité des populations riches a accordé tout pouvoir à des États formant la matrice, rendant toute guerre possible, une économie excluante renforcée. Les fausses promesses écologiques tenues par des gouvernements, les réformes autoritaires menées par le gouvernement d’Emmanuel Macron ne font que retarder la réalisation de la paix. Les violences politiques se déroulant en France menacent les droits humains.
La surenchère de l’argent pour l’argent est une menace constante pour la paix dans le monde
Au contraire de faire une Union européenne fraternelle, la politique conduit cette dernière vers le risque d’un fascisme considéré comme positif car permettant la continuité de l’enrichissement par le maintien d’un monde agressif, fait d’inégalités et donnant à la politique une puissance démesurée.
Renoncer à l’universalité de la paix, à un monde fraternel, c’est refuser la chance de la vie, l’extraordinaire de vivre, c’est nous imposer de fortes inquiétudes qui doivent être comprises comme celles au cœur de l’ère atomique.
Il n’y peut avoir une réalité de désarmement nucléaire, si nos systèmes sont prédateurs et forment l’illusion de puissance, quand la réalité est leur capacité à détruire la vie. La puissance doit être : protéger la vie.
Fédora Hélène

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