Je ne serai pas invisible – La résistance des femmes doit être vue, car elle est le phare de la paix pour toute l’humanité
« Les talibans ont créé un système fondé sur l’oppression massive des femmes qui est à juste titre et largement considéré comme un arpatheid de genre » Sima Bahous, Directrice exécutive d’ONU Femmes
Sima Bahous appelle tous à agir pour mettre fin à l’oppression que subissent les femmes en Afghanistan.
La résistance des femmes doit se lever à travers le monde et accompagner les Afghanes déclarant auprès de Sima Bahous, « qu’elles ne renoncent pas, qu’elles ne céderont pas« . Les femmes d’Afghanistan Afghanistan « ce sont nos soeurs. Elles souffrent« , souligne Sima Bahous, ajoutant « Nous ne pouvons pas et nous ne devons pas accepter cela. Il faut que cela cesse maintenant« .
Les femmes d’Afghanistan ont fait part à Sima Bahous, comme à chacun d’entre nous où il se trouve dans le monde, que les décisions, choix pris à l’encontre des femmes, sont « ces actions injustifiées, cruelles et finalement autodestructrices » pour tout le peuple Afghan.
Et, parce que nous formons une famille, ces actes destructeurs le sont pour l’humanité. Pour la première fois de notre histoire commune, nous affrontons un bouleversement planétaire sans précédent qui conduit nos réflexions et décisions. Elles doivent comprendre la chance que nous avons d’entreprendre la création d’une civilisation par l’universalité de la paix, par cet accord formant l’alliance entre les peuples œuvrant pour la vie, pour vivre, cet extraordinaire qui nous ne pouvons pas laisser mourir, être à l’absurde, en réprimant plus de la moitié de l’humanité, les femmes, en réprimant ce qui nous donne la possibilité de vivre la liberté permettant à toute vie d’éclore, de s’émanciper, de se multiplier. À travers ce verbe, multiplier, il y a la notion de l’émancipation de notre existence par sa réalisation pleine et entière en osmose avec la nature, avec nos soeurs et frères.
Si le sens de famille, être une famille s’évanouit, l’humanité est vouée à l’éternelle guerre, l’autodestruction.
La conscience, c’est le bien commun, nous savons que nous sommes une unité de vie. Vivre doit primer et être le cœur des politiques, des décisions qui ne peuvent pas être réservées aux seuls puissants.
Sima Bahous appelle « tous les acteurs à se joindre à nous pour soutenir les femmes afghanes de toutes les façons possibles » . Les femmes afghanes témoignent qu’ elles « continueront à lutter contre l’oppression« . Seules face à l’hostilité « Elles dénoncent les violations, fournissent des services vitaux, possèdent et exploitent des entreprises et dirigent des organisations de femmes« .
Sima Bahous exhorte « la communauté internationale à continuer d’ exercer toutes les pressions et à employer tous les moyens à sa disposition pour exiger le changement, y compris en répondant à l’appel de la communauté humanitaire« .
Elle exhorte également les talibans « à reconsidérer leur position et à évaluer le coût de ces actes pour le présent et l’avenir de l’ Afghanistan« .
Les talibans qui ont fêté leur 2 ans au pouvoir. Ils devraient renoncer à ce qui détruit, à ce pouvoir qui ne signifie que le pire échec. Ils peuvent aujourd’hui renoncer à ce qui plonge l’Afghanistan dans le malheur. Une terre en détresse par la révolution climatique et qui a besoin de la générosité que porte l’humain en lui.
Apprendre est un droit humain, l’interdire est un acte cruel
L’école , la joie d’apprendre, de découvrir, de rencontrer, d’ échanger, de partager, de faire ses choix est interdit aux adolescentes et aux filles d’ Afghanistan.
Des files et adolescentes en dépression, des suicides, alerte l’ ONU, il est urgent que la communauté internationale puisse agir en actes pour la liberté.
Mais, comment pourraient-ils le faire efficacement quand à travers le monde des gouvernements acceptent les violences envers les femmes et les filles. Les femmes à travers le monde peuvent unir leur voix, et exiger des gouvernements qu’ils agissent véritablement contre les violences faites aux femmes et aux filles.
La liberté est précieuse, apprendre, étudier selon nos choix est un droit humain, une joie. Faisons chacun de notre un pays, celui de la paix pour ailleurs la transmettre et par elle, lutter contre l’autoritarisme car il est inhumain.
En faisant de nos sociétés celles de l’argent, du profit, de l’absurde, des fortes inégalités et discriminations, les politiques, gouvernements mettent en souffrance des millions de femmes et d’enfants à travers le monde.
Ainsi qu’il est en France, être un pays de millionnaires, de milliardaires n’apportent pas la paix et sa richesse, mais l’aride, les cœurs de pierre, l’absurde et le sens de vivre tombe aux mains du désespoir.
Des millions de pauvres en France, chaque année des milliers de femmes subissent les pires violences et la pauvreté, c’est ici en France, y compris sur tous les continents. Le courage des femmes de dépasser leur liberté traumatisée, de concevoir des projets, de travailler parfois jusqu’à l’épuisement pour que demain les filles ne traversent pas les douleurs, ne soient pas contraintes de franchir l’atroce de la violence pour espérer survivre.
Le mur de l’ indifférence face à la violence que subissent les femmes doit tomber
Les yeux fermés – l’impunité des auteurs de violences sexuelles et conjugales, des profiteurs de détresse, laisse ailleurs, sur d’autres territoires des oppresseurs abattre la liberté, effacer des vies comme ça d’un trait, des femmes et des filles disparaissent, et finalement des jeunes garçons, des hommes sont interdits d’aimer leur sœur, leur amie, de protéger leur propre mère.
C’est toute notre humanité qui en paie le prix fort, qui se voit assommer par la violence. La nature en porte elle aussi les blessures et quand la sécheresse s’impose, c’est par ce vent brûlant des larmes de femmes, de filles que l’inhumanité retient prisonnières.
Écouter le chagrin de femmes et d’enfants, c’est l’amour qui pleure, c’est lui appelle. La souffrance n’est pas acceptable, c’est le droit aux bien-être, d’être heureux, de vivre en paix et sécurité qui est humain.
La culture de la douleur est à anéantir. Cette croyance de devoir souffrir conduit à l’indifférence, à la cruauté.
C’est aimer qui est une valeur véritable, et c’est certainement ce chemin que l’humanité doit entreprendre.
Emmanuel Macron se doit d’agir pour le respect absolu des droits humains, pour que notre pays possède lui aussi le phare de la paix éclairant la nuit. La France ne pourra pas être un pays en paix par des politiques glissant vers l’autoritarisme, des politiques oubliant les femmes victimes de violences.
Le système judiciaire abandonne chaque année des milliers de femmes qui espèrent, croient en la justice, qui témoignent et qui affrontent seules la violence destructrice qui telle une onde sismique s’étend, effondre la liberté, et se répercute en répliques continuelles.
En France et à travers le monde des adolescentes, femmes en précarité quel est leur droit véritable d’accéder à des études supérieures ?
La pauvreté est d’une violence inouïe. Un traumatisme qui peut marquer toute une vie. Ce sont des étudiants pauvres, et des adolescentes, des femmes qui trouvent au front de la pauvreté.
Par ailleurs, plus les femmes sont abandonnées dans la précarité, plus il est le risque qu’elles subissent des violences conjugales, sexuelles et sexistes.
L’urgence de la paix
2023 révèle l’urgence de l’universalité de la paix, d’anéantir la pauvreté en respect de l’engagement premier de développement durable des Nations Unies : Pas de pauvreté.
En Afghanistan sévit une crise multidimensionnelle. La sécheresse, l’absence de l’abondance de la terre, un système géopolitique toxique, des rapports de force et sanctions qui touchent en premier la population.
La Chine et la fracture avec l’Occident – les conflits en guerre économique, de pouvoir, de domination, les routes du ventre sont à leur dualité quand elles pourraient permettre d’ acheminer des moyens de substances, des médicaments, quand en Afghanistan tout manque cruellement, que des enfants souffrant de malnutrition aiguë ne peuvent être soignés.
Un enfant ignore les conflits existants, la politique en mur contre la liberté, contre le droit de vie, mais il connaît la vie, son sang qui circule dans ses veines, il connaît sa valeur suprême, il est son souffle, ce que les puissants ignorent.
Aujourd’hui, l’on n’apprend pas de ceux détenant le pouvoir, mais des plus fragiles. C’est leur voix qu’il faut écouter. Leur tristesse est la nôtre, ils sont notre humanité. Elle est un peuple et leur souffrance n’est pas enfermée sur un territoire, mais elle est cette rivière courant vers l’océan, cette eau abreuvant la Terre tout entière.
La crise climatique nous le prouve, nous faisons partie de la nature, et exclure un de nous, exclure la générosité de la Terre, c’est exclure l’humanité tout entière.
L’ Afghanistan, le Yémen, le Sahel, l’Ukraine, les enfants pauvres de France et à travers le monde sont la voix à écouter, cette étoile guidant. L’ignorer revient à mettre l’humanité en péril.
L’universalité de la paix est une urgence, une chance. Aujourd’hui, nous avons une chance extraordinaire de profondément vivre la vie, de lui donner tout son sens et la révolution climatique, ses dramatiques conséquences, le feu de la guerre se soulevant, nous montre le chemin puissant et délivrant, la paix par l’immensité de la liberté.
Le monde a besoin de la générosité de la Terre
Plus les peuples riches seront sourds, sans que la sensibilité ne s’éveille, plus ils seront à l’erreur de la croissance économique, aux mensonges de la dette, à une économie destructrice s’alimentant par l’inflation, la pauvreté. Ils enclenchent une accélération du bouleversement climatique, et donnent ainsi aux oppresseurs les clés du monde.
Marcher pour la paix en mouvement continue
Les Marches pour la Paix, quand les populations prendront le temps de s’arrêter, de laisser les périphériques vides, la folie de l’économie à l’arrêt. Plus ils refuseront ce qui détruit, ne serviront plus un système prédateur, des politiques de violences, plus ils donneront à la chance la possibilité de définir la lutte pour la paix, la liberté, des futurs sereins où les enfants pourront vivre .
Survivre, cet état de souffrance que vivent les enfants, les femmes d’Afghanistan, leur force incroyable de résister, d’être ce matin qui se lève et qui n’oublie pas ceux que la violence qui est l’inhumanité, a tué.
L’espérance que cette année 2023 soit l’éveil, l’écoute du verbe aimer. Il ne reste que quelques mois et ils seront décisifs.