« L’effondrement climatique a commencé » alerte Antonio Guterres – La Terre en plein bouillennement

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L’effrondrement climatique entraîne un effondrement civilisationnel

Lutter pour protéger la Terre, c’est lutter pour préserver le verbe vivre pour la nature et l’humain –

La paix sera par l’anéantissement de la pauvreté

La France, sa paix est ce soleil couché à terre, se relevant, cet enfant pauvre résistant, la politique cette violence, la justice l’absente, oubliant de s’agenouiller auprès des plus fragiles pour écouter leur cœur.

La pauvreté traverse la planète, ce fleuve créé par l’homme et semant la détresse aux récoltes de misère, et frappe la mort. Le sol de poussière sans plus une goutte d’eau, la faim s’étend, les marchés ne sont plus fleuris des couleurs des blés, des fruits, de l’abondance. Résiste, l’enfant, le ventre vide, pleure et s’endort, son cœur battant doucement pour retenir son souffle, ne pas dépenser plus d’un grain d’or précieux, la vie.

Vivre, vagabond abandonné dans le désert, ses pieds nus sur le sable brûlant, plus qu’une lumière envahissant l’espace, peuplant la Terre, la fleur s’éteint, la rose tombant en pétales pour annoncer la dernière pluie, je voudrais retenir l’eau dans mes mains. Le souvenir de ses rires de jadis, la rivière coulant et ivre se couchant dans les prairies, puis au soleil se levant, elle ne laissait que la rosée sur l’herbe aux gouttes étincelantes.

Il faut fermer les yeux pour revoir le paysage, mais demain les enfants ne connaitront que le désert, et quelle source chantera pour eux la joie ?

La vie si merveilleuse, celle chérie par la liberté ne vivant que par elle, et elle par la liberté en communion parfaite, l’amour uni. La générosité nous ayant donné le fruit de leur miracle, une terre, un paradis et demain, penser que tout est fini.

Je voudrais retenir mes larmes pour les verser à l’océan, sa puissance enveloppant mon corps, lui donnant son courage pour y croire, espérer plus fort que tout que la beauté de la Terre, le vivant sera sauvé puisqu’aujourd’hui les hommes l’ont mis en péril.

L’argent coulant à flot, engloutissant la chance extraordinaire qui s’offre à nous pour reconstruire notre monde, ouvrir les portes de l’amour à notre humanité, qu’elle marche sur les chemins de paix, dessine son sillon imprimant la Terre d’un peu de nous, ne pas oublier notre accord parfait.

L’économie ruine nos chances. Il faut savoir se défaire de l’argent. Créer une société libérée de ce fléau : une économie destructrice. Il est urgent d’investir tous les efforts pour fonder l’innovation : une société sans argent.

La vie n’a pas de prix et l’argent a voulu conquérir cette valeur suprême de la vie. L’absurde est né, et l’autodestruction. Nous devons revenir à notre humanité, puissante et belle, et établir un Traité universel de protection de la biodiversité en inscrivant la liberté comme source vitale de toute vie.

Nos sociétés répriment la liberté, en ont fait l’ennemi, car elle contredit les oppresseurs, les décideurs politiques et leurs fausses promesses écologiques. Le monde s’épuise et notre vie aussi. Le corps humain ressent le bouleversement climatique et la pollution aggrave la santé humaine. Aujourd’hui, la vie doit être prioritaire et nous savons qu’il est impératif de réduire l’industrie, d’arrêter la folie de la concurrence, des profits, d’une croissance économique qui ne peut exister quand les ressources naturelles sont en peine.

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Nous devons hériter d’une Terre vivante, pas de ce qui n’existe pas : l’argent.

Le capitaliste vert n’existe pas. Il ne va provoqué qu’une pollution aggravée pour satisfaire les lobbies de l’industrie automobile, du nucléaire, des énergies fossiles qui continueront à être indispensables aux rouages de la machine.

Tout est issu de la Terre et les modifications chimiques, exploitations des ressources à l’extrême ne produisent qu’un risque grandissant pour la survie de la biodiversité et de l’humanité.

Ce qui est compris comme un sacrifice est en réalité une chance. Sacrifier l’industrie pour vivre sera bientôt l’évidence. Plus les politiques s’acharnent à manipuler car dans une impasse, ne sachant pas fonder autre chose et copiant à l’infini un système dépassant l’humain, plus le temps est perdu et le bouleversement climatique s’accélère.

Il ne fera pas de cadeau, le climat poursuit sa révolution et les gouvernements passifs, les systèmes bancaires dirigeant le monde, les milliardaires en oligarques et millionnaires s’appropriant les choix politiques et économiques retardent dramatiquement l’instauration d’une économie de partage, de gratuité car la vie n’a pas de prix, n’est pas un fonctionnement marchand, ne produit pas la guerre.

Rendre sa liberté à la vie, laisser la nature en paix et relier les liens de confiance qui nous unissent à la nature pour avancer ensemble vers les possibilités de futurs sereins.

Pour accorder à la nature sa liberté, il faut en premier que nos sociétés politiques se l’accordent à elles-mêmes. Nous ne sommes pas libres et par cette culture de l’enchaînement, nous enchaînons aussi la Terre.

Nos cultures se sont fondées sur l’acquisition, sur le fait de posséder jusqu’à son extrême. Et, si nous considérons que la liberté est impossible pour nous-mêmes, nous ne pouvons concevoir que la nature est libre.  Maîtriser notre environnement en le modifiant à nos convenances, principes d’emprisonnement, cela à des conséquences irrémédiables. Nous avons provoqué un bouleversement majeur dont nous ne pouvions imaginer la portée. La prise de conscience de l’indispensable de la biodiversité et la création de la Convention du patrimoine mondial pour la biodiversité, n’a pas été suivi de changements profonds au sein de nos sociétés.

La civilisation a continué sans savoir que le maintien de la liberté en cage provoquerait un tsunami de réactions en chaîne déstabilisant l’équilibre de la nature.

Celui-ci a commencé, il y a des décennies, et au fur à mesure où il prenait de la puissance, les décideurs politiques ont accéléré un système mondialiste sous les pressions toxiques du commerce, de la concurrence, de la géopolitique, de l’émergence d’un nouveau monde basculant l’Occident dans une guerre civilisationnelle entre l’Orient, l’Afrique ; la paix n’ayant pas été le cœur des politiques.

Quelle puissance va posséder le nouveau visage de la Terre à l’ère atomique ? Cette bataille des empires inévitables si l’universalité de la paix n’est pas l’objectif prioritaire, risque de précipiter l’humanité au bord du précipice.

La solidarité se révèle être la flèche atteignant le centre de la lutte climatique

Tout appartient à l’humain et sa décision sera pour la première fois de notre histoire, celle déterminant les futurs possibles pour des milliards d’êtres humains.

Les politiques ne sont pas arrivés à la capacité de prendre conscience du changement qui s’opère et ils demeurent dans l’impasse. Le monde économique tenu par l’industrie, les systèmes bancaires, l’irréel de la croissance économique, est à ses chaînes, celles que l’homme a créé.

Les puissants ne peuvent pas décider pour toute l’humanité et les peuples ont un rôle primordial à jouer. Certainement un des plus importants de l’histoire de l’humanité et il doit prendre place partout dans le monde, être ensemble.

L’universalité de la paix et cela démontre l’absurde des systèmes séparant des frères, des sœurs, et laissant le monde dans une instabilité dangereuse.

Les personnes déplacées par la contrainte due à des conflits, de la crise climatique, de l’extrême pauvreté, sont aujourd’hui les plus vulnérables, et ils alertent le monde politique qui n’entend pas.

La faim d’ailleurs est d’ici. La Terre est une unité comme l’humanité et un enfant pauvre à l’autre bout du monde est c’est enfant qui frappe à ta porte sans que tu l’ouvres. Penser qu’il y a un peuple riche qui doit tout faire pour le rester, qu’il sortira de la pauvreté l’autre moitié du monde, est une folie. Ce qui doit être, c’est l’anéantissement de la pauvreté.

Des millions de personnes en France ont basculé dans la pauvreté, la précarité et ce ne sont pas les millions d’euros en dons qui vont éteindre le feu dévastateur de la guerre de la faim, c’est la volonté de liberté, d’aimer la vie, et de libérer le droit de vivre de ce poison : l’argent.

Comprendre le monde autrement. Le voir, le ressentir par notre humanité.

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« L’effondrement climatique a commencé » alerte le Chef de l’ONU, Antonio Guterres

Ce qui est dit officiellement est déjà actif et nous place dans un futur instable par la mise en péril de la biodiversité, par la disparition d’espèces végétales et animales, mais également par un changement profond de tout le vivant, de la Terre elle-même.

L’eau nous apparaît comme étant l’élément majeur de la vie sur Terre, et aujourd’hui, bien au-delà de nos connaissances, son mouvement change et cela impacte toute la planète. L’océan, un monde dans un monde représente cette immensité inconnue, de liberté profonde, du secret de la Terre, et cet univers touché par la pollution, le bruit qu’émet l’industrie, à perturber gravement l’équilibre de sa survie.

Les microplastiques polluant l’eau ne sont qu’un élément, et le réchauffement climatique s’accélérant provoque d’autres réactions en cascade impactant tout le vivant des océans.

La Terre bouillonne et nous pouvons la ressentir à travers notre corps, notre esprit, toute notre humanité qui est un enfant d’elle, la Terre.

La chaleur excessive est toute autour de nous. Les sols se modifient profondément et étouffent sous des générations de produits chimiques, de cultures intensives. L’artificiel que nous avons inventé met en danger la réalité de la vie.

Ce que dit Antonio Guterres, chacun de nous peut le ressentir, et ce bouillonnement de la Terre peut entraîner des conséquences incalculables et provoquer de grandes modifications, des catastrophes naturelles.

« Notre planète vient d’endurer une saison bouillonnante – l’été le plus chaud jamais enregistré », souligne Antonio Guterres.

Dans un communiqué de presse, le Chef de l’ONU a réagi à l’annonce du record mondial de températures durant l’été 2023 dans l’hémisphère nord.

L’Observatoire européen Copernicus a annoncé que juillet et août ont été les mois les plus chauds dépassant toutes les données enregistrées. L’agence européenne alerte sur l’augmentation des températures atteignant 1,5°C  de plus que la moyenne préindustrielle de 1850 à 1900.

1,5°C – une limite fixée par l’accord de Paris et atteinte cet été 2023. L’agence européenne déclarant, « Si la tendance au réchauffement des 30 dernières années se poursuivait, le réchauffement climatique atteindrait 1,5°C en février 2035 ».

Une alerte lancée sur l’accélération du réchauffement climatique par les rapports scientifiques et la référence internationale du GIEC, et l’ONU prévenant en juillet 2023, que celui -ci serait le plus chaud jamais enregistré et Antonio Guterres avertissant des conséquences dramatiques de la crise climatique, « des enfants emportés par les pluies de la mousson, des familles fuyant les flammes et des travailleurs s’effondrant sous une chaleur torride ».  

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Les températures de cet été 2023 s’ajoutent à des vagues de chaleur en Amérique du Nord, de l’Asie et de l’Europe, associées aux incendies dévastateurs se produisant au Canada et en Grèce.

« Les conditions météorologiques extrêmes qui ont affecté des millions de personnes en juillet sont malheureusement la dure réalité du changement climatique et un avant-goût de l’avenir », a alerté le professeur Petteri Taalas, Secrétaire général de l’OMM. Et, avertissant sur le fait que « la nécessité de réduire les émission à effet de serre est plus urgente que jamais. L’action en faveur du climat n’est pas un luxe, mais une nécessité ».

L’ONU alertant que le 6 juillet, la température moyenne de l’air en surface en journée a dépassé le précédent record de 2016. Le 6 juillet 2023 est donc la journée la plus chaude jamais enregistrée, soit une température moyenne globale de l’air en surface en journée à sa valeur la plus élevée de 17,08°C. Le 5 et 7 juillet suivent cette courbe montante des températures. Le 13 août 2016 enregistrait une température de l’air en surface de 16,80°C.

Une continuité de la chaleur a été constatée durant les trois premières semaines de juillet qui ont été les plus chaudes jamais enregistrées. L’alerte majeur étant que la température moyenne mondiale a durant cet été dépassé le seuil de 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel.

Le Directeur du centre européen, Carlo Buontempo, a affirmé que ces températures indique une tendance à « l’augmentation radicale des températures mondiales », ajoutant la raison selon lui, « Les émissions anthropiques sont en fin de compte le principal moteur de cette hausse des températures ».

La Chine a enregistré un record de température de 52,2°C le 16 juillet dans la ville de Turpan dans la province du Xinjiang, selon l’Administration météorologique de Chine.

« L’ère du réchauffement climatique est terminée », a averti le Chef de l’ONU, et indiquant que « l’ère de l’ébullition globale est arrivée ».

Antonio Guterres appelle les gouvernements à  intensifier l’action climatique et la justice climatique, en accentuant sur les pays industrialisés du G20, responsables de 80 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Le 6 septembre, Antonio Guterres rappelle les traités internationaux adoptés pour protéger la couche d’ozone et souligne qu’ils « témoignent de toute la puissance du multilatéralisme ; et ils devraient faire naître l’espoir qu’ensemble, nous parvenons à éviter les pries effets des changements climatiques et à bâtir un monde durable et résilient ».

La solidarité internationale est essentielle pour parvenir à ralentir les effets du bouleversement climatique, et le Chef de l’ONU a proposé un Pacte de solidarité climatique et un Programme d’accélération. Il lance un appel à tous les dirigeants, « j’invite tous les dirigeants à collaborer à leur mise en œuvre, notamment en appuyant l’Amendement de Kigali au Protocole de Montréal et en limitant les hydrofluorocarbones, qui réchauffent la planète ».

Antonio Guterres précise que la solidarité mettant en place ces mesures permettrait d’éviter un réchauffement de 0,5°C d’ici à 2100. Il demande à tous les pays de ratifier l’Amendement.

« J’exhorte les gouvernements, ainsi que les chefs d’entreprise, la société civile, les universités, les groupes de jeunes et les collectivités locales, notamment, à redoubler d’efforts pour produire un véritable changement et à veiller à ce que les pays en développement disposent du soutien dont ils ont besoin pour en faire de même ».

Les dirigeants ne peuvent être seuls, ils font partie de la communauté et c’est ensemble que les populations doivent agir, prendre conscience de la nécessité de changer pour perdurer, pour choisir la vie.

La solidarité, l’humain uni à la Terre, cela constitue la condition indispensable pour fonder notre chance d’avenir en paix, et Antonio Guterres confie, « Inspirons-nous de l’esprit de la Convention de Vienne et du Protocole de Montréal pour bâtir un monde dans lequel les êtres humains, la nature prospère ensemble ».

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« Nous n’avons plus un instant à perdre », Antonio Guterres – Antarctique – la glace à son niveau record le plus bas

Le niveau de l’étendue de la glace de mer dans l’Antarctique est à un niveau bas record – une valeur mensuelle inférieure de 12 % et en Arctique, elle a été inférieure de 10% à la moyenne.

Le phénomène La Nina, inverse d’El Nino masquant en partie le réchauffement, les années 2015-2022 ont été les plus chaudes comparées à toutes les données enregistrées. Le climat a changé, ce n’est pas demain, mais aujourd’hui.

« Notre climat implose plus vite que nous ne pouvons y faire face, avec des phénomènes météorologiques extrêmes qui frappent tous les coins de la planète », a exprimé le Chef de l’ONU.

La Terre change sous nos yeux, nous appelle à la protéger, à préserver le vivant, l’eau, l’air – à devenir ce que nous sommes : les protecteurs de la nature, de la planète bleue.

« L’hémisphère nord vient de connaître un été extrême, avec des vagues de chaleur répétées qui ont alimenté des incendies de forêt dévastateurs, porté atteinte à la santé, perturbé la vie quotidienne et causé des dommages durables à l’environnement », a alerté Petteri Taalas, Secrétaire générale de l’OMM dans un communiqué et ajoutant, « Dans l’hémisphère sud, l’étendue de la glace de mer de l’Antarctique a été littéralement hors normes et la température de surface de la mer a une fois de plus atteint un niveau record. Il convient de noter que cela se produit avant que l’impact du phénomène El Nino sur le réchauffement ne se fasse pleinement sentir, ce qui se produit généralement au cours de la deuxième année suivant son apparition ».

Sacrifier une industrie dévastatrice, une économie absurde, un système prédateur, ce n’est pas un sacrifice, c’est une chance. Le ciel au silence, les oiseaux en peine, et les larmes de la nature pleurent sur le visage des enfants pauvres qui ne veulent donner à la vie que leur sourire.

Un sourire pour un enfant pourrait être le nom donné à la lutte contre la pollution, contre un monde passé s’acharnant à gagner une croissance économique impossible quand les ressources naturelles sont en détresse.

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Sauver la vie par le verbe vivre – l’action climatique ne peut être que par la conscience que le droit à la vie doit être le cœur des politiques, solutions, ambitions.

2023 continue à confirmer qu’elle révèle une nécessité pour que notre monde perdure : la solidarité, être ensemble pour bâtir un monde de paix et de liberté. 

Fédora Hélène

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