Violences et chaos climatique – La liberté d’une femme, d’une rivière

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Une société qui ne protège pas une femme, ne protègera pas une rivière

La vie ne se sépare pas, elle est une, une unité. Nos civilisations se sont construites par la violence à l’égard des femmes, et au fur et à mesure le progrès a pris sa puissance par cet esprit de possession.

Posséder la liberté d’autrui, comme celle de la nature car on ne la possède pas soi-même, qu’elle semble inaccessible, et n’appartenir qu’à la Terre ayant émancipé le vivant par la liberté.

Cette rose grimpante s’étirant vers la lumière, sans contrainte avançant, s’épanouissant, ces arbres centenaires, mémoire vivante de la nature, et l’eau ce miracle de la vie tressant le berceau de l’humanité. Tout de la vie naissant, cet enfant dans le ventre de sa mère, la confiance pour verbe d’unité. Rien n’aurait dû troubler cette paix, la Terre nous offrant la vie, laissant couler dans nos veines cette eau.

Il n’aurait fallu inventer la guerre brisant l’humanité, la fendant en deux, devenant ce corps séparé, et le frère se faisant l’ennemi. Celui frappant, celui tuant, celui chassant sa propre humanité hors de sa vie. Ce qui est inhumain venait de surgir, la plus sanglante des colères, la haine, et le politique n’était plus ce phare veillant sur la nuit pour que fut le jour paisible.

De terre sortit les empires, les hommes de violences

Les palais et les puissants gouvernant, ayant droit de vie ou de mort, ces hommes d’orages, collectionneurs des colères et haines, assis au sommet des pouvoirs, ce Dieu incarné commandant des millions de vies, tout s’est conçu en royaume, au mythe de la mythologie et chaque roi choisit le personnage divin qu’il joue en étant coupé du monde, et coupant la rose grimpante. La liberté en cage, prisonnière de guerre, soldat éternel derrière les barreaux formant les frontières excluant la paix, on est devenus des citoyens par contrainte des guerres.

Depuis des millénaires, la liberté attend patience sa libération, elle prie et au-dehors son chagrin s’étend en misère, puis une goutte salée d’elle donnera la beauté d’un paysage, un animal s’approchant de l’homme pour partager, un enfant émerveillé, l’espoir du monde, et la chance apparaissant aux couleurs des arc-en-ciel.

photo © LiberTerra

Mais, pourquoi l’homme n’a-t-il pas saisi la main de la vie ?

L’industrie plus puissante inondant la planète, renversant les rivières en fleuves dévastés par les produits chimiques dits « éternels », quand avant c’était l’amour qui l’était et ne se reflétait que son ombre légère étendant son voile bienfaiteur. Est-il si loin le temps où l’humanité avait le choix de la vie ? Ce nom si précieux qui fut oublié et revient ces lettres inspirant l’humanité. Il ne faut plus qu’elles pour que l’humanité ne se perdent plus, qu’elle se réconcilie avec la nature, l’eau à ses veines et laissant l’argent qu’au ciel gris au reflet des mers.

La lumière revenant éblouissant la Terre de liberté, de joie de vivre, du vivant jaillissant, libéré des barbelés, d’une économie inventée, la force de vivre renversant les murs, dissipant les frontières, consolant les peines, accordant son pardon à l’humanité entière et l’espoir partant pour que tout ne soit que réalité.

Aujourd’hui, la Terre bouillonne, tremble, et s’effondrent les vies innocentes. Les tempêtes en déluges, les inondations envahissent les terres, les villes. Aucun coin de la Terre ne sera épargné par le réchauffement climatique, la nature exprime la puissance de son unité, nous appelle à créer notre fraternité, être en solidarité, citoyens du monde, une nouvelle ère nait dans la douleur.

Une femme, une rivière, la vie transparaît en toute chose, transcende toutes nos possibilités, se structurant par le mystère, échappe à toute définition. Elle illumine la nuit au plus profond des océans, elle existe. C’est elle qui est le monde. Nous ne devrions plus opposer de résistance, accueillir son infini, adopter son langage : la liberté.

Sans plus de violence à l’égard des femmes, des filles, des enfants, ne plus blesser plus de la moitié de l’humanité, ne plus emprisonner la liberté des femmes, éteindre le feu de leur vie. Il est primordial d’anéantir la cruauté des violences conjugales, des violences sexuelles, la culture des maltraitances où il est pensé que détruire est une puissance.    

Les violences faites aux femmes s’inscrivent dans un système corrompu divisant cruellement l’humanité, imposant une dualité, les guerres, la pauvreté, une industrie féroce, le capitalisme comme unique possibilité dans un mondialisme chassant la solidarité, l’effort d’être une nation une et unie, l’humanité.

Un système prédateur au fil conducteur de l’ignorance

Ils ne savaient pas qu’il détruisait leur propre vie en saccageant l’air, l’eau, le vivant, une rivière, une femme. Ignoraient-ils que l’esclavagisme a été la pire invention ? Tout le mal, cette folie consciente sortie des entrailles de l’obscurantisme, de l’ignorance, ce néant inventé par l’homme. Cette part de mystère dont il a voulu être propriétaire défiant la vie, il a créé la haine. La perversité narcissique sommeillant en monstre dans les cultures politiques, économiques, l’impuissant devenant ce tyran effaçant la vie, prenant sa place et ordonnant le monde.

Il ne peut être de lutte pour protéger une femme, une rivière sans lutter contre le système corrompu d’où émane des hommes de violences. La Terre tremble comme le corps d’une femme brisé par les coups, les violences, les cris, les hurlements des tyrans en barbares fendant en deux leur propre humanité. Leur lumière disparue à tout jamais et les pardons donnés échoueront au fond de l’abîme dont ils se sont revêtus.

Le système entraîne la roue infernale et tout est continuité sans possible retour, elle avance sans faille pour détruire. La guerre doit être condamnée, abolie, car par elle, il n’est plus jamais la paix et le ciel se couvre des tourments des orages de violences. Le viol en arme de guerre, en arme cruelle difigurant l’humanité, frappant la paix ; chaque jour le monde est blessé, chaque jour l’injustice traumatise la vie. La protection des hommes de violences doit prendre fin, leur nom s’écrivent sur la liste de la honte. L’impunité est criminelle, fait subir l’injuste, accepte la cruauté, laisse faire, incite les auteurs de violences sexuelles à recommencer, donne à notre civilisation cette signification de l’effondrement. Effondré, le corps d’une femme se relève par la force de la vie, la paix suprême q’un homme choisissant d’être l’ennemi tente d’anéantir.

Un système prédateur est ce qui détruit, il ne peut protéger, et laissera toujours la faille, cette tombe qui attend le corps d’une femme asssassinée par cet homme de violences, par ce « mari », ce propriétaire de sa vie, ce droit que nos sociétés lui confère, comme il est le droit de la guerre contre la nature, contre notre propre humanité.

Illustration / © LiberTerra

Protéger la vie, c’ est la justice tant espérée, tant appelée, tant suppliée

Le règne de la vie entre nos mains, c’est ce qui nous a été confié et que nous devons protéger. Aujourd’hui, tout se révèle à tout, et l’homme doit trouver de lui-même son chemin conduisant à l’universalité de la paix.

Nos sociétés ne doivent plus être le refuge des manipulateurs, des hommes détruisant le fragile et le puissant, le droit de vivre. Les dirigeants politiques ne doivent plus posséder tous les pouvoirs, armer les industries de l’armement, être ces fabricants de tragédies, de détresses et de guerres.

Les hommes divisant des frères d’un même pays comme M. Darmanin, ministre de l’Intérieur l’a fait à Sainte- Soline, comme les violences policières sont issues des violences politiques et doivent cesser. L’ONU souligne dans son rapport sur les violences policières en France.

La chute de la politique a été causée par ceux émergeant dans les années 80 et s‘imposant en jeunes loups brisant l’idéal et ne comptant que par la corruption du système, la cupidité, le pouvoir donné à l’argent. Les traites, les escrocs, traitant les femmes comme une marchandise, en objet, et celles se faisant les alliées de prédateurs pour gagner leur fortune et titres au sang de la haine, des manipulations, des droites extrêmes, de l’omerta et brisant des vies, leur conscience achevée.

Des hommes de violences aux tourments de leur propre histoire, de leurs traumatismes, peurs, du regard sombre qu’il pose sur la vie, de leur colère qu’ils érigent en programme politique attirant la haine, tirant les conflits intérieurs et colères vers le haut, ils captent l’ombre, ceux aux cœurs devenus de pierre. Jaloux de la joie de vivre, de l’élan, d’avancer en confiance, ils imposent leurs angoisses, amertumes, rancœurs, frustrations au monde si beau. La fleur devient à leurs yeux celle fanée, et l’oiseau mort, son corps sur le bitume, ce qu’ils laissent après leur passage, ce vent glacé annonçant le malheur et la joie est malheureuse.

Les guerres politiques et compromis figés dans les trahisons sont aux mains d’hommes n’ayant pas fait leur histoire et tirant leur pouvoir de mentors s’étant construits durant la seconde guerre mondiale, puis dans une France d’après-guerre à la guerre froide. Les secrets, les blessures, le colonialisme, la pauvreté un peu combattue par la résistance des artisans de paix, mais la violence primant et se faisant le mouvement de la société, coule aujourd’hui la politique dans un chaos enfermé dans le labyrinthe des empires.

L’empire des systèmes politiques, économiques, judiciaires laissant la justice en dehors de nos sociétés, et des magistrats en juges abandonnent des femmes, des enfants aux souffrances de ce monde absurde où résonne le bruit des combats, des batailles, des industries au brouillard dense et asphyxiant, des très riches peignant de suie le visage des déshérités, de ceux nés sans chance, puisqu’elle a été vendue à l’argent, à ce qui n’existe pas.

Les tyrans aux belles paroles, aux costumes charmants, aux mots polis, et gardant leur regard aiguisé aux mensonges, concevant ce qui détruit et ils maltraitent la rivière, une femme.

L’eau en rivières de boue engloutit des villes, des quartiers, des maisons, les innocents noyés, emportés. La révolution climatique nous montre qu’un seul chemin possible, la paix bercée par la liberté.

photo © LiberTerra

Le bouleversement actuel appelle les êtres humains à vivre en solidarité, à abolir la pauvreté, l’esclavage, la guerre, à éliminer la violence infligée aux femmes.

Ce temps est celui de la chance si le cœur s’emplit de lumière. La conscience, bien universel, les dirigeants devraient œuvrer pour la liberté, mettre fin à cette fausse valeur de la croissance économique, du pouvoir d’achat; les sociétés courent jusqu’à leur propre gouffre.

La gratuité, celle de la Terre, la générosité en partage doit vivre au cœur de l’humanité, nous libérer et voir la vie, ce consentement de la naissance qui n’établit aucune valeur marchande, aucune culture de profits, aucun sens de richesse, d’héritage autre que le droit de vivre.

Nous avons tout reçu de la vie sur Terre et il est si difficile de donner, de sortir à jamais du labyrinthe des oppresseurs, des tyrans, de l’écho du vide, du culte du néant. Donner, c’est le sens de vivre, et ce verbe ne possède aucune valeur marchande. L’être humain n’a pas de prix. Les trafics humains imposent le terrifiant de donner une valeur marchande au corps humain, aux enfants, à une femme. 

Le droit à la vie, à la santé, le droit de s’alimenter ne peuvent être soumis à une valeur marchande, à des taxes et aucun impôt ne devrait peser sur les droits humains fondamentaux, comme s’alimenter. 

L’inflation est une invention, l’enfermement de l’esprit humain dans le malheur, ce chantage à la nourriture, cette guerre de la faim que les très riches ne subissent pas en profiteurs de détresse, voleurs de vie, oligarques gouvernant comme en France, où leur pouvoir s’étend sans limite, achetant la paix sociale en se posant en sauveur, pour sauver le pouvoir d’un seul.

Un peuple en automates articulés et désarticulés aux caprices des puissants, des banques, au virtuel de l’économie couvrant le monde de la folie consciente infligeant les famines, les récoltes périssant par la sécheresse, des sols en poussière. 

Les pays riches se pensent protégés par le béton dominant les villes, une société de consommation sans limite aux vertiges des milliards posant le décor artificiel, berçant d’illusion leurs sociétés, ne voyant pas venir la vague submergeant les plaines industrielles, oubliant que le temps n’est que futur, et que la conscience de l’existence d’un bouleversement planétaire devrait être au grand jour.

La crise de l’eau grandit, la révolution climatique est en valeur accélérée car le temps est futur, que la Terre résiste face à la pollution, jusqu’à ce qu’elle soit éliminée. La Terre met fin à la violence des hommes qui est en train de détruire le vivant, et nous devrions aligner notre mouvement au sien en changeant profondément, en libérant la liberté, en donnant à notre humanité le verbe qui la constitue : aimer.

La politique électoraliste, économique, possédant un pouvoir suprême, monarchique est passéiste, et la France doit révolutionner sa société, acquérir un changement profond, faire partie des nations bâtissant un phare éclairant l’avenir, ne le donnant pas à la nuit.

Une France libérée du fascisme ayant depuis des siècles bâti l’Europe, l’économie, les systèmes impériaux, cette histoire qui nous condamne, le bonapartisme achevant le présent et ne laissant aucune espérance au futur. La Vème  République jamais conçue, ni votée par le peuple, ce 19 ème siècle régnant, militaire et excluant, colonialiste, et aux divisions établissant les haines au futur, le patriarcat pour règle et effondrement, la bourgeoisie bonapartiste aux héritiers retenant la liberté, ne voulant que les privilèges, mensonges et corruptions pour fabriquer l’avenir à l’image des injustices, fortes inégalités, discriminations, violences faites aux femmes, et l’enfant en peine dans le carcan néfaste de politiques toxiques, conservatrices pour ne servir  qu’une chose, la cupidité.

Les riches dans leur entre-soi, méprisant et dirigeant, les trafics humains jouant avec la pauvreté, pendant que les milliards se multiplient en Bourse pour quelques-uns regardant mourir le monde.

Mais dans la paume de nos mains se dessine une rivière coulant fluide et vive, pénétrant la terre, modelant le corps d’une femme. Puis de son corps naît le mouvement de l’eau courant et libre, elle s’unit aux mers, à l’océan. Nous faisons partie d’elle, la Terre.

photo © LiberTerra

Aujourd’hui est le futur

La justice en don de paix, sa vie vive en nous, nous pourrions semer ces cultures de blé et d’or au soleil de cet invisible, de ce qui nous saisit, l’immensité de la nature, le bonheur de la découvrir, de prendre conscience que nous ne connaissons au cours d’une vie qu’une infime partie d’elle. Des millions d’enfants ne peuvent voyager et s’émerveiller devant les paysages peuplant la Terre. Nous ne voyons qu’un peu d’elle et passons toute une vie à ignorer des continents, des pays, à être au temps de la machine, notre vie oubliée et la vie disparaissant, quittant sa valeur suprême. Ce sont ces bateaux rempli de containers, de marchandises, de produits industriels, de concurrence et profits, et nous rendant absent à la vie.

C’est l’avion vert qui n’existe pas, et la machine des richesses économiques ne cesse de flatter les politiques, de leur promettre un empire, sans que leur conscience ne leur dise qu’il sera dans un monde effondré.

Le nucléaire aux rivages des tremblements de terre, de la montée du niveau de la mer, du réchauffement climatique, de la crise de l’eau, tout semble pris au piège, la capitalisme tue et il ne changera pas de verbe.

Des générations ont échoué et nombreux ne proposent que le fascisme pour solution, quand l’harmonie a besoin de solidarité, de partage, de liberté, de protéger la nature, pour posséder en héritage la générosité du vivant.

Être propriétaire d’une femme, d’une rivière, c’est mettre l’humanité en péril, quand la chance appelle la liberté, les hommes de paix luttant contre la cruauté, les femmes et les hommes au courage d’aimer. 

La liberté, c’est la naissance de la vie, donnons-nous la chance de la vivre !

Fédora Hélène

photo © LiberTerra / dessin © Fédora Hélène

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