Emmanuel Macron poursuit la politique du « quoi qu’il en coûte » et dit en sortir !

Tout reste à l’augmentation de la pauvreté, au service du système financier international

Imaginons que demain les Européens soient contraints à un déplacement forcé pour survivre, que M. Darmanin, le président Emmanuel Macron soient pauvres, et deviennent migrants, et qu’ils soient considérés comme des envahisseurs, l’ensauvagement, le grand remplacement par l’absurde fanatisme de politiques servant aussi la cupidité, un système financier international qui leur garantit leur toute puissance, et un système bonapartiste pratique pour jouer les moralisateurs et se gaver de privilèges.

Emmanuel Macron «On ne peut pas accueillir toute la misère du monde « , reprend-il. Et si les dirigeants et leurs oligarques milliardaires ne créaient pas l’extrême pauvreté ? Si le gouvernement ne poursuivait pas un système financier international prédateur faisant depuis 2020 des millions de pauvres. Si Emmanuel Macron ne cultivait pas le passéisme, savait créer, avait la volonté de fonder une société nouvelle travaillant pour les droits humains pour tous. S’il n’était pas sous l’influence d’un système financier international, qu’il est de profondément changer. Nombreux dirigeants ne sachant pas faire sans. Emmanuel Macron sous l’influence de Bernard Arnault qui le maintient au pouvoir. 

Emmanuel Macron, seul dans sa bulle, exilé du monde réel, loin des naufragés, de l’extrême pauvreté, violence que génère le système économique qui s’accélère, selon le verbe qu’il choisit lui-même « accélérer ».

« On sort du quoi qu’il en coûte » annonce-t-il, renonçant en un mot à sa propre philosophie, mais cela n’est pas la réalité puisque les milliards sont posés sur la table pour construire la transition énergétique. Il en coûte la poursuite d’un système économique prédateur qui promeut ce leurre : les véhicules électriques.

Par ailleurs, le pouvoir est au système financier international, à l’obéissance aux directives imposées par le FMI. D’ailleurs, Emmanuel Macron souligne lors de son intervention la nécessité de mettre la France au niveau de l’Europe privilégiant le profit économique au déséquilibre des crises s’aggravant par un changement que l’on ne peut pas maîtriser : le bouleversement climatique.

Puis, il est l’enjeu premier du nucléaire qui s’impose en énergie exclusive et en 2022, Emmanuel Macron a annoncé débloquer 1 milliard d’euros d’ici 2030 pour le développement des « mini » réacteurs nucléaires SMR – small modular reactors. Des projets similaires sont en Russie, au Canada, au Royaume-Uni, en Chine et aux États-Unis.

On entre dans une nouvelle ère nucléaire s’accélérant par la transition énergétique, pendant que les énergies renouvelables proposent l’assurance d’atteindre l’objectif : zéro émissions à effet de serre à l’échelle mondiale d’ici 2050. Et, une course contre la montre climatique fixant à d’ici 2030 la dernière chance de ne pas dépasser le 1,5° C degré, alors qu’il est « l’augmentation continue des gaz à effet de serre » cinq ans après la mise en garde du GIEC. L’organisme établissant dans son dernier rapport en mars 2023 que seule « une action climatique urgente peut garantir un avenir viable pour tous »

Un avenir viable qui demande que le système économique actuel soit profondément changé pour inclure comme objectif premier : les droits humains pour tous. Le rapport spécial du GIEC sur les impacts du réchauffement climatique souligne que la réponse mondiale à la menace de la révolution climatique, c’est avant tout de réaliser des « efforts d’éradication de la pauvreté ».

Pouvons-nous envisager un avenir possible en travaillant en la faveur d’une minorité de très riches décidant pour toute l’humanité, et plongeant cette dernière dans le chaos de la pauvreté pour des centaines de millions de personnes, comme cela se confirme depuis 2020 ?

Pour le moment seuls les puissants décident et Emmanuel Macron invite quelques industriels autour de la table pour ralentir l’augmentation des prix des produits alimentaires, sans annoncer la fin des taxes sur l’alimentation, sur des produits d’hygiène, comme il ne sera pas la baisse des près de 60 % de taxes sur les prix du carburant.

Le blocage des prix de l’alimentation ne sera pas, affirme Emmanuel Macron, mais ouvrant la possibilité temporaire de modérer les marges faites par les industriels s’enrichissant en profiteurs de détresse car plus la misère progresse, plus il est garanti un enrichissement.

Un effort contrôlé pour limiter la croissance des prix de l’alimentation, a annoncé Emmanuel Macron, mais « Il ne faut pas casser les prix de l’alimentation » assure-t-il.

 « Si nous ne nourrissons pas ceux qui ont faim, nous alimentons les conflits », a affirmé Antonio Guterres lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Comment pourrions-nous penser apporter une aide humanitaire, inspirer la paix, aller vers l’universalisme, si les dirigeants n’assurent pas chez eux, à chaque citoyen le droit de s’alimenter ? Le droit de manger bafoué, c’est d’une violence inouïe et c’est dire aux enfants que la nourriture est en fonction de la chance de richesses, quand elle est la chance de la générosité de la terre, et non celle des lobbies alimentaires, agriculture intensive mettant en danger l’avenir alimentaire.

Quelle transition énergétique donnant un avenir viable sur des sols arides, des récoltes compromises, le manque de l’eau, et la continuité absurde, fanatique d’un système qui a détruit.

La conscience, les dirigeants sont dans une impasse. La réalité de l’avenir alimentaire pourrait se révéler dramatique, « Les deltas de fleuves fertiles comme le Mississippi, le Mékong et le Nil – les greniers à blé du monde – dont en train de couler », a affirmé Dennis Francis, diplomate originaire de Trinité-et-Tobago, lors d’un sommet spécial en marge de l’Assemblée générale.  

La montée du niveau de la mer devrait augmenter de 8 à 29 centimètres d’ici 2030, et dans les régions équatoriales, une hausse pourrait atteindre 70 centimètres d’ici 2070, indique le GIEC.

Ce sont 900 millions de personnes vivant dans les régions côtières les plus menacées qui risquent de tout perdre. Les réfugiés climatiques, les peuples sans terre, seront cet exil de l’humanité. La solidarité, la fraternité seront les valeurs sûres pour permettre à notre monde de perdurer, de croire en un avenir viable possible.

Les lois immigrations et projets de lois limitent, entravent la conscience politique qui ne peut plus se permettre d’être au déni, à ce qui arrange les conservatismes, élections, intérêts politiques de pouvoir, ce qui alimente « l’indifférence fanatique » que le pape François a dénoncé.  

La France en peine pour des millions de pauvres y résidant, et l’Afghanistan, le Yémen, la République démocratique du Congo, le Soudan, le Sahel, Haïti, et d’autres pays subissent une croissance des crises humanitaires, des conflits et « le système humanitaire est au bord de l’effondrement » a alerté Antonio Guterres. Le Chef de l’ONU appelant à une profonde réforme du système financier qui possède une architecture, « dysfonctionnelle, dépassée et injuste » et frappant en premier les femmes. La lutte véritable contre la pauvreté a été la grande absente du discours d’Emmanuel Macron, plus qu’un véritable échange.  

Puis, Emmanuel Macron promet une aide de 100 euros par an et par véhicule pour les travailleurs pauvres, puisqu’il est admis que la précarisation est le monde économique du futur, soit une aide de 0,27 centimes / jour. Une humiliation non perçue par une bourgeoisie dans son entre-soi, ses héritages, jouant avec les cartes trichées du système. Les héritiers en placements bancaires approuvant la politique d’Emmanuel Macron n’auront pas à voir leurs rêves ruinés, à subir la pauvreté, les déplacements forcés au gré des profits servant les intérêts politiques de décideurs.

Une aide au déplacement en effet d’annonce, le RSA évoqué quand 35% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté sont des mères isolées, parfois ayant été victimes de violences conjugales et/ou sexuelles. Des mères et leurs droits humains bafoués, un accès au droit à la justice bloqué, et qui sont frappées par la violence du système, l’appauvrissement dont une politique de décennie en décennie pensée par le dominant du patriarcat, impose aux femmes.

Un système prédateur servant les prédateurs qui ne sont jamais inquiétés et qui regardent leur proie, ce qu’ils font d’un être humain, mis en état de vulnérabilité par l’extrême violence, subir la continuité de la maltraitance.

Avant de penser soumettre les plus vulnérables en leur promettant des années de précarité, de déplacements avec les contraintes de logement soumis à des conditions difficilement tenables et excluantes pour obtenir une location, il est de lutter pour l’objectif premier du développement durable : Pas de pauvreté. Puis, de réaliser concrètement l’ODD5 pour l’égalité de genre, l’élimination de la violence faite aux femmes.

L’oligarchie et les milliards

Emmanuel Macron évoque 33 milliards d’euros d’investissement pour la transition énergétique, et pour 2024 un investissement de 40 milliards d’euros, sous entendant que les efforts d’économie, de privations sont demandés à la population subissant un appauvrissement, celui que nie Bruno le Maire car le déni est confortable.

Mais, il oublie d’annoncer l’investissement pour lutter contre la pauvreté, contre la violence à l’égard des femmes et des enfants qui demande une volonté humaine, une prise de conscience des politiques, du gouvernement et des oligarques gouvernant, fait d’un pouvoir qui conduit à l’autoritarisme.

La transition écologique ne peut exister dans la pauvreté et la violence dont elle est la cause première. Une population traumatisée, les plus vulnérables restant sur le bord de la route, une politique conduisant à la détresse de millions de personnes ne peut être la promesse d’un avenir possible.

Une intervention courte prononcée par Emmanuel Macron parlant seul, ne répondant pas aux véritables enjeux, aux défis majeurs qui nous font face. La politique du « coûte que coûte » reste en vigueur, et ne pourra pas ralentir le réchauffement climatique dont la complexité exige une conscience de la liberté et de la paix.

Par ailleurs, la France ne peut être un îlot se présentant comme premier en Europe à atteindre l’objectif zéro émission de gaz à effet de serre, car le bouleversement est planétaire, se trouve en valeur accélérée et exige une solidarité internationale quand nombreux pays sont en conflit.

Le Sahel subit une catastrophe climatique qui influence les politiques, car l’être humain vit dans un environnement, appartient à un tout au sein de la nature et ressent le bouillonnement de la Terre, subit les graves conséquences de la sécheresse, de crises humanitaires s’aggravant. C’est un effet en cascade et la paix est l’équilibre vital mis en danger.

Antonio Guterres a appelé à la progression du plan de relance des objectifs de développement durable de 500 milliards par an et à décharger les pays en développement du poids de la dette.

La dette écrasante pour nombreux pays dans cette folie consciente du pouvoir donné à l’argent décidant du sort de l’humanité. Les milliers de milliards sont indispensables pour espérer donner à l’humanité un avenir possible.

Le monde de la finance provoque toujours plus d’instabilité, la géopolitique est à la limite de l’implosion, et peut soudainement comme un tremblement de terre céder sous le poids des fortes tensions internationales.

De ce fait, l’intervention d’Emmanuel Macron apparaît opaque quand il dit demander de la transparence aux industriels qui ne pourront accéder à cet idéal promis alors que la concurrence est féroce, que la géopolitique est sous haute tension.

Les journalistes assurant suivre les réunions avec les industriels, et ne contrant pas Emmanuel Macron restant ferme sur la mise en valeur d’une économie dévastatrice.

L’ONU alerte, et le Chef de l’ONU a exprimé que « l’humanité a ouverte les portes de l’enfer », le GIEC confirme que le temps manque, et qu’il est nécessaire de multiplier les efforts, quand les fausse promesses climatiques perdurent, que les jeunes militants écologistes sont criminalisés, alors qu’ils sont « du bon côté » assure Antonio Guterres.

Les dirigeants sont dans une impasse, et Emmanuel Macron doit tenir les recommandations du FMI, s’aligner face à la concurrence entre la Chine, la Russie, les États-Unis et les pays européens, et construire une industrialisation de batteries et véhicules électriques en promesses de puissance économique française, tout en ne mesurant pas la gravité de la pauvreté, des violences du système économique et politique, d’un système judiciaire coulant la justice.

Est-il un président immature, un homme dans l’impasse, un homme convaincu de bien faire et ne pouvant comprendre les souffrances qu’il n’a pas vécu. Un homme influençable face à la lourde tâche de gouverner, et qui attise la colère populaire par la violence inouïe de la politique. Un homme montrant du doigt des maires sur le sujet de l’impôt foncier. Il met en valeur son ministre, maire d’Angers et flattant Horizons d’Édouard Philippe, et accuse la maire de Paris où l’impôt foncier monte à +60%. Le ton est donné pour les prochaines municipales et Nicolas Florian se rêve déjà futur maire de Bordeaux.

Juppé au sérail, l’électoralisme prime par goût du pouvoir à garder entre les mains des extrêmes droites parées de bourgeoisie convenable, de belle allure à l’opacité de plus de 30 ans du RPR, changeant de nom, mais demeurant aux réseaux et affaires de ceux n’existant en politique que par les années Mitterrand et Chirac dont la France porte l’ombre.

Le macronisme n’existe pas et dès 2017, la droite se positionne au pouvoir par la vieille politique, ceux imbus de pouvoir, de sa violence, de son opacité et omerta, se plaçant supérieurs au peuple. Quelques journalistes en propagandistes feront l’affaire. Le courage de la presse absent, les loups lancés dans la bataille, et se prolonge 2016, les socialistes caviar tenant le discours macroniste, et quelques futurs députés en arrivistes se rapprochent de Macron, et deviennent d’un coup de fervents adhérents.

L’embourgoisement, l’hypocrisie, les planqués de la politique allant à tous les râteliers, hier socialistes et aujourd’hui aux extrêmes droites, et ceux ne cherchant que le pouvoir, un goût de méchanceté aux lèvres des cupides, et ceux devenant ministres.

Servir leurs intérêts est leur unique objectif et la pauvreté les rend puissants.

Emmanuel Macron suit des politiques passéistes des extrêmes de la droite faisant taire la France généreuse, amie de la paix, accueillante. 

Le côté obscur de la France aux violences politiques, à l’opacité de cercles n’hésitant pas à détruire par le système monarchique prenant l’ombre du bonapartisme, des extrêmes droites, de la fanatique indifférence de puissants certains de leur impunité, se permettant d’être aux apparences luxueuses cachant une épouvantable immoralité et faisant subir aux autres ce qu’eux ne subissent pas, prenant ce malin plaisir de se penser supérieurs en maltraitant, en infériorisant.

Emmanuel Macron doit être conscient de la montée de l’extrême droite dans les cercles de quelques milliardaires.

La politique ayant usé de la corruption du système, de cette époque des barbouzes s’infiltrant dans les réseaux politiques et médiatiques, la violence pour ordre de société, la misogynie, la haine et les migrants, réfugiés méprisés, le peuple méprisé, et tout finissant à la folie des rois, du système pendant que les milliardaires « prennent le soleil », a constaté Antonio Guterres.  

Une architecture financière internationale qui ne se modifie pas, et nous risquons une accélération de la pollution industrielle car les véhicules électriques ne seront jamais la solution miracle, mais la création d’une pollution supplémentaire, et toutes analyses pourraient s’arrêter là, car l’avenir possible ne serait donc plus viable pour tous.

Les promesses de croissance économique, le pouvoir d’achat en illusion piégeant et enfermant les ménages dans une course sans fin à la productivité, aux crédits, à la précarité comme terre promise.

Puis, Emmanuel Macron que ferait-il sans Bernard Arnault en béquille, sans Gérard Larcher qui en 40 ans de politique n’a pas su mettre fin aux injustices, inégalités et depuis 2020, à travers le monde ce sont des centaines de millions de personnes qui basculent dans la pauvreté, alerte l’ONU. 

Emmanuel Macron devrait penser à ceux subissant l’extrême pauvreté à cause du monde politique qui est le sien, et qui ne possèdent entre leurs mains que la vie, la volonté de la paix pour survivre. Emmanuel Macron devrait faire ce rêve, être un parmi les pauvres. 

Fédora Hélène

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