Lumière sur : La paix soufflée par la guerre – Gaza est devenu « un cimetière pour les enfants ».

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Un déluge de souffrances tombe sur Gaza

La paix soufflée par la guerre, tombant morte à nos pieds, nos sociétés au silence révoltant, il n’est pas de politique, uniquement l’humanité s’écroulant, et le nom de Netanyahu est à jamais celui provoquant un déluge de souffrances.


Me recueillir en prière pour les âmes pures victimes de la barbarie nazie durant la seconde guerre mondiale. Aucun d’eux n’aurait voulu ce chaos d’inhumanité, des enfants innocents meurent, des femmes enceintes, des bébés traumatisés, toute une population anéantie par un immense traumatisme, la douleur causée par la cruauté.


Le 7 octobre, les actes monstrueux du Hamas, devaient appeler une réponse de justice contre un mouvement terroriste, destructeur, et non appeler un mouvement destructeur pour réponse.


L’humanité a encore cette dernière chance du choix, choisir la paix pour protéger la vie, l’humanité, enfant de la Terre. C’est un grand mouvement international pour la paix qui devrait animer nos sociétés, nos politiques, nos rues.


Aujourd’hui, l’histoire de l’humanité bascule dans un effondrement climatique qui inclut un effondrement civilisationnel qui est actif sous nos yeux.
Organiser une Journée blanche pour la paix pour exiger un cessez-le-feu humanitaire immédiat refusé par Israël.


Organiser des Marches blanches pour la paix sans faillir, en conscience universelle par le courage de la fraternité.


Les dirigeants politiques comme M. Darmanin ont ce dangereux de la politique du chiffre, de l’inquiétant de la propagande, d’arrestations massives d’un coup, d’un système judiciaire qui révèle encore une fois qu’il n’est pas la justice véritable qui est un don de paix.


L’ONU appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat, une trêve humanitaire murmurée quand il faut la crier.


Le système financier international est extrêmement prédateur, et il fait oublier à chacun qu’il est un frère, qu’il est un être humain, qu’il est ce miracle de la vie, que sa vie est précieuse.


Nos sociétés en mirage emprisonnées dans un ordre bancaire inventant la dette, appauvrissant, dressant en mur contre la liberté, un monde industriel destructeur. L’appât du gain, la cupidité pour veines, tout irrigue ce qui détruit.


Sœur Emmanuelle vivant au cœur de la pauvreté est partie riche d’amour, une richesse infinie brillant en étoile éternelle. Ce qu’elle a démontré est que chacun se doit d’être riche d’amour pour être vivant et que la mort n’éteint pas ce bien.

Une économie de partage est urgente, anéantir la pauvreté, l’emprise d’oppresseurs. Il faut établir la gratuité, ne plus penser que la vie est l’illusion. Ne plus penser que parce que le système corrompu sera anéanti, vous allez mourir !

Ce qui meurt aujourd’hui c’est le précieux de la vie.

Gaza en est le témoin. Faire le choix de la paix. Boycotter le système financier international, rompre avec ce qui détruit. La puissance de l’armement, c’est la puissance donnée à l’argent.


Laisser faire, tue. Si je suis vivante pour regarder la mort, je ne suis pas vivante.

Les enfants de Gaza, enfants de poussière

Des enfants effacés du monde, plongés dans le chaos de la guerre, le corps exprimant la souffrance, les regards bouleversants, leur vie marquée par la terreur que l’homme crée, la politique funeste ne laissant aucune chance à la vie, et faisant du jour celui qui compte les morts.

L’eau n’est plus ce fleuve de vie, mais celui asséché, celui symbolisant l’enfer que l’homme a inventé. Du paradis, il fait l’enfer ; de la vie, la mort, d’un visage heureux, celui de la peur.

Les combats s’intensifient, les frappes israéliennes frappent la bande de Gaza et les opérations terrestres israéliennes s’amplifient dans le nord de Gaza et à la périphérie de la ville de Gaza, où se situe un camp de réfugiés de près de 116 000 personnes vivant dans des conditions très éprouvantes. Chaque seconde signifie pour les civils une seconde précieuse de vie qui se perd dans le désespoir. Mardi dernier des frappes aériennes israéliennes ont eu lieu dans le quartier de Jabaliya, au nord de la ville de Gaza où se situe le camp de réfugiés.

Les corps innocents d’enfants et de femmes tombent, la conscience universelle est blessée, sous nos yeux se déroule l’atroce, l’innocence tuée. L’UNRWA estime que 70 % des victimes à Gaza sont des femmes et des enfants.

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Les sourires des enfants ont disparu, les écoles sont détruites et l’on revoit les photos des jours d’espoir, l’avenir s’écrivant à la plume d’une colombe sur les feuilles libres des enfants grandissant au cœur d’années de conflits, des déplacements forcés, l’aide humanitaire en rayon de soleil des uns aux autres.

Gaza – Des travailleurs humanitaires sous une pluie de bombes

Le formidable travail des membres et bénévoles au sein de l’Agence de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens au Proche-Orient est mis en péril par les bombardements incessants, l’enfer prend place et la colombe sombre.

L’UNRWA pleure les membres de son personnel tués depuis le début des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza. Le 30 octobre, une cérémonie a rendu hommage aux artisans de paix décédés. « Nous avons perdu au moins 59 collègues, et cela me peine énormément de savoir qu’il y a probablement encore beaucoup plus de décès que nous devons encore vérifier » a déclaré Philippe Lazzarini, Commissaire général de l’UNRWA, lors de la cérémonie commémorative au siège de l’UNRWA à Amman.

« Leur mort est une perte non seulement pour ceux qui les connaissaient et les aimaient, ainsi que pour l’Agence, mais aussi pour l’humanité dans son ensemble » a-t-il dit.

Leur disparition est un long chagrin pour la paix, pour les droits de l’homme.

Philippe Lazzarini, a effectué ces derniers jours une visite dans la bande de Gaza et lors d’une Déclaration faite le 1er novembre, il exprime l’immense désespoir pour toute l’humanité que sont les bombardements sur Gaza effondrant la vie, son miracle et le transformant en poussière.

« Je reviens tout juste de la bande de Gaza. C’est la première fois que je suis autorisé à entrer depuis le début de cette guerre, il y a près de quatre semaines », exprime-t-il. Puis, il témoigne de « l’ampleur de la tragédie » qui est sans « précédent ».

Les écoles de la paix, hier en espérance – Aujourd’hui dernier refuge pour des milliers de personnes déplacées

UNWRA – École avant le 7 octobre

Les écoles de l’UNRWA qui hier accueillait les enfants libres d’apprendre, de construire l’avenir pour la voix de la paix, ces écoles qui était un refuge, un écrin sacré pour les enfants, leur droit d’être heureux loin des conflits, des violences, crises économiques imposant la pauvreté, sont aujourd’hui cette dernière île d’espoir pour des réfugiés fuyant les quartiers détruits, les éclats d’obus, la peur de mourir.

UNRWA

Les écoles de l’UNRWA sont surpeuplées, tous cherchent un abri, et elles ne sont plus ce sanctuaire qui nous est cher, car touchées par les bombardements.

Philippe Lazzarini explique, « J’ai rencontré des Palestiniens déplacés abrités dans l’une des écoles de l’UNRWA à Rafah. Ils m’ont montré où l’école avait été endommagée lors des bombardements. Une personne a été tuée et plus de 80 autres ont été blessées », ajoutant « l’endroit était surpeuplé. Le niveau de détresse et l’insalubrité, les conditions étaient incompréhensibles »

La cruauté est incompréhensible, il n’y a pas de définition, de mots suffisamment forts pour l’exprimer, il n’y a que notre humanité choquée, le sens du chaos devant nous et dont tout le monde doit avoir conscience.

La conscience universelle doit s’élever avant toute chose. Les dirigeants politiques, les élites, les députés, gouvernements, tous et tout le monde doivent porter aujourd’hui l’exigence d’un cessez-le-feu humanitaire immédiat, l’urgence de la fin des bombardements, l’urgence de libérer tous les otages retenus par le Hamas, dont des enfants, l’urgence d’imposer la paix pour solution, la justice pour réponse envers ceux ayant abattu le droit humanitaire international, ayant profondément blessé le cœur de notre humanité.

Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU le 30 octobre, Philippe Lazzarini a déclaré au sujet des victimes des frappes aériennes israéliennes, « Cela ne peut pas être un dommage collatéral ». Israël a fait le choix inhumain, « d’une punition collective ». Il a rappelé que près de 3 200 enfants ont été tués à Gaza en trois semaines, un bilan qui dépasse le nombre d’enfants tués chaque année dans les territoires en guerre dans le monde en 2019.

©️ ONU

Gaza est devenu « un cimetière » pour les enfants s’attriste le Chef de l’ONU, « plus de 420 enfants sont tuées ou blessés chaque jour à Gaza – un nombre qui devrait ébranler chacun d’entre nous », a déclaré Catherine Russell, Directrice exécutive de l’UNICEF.

Des enfants subissant des traumatismes qui marqueront toute une vie. Les puissants de ce monde sont en train de bâtir un avenir traumatisé posant ses fondations sur un cimetière, celui des enfants tués à travers le monde par les conflits armés, la guerre que prononcèrent des dirigeants politiques mettant le monde au temps de ses pires heures.

La politique destructrice prenant sa source dans le mensonge, la perversité narcissique, d’hommes se voulant divins, commandant nos sociétés qui deviennent l’incompréhensible démesure du chaos, mettant en marche un mouvement destructeur. Des puissants accélérant un effondrement climatique, comme ils effondrent l’humanité.

Dans l’école de l’UNRWA devenue le dernier refuge, « tout le monde demandait simplement de l’eau et de la nourriture », témoigne Philippe Lazzarini.

UNWRA

L’école n’apprend plus à lire, elle n’est plus créatrice de futur en paix, elle n’est plus celle de 294 000 élèves réfugiés palestiniens à Gaza qui y trouvaient la chance de grandir loin de la haine, des effets dévastateurs de 16 années de blocus et d’apprendre les valeurs de la tolérance, des programmes pour les droits de l’homme, l’engagement pour l’égalité des sexes. Le 27 janvier 2023, Farid Abu Athra, chef du programme d’éducation sur le terrain de l’UNRWA, a déclaré, « L’éducation est le chemin que nous devons tous emprunter pour garantir non seulement des étudiants brillants, mais aussi une communauté forte et un avenir plein d’espoir ».

Aujourd’hui, « pour les habitants de Gaza, l’UNRWA est devenu la dernière bouée de sauvetage alors que les marchés sont vides. L’eau, la nourriture, les médicaments et le carburant s’épuisent rapidement », alerte Philippe Lazzarini.

La voix des enfants, voix de la paix

UNWRA – école avant la guerre

Les poésies, lectures, le chant des enfants ont été éteints par le bruit des bombes, et les enfants d’Israël traumatisés eux aussi par la guerre, les enfants enlevés par le Hamas, leur famille en détresse, la terre couverte de larmes, Jérusalem entend ce cri de douleur, quand elle aurait dû être l’identité de la réconciliation, et les puissants ont tout ruiné.

Le cœur de pierre décidant les bombardements, anéantissant toute une population par l’extrême souffrance d’avoir peur de mourir, de voir des enfants mourir, des mères enterrant leurs enfants, et des enfants perdre leur mère, les enfants tremblant de tout leur être, et Martin Griffiths, Chef des secours de l’ONU, écrit sur X/Twitter, « Quand une enfant de huit ans vous dit qu’elle ne veut pas mourir. Il est difficile de ne pas se sentir impuissant ».

Le monde impuissant devant ce qui a de plus dévastateur, des enfants tués par milliers. Il est temps que nos sociétés ne soient celles macabres consommant dans le néant, les milliardaires s’enrichissant, un système financier hautement corrompu, inventant la dette, mettant en œuvre une industrie de l’armement, de lobbies étouffant la liberté, et posant l’humanité sur des centaines de volcans pouvant anéantir la vie.

Ne pas se lever pour condamner les bombardements sur Gaza, c’est accepter le massacre d’innocents, lui donner une justification, dans l’ignoble de ne pas subir l’enfer qui est imposé à des enfants et des femmes en grande majorité.

Être de l’autre côté de la bande de Gaza, en costume, visitant les dirigeants d’Israël, quant à deux pas les bombardements tonnent, et que des enfants sont sous les décombres, c’est diviser notre monde, le corps de notre humanité, c’est l’invivable. Des hommes et des femmes politiques ont aujourd’hui ce cœur de pierre, et pour d’autres le silence terrifiant de l’indifférence, de l’absence de courage. L’Assemblée nationale en France aura un triste visage, toute la violence politique qui humilie les plus vulnérables. Elle ne sera pas demain la clarté de la liberté, la force de la paix, gardienne des droits humains, du droit humanitaire international, elle sera la démocratie en deuil, l’arrivisme et le cynisme. Pour la sauver cette République, il faudrait l’Abbé Pierre soufflant aux esprits présents de députés au mépris, leur conscience oubliée.

Les pouvoirs politiques obsolètes aux compromis et combines, manipulations et propagande, malveillance et cupidité, ne peuvent posséder l’esprit de la paix porteur d’espoir et le rendant vivant par les actes concrets et innovants.

L’universalité de la paix que les politiques n’ont jamais eu la volonté de construire est cet essentiel terriblement absent. Les puissants admettent que des enfants sont tués par les guerres, ils admettent qu’Israël lance des frappes meurtrières tuant des enfants en prenant pour raison la lutte contre le Hamas.

Ces enfants meurent et ne reçoivent pour hommage que les mensonges des puissants dirigeant le monde et criant à voix basse une demande de trêve humanitaire immédiate, quand un cimetière se fait le dernier abri d’enfants devenus les âmes pures, les colombes dans le ciel de Gaza, dans cet espace commun à tous la Terre, à toute l’humanité.

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Des milliers d’enfants à Gaza sont portés disparus, alerte l’UNICEF et des enfants sont blessés ou morts sous les décombres pendant que les bombardements ne cessent pas. Les amas de pierre en tombe et le nos sociétés dites évoluées regardent sans se lever, comme en France où des politiques malveillants interdisent les manifestations pour la paix, et la majorité est silencieuse, n’ose marcher pour la paix.

Toute la propagande médiatique, tout le racisme et sa traîne de haine, toutes les manipulations politiques, les extrêmes droites à qui les médias se font la voix, les pseudos élites paillant au confort de salons, et loin de leur conscience, des enfants à Gaza reposent une dernière fois dans les bras de leur mère, de leur père, avant de rejoindre la terre, leur corps couvert de la poussière épaisse et grise des quartiers s’écroulant sous les bombardements.

Jens Laerke, porte-parole de l’OCHA, a déclaré, l’« insupportable de penser à des enfants ensevelis sous les décombres avec très peu de possibilités de les en sortir ».

Les bombes de la malnutrition, de la déshydratation

Des nourrissons meurent de déshydratation, et cela constitue « une menace croissante » à Gaza où la production d’eau est réduite à 5 % car les infrastructures d’eau, d’assainissement et les usines de désalinisation sont endommagées, ou manque de carburant.

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L’eau vitale, le blocus complet décidé par Israël détruit des vies innocentes et les enfants survivants donnent toutes leurs forces pour survivre, comme les adultes les entourant font tout pour les protéger. La santé mentale des enfants est mise en péril par des conditions de vie catastrophiques, la peur de mourir et durant des décennies ses enfants en porteront les blessures, comme l’humanité les portera, et ceux soutenant une politique de destruction porteront le fardeau de leur inhumanité.

Des enfants en grande détresse, M. Elder de l’UNICEF témoigne que la fille âgée de 4 ans d’un employé de l’UNICEF à Gaza a commencé à s’automutiler à cause du traumatismes – terrorisée par la violence inouïe des bombardements.  

1,1 million d’enfants sont en danger dans le bande de Gaza. « Au nom des 1,1 million d’enfants de Gaza qui vivent ce cauchemar, nous appelons à un cessez-le-feu humanitaire immédiat », a déclaré M. Elder de l’UNICEF.

Les lignes d’enfants décédés couchés sur le sol, les images montrant au monde ce que signifie le chaos, ce qu’est le cœur des hommes politiques, des puissants ayant perdu le verbe aimer, l’ayant détruit.

Le jour se lève sut les ruines Gaza

ONU

Le jour se lève sur Gaza et apparaît la lumière voilée par l’épaisse fumée des bombardements, l’air suffoquant, la guerre créant ce brouillard se soulevant des décombres, des quartiers effondrés, couvrant les habitants des zones bombardées de cette cendre d’un volcan particulier, ce cratère créé par les hommes lâchant les bombes, faisant les catastrophes.

« Chaque jour devient plus sombre à mesure que nous continuons à perdre des collègues. Où cela va-t-il finir ? Plus de 70 collègues de l’UNRWA ont été tués depuis le 7 octobre, souvent avec leurs familles », a dit Philippe Lazzari.

Le travail vertueux des membres de l’UNRWA décédés sur le terrain ne sera jamais oublié, ni n’a été vain. Parmi le désespoir, ils ont placé l’espoir, ils ont été la paix, Ils seront pour toujours ce rayon de lumière. « Ils sont ce rayon de lumière venant de Gaza », a exprimé Philippe Lazzarini en leur rendant hommage.

Les employés de l’UNRWA sont « eux-mêmes touchés comme tout le monde. Ils sont également déplacés et luttent également pour obtenir de la nourriture, de l’eau et de la sécurité. Malgré cela, ils sont au service de la communauté, rendant possible l’impossible », a souligné le Commissaire général de l’UNRWA.

Ces hommes et ces femmes, travailleurs de l’UNRWA à Gaza au milieu des bombardements peuvent faire l’impossible, et les populations riches, en sécurité en France et leurs politiques ne peuvent manifester pour la paix.

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S0S Eau pour Gaza

« La réponse humanitaire actuelle est de loin insuffisante et ne répond pas non plus aux énormes besoins d’une réponse humanitaire significative pour éviter que des personnes meurent à cause du siège ». Un siège complet décidé par Israël qui est dévastateur pour en premier des enfants et des femmes, des vies innocentes punies par la politique devenant ennemie de la dignité humaine, de la liberté, de la paix.

« J’appelle une fois de plus à des livraisons urgentes de carburant. Aucun carburant n’est arrivé depuis près d’un mois, ce qui a un impact dévastateur sur les hôpitaux, les boulangeries, les usines de distribution d’eau et nos opérations », a indiqué Philippe Lazzarini.

Un cessez-le-feu humanitaire immédiat « est attendu depuis longtemps. Sans cela davantage de personnes sont tuées, ceux qui sont en vie subiront de nouvelles pertes et la société autrefois dynamique sera dans le deuil pour toujours », a-t-il dit. Des appels lancés au cœur de l’humanité, et « nos appels tombent dans l’oreille d’un sourd », souligne-t-il.

Plus de 200 camions d’aide humanitaire sont arrivés sur Gaza, « à la suite de négociations laborieuses », a souligné M. Griffiths, Coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, « mais sont loin d’être suffisants », précise-t-il.

La première évacuation de malades et blessés a eu lieu vers l’Egypte par le point de passage de Rafah. « Nous travaillons avec le ministère égyptien de la Santé à la planification des évacuations médicales et continuerons à apporter notre soutien », a déclaré le Chef de l’agence de santé des Nations Unies (OMS).

Ce sont 80 palestiniens malades et blessés qui ont pu rejoindre l’Égypte pour y être soignés. L’ouverture de ce passage mercredi dernier a également permis à 500 étrangers ou binationaux de partir, ainsi que de permettre une rotation du personnel de l’ONU, a souligné le porte-parole de Secrétaire de l’ONU, Stéphane Dujarric.

Une lueur d’espoir pour des malades et des blessés, mais il demeure une urgence de soins, de besoins humanitaires pour les milliers de blessés se trouvant à Gaza. Le Dr Tedros a souligné que le départ de quelques personnes très vulnérables ne doit détourner l’attention, « des besoins bien plus importants de milliers de patients à Gaza ».

ONU

 

Les hôpitaux sont des sanctuaires et ne peuvent subir des attaques

L’OMS a déclaré 82 attaques contre des services de santé à Gaza, informe que des rapports font état de bombardements à proximité de l’hôpital indonésien et de l’hôpital Al Shifa et rappelle que l’évacuation de patients est impossible sans mettre leur vie en danger.

Par ailleurs, le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), alerte sur la présence d’ «  installations militaires à proximité d’hôpitaux et la demande des autorités israéliennes d’évacuer les hôpitaux, y compris Al Quds et Shifa ».

Les hôpitaux ne peuvent être transformés en base militaire, et une réponse proportionnelle aux attaques du Hamas, ce n’est pas faire le choix de la guerre totale touchant en premier des civils, des femmes et des enfants, et anéantissant un territoire palestinien, où se trouvent les tombes des victimes des bombardements, de la privation des besoins humains fondamentaux comme l’eau.

Il est de rappeler avec force qu’il se trouve encore des enfants sous les décombres et l’absence de moyens pour les secourir, tandis que les bombardements se poursuivent. Des enfants condamnés, le monde politique international silencieux, la souffrance des enfants augmente chaque jour, et « pendant ce temps, le monde semble incapable ou peu disposer à agir », a souligné Martin Griffiths de l’OCHA dans une déclaration.

Les dirigeants politiques n’ont pas fait le choix de l’interdiction de la guerre, et aujourd’hui, il y a une crise mondiale mettant la guerre en action, et détruisant des vies. C’est à deux pas de nous, nous habitons tous sur la même planète, ce que nombreux oublient.

« Ne pas agir maintenant aura des conséquences bien au-delà de la région, car il s’agit d’une crise mondiale », prévient M. Griffiths.

L’universalité de la paix est un bien précieux épargnant notre monde de la guerre. Les femmes et les hommes de nos sociétés devraient mettre cette ambition au cœur de leur cœur, et influencer les dirigeants et non les dirigeants décider seuls de l’avenir de l’humanité, et la plongeant aujourd’hui dans les ténèbres d’une nuit à Gaza sous les bombardements intensifs traumatisant plus d’un million d’enfants palestiniens.

La voix d’un enfant palestinien chantant une poésie à l’école résonnait hier au cœur de la paix, aujourd’hui elle est une prière pour sauver sa vie et rendre hommage aux élèves disparus. Le cahier de poésie sous les pierres en ange près des enfants ensevelis. 

Fédora Hélène

Un jour la paix à Gaza

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