
Briser un enfant, c’est briser l’âme de l’humanité
Le système d’impunité demeure la règle donnant puissance aux auteurs de violences sexuelles. Les enfants ont leurs droits humains bafoués, le droit humanitaire international condamnant les violences sexuelles n’est pas respecté, ni efficacement appliqué.
Un enfant blessé, et ce sont des filles qui pourront subir des violences sexuelles à l’âge adulte, constatant que sur des décennies rien n’a changé, que le système judiciaire n’est pas la justice véritable qui est un don de paix, qui est la justice réparatrice.
Le viol constitue un crime, nos sociétés ne protégeant pas des enfants, le plus précieux, ne pourront porter la paix, être son expression, bâtir un futur serein.
Un monde plus juste est celui où l’enfant est précieux, où sa dignité, liberté et paix sont respectées, où il est citoyen du monde, l’humanité.
La France doit grandir vers la paix, et mettre fin au système d’impunité dominant, à la perversité des lois, à la culture de puissance, de dominer par la perversité narcissique.
Posséder, nous ne possédons que notre cœur battant pour vivre. Les violences sexuelles tuent, sont des actes de cruauté.
Notre civilisation s’est construite par le verbe dominer, posséder pour conquérir en fondant un système prédateur. Ce qui détruit est conçu et voulu, considéré comme une puissance, et la guerre attire toute l’attention, fait les empires. L’humain y devient une arme et son pire ennemi.
Briser l’innocence du monde pour le conquérir. Il ne peut être envisagé l’élimination de la violence faite aux femmes, aux filles, aux enfants sans bâtir la cathédrale de l’universalité de la paix.
Tant que l’esprit de la guerre perdurera, la barbarie ne sera pas éteinte. Les guerres n’ont pas de règles, elles tuent. Les violences sexuelles sont une arme de destruction contre l’humain. Elles n’ont pas de règles, elles tuent.
L’humanité est issue de la vie, les systèmes la transforme en illusion, brime sa liberté, élabore les trafics humains, un enfant se vend, la folie politique, d’un système financier corrompu qui a donné un prix à la vie.
Sacrifier la vie par plaisir, ce sont les violences sexuelles, et le déni de ne pas reconnaître que nos sociétés sont violentes, injustes, établissent un prix divisant l’humanité en pauvres et riches, humiliant le sens de vivre, le brisant, le rendant fou, l’emprisonnant dans l’absurde.
Les violences sexuelles sont une économie. La barbarie fait gagner de l’argent, assure un pouvoir, forme des réseaux, l’omerta et les puissants en oppresseurs voilent la vie de leur obscurité. Ils mentent à tous, car seule la lumière domine et elle est source de vie. Le néant est créé par les femmes et les hommes qui n’aiment pas.
L’ humain dépourvu d’amour devient cette cendre couvant le monde d’opacité, et il ne peut alors révéler toute l’immensité de sa liberté, de sa lumière en conscience universelle.
Les violences sexuelles sont l’effondrement vers lequel nos sociétés se précipitent. Plus d’eau, plus de refuges, les larmes des enfants brutalisés en sont témoins.
Chaque larme coulant des yeux de l’innocence sont une âme pure, la valeur suprême de la vie.
Les systèmes judiciaires ne portent pas la solution puisque construits avec les pierres du pouvoir.
Est-ce si difficile pour l’être humain d’être libre ? À se priver de liberté pour gagner un système corrompu, il devient l’inhumanité. Des hommes ont fait le choix d’être des ennemis, d’être puissants en tuant – être creul est un choix.
La paix triomphante sera par le verbe aimer. Si les hommes politiques, les puissants le cultivaient, ils seraient jardiniers. Ne cherche pas dans une pierre une graine de vie.
Le courage de la fraternité, la volonté d’aimer sont force d’espérance. Ce chemin de paix attend le consentement de chacun d’entre nous, de l’humanité.
Fédora Hélène
Clip – Ne pleure pas enfant
Ne pleure pas enfant
Ne pleure pas enfant
Assis sur la branche
Comme l’oiseau avant qu’il
Suspendu en plein vol
L’enfant jouant au clair du jour
Entre les rayons du soleil
Le rideau en voile blanc
Puis, la tristesse, le silence
La silhouette en ombre sur le mur
L’enfant blessé, l’enfant innocent
Je ne pourrais écrire les douleurs
Un homme sa masse sombre
L’enfant en peur, la bougie éteinte
Il fait si noir, plus une goutte d’eau
Les yeux aux pleurs silencieux
Laissant sur le miroir le dessin
Tragique en buée des mémoires
Traumatisées le souffle lent
Quelques secondes d’air
Quelques secondes de vie
Le lit et couché le corps évanoui
Retient ton chagrin aux drames
Ne pleure pas enfant
Assis sur la branche
Comme l’oiseau avant qu’il
Suspendu en plein vol
Demain, la buée aux fenêtres
Jamais le jour n’efface la peine
Joyaux des rayons de soleil
Le pas sur les marelles
Du ciel à la Terre
Je lance le caillou
Au fond de l’eau à la mare
Des oublis et revient le temps d’avant
Où l’enfant ne sombrait pas
Ne pleure pas enfant
Assis sur la branche
Comme l’oiseau avant qu’il
Suspendu en plein vol
Fédora Hélène

