ONU Femmes France fête ses 10 ans d’actions au cœur de défis immenses à réaliser d’ici 2030

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Illuminer les droits des femmes – Les jours activistes d’ONU Femmes

Onu femmes France est née en 2013 à l’initiative de l’ONU fondant ONU Femmes en 2010 pour œuvrer partout dans le monde pour l’égalité des sexes, pour l’autonomisation des femmes, pour leur liberté.

Lumineuse, symbole d’optimisme, l’orange est devenue la couleur du mouvement féministe d’ONU Femmes durant 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et commençant le 25 novembre, Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. La campagne d’ONU Femmes Orange The World a été créée en 1991 par Center for Women’s Global Leadership, et oeuvre pour un avenir meilleur, libéré de la violence envers les femmes et les filles. Une campagne qui s’est invitée en France en 2015 pour mobiliser la société, les gouvernements pour l’élimination de la violence faite aux femmes.

Une violence qui tue – Depuis le 1er janvier 2023 jusqu’au 26 novembre 2023, il a été recencé en France 126 féminicides, selon IOF. The Women’s Voices souligne qu’il y a eu 13 féminicides au mois de novembre 2023 en France. Treize femmes ont été tuées par leur compagnon ou ex-compagnon. En 2022 , 118 femmes ont été tuées par leur partenaire.

L’ augmentation de la violence faites aux femmes est dramatique, elle brise des vies, des familles, orangez le monde, c’est affirmer que nos sociétés doivent changer, se mobiliser, s’engager pour lutter contre les violences faites aux femmes, et pour rappeler au gouvernement que nous avons besoin de lumière pour vivre.

Les femmes ont été persécutées dans le monde entier depuis la fondation de nos civilisations antiques, qui dans leur continuité ont gardé ce sens dévastateur du pouvoir d’hommes devenant les oppresseurs et concevant une humanité opprimée. 

Le patriarcat blesse la liberté, entrave la paix, divise profondément notre humanité par les injustices, violences envers les femmes que cet ordre du pouvoir propage. 

Nos pays ont besoin de paix pour grandir vers un monde heureux. Heureux est une utopie quand le joug du patriarcat domine, et l’utopie devient l’évidence, puis une réalité quand nos sociétés s’éveillent à la lumière des droits des femmes. 

Renoncer à la guerre, aux guerres dont celle faite aux femmes, c’est accepter la vie, de la voir, de l’aimer et de découvrir toute son immensité, sa richesse infinie.

L’infini est une donnée qui peut être effrayante pour un être humain, car il ne peut la définir, la quantifier, la dominer, la posséder. Elle est une dimension inconnue, comme nous ne connaissons pas celle de la liberté. Nos sociétés ont été brimées par la violence et les femmes sont le symbole puissant de la liberté et elles ont subi tous les assauts visant à emprisonner la liberté, comprise par des hommes se croyant tous puisssants, devenant des oppresseurs comme ce qui peut mettre en péril leur pouvoir totalitaire.

Des hommes de pouvoir, se voyant comme des Dieux, ont voulu combattre la liberté et ainsi les femmes. Ils ont conçu et voulu la restreinte, la traumatiser, parfois l’anéantir, et jusqu’ici ils ont privé le monde de ses possibilités immenses. La liberté est créatrice et la nature n’a besoin que d’elle pour sa renaissance, comme les femmes ont besoin d’elle pour donner aux nations la possibilité de la réconciliation, de l’unité fondatrice : tous humains, tous égaux.

Un monde égalitaire est un monde de futurs en paix possibles

Les femmes sont les premières à subir les violences effondrant leur vie. Et de toutes leurs forces, elles luttent sans relâche, inscrivent leur volonté de vivre, refusent l’anéantissement auquel les destinait le patriarcat. Ce pouvoir néfaste possède cette capacité d’autodestruction que certains portent en eux et ils contraignent l’humanité à le subir, à être sur le bord du précipice, quand la vie ouvre grand ses bras à l’humanité. Les femmes ont toujours été la voix de la liberté. Et, cette voix arrive jusqu’à nous, elle est le chant que des générations de femmes nous ont transmis par leur courage. 

C’est le patrimoine de notre humanité que porte la voix du féminisme devenant un membre de l’universalité de la paix. Lutter contre les violences faites aux femmes, c’est promouvoir la paix, la conscience universelle.

Être une famille mondiale, œuvrer pour la réconciliation fondamentale, cette volonté ne pourra pas être sans les femmes, sans la moitié de l’humanité. Vivre en harmonie, emprunter ce chemin menant à la plénitude de la paix, c’est reconnaître les femmes, leur vie, leur liberté – un défi immense, un objectif qui doit être atteint pour donner à notre monde sa qualité de durabilité, de bonheur.

2023 – ONU Femmes France célèbre son dixième anniversaire – dix ans d’actions pour lutter contre les violences faites aux femmes mis à l’honneur lors d’un gala caritatif

Le 15 novembre dernier, ONU Femmes France a ouvert les portes du Gala caritatif organisé à l’occasion de son dixième anniversaire, rappelant l’urgence d’agir pour que nos pays renforcent la solidarité pour rendre possible l’élimination de la violence envers les femmes.

Une volonté qui se vit en partage, et ce sont plus de 600 000 euros qui ont été collectés lors du Gala pour lutter contre les violences faites aux femmes. L’anniversaire des dix ans d’ONU Femmes ne pouvait pas recevoir meilleur symbole que celui de la solidarité. 

Sous le haut patronage du Président de la République française, Emmanuel Macron, le gala caritatif a rassemblé des personnalités, des donateurs, des fondations comme Mirova Fondation, le Fonds l’Oréal pour les Femmes et Lagardère Travel Retail, ainsi que des entreprises autour d’un menu conçu par le chef étoilé Mory Sacko. Une soirée orchestrée par Sandrine Quétier et accueillant des personnalités engagées telles que Sonia Dop, Rachel Khan, Bouchra Rejani, Nesrine Slaoui, Leïla Slimani.

Une soirée en plaidoyer pour une cause juste qui a quelques pas de 2030 a besoin de tous les efforts pour réaliser l’engagement pris par les Nations Unies à travers les objectifs de développement durable – faire de nos sociétés, celles de justice, protectrices des droits humains, en cohésion et en actes concrets dans toutes les sphères de la société. Un monde en équilibre, c’est possible par des politiques respectant les droits des femmes,   prenant en compte leurs opinions, leur droit de décider, d’être au même titre que les hommes autour de la table des pouvoirs.

« Notre vision d’un monde égalitaire est claire : c’est un monde dans lequel les droits des femmes sont respectés au même titre que ceux des hommes ; un monde meilleur car plus solidaire, plus résilient, plus innovant. Un monde où, au plan professionnel ou personnel, la question de l’égalité se pose plus car elle est devenue un réflexe dans les faits et dans toutes les strates de la société. Un monde où les femmes sont en sécurité, contribuent à une paix durable et accèdent à plus de justice sociale. Cet autre monde est possible grâce à nos engagements réunis », a déclaré Céline Mas, présidente d’ONU Femmes France.

Un monde d’espérance et ONU Femmes France est née aussi de la voix de nos grands-mères, de nos mères, de générations de femmes qui ont transmis par leurs témoignages, leurs souffrances, leur dépassement, leurs combats et par leurs actes quotidiens, la nécessité de mettre fin à la violence qui traumatise toujours la vie des millions de femmes à travers le monde.

La France a aussi envie de voir naître cette belle journée où aucune femme n’aura subi de violences. Cette journée sera celle d’une société nouvelle. Jamais les femmes n’ont cru que cet espoir était une utopie, elles savent possible un monde heureux.

Les femmes, leurs expériences ont traversé l’épreuve des guerres, elles ont fondé les combats des ouvrières, la lutte contre la pauvreté. Elles ont vu le 20ème siècle grandir par les découvertes scientifiques, les évolutions technologiques. Elles ont participé aux conquêtes, elles ont permis à la société technologique d’exister, elles ont participé directement aux progrès, et leur voix a souvent été effacée, leurs découvertes scientifiques attribuées à des hommes, leur art volé, leur esprit brimé, leurs choix et opinions interdits, et elles ont résisté, avancé pour nous transmettre ce trésor de leur mémoire, un combat féministe au quotidien de décénnie en décennie. 

Ce sont aussi les femmes migrantes arrivant démunies, la souffrance de l’exil enfouie dans leur cœur, leurs rêves à la force de leur courage, la trame de toute une vie, traversant les drames, et tenant toujours à leurs rêves, les faisant vivre à chaque instant. Ce sont des générations de femmes et leurs larmes arrivées à l’aube de leur vieillesse nous passant le flambeau pour que l’espoir ne nous quitte pas, qu’il soit cet enseignement riche, nous donnant la volonté de réaliser ce monde heureux qu’elles ont souhaité, pour lequel, elles ont pas à pas avancé, construit nos futurs.

« Les travailleuses immigrées ne connaissent pas leurs droits, et c’est là le principal problème » Edna Valdez, élue présidente de l’organisation Bannuar Ti La Union oeuvrant pour la protection des migrantes aux Philippines.

Nous sommes héritières et héritiers de ces femmes, nous ne sommes pas orphelins, et par cette responsabilité nous ne pouvons pas échouer, par cet héritage, nous ne pouvons pas oublier, par cette chance, nous nous devons de croire, de fonder ce monde heureux. Les enfants ont le droit de vivre cette joie, le bonheur de la liberté, de savoir qu’ils n’auront pas à franchir les marches de la violence pour poursuivre leur chemin. Notre monde vit une révolution climatique, et les défis pour toute une jeunesse sont immenses, les clés de la liberté sont précieuses pour réaliser cette ambition. 

On ne peut imaginer protéger la nature, transmettre une planète viable, si nos sociétés restent violentes envers les femmes, cultivent toujours la pauvreté, ces violences économiques enfermant des femmes avec leur bourreau, ces violences coercitives que le système a lui-même créé, et qui deviennent des armes redoutables dans les mains d’hommes malveillants.

L’autonomisation des femmes a besoin d’un monde juste pour être véritable et durable, et permettre aux femmes d’accéder à leurs droits. Les droits des femmes possèdent en eux l’ensemble des droits humains. Effondrer les droits des femmes, c’est effondrer la démocratie, c’est la rendre fébrile, incertaine. C’est prendre le risque de couler des nations dans les bras d’oppresseurs, de tyrans retenant les femmes prisonnières, menaçant leur vie et la tuant pour une mèche de cheveux dépassant d’un voile. 

Si, nous voulons demain regarder la lumière, soyons clairs avec nous-mêmes, sachons s’éveiller à la liberté, lutter contre les violences faites aux femmes. Protéger, croire une femme victime de violences, c’est aimer son pays, vouloir une communauté internationale solidaire, et avant tout chose cela est possible si la conscience de protéger un enfant est là en nos pays. Les enfants sont co-victimes des violences faites aux femmes, à leur mère, à leurs sœurs, nous ne pouvons pas dire faire des efforts pour la paix, si un enfant est en souffrance, la justice l’absente pour lui et sa mère. 

Égalité de genre, une urgence

Nous vivons dans un monde qui n’a pas encore acquis l’égalité, où la vie des femmes ne comptent pas comme celle des hommes et où elle est soumise à un ordre patriarcal, à des normes sociales, économiques injustes. Mobiliser, communiquer sans censure, briser l’omerta, dénoncer l’archaïsme maintenant des femmes dans un enfermement en les privant du droit d’étudier, de choisir, de réaliser, de rêver. 

Les inégalités sociales persistantes plongent des femmes dans la précarité, les dévalorisant, les humiliant. L’entrepreneuriat pour toutes, les politiques doivent prendre en compte l’expérience des femmes, des survivantes de violences, leur résilience et mettre en place des programmes d’investissement pour l’autonomisation, le droit de choisir, de réaliser des rêves et des projets.

Des programmes qui manquent en France, où les fortes inégalités font que 35 % des personnes sous le seuil de pauvreté sont des mères isolées, souvent survivantes de violences et laissées sur le bord de la route, comme 80 % des plaintes pour violences conjugales sont classées, et celles restantes perdues dans un système judiciaire obsolète, traumatisant, éprouvant, aux procédures coûteuses, et pouvant durer des années.

@liberterradaily

Des femmes en résilience qui subissent des traumatismes, des discriminations dans un silence toujours trop lourd, persistant. Des femmes survivent sans reconnaissance, en grande vulnérabilité, les violences coercitives continuent sans répit. 

« Quand toutes les femmes peuvent accéder à des emplois rémunérés décents ou devenir chefs d’entreprise, elles améliorent leur propre bien-être« , a souligné ONU Femmes en précisant que « Elles contribuent également à éradiquer la pauvreté et la faim dans le monde, à assurer une croissance économique durable, à tirer profit de l’innovation et à réduire les inégalités« . ONU Femmes

ONU Femmes France est une lueur d’espoir pour beaucoup d’entre elles et face à des problématiques fondamentales, l’organisation a besoin de l’engagement citoyen et du gouvernement, de dons pour donner des moyens concrets pour réaliser un monde juste, équitable et pour lutter efficacement contre les violences faites aux femmes.

D’autre part, il est de souligner que les violences économiques sont gravissimes, qu’elles touchent principalement des femmes. La pauvreté est une souffrance qui traumatise et peut blesser toute une vie. Des survivantes de violences méritent d’être soutenues. Il est urgent de mettre en place des politiques solides pour une justice réparatrice, pour une société de résilience qui ne doit pas exclure les femmes. Les survivantes de violences ont le droit à la justice, et elles en sont exclues. Aucune femme ne doit être mise de côté. Leurs vies comptent.

« Qui soutient une femme soutient une nation ! » a exprimé avec justesse Ndeye Gaye, bénéficiaire du programme Sénégal.

Une soirée exceptionnelle, ONU Femmes a récolté plus de 600 000 euros dédiés au projet Leave No Woman Behind

ONU Femmes s’engage par son programme à soutenir les initiatives de développement économique pour les femmes rurales en adéquation avec leurs besoins et leur environnement en enrichissant les possibilités d’agir par les moyens numériques.

Internet s’invitant dans nos sociétés représente pour de nombreuses femmes un moyen de rendre visible leur travail, de mettre en valeur leurs projets, de promouvoir leurs entreprises. Les femmes précaires mises à l’écart d’une économie réservée aux centres de pouvoir et obéissant à un ordre patriarcal, peuvent par les outils numériques communiquer, s’informer, et renforcer ainsi leur résilience.

Le projet Leave no Woman Behind s’engage pour soutenir les femmes vivant en zones rurales dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Être là, telle est la vocation d’ONU Femmes. Être présent sur le terrain pour aider au développement économique de femmes précaires en accompagnant durant 36 mois 2 500 femmes rurales.

La solidarité inspirante, les projets actuels au Libéria et au Mali sont en fil conducteur pour les femmes sénégalaises. Un programme ambitieux mettant en symbiose la résilience des femmes et celle de la nature par une économie verte et plaçant le numérique pour accès à la connaissance et à l’information pour toutes. 

ONU Femmes souligne que, « les technologies modernes permettent d’augmenter la productivité de l’agriculture traditionnelle« , comme pour les femmes au Rwanda. « Grâce à leurs téléphones portables, elles peuvent désormais consulter une plateforme numérique qui les relie aux marchés globaux, ce qui leur a permis de décrocher d’importants contrats de préachat de récoltes« , informe ONU Femmes.  

L’égalité numérique n’est pas encore acquise sur tous les territoires, et nombreuses femmes pauvres en sont exclues. Des femmes libres, indépendantes, et ayant des liens vers l’extérieur par le biais numérique ont plus de chance d’échapper à la pauvreté, aux violences conjugales, aux mariages forcés. 

Préparer l’avenir de millions de filles, ça commence aujourd’hui. La liberté n’attend pas.

Leurs droits humains retrouvés des femmes peuvent vivre de leur travail, s’épanouir, et soutenir leur famille. S’engager pour réaliser ces projets profondément humains, c’est aussi protéger le quotidien des enfants, de toute une communauté, dont les femmes assurent souvent la charge. Elles s’occupent en plus de leur travail, des enfants, des personnes âgées, des malades, sans recevoir de reconnaissance. 

« À l’échelle mondiale, les taux de rémunération et d’emploi des femmes sont encore inférieurs à ceux des hommes. Dans leurs foyers, elles assument une part inéquitable et non reconnue des services de soins non rémunérés« , rappelle ONU Femmes. 

 Les femmes sont les forces vives d’une nation

S’engager pour un monde juste par les liens fraternels, pour une économie saine et partagée, c’est vouloir vivre en plein ciel sur une Terre commune à tous. C’est aussi la nécessité de penser en tant que citoyen du monde. L’humanité est cet arbre enraciné et chaque nation est une de ses branches, toutes unies, rassemblées en une famille, tous issus de la Terre.

« Il est temps de faire de l’égalité de genre une priorité » affirme ONU Femmes, car il est temps de reconnaître l’humanité dans son entièreté, de lui donner le droit de vivre, et ne plus nous séparer d’elle. Ne plus être ces orphelins, ces frères sans sœurs, ses sœurs en peine, en douleur.

 Le 25 novembre – Femmes Libres !

Orange The World, ouvre la porte, laisse le soleil entrer dans nos sociétés ! Libérer les nations de la violence, briser les chaînes, casser les murs se dressant contre la liberté des femmes. #StopViolences, pas une de plus, plus une vie volée, plus un sourire tué, plus un enfant tremblant car un homme maltraite sa mère sous ses yeux, plus une arme contre les femmes.

La campagne Orange The World est active jusqu’au 10 décembre, Journée des droits de l’Homme, car une femme est un être humain. La Déclaration universelle des droits de l’homme inscrit notre voix déclarant que nous sommes tous humains et égaux. Un document fondateur qui cette année fête ses 75 ans.

L’humanité ne peut vivre que par son universalité, nous ne pouvons pas encore laisser s’échapper ce qui fonde l’âme de notre existence, nous sommes cette immense communauté, dont chacun est membre dès le jour de sa naissance. Chacun d’entre nous doit prendre conscience. La conscience, ce savoir fondateur de notre intelligence, de notre capacité à découvrir. C’est ensemble que nous avançons, et plus rien ne doit nous égarer, plus rien des guerres ne doit persister. Plus rien ne doit détruire notre fraternité.

Le 25 novembre 2023 est profondément marqué par la souffrance des femmes au milieu de la guerre. Des enfants en détresse, blessés, tués, c’est le chaos qui s’impose quand des hommes cessent d’aimer. Quand des hommes se séparent de la paix et blessent une mère, une femme, plus rien de nous ne transparaît sans la douleur. La mémoire façonne le futur, la paix est cet effort primordial à réaliser en actes concrets pour protéger notre avenir, qui ne sera pas sans les femmes et les enfants protégés, aimés.

L’ONU Femmes agit pour la paix source de justice : 70 % des accords de paix soutenus par les Nations Unies contenaient des dispositions prévoyant l’amélioration de la sécurité et de la fondation des femmes et des filles. L’ONU informe également que « 14 millions de dollars du fonds pour la consolidation de la paix ont directement bénéficié aux femmes et aux filles dans des pays en situation de conflit » – résultats des données 2016. 

Colorie le monde d’orange, les réseaux sociaux peuvent prendre cette nouvelle couleur, et déclarer d’une voix avec Antonio Guterres, « Nous devons nous opposer fermement à la montée de l’intolérance et construire un avenir de dignité, de sécurité, de justice et de droits humains pour tous ».

Orange le monde car nous avons besoin de lumière.

Orange The World 2023 – Femme Voix de Liberté – For Ever Life

Les violences conjugales et sexuelles sont en forte augmentation en France, soit + 15 % en 2023. Ce sont 244 000 victimes recensées en 2022, un chiffre qui n’est pas sur une année fixe, car les violences conjugales, ou sexuelles commises par un partenaire peuvent avoir été commises durant des années. 

La violence n’est pas un instantané, elle éprouve des années de vie, traumatise gravement, et les conséquences des actes des agresseurs  touchent la vie de leur victime. Leur liberté traumatisée, le devoir de dépasser chaque jour une profonde souffrance, la résilience en sourire à la vie, l’amour plus fort que tout. Des femmes survivantes, des femmes aussi qui sont parties, ce sont les suicides forcés, ces féminicides dans le silence des grandes souffrances.

Lutter contre les violences conjugales, contre les violences sexuelles, c’est sauver des vies.  

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 À travers le monde 1 femme sur 3 est victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie

. 1 femme sur 3 est victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie, selon l’OMS 2021.

. 26 % des femmes de 15 ans et plus ont subi des violences de la part d’un partenaire (ONU Femmes)

En France – Toutes les 7 minutes une femme subit un viol ou une tentative de viol – les viols conjugaux représentent 50 % des viols. Le viol constitue un crime, c’est un acte de torture physique et mental. En France, seulement 0,6 % des agresseurs sont condamnés pour viol après des années de procédures judiciaires très éprouvantes pour les victimes. La justice fait reposer ses défaillances sur uniquement les victimes. 

Les survivantes subissent des traumatismes supplémentaires qui ne sont pas reconnus et chaque jour compte pour mettre en place une justice réparatrice, et qui prend en compte la charge lourde des procédures subies. Un changement profond du système judiciaire est vital pour protéger des femmes, ne pas leur faire subir des blessures traumatiques mettant leur santé en danger, entravant des années de vie, quand un agresseur a déjà été ce voleur de vie.

Pour une cause profondément humaine : lutter contre les violences faites aux femmes, ONU Femmes a besoin de visibilité et de dons. Cette année, ONU Femmes met en lumière un chiffre alarmant : 1 femme sur 3 a été victime de violences physiques ou sexuelles au cours de sa vie. En partenariat avec l’agence de communication BETC, ONU Femmes rend visible les chiffres, les faits, et encourage la mobilisation.

Mobiliser, afficher, soutenir, écrire, dire : « Tu n’es pas seule. On te croit. » Durant des années, les victimes ont été isolées, et elles pensaient être seules à subir des violences tant l’omerta a été puissante, faisant taire la parole des femmes, niant leurs opinions, leurs choix, leurs témoignages.

Aujourd’hui encore des femmes n’ont pas accès à l’information, n’ont pas leurs droits respectés. Il manque des infrastructures d’accueil, de résilience pour accueillir toutes les femmes, souvent accompagnées de leurs enfants. Trop souvent des femmes se retrouvent encore dans la rue avec leurs enfants en fuyant un partenaire violent. La pauvreté est une arme pour les agresseurs qui dépossède leur victime de sa liberté.

 L’autonomisation des femmes est essentielle et aucune femme ne devraient être mise à l’écart, placée à la dernière place de la société, derrière son prédateur.

 La lutte contre la pauvreté, contre les violences coercitives protège des femmes et leurs enfants.

Pas une autre décennie de violences faites aux femmes, à des mères. Nous approchons de 2030, et les objectifs de développement durable risquent de ne pas être réalisés. Pas 300 ans de plus, même pas dix de plus ! C’est maintenant, et c’est non négociable. Les gouvernements doivent tout mettre en œuvre pour le droit à la vie des femmes.

Les actions d’ONU Femmes en chiffre 

ONU Femmes a accompagné durant une décennie : 175 réformes juridiques, 25 réformes constitutionnelles. Grâce à l’engagement des travailleurs de l’ONU, par le dévouement des humanitaires, et des bénévoles, par leur capacité à mobiliser, plus de 60 pays ont renforcé leur législation pour mettre fin aux violences faites aux femmes et 55 pays ont avancé en matière des droits des femmes. 

S’engager pour les droits des femmes, c’est bâtir ensemble un monde où vivre n’est pas une utopie, mais une réalité. ONU Femmes rappelle que les violences faites aux femmes sont la violation des droits humains la plus répandue dans le monde. « Nous avons l’obligation d’agir, d’assurer à chaque fille une vie digne et épanouie« , a déclaré Assétou Touré, malienne survivante de mutilations génitales féminines, ayant consacré son combat contre cette pratique destructrice. 

Des millions de femmes dans le monde survivent en dépassant la violence, en agissant pour lutter contre les violences faites aux femmes, on agit contre les violences faites aux femmes pour vivre !

Fédora Hélène 

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