
Le consentement est un droit humain fondamental – le viol constitue un crime
L’absurde – Emmanuel Macron a décidé de ne pas accorder le droit au consentement, qui est un droit humain, à plus de la moitié de l’humanité, les femmes.
Emmanuel Macron est celui qui sur traumatise des victimes de violences conjugales et sexuelles en faisant de la cause le désespoir. L’arrogance peut être dangereuse et d’autant quand on est issu d’un milieu privilégié, que l’argent a été la trame d’une carrière, et que l’on est inexpérimenté.
Il a lancé une cause nationale profondément humaine, la lutte contre les violences faites aux femmes qui fait partie des engagements de développement durable des Nations Unies dont la France est membre – et elle se doit de respecter les objectifs d’ici 2030 – et il a rompu son engagement. Il a fait pire que des effets d’annonce, il place une leur d’espoir et il l’a fait sombrer dans l’obscurité.

Et, le système judiciaire ?
Éric Dupond-Moretti lui sert les plats avec des annonces de surenchère pour alimenter un système judiciaire, qui a besoin de justice, la valeur essentielle manquante puisque le système politique l’a exclue en allant vers l’autoritarisme. Celui historique créant l’Europe issue des guerres, des lois de la monarchie absolue, des empires. Tout est une continuité, pas un recommencement. La France demeure ancrée dans son histoire sans vouloir en quitter le quai. Un pays qui est renfermé sur lui-même dans cette ambiguïté d’appartenir au mondialisme.
Emmanuel Macron veut être le chef de l’Europe par cet esprit fermé. C’est le système des empires, les uns appartiennent à l’un, celui voulant être le dominant. Et, l’ Union européenne est dans un système international et dépendante du mondialisme, sous pression d’autres puissances dominantes telles que la Chine, la Russie et les États-Unis.
Puis, on sait que le fascisme est le système historique des pouvoirs issues d’une civilisation avançant ses frontières par les guerres, ses richesses par le marchand, et la continuité est actuellement en mouvement par cet ordre de société.
Une crise civilisationnelle nous fait face, et ce sont les rouages anciens, que l’esprit maîtrise par la transmission de la culture politique qui s’enclenchent actuellement. Et, invariablement, les femmes en sont les premières victimes, ainsi que les enfants.
En ces périodes troublées, le consentement qui signifie liberté n’est plus la vérité reconnue, puisque c’est le consentement à la guerre qui domine, cet obscur de l’humain par son apprentissage de l’histoire.
Emmanuel Macron se veut chef des armées, et à plusieurs reprises, il a eu ce discours de guerre, notamment durant le COVID, « nous sommes en guerre » a-t-il déclaré en mars 2020.
Emmanuel Macron est en guerre et certainement avec lui-même. Par le pouvoir politique, l’homme règle souvent ses propres souffrances devenant son fer de lance, son moyen de ne plus en souffrir, ce moyen de reporter sur l’autre ses insomnies troublant la vie, son sens. S’ennivrer de quelque chose de plus puissant, le pouvoir et finir par plaire au tourment, le défier. Et cause perdue, il revient inlassablement tant le pouvoir le cause, met en détresse, et le témoin devient des millions de personnes en mal-être à travers le monde, et ici en France. Il aurait fallu la paix pour panser les blessures, mais elle est si difficile à acquérir car elle ne demande aucun pouvoir, il suffit d’aimer. Mais alors pour la politique, il faudrait remettre l’histoire à zéro, tout commencer, larguer les amares, quitter le quai, ne suivre qu’un cap, la lumière et pour cela, il n’aurait pas fallu tuer un seul de nos frères.
Le consentement, c’est le oui à la liberté

Emmanuel Macron rompt-il avec la liberté en refusant la valeur du consentement ?
Violer constitue un crime, une arme de guerre que des agresseurs utilisent pour détruire une femme, des enfants, une famille, toute une communauté.
Le viol est la négation de la liberté d’un être humain dont il détruit l’innocence du corps, commet un état de choc similaire au fait de mourir. Ce sont des hémorragies qui peuvent subvenir, des maladies graves, une extrême souffrance, le viol détruit.
Un agresseur détruit une vie d’une manière cruelle sous les yeux de sa victime qui pourrait vivre une longue douleur année après année, dépassant avec une force de vivre incroyable, alors que le prédateur a déjà déposé une rose sur la tombe de sa proie.
La victime fait tous les efforts pour survivre à un viol. Un agresseur ne laisse pas en vie, il tue.
La liberté d’une femme victime d’un viol est traumatisée. Par ailleurs, le corps humain est intelligent, il a une mémoire, et le viol est d’une telle cruauté physique et morale, qu’il marque la santé et la mémoire du corps.
Violer un être humain, c’est violer un corps humain. Le consentement n’est pas ce droit humain uniquement au moment du viol, il est le consentement à la vie dans l’intime profond de l’être humain pour ne pas mourir, ne pas en mourir. Le consentement appartient à toute une vie, il n’est pas simplement un instant.
Une femme ne donne pas son consentement pour mourir en étant violée
En refusant que soit inscrit le consentement dans une directive européenne pour lutter contre le viol, Emmanuel Macron s’oppose à un droit fondamental et il fait preuve d’une absence de conscience. Par ailleurs, des politiques ne devraient pas avoir le droit de décider, d’imposer leur choix sur des questions de conscience universelle, de droits humains, qui appartiennent à toute l’humanité.

Le consentement est un droit humain
Je ne consens pas à être violée, à être tuée par un agresseur, ce criminel extrêmement dangereux, ces loups que le système lâche dans nos cités et qui violent une femme toutes les 7 minutes en France.
Gouverner, c’est avoir du courage, c’est aussi reconnaître que le système est prédateur envers l’humain et la nature, et qu’il est urgent de le changer, de créer une société nouvelle par la liberté et son corps qui sont la paix et la justice car c’est humain, et que l’autoritarisme est inhumain.
La culture du viol, c’est l’autoritarisme, ce qui est inhumain. Ce que des décennies de culture politique, de domination du pouvoir politique sur toute chose impose en étant ce fils de la monarchie absolue. La vision du monde par la conception de propriétés sur toutes choses, sur une simple fleur, sur l’eau d’une rivière, envers des vies innocentes, sur le droit de vivre, sur le consentement donné à la naissance, cette première respiration.
Les droits humains reposent sur le respect du consentement, sur le respect d’autrui, et leur fondation est la liberté. C’est par cette conscience que la solidarité est présente en France de manière populaire et non par l’État. À cet exemple de fraternité, l’Abbé Pierre s’inspire de la liberté. C’est son consentement à servir les autres, à protéger les plus fragiles, à être son être profond. Vivre en sincérité est ce consentement à la vie, renouvelé. Une communion avec tout le vivant qui nous entoure, son expression entière que nous décidons de placer au cœur de notre humanité.
Le consentement n’est pas une « permission de coucher » comme l’entend Emmanuel Macron. Il ridiculise la notion de consentement et rejoint la pensée des extrêmes droites manipulant pour dévaloriser une cause juste car profondément humaine.
Il est d’ailleurs dommage pour la France de suivre la position de la Hongrie et de la Pologne refusant également l’inscription du viol dans une dimension enropéenne de lutte contre les violences faites aux femmes. Les droits des femmes restreints, brimés, c’est l’exemple que suit Emmanuel Macron.
Par ailleurs, Bérangère Couillard est l’absente, la ministre au point zéro, s’effaçant derrière l’ombre d’Emmanuel Macron, et oubliant les violences envers les femmes dans les cercles politiques.
Mais, comment Emmanuel Macron pourrait-il reconnaître la valeur du consentement sans remettre en cause son pouvoir politique ?
Le consentement a une valeur d’universalité car c’est un droit humain. Il n’est pas uniquement dans la définition du viol qui constitue un crime, la négation de l’être humain. Et, l’agresseur ruine sa propre humanité en faisant de son corps une arme de destruction par le sexe. Celui qui détruit l’autre, se détruit en premier, mais puisqu’il a quitté toute lumière, il ne voit pas la destruction qu’il s’inflige à lui-même.

Le patriarcat, un système politique
Remettre en cause le pouvoir absolu de la politique, Emmanuel Macron ne le souhaite pas. Lui et Éric Dupond-Moretti, ce n’est pas la justice en don de paix au sens universel qui a fait leur carrière et fortune à la puissance de ce qui détruit et qui appartient à un système qu’ils ont accepté, où maltraiter, c’est prouver sa puissance et s’imposer sur la scène internationale dans le système toxique dirigeant.
Le consentement, ce oui à la liberté, ils n’en ont pas eu le courage pour eux-mêmes, ils ne l’auront pour personne. Un homme politique est avant tout un être humain. Ils ont aussi traversé des épreuves, ont leur propres traumas, et par le mouvement culturel, social, économique que la politique impose, ils sont entrés dans cette volonté d’acquérir un pouvoir. Ils ont conçu devenir puissant, et par l’illusion du pouvoir. Ce mirage leur donnant une vision particulièrement du monde, un peu comme les vapeurs d’ivresse. Le pouvoir que finalement ils ne contrôlent pas, qui est cet état d’être en déséquilibre, ce flot de surpuissance qui leur échappe, et qui se concrétise par l’impression de richesses matérielles, le sentiment de posséder, de commander la société, de la manipuler.
Être dans une ambivalence, des choix non affirmés, des paroles qui ne sont pas suivies par des actes concrets, c’est un caractère politique qui définit la solitude de celui gouvernant. C’est par exemple Emmanuel Macron soutenant la cause humanitaire de Gaza, puis se fondant sous le poids des pressions et finissant par être mis de côté au cours d’une cérémonie religieuse à l’Elysée lors d’Hanouka.
La politique prend tout, ne laisse rien à la liberté et le consentement à l’indépendance, Emmanuel Macron l’a à ce moment-là perdu. Il est dans cette fragilité où il ne contrôle pas la géopolitique, le monde de la politique internationale dans un contexte de guerre, et il se trouve alors en dissonance avec le pouvoir national et européen qu’il veut posséder.
Le pouvoir est le désordre quand il n’intègre pas la valeur de liberté, de respect absolu des droits humains. En France, certaines personnes sont en souffrance par la précarité, par une perte de confiance en l’État, par une crise politique, par les divisions, les fortes inquiétudes pour l’avenir du fait de l’aggravation des conditions de vie à cause des fortes inégalités, des rêves qui se brisent. Ces émotions, cette tristesse, sont produites par les manipulations politiques, par le désordre du pouvoir. Emmanuel Macron accélère un mouvement provoquant un mal-être, opposant les uns et les autres, et propulsant les extrêmes droites sur le devant de la scène politique.
Emmanuel Macron donne l’impression d’agir en fonction de sa propre souffrance et ensuite il laisse tomber une cause qu’il dit défendre. Il reste toujours dans l’ambivalence. Ce qui a pour effet d’affaiblir la démocratie, de créer une rupture avec la population, de déchirer les oppositions entre elles qui veulent reprendre à leur avantage le déséquilibre provoqué par la politique d’Emmanuel Macron restant dans sa bulle du pouvoir absolu.
Emmanuel Macron installe une fatigue morale et physique. Il traumatise une partie de la population, et d’autant ceux qui sont dans une volonté de paix, de vouloir fonder un monde juste, équitable, sincère car en communion avec l’humain et la nature par le consentement à la liberté.
La politique d’Emmanuel Macron du « quoi qu’il en coûte » n’a aucun sens, c’est un mensonge et elle conduit vers l’autoritarisme. Il casse l’harmonie en lançant des initiatives, des promesses comme une bouteille à la mer dont le verre est brisé. Et, elle coule.
Ainsi, il lance l’initiative de la CIIVISE comme une bouteille à la mer dont le verre est brisé. Il provoque de fortes émotions, touche à l’intime, à l’intense souffrance de personnes victimes de violences sexuelles dans l’enfance, et à l’instant où la liberté s’instaure en pouvoir par la vérité, par l’innovation, par la sincérité et le travail vertueux de la Commission indépendante, tout se divise, et l’espoir chute.
Emmanuel Macron ne souhaite pas prendre les chemins de paix, réaliser les projets profondément humains, et c’est en résultat l’augmentation des violences sexuelles à l’égard des femmes et des enfants, c’est l’augmentation des violences conjugales et des féminicides.
Puis, nous savons tous qu’une société qui ne protège pas le plus précieux, un enfant, ne peut protéger le droit à la vie, et ne peut reconnaître le consentement, ce oui prononcé en accord avec l’être dans sa conscience.
Une conscience libre, et non sous l’emprise d’un agresseur sexuel.

Le silence n’est pas un consentement, c’est une souffrance.
L’agresseur sait très bien ce qu’il fait, il voit la souffrance de sa victime, il sait ce que signifie son silence. Il lit l’expression de son regard, ressent le corps de sa victime en détresse. Il sait qu’il détruit le consentement et qu’il ne donne une légitimité qu’à son consentement personnel à détruire une vie.
Le consentement pris au piège d’un système d’inversion – c’est l’agresseur qui devient le dominant par sa criminalité. Il est celui qui détient le droit de violer, le droit d’annihiler le consentement de l’autre, celui de la vérité, et le pervertir.
Dans le système judiciaire, l’agresseur se servira de la perversité des lois pour manipuler la valeur de consentement et faire en sorte que seul son consentement à détruire soit considéré comme une valeur, et les droits de la victime disparaissent.
Mais pour qu’il y ait une victime, il faut un agresseur, et le système judiciaire annule la victime pour annuler l’agresseur. Pas de victime, pas d’agresseur. C’est la perversité de la présomption d’innocence pour le coupable. Il devient la victime dans un système d’inversion. Et, on interdit à la victime de prononcer la culpabilité de son agresseur et de nommer ce dernier. On la mure dans le silence, dans la souffrance en niant son humanité, en la déshumanisant, en niant son témoignage et le mensonge de l’agresseur est un acte de torture légitimé par le système.
La justice sait très bien qui est un agresseur, ses manipulations, son extrême perversité. Les mécanismes des pervers narcissiques, des psychopathes, sociopathes, des études scientifiques les ont étudiés. De la même manière, la justice sait ce que subit une victime, son extrême vulnérabilité, les maladies que de telles violences peuvent déclencher.
Le viol constitue un crime, il ne passe pas inaperçu et même si la victime demeure dans le mutisme, ne peut par parler, car c’est un système de protection, parler peut tuer tant le choc émotionnel est intense, les professionnels savent par leur expérience, leur sensibilité, ce que la victime a subi. La souffrance se lit dans son regard.
Savoir ressentir la douleur de l’autre, respecter sa détresse, l’écouter avec empathie, croire en ses mots et en ses silences, c’est quelque chose de profondément humain et c’est pour cela que les métiers où le devoir est de protéger méritent toute notre attention et d’autres moyens que la politique ne donne pas.
Ce n’est pas une question de moyens financiers, c’est une volonté de placer les droits humains en priorité, de vouloir lutter concrètement, efficacement contre les violences sexuelles. Le viol est une arme de guerre et destructrice. Le viol doit être inscrit comme crime contre l’humanité et non reconnu uniquement comme crime européen comme cela pourrait être.
Ce n’est pas à Emmanuel Macron de décider, c’est quelque chose de fondamental qui regarde toute l’humanité.

Les puissants craignent le consentement, ce droit de la conscience, ce droit de s’opposer, de dire non et que cela soit respecté. Ce qui devrait être dans une société se disant démocratique, parlant d’égalité et de liberté.
Abandonner la fraternité, la laisser à la rue, en plein hiver tremblante de chagrin, la liberté gardant en elle l’espoir pour survivre. Seulement, les injustices sont restées tout en violence contre des femmes, des enfants, et surtout envers ces femmes et ces enfants abandonnés dans la pauvreté inventée par la politique, par leur folie de croire posséder un pouvoir divin en absolu.
L’obscurantisme qui persiste, qui insiste. Les politiques voulant être les dominants, ils gardent cette forteresse protégeant les mensonges, inversant le monde en lui donnant l’ombre des drames, quand la lumière sème la vérité sur le versant de la fraternité, la paix éblouissante, et plus un enfant en larmes, mourant de chagrin dans l’indifférence. Plus jamais ces hommes choisissant de devenir les loups, les agresseurs.
Plus jamais la cruauté, ce qui laisse l’espérance devenir le néant inventé par les prédateurs ces hommes sans amour, aux rêves qu’ils ont tués, assassinant l’espoir, une femme qui ne voulait que la paix secourant dans leur monde d’injustices.
Elle et demain, le futur peut être d’amour, l’humanité réconciliée, et les loups évanouis dans les brouillards au-dessus des marécages, les politiques disparus, leurs mensonges aussi. Et demain, le jour, la rosée et une femme libre marchant seule sous la pluie, qui pour la première fois ne sera pas de peine.
Mais, la France, ces chemins de paix noyés, Emmanuel Macron ne voyant pas la bougie allumée à l’entrée, une femme attendant avec patience, en silence, son corps blessé. Il ne verra pas, ne pensera pas. Il croit à une « permission de coucher », dans son ignorance. Le non jamais écouté, la justice morte, une femme en deuil. Un loup lui a volé son consentement à la vie, ce souffle en elle, son âme résistance, la survie, et elle prononce en souffrance ce oui à la vie, le consentement de survivre.
Oui, mais, ils ont imposé leurs lois, leurs barreaux contre la liberté, déjà morte, soufflée, violée. Le consentement à terre, et l’agresseur lui son droit de détruire est légitimé. Son consentement choisissant de tuer, approuvé. L’impunité en système. Elle, elle est morte.
Non, elle ne le sera pas. Oui, la lumière sera sa liberté. Puis libre, elle passera la lueur de l’espoir à chacun d’entre nous. Nous tiendrons alors entre nos mains sa flamme, et le consentement à la vie renaîtra car rien ne meurt de la lumière.
Fédora Hélène

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