Emmanuel Macron – Depardieu : le système

Le système plus important que la vie – les hommes sont devenus le système

Emmanuel Macron a révélé quelque chose de particulièrement grave par son soutien inconditionnel à l’acteur Gérard Depardieu donnant suite aux révélations après la diffusion du reportage de « Complément d’enquête » ayant établi un constat d’huissier attestant que les mots prononcés sont bien ceux de Depardieu.

Des mots obscènes envers les femmes et n’épargnant pas une fillette faisant du cheval en Corée du Nord, en 2018, alors que l’enfant passe devant lui à deux reprises.

« Les femmes adorent faire du cheval, elles ont le clito qui frotte sur le pommeau de la selle et là … elles jouissent, ces des grosses salopes », dit Depardieu. Il ajoute concernant une fillette âgée d’une dizaine d’années, « Si jamais elle galope, elle jouit », ajoutant, « c’est bien ma fifille, continue. Tu vois, elle se gratte là. » L’horreur de vulgarité, représentant toute la violence que subissent des femmes et des filles tout au long de leur vie, et confirmant la culture du viol à la française, où la liberté sexuelle est comprise pour légitimer les violences sexuelles.

Par ailleurs, Depardieu a été mis en examen pour viol en 2020, plainte déposée par l’actrice Charlotte Arnould. Des accusations qu’il réfute. Puis, une deuxième plainte pour agression sexuelle a été déposée par l’actrice Hélène Darras pour des faits datant de 2007 lors d’un tournage. La prescription pourrait s’imposer.

L’acteur est également accusé de viol par une journaliste espagnole et écrivaine, Ruth Baza. Des faits remontant au 12 octobre 1995 qui se seraient déroulés lors d’une interview. La journaliste a annoncé le 19 décembre avoir porté plainte pour viol auprès de la police espagnole. Des faits qui pourraient être prescrits en France. La diffusion de l’émission « Complément d’enquête » aurait réveillé la mémoire traumatique et rappelé à la journaliste espagnole la violence inouïe qu’elle aurait subie.

D’autre part, l’enquête réalisée par Médiapart parue en avril dernier, révèle que 13 femmes ont accusé Gérard Depardieu de violences sexuelles.

Violences sexuelles, la souffrance au silence

L’omerta – Viol, un crime légitimé par la politique 

Le viol constitue un crime, cet acte cruel est une violation des droits humains et du droit international humanitaire qui condamne les violences sexuelles. Il est de rappeler particulièrement à Emmanuel Macron, Président de la République Française, que la France est membre de l’ONU et qu’elle se doit de respecter les engagements de développement durable devant être réalisés d’ici 2030, dont l’ODD 5, qui lutte contre la violence faite aux femmes à travers le monde.

Il est de vivre dans un monde où la moitié de l’humanité, les femmes retrouvent leur droit à la vie pleine et entière. Le soutien d’Emmanuel Macron à Depardieu exprimé durant la spéciale « C à vous », est profondément indigne, car il ne suffit pas d’être un acteur, il faut avant tout être humain, respecter son humanité et par elle respecter les femmes et les filles. 

Emmanuel Macron devait porter la parole de ce qui est juste, de l’innocence, et non de ce qui brise. 

Aujourd’hui, ce sont des survivantes de violences qui ne peuvent plus placer leur confiance en M. Emmanuel Macron. La France vient de faire un bond en arrière et revenir au fait que la violence faite aux femmes est politique. 

La tribune de la honte signée par 50 personnalités du monde culturel plonge la France dans son obscurité quand la lumière veille doucement sur une femme qui en ce moment dans le silence profond subit des violences, et qu’au sommet de l’État, elle vient d’entendre qu’elle est illigitime car sa liberté l’est aux yeux d’un pouvoir s’alliant à l’ancestral droit de violenter une femme, de déshumaniser son corps, de semer le chaos en séparant l’humanité de la moitié d’elle-même, les femmes. 

Puis, une contre-tribune signée par plus de 600 personnalités veut briser le silence, tient à ce que des vies ne soient plus meurtries par les violences sexuelles, par l’omerta, le déni étouffant les consciences de ceux soutenant l’insoutenable. 

Emmanuel Macron « je suis féministe » aux allures du patriarcat 

« Mais, pour moi, mon premier objectif, c’est d’être une féministe reconnue par les femmes, ce qui est bien plus important« , a déclaré Emmanuel Macron lors du Women’s Forum for the Economy & Society le 2 décembre 2016. Emmanuel Macron se présente alors comme le candidat des progressistes. 

Dans son discours de 2016, il est conscient en paroles de la problématique fondamentale de l’autonomisation des femmes, et pourtant aujourd’hui, 35 % des personnes sous le seuil de pauvreté sont des mères isolées. 

Il est l’absence de politiques de résilience, de soutien efficace pour l’entrepreneuriat des survivantes de violences. Il n’est pas de politiques innovantes en actes concrets comme l’ouverture des universités après, comme Emmanuel Macron le sait, que des femmes ont été contraintes d’arrêter leurs études, leur vie professionnelle après être devenues mères dans un environnement les isolant, les excluant, les discriminant, et d’autant plus quand elles sont dans l’omerta victimes de violences conjugales, de violences sexuelles commises par leur partenaire, et subissant des violences coercitives dans une société très sexiste, fait dénoncé par le rapport du HCE remis en 2023 à Emmanuel Macron. 

Emmanuel Macron ne peut être féministe dans un système patriarcal dans lequel il inscrit sa politique. Il ne peut sans cesse manipuler l’idée de démocratie en la mettant en concurrence avec l’autoritarisme. Il ne peut prôner une croissance économique en affaiblissant les plus vulnérables et en augmentant le nombre de personnes vivant dans la rue, dont des femmes et des enfants. 

Il ne peut rester dans une position de l’indirect pour s’éloigner de ses responsabilités et se dire inattaquable sur son engagement féministe, quand chaque jour il accélère ce qui met en danger les droits des femmes, et surtout des femmes subissant la précarité. 

Emmanuel Macron ne s’est pas détaché d’un système, il est tenu par lui, car c’est un empire financier international qui a permis ses deux élections présidentielles. Ce sont des oligarques qui gouvernent et qui appartiennent à cette vieille France bonapartiste. 

Et, dans leur monde la liberté est comprise comme un danger, et donc la liberté des femmes qui remet en cause le système politique, et qui souhaite la fin d’une civilisation dirigée par les jeux politiques d’hommes devenant des oppresseurs, et imposant ce qui détruit en mouvement perpétuel. 

Sans le système prédateur, le pouvoir politique s’effondre et la liberté reprend sa place légitime et forme la réconciliation de notre humanité. 

Mais la volonté de la paix n’est pas du goût de ceux s’enrichissant de l’eau d’une rivière en la traumatisant. La clarté met fin à leur domination, et ils savent qu’il ne suffit que de la paix pour combat. 

La France doit conquérir sa paix et non devenir un empire dominant l’Europe. Aller vers des politiques de conquêtes par la violence, c’est instaurer l’autoritarisme, ce qui est inhumain, et ce qui exclut la liberté, donc les femmes. 

Emmanuel Macron doit faire un choix, revenir à ses premiers amours et accomplir ce qui fera de lui un féministe par ses actes concrets, ou demeurer dans l’illusion du pouvoir dans un passéisme qui de toutes les manières le met en échec, et le contraint à devenir un oppresseur. 

S’il ne peut aller vers la liberté et constituer la paix universelle car il ne possède pas la puissance politique pour imposer ce choix, il se doit de démissionner. 

La sincérité d’agir, est que lorsqu’on ne peut pas mener un combat pour la liberté et sa paix dans un consensus politique qui s’y refuse, on quitte ce pouvoir puisqu’il forme la faiblesse, l’appauvrissement de l’humanité. 

Appauvrir les droits des femmes, c’est appauvrir l’humanité. Il est très troublant de devoir rappeler en France, que la femme est un être humain. 

Le jeu politique est masculin et violent envers les femmes 

La politique joue avec la vie d’autrui, et peut être ce jeu brisant les droits humains par son fondement même. Des femmes qui ne sont pas féministes s’engagent en politique en validant ces principes de jeux de domination, ce qui ne peut représenter une avancée pour les droits des femmes puisque tout demeure au système.  

Et, parfois des personnalités politiques éblouissantes éclairent notre monde de leurs combats pour les droits des femmes, telles que Simone Veil, ou Yvette Roudy, ministre des droits de la Femme de 1981 à 1986, et associée à la loi sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes du 13 juillet 1983.

Le féminisme chevillé au cœur,  pour vocation, à l’âge de 90 ans, Yvette Roudy a légué à la Fondation de France une part de son patrimoine immobilier pour créer sous son patronage la Fondation Yvette Roudy, réservée à la cause des femmes. 

Un engagement de toute une vie, fondée dès l’enfance, car les filles apprennent que leur vie sera soumise aux choix du père, d’une culture patriarcal envahissante, étouffante, et comprenant que leur corps n’est pas libre de vivre en paix et sécurité, qu’il est regardé comme quelque chose qui appartient de droit à la violence des hommes. 

Une femme ne vit pas, elle est utile à un homme. C’est ce qu’ordonne la société, l’ordre social et culturelle et les femmes pourront avoir cette marche des violences, des discriminations à franchir plusieurs fois dans leur vie. 

Dans tous les milieux, la violence envers les femmes et les filles est présente, brime la liberté, donne à la politique cet air de perversité narcissique, de culture de la maltraitance, d’une mafia légitime, d’hommes à l’obscur de l’omerta, des jeux de manipulations, des fausses promesses, de ce qui paraît être un discours sincère et qui ne l’est pas. 

Le jeu politique est toujours présent, et Elisabeth Borne a récemment déclaré qu’il faut « renforcer le jeu politique » et ayant multiplié les 49.3 au rythme des pains bibliques. 

Le sinistre jeu politique, c’est la loi immigration soutenue par le gouvernement et ses députés Renaissance, qui risque d’exposer toujours plus des femmes migrantes à la violence. Et, provoquant une société où la cupidité, les personnes malintentionnées pourraient user de la misère, de lois excluantes et en cascade générer la violence faite aux femmes. 

Une économie de précarité fragilise les femmes qui dans le monde subissent en premier la pauvreté à l’extrême pauvreté. Ce sont des enfants pauvres et un futur qui se construit par les traumatismes, des schémas politiques restant primitifs.  

Nous sommes loin du discours d’Emmanuel Macron en 2016 où il se déclare progressiste et féministe. Nous subissons une politique de régression, aggravant les conditions de vie des plus vulnérables, et des femmes ne faisant pas partie de la bourgeoisie demeurent dans l’isolement, subissent les violences économiques. Ce qui fait sourire les notables fonctionnant en réseaux, en jeux faits et trichés, à la corruption des systèmes, et aux jeux bancaires. 

L’ordre de la société implique jouer avec l’argent, s’acheter sa liberté, se payer une paix virtuelle, pendant que des hommes machistes poursuivent leur route en politique. 

 

Lutter contre les violences faites aux femmes, c’est aussi créer une nouvelle économie fondée sur le partage 

Emmanuel Macron n’est pas cet homme créant une économie nouvelle par le partage, il est celui qui continue les vieux rouages d’une économie réservée aux très riches, à la bourgeoisie par un système international obsolète et injuste marquant les fortes inégalités. 

Dans son discours de 2016, tout s’oriente vers une cause féministe qui en réalité devient un produit politique et économique réservé aux strates du pouvoir, à une bourgeoisie excluante, et manipulant les foules à partir du moment où un acharnement capitaliste reste dominant. 

« Mon ambition, n’est donc pas de réformer notre organisation, mais de proposer un nouveau projet, justement autour de ses valeurs, et d’une vision progressiste claire« . Emmanuel Macron, 2016. 

Une clarté qui lui fait défaut en ne condamnant pas les propos obscènes de Depardieu et partant dans une technique d’évitement et s’auto déclarant le champion de la lutte féministe. 

Émission « C à vous » décembre 2023 –

« Moi, je suis un grand admirateur de Gérard Depardieu« , a exprimé Emmanuel Macron en plaçant le personnage dans la lecture de grands textes faisant connaître la culture française sur le plan international et prenant cet angle pour soutenir Gérard Depardieu. 

« Lui, aussi c’est un génie de son art, complet« , ajoutant, « il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos grands personnages dans le monde entier« . 

« Je le dis en tant que président de la République et en tant que citoyen, il rend fier la France » a déclaré Emmanuel Macron dans « C à vous » en réponse à la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, annonçant une procédure disciplinaire vendredi 15 décembre pour suspendre ou pas, ou retirer complètement ou pas la légion d’honneur remise à Gérard Depardieu, selon les propos de Mme Rima Abdul Malak sur France 5. 

Mme la ministre de la culture se disant « dégoûtée » par les propos et le comportement de Gérard Depardieu, découvert dans « Complément d’enquête », et disant que cela fait « honte à la France ». 

Puis, Emmanuel Macron pose le doute sur le reportage de « Complément d’enquête », ce qui est inquiétant car sa source d’information en tant que président de la République serait des médias comme Cnews …  

« Après, il y a parfois des emballements sur des propos tenus. Je me méfie du contexteJ’ai compris qu’il y avait des polémiques sur des reportages », et insistant, il continue  » j’ai vu qu’il y avait des polémiques sur les mots qui étaient en décalage avec les images« .

Puis, il exprime que la légion d’honneur est un ordre qui n’est pas là « pour faire la morale« , restant basé sur « les polémiques », alors qu’il y a des plaintes, et que la ministre de la Culture a signifié que « ses homologues européens, mondiaux  » ont déclaré à quel point ils ont été choqués par les propos obscènes de Depardieu, rappelle la journaliste de « C à vous ».

Ce qui choque des ministres de la culture au niveau européen et mondial, ne choque pas Emmanuel Macron qui après tout s’en fiche des « commentaires » comme il l’exprime sur « C à vous ».

Puis, Emmanuel Macron se justifie en disant « moi, je suis inattaquable sur la lutte contre les agressions faites aux femmes, les violences faites aux femmes et pour l’égalité femmes-hommes« , en s’appuyant sur le fait que « Ce sont mes deux grandes causes de mes deux quinquennats« . 

Puis, il revient sur «  Dans nos valeurs, il y a la présomption d’innocence« . Puis, affirmant, « Il y a une chose où vous ne me verrez jamais, ce sont les chasses à l’homme. Je déteste cela« . 

Chasser le système, pas l’humain 

M. Emmanuel Macron devrait détester les violences sexuelles, des hommes chassant des femmes comme des proies, des décennies de violences, des vies brisées, des familles marquées, des communautés dévastées par le viol qui constitue un crime de guerre, utilisé lors de conflits.

Oublie-t-il les femmes au corps gravement blessés, aux maladies, hémorragies en conséquence de violences sexuelles subies.

Je parle de la vie, du plus précieux, du droit de vivre des femmes et non d’être en survie. Il n’y a pas de chasse. Ce loisir appartient aux prédateurs. Il y a la lumière perçant l’obscurité, la paix avançant, celle devenant la nouvelle aube, le jour naissant et donnant aux enfants un monde libéré des violences. Il est ce temps venu après des siècles de violences faites aux femmes.  

Emmanuel Macron, oublie-t-il les femmes chassées par des prédateurs pensant leur humanité en cette valeur suprême de l’homme en super prédateur dominant le vivant. La nature paie le prix de l’humain se plaçant au centre de l’univers, comme seule vie dominante, et capable de soumettre son environnement, de le modifier, de le créer selon son imagination, son idée de pouvoir sur toutes choses.

Oublie-t-il l’innocence du corps blessé par les violences sexuelles, l’innocence effondrée se relevant de la haine par la force de l’amour, par cette source limpide de la vérité.

Puis, dans le système actuel, s’il n’y a pas de coupable, il n’y a pas de victime, et la perversité de la présomption d’innocence se fait alors complice en un système d’inversion.

Les femmes témoins, et niées, la peine sans fin, la vérité morte, le corps éprouvé n’est-il rien, existe-t-il ? Il est soumis aux questions, aux doutes, quand la souffrance se lit dans le regard, que tout exprime la violence du choc, cette peur de mourir par ce crime, le viol. Il tue lentement, lui brutal, cruel, et la santé des victimes peut en être touchée tout au long de la vie.

À la fin de la bataille, écrire : le viol est mort 

Le viol est une bombe à retardement, si la mémoire traumatique l’efface par instinct de survie tant est sa terrifiante violence, la douleur ne quitte pas tout l’être, se fait ce quelque chose qui n’a pas de nom, ce trou noir, et il frappe de nouveau la mémoire.

Les viols conjugaux sont cet atroce que le partenaire agresseur fait subir. Des femmes dépassent des viols subis, des agressions sexuelles, et le sourd du système judiciaire, enterrant l’être, évanouissant une vie, elle n’apparaît plus, n’est plus, l’indifférence macabre du système prend la place.

Les femmes témoignant de violences sexuelles subies, dénonçant un homme appartenant à des cercles de pouvoir, au politique reliant toutes les sphères de la société, subiront de plein fouet la violence culturelle et politique.

La France sous le joug d’une pseudo élite au bras d’oligarques milliardaires commandant l’économie les traiteront de « pauvres idiotes », « aigries », comme on peut lire les commentaires publiques d’une « journaliste » des cercles d’extrême droite et bonapartiste faisant de la liberté de la presse, la chute.

Des femmes misogynes cultivent la haine du féminisme dans une bourgeoisie bonapartiste, d’extrême droite, car elles n’ont pas eu le courage de lutter contre la violence, pour un monde plus juste, pour la paix. 

Une pseudo élite culturelle valorise la réussite par le mensonge, les méandres d’un journalisme en escros culturels servant des intérêts politiques d’extrême droite, d’un monde soumis aux jeux tortueux d’hommes choisissant d’être ennemis de la liberté. 

Le culte de la perversité narcissique se loge dans ses milieux ne supportant pas la contradiction. Ils veulent garder leurs privilèges et fortunes en soldats d’un monde virtuel.

Mais, les violences faites aux femmes sont bien réelles et elles détruisent des vies innocentes.

Les violences sexuelles ancrées dans la culture politique en France 

En France, il est un viol ou une tentative de viol contre une femme toutes les 7 minutes, et toutes les 3 minutes envers des enfants. D’autre part, seuls 0,6 % des agresseurs sont condamnés après des années de procédures très éprouvantes et très coûteuses pour uniquement les victimes.

D’autre part, il a été constaté une augmentation de 15 % des violences conjugales en 2022, en France. 

Puis, du 1er janvier 2023 au 25 décembre 2023, il a été recensé en France 134 féminicides, selon IOF. Le rapport sur les homicides conjugaux publié en 2019, indique que 65 % des femmes ont alerté la justice ou la police en témoignant subir des violences conjugales. 

Ce sont des violences criminelles qui sont oubliées par ce droit à la propriété acquis par une société faisant de la femme, l’objet, par la pensée misogyne bonapartiste demeurant forte, en France.  

Par ailleurs, ce sont 70 % des plaintes pour viols qui sont classées sans suite, et 80 % des plaintes classées pour viols conjugaux lors de violences conjugales multidimensionnelles, alors que l’ONU a publié un rapport inédit en mars 2021, démontrant que plus de 640 millions de femmes à travers le monde subissent des viols conjugaux. (Article sur LiberTerra)

D’autre part, en novembre dernier, la CIIVISE a remis son rapport officiel et un de ses membres, le gendarme Jean-Michel Breton a indiqué l’augmentation des délinquants sexuels en France et le temps immémorable qu’il faut pour former les policiers, et chefs aux violences sexuelles, car les agresseurs sont des criminels extrêmement dangereux, et indique-t-il, plus difficiles à entendre qu’un trafiquant de stupéfiants, que des criminels en bande organisée, ou ceux coupables d’homicide. 

Les agresseurs sont des manipulateurs dangereux qui s’inscrivent dans une culture patriarcale, bénéficient d’un environnement les sécurisant jusqu’aux hautes sphères de l’État. Ils ont un statut de pouvoir, de pouvoir politique car ils sont issus d’un système prédateur historique qui ne peut s’arrêter lui-même.

Un système prédateur ne peut arrêter des prédateurs

Le pouvoir politique est cette conception archaïque de domination fabricant la pauvreté, les fortes inégalités, interdisant à des êtres humains de réaliser leur vie en toute liberté, d’accomplir leurs choix, leurs rêves et les figeant dans une classe sociale, les emprisonnant dans le mensonge d’un système financier international corrompu, obsolète et injuste.

Ce sont des politiques, puissants qui déclenchent des guerres, des génocides, qui bâtissent une architecture apocalyptique du monde dans le mental de l’éphémère, de la possible chute de la vie sur Terre, de cette peur immaîtrisable de l’immaîtrisable, et dictant de profiter de la puissance à gouverner le monde, de la conception des empires pour régner sur l’impossible connaissance des évènements futurs, de ce futur, naissant avant même que nous ne le vivions.

Par le bouleversement climatique, les politiques en oppresseurs semblent se dépêcher de s’enrichir, de prendre toujours plus de pouvoir, d’accélérer un mouvement destructeur pour garantir leur sécurité, et penser maîtriser l’inconnu.

Par ailleurs, il y a en France, un culte du narcissique, ce qui ne manque pas de choquer hors de France, est admis comme une forme de supériorité et Emmanuel Macron fait référence au « génie », ce qui n’engage que son interprétation du jeu d’acteur de Depardieu. 

Emmanuel Macron serait-il choqué par les propos obscènes de Depardieu s’il était uniquement un humain parmi les autres ? 

Le prestige de la culture naît-il de l’artifice, ou de l’art en chacun de nous qui s’exprime par la richesse de l’humanité, l’imagination faisant de l’inconnu se fertile de l’art s’exprimant, ce bien commun, l’esprit. 

Limiter à un nom d’une personnalité la culture d’un pays, sa présentation internationale, c’est faire de la France une tristesse infinie, l’art restreint, soumis à une notoriété qui se fabrique. 

Par ailleurs, l’art serait une sincérité de vivre, un élan dépassant l’ordre établi, faisant danser les mots, les gestes, le mouvement des émotions, l’invisible de nous-mêmes, l’immatériel vivant donnant à l’humanité l’intelligence de l’art, des cultures se plaçant en expression de la liberté.

La liberté tuée par la violence, et l’art disparaît, devient le mensonge quand il joue avec ce qui détruit, et ne libère que le prédateur, c’est Picasso. 

Le sexe en arme, des hommes font le choix de faire de leur corps ce qui détruit l’innocence, la vie. Il devient alors à chaque instant cet être de violence. L’arme en lui prend les traits de son visage, de ses rires grossiers, des sourires à la violence, que possèdent les agresseurs, ne voyant que l’obscur, masquant la lumière. 

Un agresseur ne peut lâcher son corps, comme il ferait tomber un couteau. Les agresseurs deviennent le crime de violences sexuelles, leur être l’exprime dans ses moindres failles, ils se sont maudits eux-mêmes. 

Pouvoir politique tenant par un système prédateur

Emmanuel Macron fait le contraire de ce qu’il faut faire et il accélère « quoi qu’il en coûte » la seule chose qu’il maîtrise, une politique archaïque, ayant pour référence les années 80 à 90, en s’entourant de conseillers de cette époque dont il ne peut rien maîtriser tant il n’a pas vécu les corruptions de ces années-là, les secrets politiques, les liens des uns aux autres, les compromis et interactions se basant sur le fascisme historique pour gouverner. Ces années, où la violence envers les femmes est omniprésente dans toutes les arcades de la société. Ce que décrivent les femmes victimes de Depardieu, se sont des femmes qui l’ont vécu dans différents milieux et particulièrement quand un homme à un statut de pouvoir.

C’est tout l’environnement qui était alors complice, ils savaient. La violence sexuelle faisait rire, cela amusait, le sordide courtisant le beau monde s’encanaillant, les apparences et titres plus importants que tout, et le système judiciaire coulant depuis sa conception dans le bronze de la perversité, ses lois. Des lois faites par des hommes pour des hommes, conçue par un pouvoir politique absolu décidant de la vie ou de la mort, et enfermant les indigents.

Le pauvre est la femme, celle que le mari prédateur faisait enfermer dans des hôpitaux psychiatriques, et dont cette culture de la cruauté est restée forte par le gaslighting. La femme est coupable d’avoir sa vie détruire sous ses yeux par des violences conjugales et sexuelles criminelles. Son opinion, son intelligence, son raisonnement sont niés, insultés, anéantis. L’agresseur sème le doute et plus il sera violent, plus il sait qu’il garantit son impunité en anéantissant sa proie. 

La victime est toujours considérée comme celle qui ment, invente, à des délires traitables en psychiatrie. L’atroce des agresseurs n’a pas de limite car le système prédateur n’en a pas. C’est la violence du système judiciaire envers les victimes de violences sexuelles.  

Plus un agresseur entre dans un système de violence, dans un culture du viol, plus il s’assimile à une société violente, plus il correspond au mental dirigeant, et fait que les femmes sont toujours plus exclues, finalement.

Les droits des femmes ne sont pas un quota, mais la liberté universelle 

Répondre à des données de quotas pour l’égalité femme-homme, ce n’est pas la sincérité de lutter contre les violences faites aux femmes. Leur voix est effacée, contredite si elles ne se plient pas aux diktats masculins. Faire partie du jeu politique à un prix.

Puis, il est des lois modérées inspirées par la droite conservatrice voulant à tout prix garder le système leur permettant de faire fortune. Des lois donnant une apparence de droits aux femmes, mais qui se trouvent limitées, et ne permettent pas une véritable liberté pleine et entière.

La droite attachée à l’extrême droite, le socialisme d’hypocrisie rejoignant ses rangs, le pouvoir et l’argent sont des attractions redoutables.

La Convention d’Istanbul n’est pas véritablement respectée en France, et ce sont des milliers de femmes qui chaque année ont leurs droits humains bafoués, sans accès à la justice se faisant cette forteresse du pouvoir politique.

Emmanuel Macron et l’illusion du pouvoir

Emmanuel Macron vit dans l’illusion du pouvoir, dans le mensonge politique, et sa pensée rejoint un système d’inversion destructeur. La victime est le coupable et les agresseurs sont la normalité culturelle, le droit de détruire des vies innocentes, comme la politique le fait sur les champs de batailles, par l’autorisation de la guerre, la production active d’une industrie de l’armement comprise en fleuron par la cupidité extrême.

La France est le premier marchand d’armes d’Europe, et pourrait devenir prochainement le deuxième pays marchand d’armes au monde. La richesse au pouvoir ancestral de la guerre, de réduire à néant les droits humains de populations, de bombarder des zones civiles et de tuer le plus précieux, des enfants.

Par une géopolitique toxique, je peux également m’inquiéter de la prise de position d’Emmanuel Macron en faveur de Depardieu ayant des relations en Corée du Nord et en Russie. Cet éclairage donne une autre vision de l’affaire, et démontre la faiblesse internationale d’Emmanuel Macron.

Je peux en hypothèse exprimer qu’il y a plusieurs enjeux visés par son soutien à Depardieu, comme celui électoraliste pour les présidentielles de 2027, où Emmanuel Macron semble vouloir positionner un candidat à lui, et réaliser sa « réélection » par ce biais, déjà expérimenté par Vladimir Poutine. Attirer à lui les voix conservatrices d’une extrême droite mondaine acceptée, où il est de dire : « on donne aux femmes, mais pas trop ». 

Les droits des femmes sont compris par certains comme « extrémistes ». Il ne faudrait pas que les femmes soient véritablement libres et ne souffrent plus de ce poids de devoir appartenir à … Ne souffrent plus de la violence harcelante les suivant tout au long de leur vie. 

Pouvoir faire de l’équitation sans faire l’objet de propos salaces sur leur corps. C’est un peu trop demandé … 

L’empire est anti-féministe 

Avec un changement des lois concernant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron pourrait être amené à se présenter à la suite logique de son candidat nommé. L’idée d’empire européen s’impose à un tournant décisif pour l’organisation politique du monde.

Où nous allons vers une véritable démocratie, où nous filons vers un État sécuritaire et autoritaire avec une volonté d’empire, comme Poutine ou la Chine les mettent en valeur. Le discours serait que pour se protéger, il faut aussi construire un État-empire.

Quand Emmanuel Macron s’oppose à une loi européenne sur le non-consentement en cas de viol, et une loi définissant le viol comme un crime reconnu au niveau européen, il est dans une dynamique d’ultra conservatisme, du maintien d’un système prédateur pouvant fédérer une armée européenne dont il serait le chef. Le pouvoir du guerrier, de la masculinité suprême. 

Il doit accentuer le côté sécuritaire au cœur de fortes tensions internationales, de catastrophes humanitaires à travers le monde, de l’immense douleur que subissent les enfants de Gaza.

Emmanuel Macron s’éloigne de la paix pour ralentir la chute des gouvernements s’attachant aux lois ancestrales de la monarchie absolue, d’un bonapartisme donnant tout pouvoir à la haute bourgeoisie, à de riches industriels, à l’exploitation de l’homme par l’homme pour construire un empire. Sans la soumission de l’être, il n’ y a pas d’empire.

Emmanuel Macron décrédibilise le reportage de « Complément d’enquête », adopte aussi un mental charmant les boomers, tire vers le haut la haine, l’obscur de la société, se loge près des traîtres, ceux qu’il maîtrise par leurs turpitudes, épouvantable immoralité,  comme la tribune de la honte signée par 50 personnalités du monde de la culture.

Pris au piège de l’argent, une pseudo élite méprisante, de clowns tristes, du minable en vitrines luxueuses, du faux de la société se séparant des droits humains et devant l’art moribond, flattant l’obscène envers des femmes et des filles.

Un agresseur calcule toujours en premier son impunité. Le système régnant en France leur garantit le droit à des agresseurs de détruire des vies innocentes. 

Le bonapartisme séduit le pouvoir

Puis, pour penser devenir une puissance, Emmanuel Macron s’aligne sur le bonapartisme, et fait perdre un temps précieux à la paix. La misogynie prend des airs d’extase, de droit légitime, de sexualité morbide, effaçant l’amour, éteignant sa lumière.

Notre monde est face à une chance extraordinaire pour l’humanité, bâtir à l’essence du verbe aimer, l’universalité de la paix et sortir de l’infernal du veau d’or, de la guerre, système concevant la violence faite aux femmes.

La société n’appartient pas à Emmanuel Macron, ni même la République se détournant de sa source en ne protégeant pas le droit à la vie pour tous.

Le peuple vote pour un parti, de fausses promesses, des conseillers obscurs dont il ignore tout, un monde de corruption, un mafia politique de décennie en décennie et il apprend à se maltraiter. Dans un fort conditionnement dès l’enfance, il apprend en valeur de domination, de posséder une puissance, d’obéir à un système « coûte que coûte », à être celui désigné pour être ouvrier, et l’autre pour diriger dans une conception préconçue et issue de la monarchie absolue.

Emmanuel Macron renforce les inégalités par parcoursup, par l’inflation, la dette en système inventé car qui doit à qui. L’humain se faisant son propre créancier, bâtissant sa vie sur une illusion par quelque chose qui n’existe pas. Une vie ruinée par la folie de l’économie, de la politique créant la pauvreté.

Les femmes sont les premières victimes de la pauvreté à travers le monde, y compris en France. Comme leurs droits à la santé, à la justice, à se loger, à créer sont largement bafoués quand elles subissent la précarité.

Par la loi immigration ce sont des femmes migrantes qui seront toujours plus exposées à la violence dans l’indicible indifférence persistante du pouvoir politique.

Emmanuel a commis une faute très grave en ne garantissant pas aux femmes le droit de vivre en paix et en sécurité, comme il oublie que le viol constitue un crime, comme il a exprimé un doute concernant la fidélité du reportage de « Complément d’enquête », en suivant la position de médias d’extrême droite.

Les survivantes de violences ne peuvent placer leur confiance en Emmanuel Macron, qui au-delà traumatise des personnes ayant subi des violences sexuelles, agressions et viols, qui doivent être compris comme étant des violences sexuelles condamnées par le droit international humanitaire et suivant les recommandations de l’ONU.

Dans le cas de viols conjugaux, ce sont des agressions sexuelles et des viols, il serait de les qualifier par : violences sexuelles – et condamner sans minimiser les faits. La France doit tenir l’objectif de l’ONU : zéro violence faite aux femmes et zéro tolérance pour les agresseurs.

Par ailleurs, Emmanuel Macron accepterait-il qu’ils soient tenus des propos obscènes envers Brigitte Macron, sa conjointe ? Accepterait-il qu’il soit des violences sexuelles commises envers un être cher ?

Refuser les propos obscènes de Depardieu – un devoir

Je suis un peu moins certaine qu’Emmanuel Macron concernant son « grand amour », car pour être amoureux sincèrement, avoir cette joie de vivre, il faut en premier aimer l’eau limpide d’une rivière et non la traumatiser.

Traumatiser des survivantes de violences sexuelles, et/ou conjugales, des mères isolées qui vivent sous le seuil de pauvreté, et représentant 35 % des plus pauvres, ce n’est pas cultiver l’humanité, son cœur premier : tous humains, tous égaux.

La fraternité ne peut vivre sans la moitié de l’humanité. Son corps ne vit qu’à moitié, l’autre partie étant en survie. On pense les conquêtes comme étant masculines, et les femmes en matrice de la matière, la continuité de l’antiquité, et le latinisme d’Emmanuel Macron, regarde sur un piédestal, la Rome antique dominant des continents.

Oublier l’histoire pour vivre notre histoire, fonder une nouvelle société, un monde où l’humanité retrouve son corps uni, réconcilié dans l’abondance de la paix.

Le difficile de dépasser la mémoire, ce que l’on porte en nous, ce sang fidèle de génération en génération transmettant la culture, la vie de nos ancêtres, nous sommes rattachés à une filiation. Mais, nous devons nous séparer de la division.

Fonder une civilisation où nous sommes citoyens du monde dans le respect des cultures, de la richesse de chaque langue, chaque apprentissage que des peuples ont réalisé.

Puiser dans les connaissances des différents peuples établis sur tous les continents, laisser la mesure du temps propre à chacun, et ne pas précipiter le monde dans un mondialisme reposant sur la puissance d’empire, établissant deux camps l’Occident et l’Orient, et nous devrions choisir l’un ou l’autre, et aggraver les guerres, dont celle de la faim. Ces guerres s’attaquant à des femmes qui en zone de conflit subissent des violences sexuelles.

La vision d’un chef d’État ne doit pas être figée sur un fait comme celui de Depardieu, mais se positionner sur une vision globale et internationale pour le respect des droits humains en alliance avec la nature. Il est de fonder des politiques de résilience inspirées par l’universalité de la paix et cela inclut l’élimination de la violence faite aux femmes et zéro pauvreté qui est l’objectif premier du développement durable des Nations Unies.

Les puissants aux légendes des demi-dieux

Depardieu, c’est un pouvoir financier et politique, la culture comme conducteur, comme moyen utilisé. Ses relations en Corée du Nord posent questions et ne sont pas anodines. De plus, il se permet dans un pays étranger d’avoir un comportement d’une vulgarité inqualifiable envers des femmes. En aucun cas, il ne peut porter les valeurs de la France.

Puis, les violences faites aux femmes sont un vrai fléau, la violation de leur corps est l’inhumanité. Déshumaniser un être humain, en faire un objet de propriété, traumatiser à vie sa liberté, tout son être, lui infliger l’angoisse d’être « détruit » par un viol, d’avoir sa vie ruinée, c’est insupportable d’archaïsme, de barbarie.

La France doit profondément changer, mettre fin au patriarcat, à la culture du viol, condamner les agresseurs et leur environnement complice. Légitimer un agresseur, c’est l’encourager à commettre un crime. Nous devons aller plus loin, et mettre leurs soutiens face à leurs responsabilités.

La prospérité de la France sera par sa générosité, par le respect des droits humains qui ne peuvent être séparés.

La France aimée doit être ce phare pour la paix éclairant ses rivages. La politique ne peut plus s’aligner sur un mouvement de puissance par la guerre, par ce qui détruit. Créer une politique nouvelle par des actes concrets et innovants où le citoyen est le maître d’art. Chacun d’entre nous doit veiller sur la prospérité des droits humains, sur la paix et ne pas tout confier à des puissants qui sont des êtres humains, dont le peuple peut aussi laisser devenir des oppresseurs.

Il est primordial de rappeler aux dirigeants que leur seule puissance est de vivre, d’être des êtres humains, et qu’ils sont le frère de chacun d’entre nous, et que par le pouvoir politique certains font le choix de devenir des ennemis de leur propre humanité.

Une République attend de naître, rien n’est figé. Une République du peuple et non des bourgeois en nouveaux nobles faisant subir aux autres ce qu’ils ne subissent pas.

Protéger, accueillir, partager, c’est lutter contre les violences faites aux femmes. Le consentement à la liberté. Emmanuel Macron a prouvé ce que signifiait son refus du consentement pour définir le viol dans une loi européenne. C’est gravissime car le consentement, c’est la reconnaissance de l’humanité, du droit premier à la vie. 

©️ LiberTerra

Puis, au moment où Emmanuel Macron soutient Depardieu, Emmanuelle Debever vient de décéder le 6 décembre 2023, en se jetant dans la Seine, ses obsèques n’avaient pas encore eu lieu. 

Elle a été la première femme à accuser de violences sexuelles Gérard Depardieu.

Des survivantes, puis un jour, l’une d’entre elles n’a plus la force de tenir le coup. La souffrance l’emporte, et la non-reconnaissance est une douleur qui laisse à l’acte cruel le droit de revenir, d’harceler la mémoire, et le corps revit à l’infini ce qui l’a profondément blessé. 

L’impression de ne pas exister, que toute une vie est détruite, anéantie, que jusqu’ au corps, rien de nous n’est respecté, aimé, que le droit est donné à un agresseur de tout faire subir. 

Effacer une victime, une justice à l’omerta, imposant l’indifférence morbide, niant une vie, la faisant toujours présumée, mais non réelle. « Je suis vivante », ce droit à la vie interdit, et le temps n’efface pas un crime que porte le cerveau lui-même, une violence qu’il l’a profondément marquée en lui imposant le fait qu’il est en danger de mort. L’état de survie devient celui s’imposant, et le droit de vivre disparaît. Les violences sexuelles imposent ce cruel fait, le viol constitue un crime. 

Chaque jour, une femme dépasse la violence subie pour avancer, pour être vivante dans cet espace entre la vie et la mort qu’impose un agresseur. 

La justice française doit impérativement changer, et reconnaître les études scientifiques sur les conséquences graves des violences sexuelles. La preuve est la souffrance du corps et par ses mots la victime devient le témoin, donne la parole à son corps violé. 

La France ne peut pas demeurer dans l’absurde, l’incompréhensible cruauté des violences sexuelles, dans cette guerre contre l’humain, considérant un enfant ou une femme coupable dans un système d’inversion qui détruit des vies innocentes. 

C’est aujourd’hui que nous devons exiger le droit à la vie pour toutes les femmes, l’élimination des violences sexuelles, la fin d’un pouvoir politique fondé par un système prédateur mettant au bord du précipice la nature et l’humanité. 

La paix universelle est possible, les droits humains ne sont pas une utopie, mais une évidence pour perdurer, la conscience de vivre, de respirer, d’aimer. L’équilibre de la vie s’instaure par la paix. C’est un changement radical de la conception des gouvernements, de la puissance politique qui est en train de se réaliser pas à pas. 

Témoigner est un droit humain, l’omerta doit être brisée, la lumière devenir première. 

Fédora Hélène

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