La famine menace la population de Gaza – « Un désastre de santé publique se prépare » alerte Martin Griffiths, ONU

Yamen , 5 year-old, is drinking bottled water delivered by UNICEF in Khan Younis Refugee Camp where he fled after his family lost their house in Beit Lahia by an airstrike. “I wish the warning we received to evacuate our home because of an imminent bombing was not true and that my house is still holding”.



Gaza – La souffrance perpétuelle pour des milliers d’enfants et de femmes, premières victimes sous les yeux du monde, ce désastre est pour toute l’humanité

Un conflit extrêmement difficile à suivre par l’enfermement de Gaza sous un déluge de bombardements israéliens, la liberté de la presse profondément meurtrie, à Gaza, au moins 75 journalistes et professionnels des médias ont été tués, selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ). Un bilan dramatique au 31 décembre 2023 depuis le début du conflit. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) et le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS) ont condamné les meurtres de journalistes, les attaques continuelles envers des journalistes et la FIJ demande une enquête immédiate sur leur mort.

Dimanche 7 janvier – Selon l’AFP, le ministère de la Santé du Hamas et des secouristes ont annoncé que deux journalistes palestiniens ont été tués lors d’une frappe aérienne israélienne. Moustafa Thuraya, vidéaste pigiste collaborant avec l’AFP, et Hamza Waël Dahdouh, journaliste de la chaîne Al-Jazeera.

La terre de Palestine blessée en plein cœur – 

Majd abo shaqffa, 9 years old from biet hanoun city, holding his family bottel of water that unicef managed to provide for his and thousands of other families that got displaced from northern gaza city to southerns inside the unrwa training center in khan youns thst refugee an approximate of 28,000 thousands according to unrwa official.

Des milliers d’enfants ne pourront jamais oublier les jours d’horreur – Gaza dévastée, la faim, la soif, les écoles fermées, les tombes d’enfants, des familles décimées, la poussière des bombardements voilant la lumière, signant la mort de la paix.

« Trois mois après les horribles attentats du 7 octobre, Gaza est devenue un lieu de mort et de désespoir » a déclaré Martin Griffiths, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence.

Un chiffre, le bilan de l’atroce, ce sont des « dizaines de milliers de personnes, pour la plupart des femmes et des enfants » qui ont été tuées ou blessées, rappelle Martin Griffiths.

Un bilan dramatique établi dimanche 7 janvier 2024, fait état de 22 835 personnes tuées depuis le 7 octobre, selon le ministère de la Santé de Gaza. 

Selon l’UNICEF, au 3 janvier 2024, un bilan tragique fait état de 22 185 personnes tuées dans la bande de Gaza, dont plus de 5 350 enfants et au moins 3 250 femmes, seraient décédées. 

Par ailleurs, près de 57 035 personnes auraient été blessées dont 8 663 enfants. Ce sont également des milliers d’enfants portés disparus. Rappelant que 70 % des victimes sont des femmes et des enfants.

La Cisjordanie subit également la violence et ce sont au moins 83 enfants qui auraient été tués, et des centaines d’enfants contraints de fuir, selon l’UNICEF. 

« La bande de Gaza est aujourd’hui l’endroit le plus dangereux au monde pour un enfant« , a déclaré l’UNICEF

On 19 November 2023, babies rescued from Al-Shifa hospital in northern Gaza are relocated to the Al-Helal Al-Emarati Hospital in Rafah, in the south of the Strip.

L’ONU alerte que ce sont également des travailleurs humanitaires qui ont été tués – dont 142 personnels de l’UNRWA. 

La vie d’enfants, de femmes est bouleversée à jamais par la terrifiante violence qui s’abat sur leur vie innocente. 

Le porte-parole de l’UNICEF, James Elder a déclaré,  » La peur est revenue. Les blessés aussi. J’ai vu leurs corps ensanglantés lorsque j’étais sur place. Il est illusoire de croire que de nouvelles attaques contre la population de Gaza ne déboucheront sur rien d’autre que sur un véritable carnage. »

Lors d’une vidéo de l’UNICEF, il est le cri d’alerte lancé par James Elder, très ému. « J’ai le sentiment que mes mots ne peuvent pas rendre compte de la gravité de l’incessant massacre d’enfants. » Elder James montre à l’écran deux magnifiques bébés en disant, « Rencontrez Khaled et Hannah, s’il vous plaît. Regardez-les et priez pour qu’ils soient en vie dans quelques jours.  » Le monde ne peut rester silencieux, faire comme si de rien n’était, n’être pas bouleversé. L’UNICEF demande un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Toute la communauté internationale doit l’exiger. 

Ce sont des enfants grièvement blessés, des enfants mutilés, et tout manque : la nourriture, l’eau, les médicaments, les fournitures de soins de santé, d’hygiène, les logements, l’école. Des milliers d’enfants, de femmes, des mères subissent chaque jour l’épreuve assourdissante de la violence, des bombardements, des attaques. « Les installations médicales sont constamment attaquées », précise Martin Griffiths. 

Et, les rares hôpitaux fonctionnant partiellement sont débordés de cas de traumatologie, et manquent dramatiquement de tout ce qui est nécessaire pour assurer les soins de santé, pour opérer, traiter des personnes grièvement blessées. Ce sont aussi des personnes désespérées, traumatisées qui viennent trouver refuge auprès des structures de santé. Des hôpitaux qui ne peuvent répondre aux demandes des blessés, des malades et des personnes réfugiées.

« Un désastre de santé publique se prépare » alerte Martin Griffiths dans une déclaration du 5 janvier 2024. 2/3 hôpitaux ne fonctionnent plus, alerte l’ONU. 

L’insupportable est là sous les yeux du monde, sous les yeux des puissants, des dirigeants, de la communauté internationale, sous les yeux des populations car même si Gaza est fermée, la douleur des enfants de Gaza touche le cœur de l’humanité.

On 19 November 2023, babies rescued from Al-Shifa hospital in northern Gaza are relocated to the Al-Helal Al-Emarati Hospital in Rafah, in the south of the Strip.

Le bilan catastrophique de la guerre touchant Gaza 

Le travail des journalistes sur le terrain, travaillant dans des conditions très dangereuse, au péril de leur vie, ce qui ne devrait jamais être, nous permet d’être informés, comme le témoignage des personnels humanitaires des Nations Unis, les rapports effectués par les organismes onusiens, le témoignage des soignants et celui de civils. La parole de la peine traverse les frontières, les murs dressés contre la liberté, les bombes ruinant la paix.

Les ruines, des quartiers détruits, 55 % des infrastructures d’eau et d’assainissement sont endommagées, les systèmes d’approvisionnement en eau sont dans un état critique et l’UNICEF a informé le 20 décembre 2023 que, « les enfants de la bande de Gaza n’ont plus accès à 90 % de l’eau qu’ils consomment habituellement ». Ce qui signifie que des enfants déplacés ne peuvent avoir accès qu’à 1,5 à 2 litres d’eau /jour, quand 3 litres sont le minimum estimé pour la survie, quand 15 litres d’eau correspondent à la quantité minimum nécessaire en cas d’urgence.

Majd abo shaqffa, 9 years old from biet hanoun city, holding his family bottel of water that unicef managed to provide for his and thousands of other families that got displaced from northern gaza city to southerns inside the unrwa training center in khan youns thst refugee an approximate of 28,000 thousands according to unrwa official.

Par ailleurs, le 5 janvier 2024, Martin Griffiths alerte sur les conditions de vie intenables que subissent des enfants et des femmes dans des abris précaires et surpeuplés dans un environnement où des maladies infectieuses se développent alors que les égouts débordent.

L’UNICEF a alerté qu’il n’était qu’une toilette pour 700 personnes. Les abris dans la bande de Gaza sont extrêmement vétustes, sans moyens, sans infrastructures. Le nombre de douches disponibles est encore plus faible. Une situation très difficile qui touche principalement des femmes et des jeunes filles qui ne peuvent accéder aux soins d’hygiène.

Des enfants vivant dans ces conditions dramatiques ont déclaré des maladies du fait du manque d’eau potable. Ce sont des enfants atteints de diarrhée. Ce sont aussi des cas de déshydratation, des maladies liées à la malnutrition, a souligné l’UNICEF dès le 20 décembre 2023.

« L’accès à des quantités d’eau suffisantes d’eau salubre est une question de vie ou de mort, et les enfants de Gaza ont à peine une goutte à boire » a déclaré Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF, ajoutant que « les enfants et leurs familles se retrouvent contraints de recourir à de l’eau provenant de sources impropres, fortement salées ou polluées. Sans eau salubre, de nombreux autres enfants mourront de privations et de maladies dans les jours à venir ».

Les autorités ont enregistré dès le mois de décembre près de 20 fois la moyenne mensuelle d’enfants de moins de 5 ans souffrant de diarrhée. Des enfants souffrent également de maladies de la peau, éruptions cutanées, des cas de gale, de poux, de varicelle et ce sont plus de 160 000 enfants subissant des infections respiratoires aiguës.

Nous étions en décembre, au mois de janvier 2024, la situation ne cesse d’être catastrophique et c’est au milieu de ce chaos que chaque jour près de 180 femmes palestiniennes accouchent. Des nouveau-nés et leurs mères ont besoin du vital de l’eau potable, de soins médicaux, d’alimentation, d’un abri sûr pour vivre. Leur droit à la vie est bafoué sous les yeux de puissances économiques, sous les yeux d’un mondialisme produisant la surconsommation, polluant la nature, et mettant l’humanité au bord du précipice par la violence inouïe d’un système faisant de la vie ce qui n’est plus la valeur suprême.

Actuellement, ce sont plus de 155 000 femmes enceintes et mères allaitantes, ainsi que plus de 135 000 enfants de moins de 2 ans, ayant besoin de soins spécifiques, d’une alimentation répondant à leur besoin, et qui en sont privés. Les plus fragiles sont en grande vulnérabilité. Leur santé subit également le stress et les traumatismes. Les membres de l’UNICEF sont particulièrement préoccupés par leur état de santé. 

Aujourd’hui, alerte l’ONU, les civils à Gaza affrontent un niveau d’insécurité alimentaire « les plus élevés jamais enregistrés. La famine est proche », affirme Martin Griffiths. « Les bombardements et l’accès humanitaire restreint ont entraîné des niveaux catastrophiques d’insécurité alimentaire aiguë », selon l’IPC. 

Ce qui signifie que « pour des familles de Gaza, la menace de mourir de faim est officielle« , alerte l’UNICEF. 

Le bilan estimé par l’IPC souligne que entre le 24 novembre et le 7 décembre 2023, plus de 90 % de la population de Gaza , soit environ 2,08 millions de personnes, a été confrontée à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë, dont 40 % de la population, soit  939 000 personnes en situation d’urgence et plus de 15 % de la population, soit 378 000 personnes en situation de catastrophe, le niveau le plus élevé, soit en phase 5 de l’IPC. 

Une situation tragique qui s’aggrave de jour en jour, et entre le 8 décembre 2023 et le 7 février 2024, l’ensemble de la population de Gaza, soit environ 2,08 personnes, se trouve en insécurité alimentaire au niveau de crise ou pire. Des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë sans précédent sont enregistrés. Ce sont des données alarmantes que l’IPC n’a jamais constaté auparavant pour une région ou un pays.   

Parmi la population de Gaza à partir du 8 décembre, 50 % de la population, soit 1,7 million de personnes, sont en situation d’urgence alimentaire et au moins une famille sur quatre, soit plus d’un demi-million de personnes, subissent des conditions alimentaires catastrophiques. 

La situation est particulièrement dramatique pour les enfants, les femmes enceintes, pour les femmes allaitantes, ainsi que pour les personnes âgées. 

Ce sont tous les enfants de moins de 5 ans dans la bande de Gaza qui subissent un risque élevé de malnutrition sévère et de décès, pourtant évitable, alerte l’UNICEF.  L’organisation onusienne estime que dans les semaines à venir, au moins 10 000 enfants de moins de 5 ans subiront la forme la plus grave de malnutrition. Des enfants qui auront besoin d’aliments thérapeutiques.  

« Ce risque inacceptable survient à un moment où les systèmes alimentaires et sanitaires de la bande de Gaza risquent de s’effondrer complètement« , alerte l’UNICEF. 

Des enfants en grande détresse alimentaire alors que plus des deux tiers des  hôpitaux ne fonctionnent  plus par manque de carburant, d’eau, de médicaments, de matériel médical essentiel. Des hôpitaux à l’arrêt également car ils ont subi des « dommages catastrophiques lors des attaques« , prévient l’UNICEF.   

L’énergie épuisée – l’électricité coupée, c’est aussi plus d’eau potable

L’énergie est également une source de fortes inquiétudes. L’unique centrale électrique de la bande de Gaza a épuisé ses ressources d’énergie le 11 octobre, rappelle l’UNICEF. Ce qui entraîne des coupures d’électricité et d’eau , et le traitement des eaux usées est suspendu. Les conséquences du manque d’énergie sont tragiques pour les structures de santé. 

La Représentante spéciale de l’UNICEF, Lucia Elmi – ©UNICEF/ El Baba – Palestine janvier 2024

La paix en ruine. Des enfants traumatisés, ils n’oublieront jamais

La paix en ruine, des enfants au cœur de l’enfer, et à côté, un monde où les richesses financières flattent des puissants, comme des populations devenues indifférentes, acceptent le pire, laissent faire ce qui détruit des vies innocentes.

« Gaza est tout simplement devenue inhabitable. Sa population est quotidiennement confrontée à des menaces qui pèsent sur son existence – sous le regard du monde entier », a exprimé Martin Griffiths.

Les 12 dernières semaines « ont été traumatisantes » pour plus particulièrement les enfants, a alerté le Secrétaire général de l’OCHA, « Pas de nourriture. Pas d’eau. Pas d’école. Rien que les bruits terrifiants de la guerre, jour après jour ».

Gaza – Plus de 2 millions de personnes en grand vulnérabilité au milieu du chaos

Les humanitaires exercent un travail très difficile parfois au péril de leur vie, et ils subissent le manque de moyens pour venir en aide à plus de 2 millions de personnes, alerte l’OCHA qui précise que son personnel « est tué, déplacé, que les coupures de communication se poursuivent, que les routes sont endommagées et que les convois sont visés par les tirs, et que les fournitures commerciales vitales pour la survie sont quasiment inexistantes ».

D’autre part, « les tensions en Cisjordanie bouillonnent et le spectre d’un nouveau débordement régional de la guerre se rapproche dangereusement », a constaté Martin Griffiths.

La violence politique sème la guerre, tue des enfants 

La paix doit être la lumière alors que la violence veut l’éteindre et plonger le futur dans les conséquences dramatiques de la haine, de la mémoire se construisant pour des générations par l’immense douleur.

 Des enfants de Gaza sont tués, grièvement blessés, mutilés. Des enfants souffrant de la soif, de la faim, déplacés, orphelins. Des enfants grandissent dans la peur, l’atroce des bombardements. Leurs quartiers disparus, devenus un tas de pierres. Leur maison est en poussière, et parfois un membre de leur famille est enseveli sous les gravats, les murs effondrés.

Les linceuls blancs, le drapeau de la paix en deuil pour dernière demeure d’un enfant tué. Les enfants de Gaza sont traumatisés, leurs dessins en larmes, sans crayon de couleurs, que notre cœur pour voir leur chagrin, le dessin de leur souffrance.

La paix, « Il est temps que la communauté internationale utilise toute son influence pour y parvenir » exhorte Martin Griffiths.

L’OCHA, rappelle Martin Griffiths continue d’exiger, « la fin immédiate de la guerre, non seulement pour la population de Gaza et de ses voisins menacés, mais pour les générations à venir qui n’oublieront jamais ces 90 jours d’enfer et d’attaques contre les préceptes fondamentaux de l’humanité ».

Interdire la guerre sur toute la surface de la Terre 

La guerre devrait être interdite, tout entière, sur la surface du globe terrestre. C’est un autre monde que nous devons vivre, et pour cela, l’humanité peut compter sur sa volonté, possède le verbe aimer. 

Une humanité réconciliée, unie, consciente de sa valeur d’unité sur une Terre commune. Un avenir que nous devons réaliser, que nous devons rendre possible, en espérance de survie. Par amour de la vie, par la liberté généreuse qui inonde la Terre et rend la vie possible. 

Si tout est à la guerre, tout est à la mort. 

Aucune arme évoluée, complexe de technologie, ne pourra égaler la puissance de la vie. Vivre, le miracle de la vie s’est épanoui sur Terre. L’homme est-il présent en destructeur ou en protecteur de la vie ? Si l’humain a traversé les pires épreuves, c’est pour être la lumière de la paix, l’expression de ce qui protège tout le vivant, être celui qui aime.

Le pouvoir, le goût de l’argent sont des attractions envoûtantes conduisant à l’extrême, à la folie de l’homme s’enfermant dans son illusion de vivre, et fabriquant le monde politique gouvernant comme une matrice infernale ne sachant que transmettre la guerre. Le monde libéré du politique, c’est l’universalité de la paix. Il n’est pas de puissants, il n’est que des êtres humains devant être frères, car ils le sont. Ce que subissent des enfants, des nouveau-nés à Gaza, ne pourra jamais être justifié, puisque la fraternité est une. Nous sommes tous humains et égaux. 

Les enfants de la paix

Tous les enfants sont précieux, sont citoyens du monde, sont l’humanité. C’est le statut que les Nations Unies devraient décréter en urgence pour tous les enfants. Aucun enfant ne doit être victime de guerre. Tous les enfants devraient avoir un statut universel, au-delà de leur nationalité. Aucun enfant otage. Aucun enfant blessé. Aucun enfant tué. Aucun enfant mourant de soif. Aucun enfant mourant de faim.

L’UNICEF rappelle qu’ « il est impératif que chaque enfant bénéficie d’une protection spéciale dans le respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire« . 

« Rien ne justifie les meurtres, les mutilations ou les enlèvements d’enfants. Ce sont des actes qui constituent une violation grave des droits humains et que l’UNICEF condamne avec la plus grande fermeté« , a déclaré Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF. 

Children in the courtyard of a shelter playing during a UNICEF-supported recreational activities.

Créer un statut d’universalité pour tous les enfants – Les enfants de la paix !

Cessez-le-feu humanitaire immédiat et durable

C’est la responsabilité de toute la communauté internationale, le droit de veto ne peut être imposé quand la vie d’enfants est menacée. Le cessez-le-feu doit être immédiat. Les enfants ne demandent qu’une chose : vivre en paix. 

Gaza – Janvier 2023 – École de l’UNRWA
Janvier 2023 – Gaza – Les écoles de l’UNRWA
Gaza – Janvier 2023 – École de l’UNRWA

La terre de Palestine blessée en plein cœur – 

À Gaza, des milliers d’enfants ne pourront jamais oublier les jours d’horreur – Gaza dévastée, la faim, la soif, les écoles fermées, les tombes d’enfants, des familles décimées, la poussière des bombardements voilant la lumière, signant la mort de la paix.

La paix en valeur précieuse, ce ciel d’infinie douceur. Les dirigeants politiques ne mesurent pas combien chaque seconde compte quand la vie d’un enfant est menacée, quand des femmes enceintes subissent  une telle violence, quand chaque jour, quelque 180 femmes palestiniennes mettent leur enfant au monde au milieu du chaos. 

La liberté en souffrance, les conséquences seront pour toute l’humanité, autant que pour la nature. Je ne peux que rêver, espérer qu’un fort mouvement pour la paix sera contre toutes lois, toutes décisions politiques pouvant mettre les plus vulnérables en danger, pouvant mettre en péril la vie d’un enfant,  donner à la violence la possibilité de devenir extrême. 

La paix est vitale. Elle est notre respiration. La guerre doit cesser. Aux puissants, les enfants n’adressent qu’un appel : arrêtez la guerre ! 

Fédora Hélène

Children in the courtyard of a shelter playing during a UNICEF-supported recreational activities.

Copyright – LiberTerra 2024 – Tous droits réservés – Tous de droits de production et de diffusion réservés

Laisser un commentaire