
Enfants de Gaza, enfants de Palestine – la paix au cœur du chaos
Le lourd silence de pays de la communauté internationale, dont la France, dans une posture ambivalente et de soutien à Israël, coûte chaque jour des vies innocentes par l’ignorance de la paix.
Chaque seconde compte quand la vie d’enfants est en danger, quand chaque jour des enfants sont blessés, tués.

Notre humanité vit un chaos par le massacre qui est sous nos yeux, la perte de connaissance de la vie, de sa valeur suprême. L’humain déshumanisé, adorateur du veau d’or, détruisant la vie dans l’implacable indifférence.

La vie est devenue une parenthèse virtuelle dans un système constituant le néant, un espace inventé par l’homme.
Dans cet espace, il y perd également la nature. Un monde virtuel se détachant de la vie, la fait disparaître. Nos actes ont une incidence directe sur le vivant.
L’accélération de la crise climatique, c’est le mouvement accéléré que provoquent les actes humains. Détruire Gaza part d’une volonté destructrice émanant de toute une société politique internationale et culturelle.
La domination, la conception d’empire, la réalisation de guerres, de massacres
C’est aussi le décalage entre le système politique archaïque, qui retrouve son architecture dictatoriale, autoritaire lors de sa fragilisation, et le devoir de changer profondément pour créer une nouvelle civilisation.
Gaza est témoin de notre humanité et de son avenir. Et, l’indifférence observée, c’est cultiver des champs de ruine pour avenir de l’humanité.
Par ailleurs, Netanyahu refuse fermement la création d’un État palestinien, c’est concevoir l’annihilation d’un peuple, son effacement par la soumission, l’assimilation. Ce ne sera pas localisé uniquement sur Gaza.
Les puissants et dirigeants acceptant, le conçoivent également, ce qu’ils réalisent aussi. L’effacement de populations, de communautés sera augmenté sur d’autres territoires.
Par ailleurs, on ne peut pas défendre l’Ukraine, et soumettre d’autres pays. Et, la science politique est de savoir équilibrer, de savoir être juste, de rétablir la paix. Grâce au sens profond de la vie, et par la conscience universelle, tout en ne cédant à Poutine, il est possible d’instaurer la paix universelle. Un mouvement d’humanité doit naître et vivre.
Une géopolitique toxique sème l’horreur, le chaos, l’indifférence, une humanité immobile, captivée par son propre néant, quand la paix accueillante attend patiemment la réconciliation de l’humanité.
Chaque citoyen est responsable. Cette Olympique de puissants oppresseurs se voulant Dieu, les peuples doivent se libérer de cette emprise.
La paix qui émane des enfants de Gaza, la terrible souffrance, des enfants mutilés, ensevelis, disparus et le courage des Gazaouis, leur sérénité dans la douleur.
Partager le repas, être ensemble, dépasser la violence de la pauvreté, de l’exil, de la peur, être profondément humain. La table au sol, un simple drap, quelques denrées alimentaires. Retenir les larmes, être admirative de leur courage.

Ces photos de ces pères, frères portant un enfant, un bébé au milieu du chaos, le protégeant de leur corps, quelle admirable paix, force d’humanité.

L’armement nucléaire en manipulations, fortes tensions, rapports de force géopolitique toxique
La Terre est réconciliée avec tous les éléments. Ainsi, la vie est possible. Et, la force de la vie est en tout élément. La vie ne peut se limiter à une définition arrêtée par les hommes. Elle surpasse son savoir, ce qu’il peut voir, ce qu’il peut concevoir. La lumière est la vie, autant que l’eau, autant que l’humain. Tout est vivant. C’est un univers de vie.
L’homme inventant la guerre, créant des armes destructrices ne peut se dire vivant quand il place au sein de sa civilisation ce qui peut anéantir la vie. Ainsi, un regard extérieur à la conception humaine de la vie, pourrait penser l’humain en destructeur et non comme être vivant. La vie humaine deviendrait alors virtuelle, appartenant à un système créé par l’homme, mais n’existant pas dans l’univers.
Les armes destructrices, perfectionnées, nucléaires ne sont pas l’intelligence, mais une pensée destructrice, ce qui peut concevoir la terre en une vallée de mort. Dans quel temps, l’humain est-il vivant quand il conçoit détruire des populations, des territoires, abattre les arbres, le monde végétal et animal, toute vie par sa seule action.
De plus, ce monde de l’armement distille une pollution importante, générée par une utilisation massive de bombes, par l’industrialisation les fabriquant, les transportant. La politique axée sur le réarmement produit un mouvement destructeur pour toute la planète.
Puis, il y a l’inégalité de l’armement qui s’impose entre les pays, comme cela est entre l’Ukraine et la Russie, ou entre Gaza et Israël.
Si la guerre est un droit, l’absurde voudrait qu’il ait une égalité d’armement, de défense. Le réarmement ne protège pas la paix, il permet la guerre, la possibilité de dominer un territoire, de le posséder par la force des armes, par la mise en place d’une politique de destruction, d’assimilation, d’occupation devenant légitime. Entrer en conflit, la politique de l’armement fait basculer la paix dans une forte inquiétude, augmente les tensions, fortes pressions, rapports de force.
Le réarmement international actuel rompt avec la Déclaration P5, dont la France est signataire, reconnaissant la dangerosité des armes nucléaires, la nécessité de les éliminer. Le Traité de non prolifération des armes nucléaires (NPT) avait besoin d’actes forts. Ils ont fait défaut. Et aujourd’hui, des pays comme la Corée du Nord, ou l’Iran, conçoivent l’arme nucléaire en valeur de devenir une puissance au même titre que celles possédant la bombe atomique. Des rapports de force extrême se jouent alors dans l’enfermement politique, établissant l’humain en ennemi, et déclarant une guerre : l’humanité contre elle-même.
L’Ukraine et Gaza sont au cœur des tensions armées, de fortes pressions sur la menace nucléaire. Des enfants en souffrance, des pays pris au piège de leur géographie, d’hommes politiques pensant que la Terre est en leur possession, devant couler ses frontières selon leurs oppressions.
L’Ukraine libre, la Palestine libre dans un monde libre, au cœur de terres libérées, le soleil fécond naissant, la liberté.
La paix en drapeau la colombe pleurant des larmes de sang
Quand l’esprit s’inspire de ce qui détruit, il ne peut pas protéger la vie, être son expression. Il entre dans cette dimension du néant qui lui appartient, provoque des crises humanitaires, des conflits armés, accélère la crise climatique, se positionne au bord du précipice.
Blesser, tuer des enfants à Gaza, cela ne peut être l’expression de la vie, comme les attentats du 7 octobre tuant de jeunes israéliens, des familles.
Mais, la réponse d’Israël par la violence des forces armées israéliennes envers Gaza, ne pourra jamais être légitime. Des enfants brisés, des nouveau-nés au milieu du chaos, leur vie innocente est menacée à chaque instant et elle espère vivre un jour de plus.
Ce n’est pas une guerre quand des enfants innocents sont sous une pluie de bombes. Quand des bébés meurent de déshydratation car privés d’eau.
Sans eau, la vie ne serait pas sur Terre.
Sans eau, c’est la mort.
Une politique destructrice s’abat sur des enfants, des femmes représentant 70 % des victimes.


Des enfants sont privés d’eau, de nourriture, ainsi que des femmes enceintes, des mères allaitantes. Privés également de maison, de sécurité, de produits d’hygiène pour elles et leurs enfants. Des innocents sont enfermés dans Gaza, coupés du monde, sous les yeux des puissants, c’est la chute des démocraties.

L’Occident pris au piège de sa propre dictature. Les populations dirigées par des oppresseurs qu’ils élisent sans réfléchir, sont divisées en riches et pauvres, des enfants dorment dans la rue, des mères isolées et précaires sont méprisées, humiliées et subissent des violences déshumanisantes. L’injustice est considérée comme légitime, et le fascisme s’installe, devient l’ordre politique et économique.
Des populations occidentales glissent lentement vers des systèmes autoritaires et pensent la liberté par l’argent. Des citoyens prêts à accepter que la vie soit considérée comme un moyen de production, un outil au service d’une matrice, d’États s’inscrivant dans un système obsolète, injuste, corrompu, où le mondialisme fait la finance, où la richesse d’un pays n’a plus qu’une valeur virtuelle dans un système bancaire destructeur.
Les enfants de Gaza appellent à l’éveil des populations, aux Marches pour la paix.

Sous les yeux des populations de pays riches, le capitalisme tue inlassablement, l’humain et la nature. Les plus pauvres, les plus vulnérables abandonnés dans le chaos que les puissances armées ont provoqué, abattant leurs bombes dans des villes, rasant des quartiers, faisant de maisons, des tombes.
Redonner vie à la vie. Condamner la guerre, condamner un système génocidaire, condamner le capitalisme perdant les hommes, ôtant la vérité de leur cœur, y voilant la lumière, créant des tyrans devenant des ombres, marchant inlassablement sur un sol recueillant les larmes du chagrin des innocents, qui un jour, jailliront en chaos dans les sociétés vouées au veau d’or.
La Palestine effacée, cela serait faire de nos futurs, ceux bâtis par l’injustice, sa haine. La Palestine, sa Terre, son sol, l’ocre de ces chemins, les racines de l’olivier, doivent de nouveau fleurir au soleil de la paix. Les blessures jamais oubliées, deviendront la soie des plumes de la colombe née des cendres brûlantes.
La réconciliation, pour que les enfants d’Israël et de Palestine puissent un jour marcher ensemble. La paix veille sur un monde nouveau. Aux populations à travers le monde de faire une chaîne de l’espoir, de manifester pour la paix, d’agir pour elle. De redonner vie à l’humanité. Protéger la vie.

La paix traverse un long désert. Gaza, un enfant est enterré sous les pierres écroulées par un bombardement
La souffrance d’enterrer un enfant au milieu des pierres. La haine contre la population de Gaza a fait de sa terre un cimetière. L’innocence d’enfants y repose. Aujourd’hui, Gaza est devenue la Terre de la douleur. La paix, écrivant, ce matin, « je suis morte, ils m’ont tuée par les bombardements de la haine, épuisant les sources, les champs de culture, rasant les oliviers, tout ce qui me chantait« .
Gaza chante la paix qui illumine les yeux de ces enfants, de ces femmes et de ces hommes portant l’espérance, partageant le pain, et donnant au monde sa valeur, sa présence, sa force sauvant. Dépassant l’obscurité, la lumière a choisi les survivantes et survivants pour présenter à toutes les nations la colombe de la paix. Des cendres brûlantes des bombardements, elle est née. Elle veille patiente, confiante. L’horreur de la violence effondre tout, mais l’enfant, la liberté pure, reste au cœur de la vie.

La Palestine doit vivre et être libre. Personne ne peut anéantir une nation, sa culture, sa mémoire, effacer son histoire, ses ancêtres, et reposer sur le cimetière qu’il a creusé de ses mains par des armes de guerre.
C’est la vie qui instaure la vie, la vie naît d’elle-même, elle se fertilise, se multiplie. Elle choisit sa terre, y plante les arbres, les cultures, y fait paître les animaux, ouvre les sources et accueille l’humain. Rien ne peut être autrement.

Une terre ne peut être détruite, sa population anéantie dans la douleur. Il sera toujours sur son sol, leur chagrin jaillissant. L’abondance des larmes que l’injustice provoque, prenant un droit sur une vie, toute cette souffrance où qu’elle soit dans le monde, sera toujours, jusqu’au dernier jour, unie à l’eau de la terre. L’empreinte de leurs pas sera empruntée par l’humanité, nous y poserons les nôtres. Il ne sera alors plus qu’un seul pas, plus qu’une seule empreinte. La fraternité est notre sang.
Aucun tyran ne peut effacer ce qu’il brise. Il sera toujours dépendant de la terre où repose l’innocent qu’il a effondré de sa haine. Chaque jour, à chacun de ses pas, il se souviendra de la mort qu’il a semé.
Elle sera là. La colombe veillant sur les innocents. Celui qui tue la paix, qui ne pourra plus jamais la connaître.
La paix universelle, c’est « rendre juste », les mots de Nelson Mandela. C’est rendre la liberté.
Fédora Hélène

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