
At least 1 in 4 households in the Gaza Strip, or more than half a million people, are facing catastrophic levels of acute food insecurity, the highest level of warning by the IPC. ©UNICEF/UNI495581/ZAGOUT
Ramadan – La paix appelle chacun d’entre nous pour défendre les enfants de Gaza, la vie
Gaza – L’immense peine, 30 700 civils tués à Gaza, dont 70 % sont des enfants. (source UNRWA)
1er jour du Ramadan – « Au premier jour du Ramadan, deux enfants sont morts à l’hôpital des suites de la malnutrition » a annoncé Samer Labad, pédiatre à l’unité de soins intensifs de l’hôpital Kamal Adwan de Bet Lahia (nord). Puis, il a déclaré à Anadolu, « cet événement est le résultat de l’intransigeance de l’occupation et de son embargo sur l’entrée de vivres et d’équipements médicaux dans le nord de la bande de Gaza. »
Le 12 mars – Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé que 27 personnes, dont 23 enfants, sont mortes de malnutrition et de déshydratation dans les hôpitaux du nord de Gaza. Le ministère de la Santé de Gaza souligne que le nombre de personnes décédées à cause de la famine « est susceptible d’être beaucoup plus élevé ».
L’agence internationale World Vision est très préoccupée par les informations reçues faisant état d’un nombre croissant d’enfants mourant de faim dans la bande de Gaza. World Vision a mis en garde contre un risque élevé de famine dès décembre 2023.
« Comme dans de nombreux autres conflits, la famine et les décès d’enfants peuvent être évités si l’aide humanitaire adéquate leur parvient à temps. Ces rapports montrent que le temps presse et que la livraison immédiate de nourriture et d’autres aides humanitaires est désormais une question de vie ou de mort pour les enfants », a déclaré Eleanor Monbiot, responsable pour World Vision.
L’ONU rappelle qu’Israël est accusé à causes de ses actions à Gaza, de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ), qui est la plus haute instance judiciaire des Nations Unies. Il est de souligner qu’un arrêt rendu en janvier par la CIJ a ordonné à Tel-Aviv de respecter les droits humains des Gazaouis, de garantir l’arrivée de l’aide humanitaire aux civils de Gaza, et qu’Israël doit prévenir tous actes susceptibles d’être considérés comme génocidaires.
La nourriture et l’eau ne peuvent être confisquées, la population ne peut être privée des droits humains fondamentaux. Les actes détruisant la vie palestinienne à Gaza constituent une grave violation du droit humanitaire international. La réponse de l’Afrique du Sud est légitime, et alerte le monde sur des actes qui pourraient être condamnés pour génocide.
Actuellement, la population de Gaza est toujours sous les bombardements et subit des déplacements forcés. Les civils n’ont pas accès à la nourriture, à l’eau, à un abri sûr, à l’hygiène, à l’assainissement, à la santé, aux fournitures médicales, aux vêtements, aux besoins en combustible, à l’aide humanitaire.

Gaza – Le risque de famine menaçant 2,2 millions de personnes à Gaza augmente tragiquement chaque jour
« Mon appel le plus fort aujourd’hui est d’honorer l’esprit du Ramadan en faisant traire les armes et en éliminant tous les obstacles afin d’assurer l’acheminement de l’aide vitale à la vitesse et à l’échelle massive requises » a déclaré Antonio Guterres, Chef de l’ONU.
Des actions concrètes pour acheminer l’aide humanitaire doivent être de toute urgence et la communauté internationale doit agir, parachuter l’aide alimentaire, mais aussi prendre des mesures efficaces contre Israël, alors que l’UNRWA a expliqué ne pas avoir obtenir depuis près de six semaines de l’aide humanitaire pour le nord de la bande de Gaza.
Des enfants souffrent de la faim, sont gravement affaiblis, et des enfants meurent de faim. Des bébés sont dans un état sévère du fait de la crise nutritionnelle imposée aux civils.
L’UNRWA souligne que les neuf premiers jours de mars, 168 camions transportant l’aide humanitaire ont pu chaque jour arriver dans la bande Gaza, quand l’objectif d’atteindre 500 camions par jour est vital pour répondre à l’ampleur de la catastrophe alimentaire, aux besoins des enfants souffrant de malnutrition sévère à catastrophique.
L’insécurité aux points de passages de Rafah et de Karem Abu Salem compromet le passage de l’aide humanitaire. L’UNRWA alerte qu’au 9 mars, le nombre total de membres de personnel de l’organisation tués s’élève à 162.
Au 9 mars, la population déplacée à plusieurs reprises pour fuir les bombardements intensifs israéliens est de 1,7 million de personnes, soit plus de 75 % de la population de Gaza.
Le 11 mars, une équipe de l’Organisation mondiale de la Santé et ses partenaires ont pu livrer pour 42 000 patients de l’hôpital de Shifa, au nord de Gaza, 24 050 litres de carburant, de la nourriture et des fournitures médicales.
L’équipe a réalisé également une mission d’évaluation à l’hôpital Al Henou dans la ville de Gaza pour déterminer le niveau et les besoins d’urgence. Le Dr Christo Christou de Médecins sans Frontières (MSF) a souligné le 7 mars dernier, « lorsque j’ai rendu visité à certains de nos collaborateurs en Palestine il y a quelques mois, ils étaient déjà mentalement et physiquement malades, épuisés. Maintenant, je crains qu’ils ne soient au point de rupture ».
Le courage des Palestiniens, leur force de résilience marqueront l’histoire de l’humanité.

L’urgence d’ouvrir un couloir maritime
La Commission européenne, Chypre, les Émirats arabes unis, les États-Unis et le Royaume-Uni ont approuvé par une Déclaration commune l’ouverture d’un corridor maritime pour l’acheminement de l’aide humanitaire à Gaza jugeant que, « la situation humanitaire à Gaza est désastreuse : des familles et des enfants palestiniens innocents manquent cruellement de produits de première nécessité. »
L’acheminement de l’aide humanitaire par voie maritime s’annonce complexe et la Commission européenne assure que « nos pays continueront d’évaluer et d’ajuster leurs efforts afin de garantir que l’aide soit acheminée le plus efficacement possible ». Un corridor maritime dont l’ouverture doit s’inscrire dans la durée et non être éphémère pour garantir la pérennité de l’aide apportée à la population.
Actuellement, le navire de l’ONG Open-Arms est ancré à Lamaca, dans le sud-est de Chypre, chargé de quelque 200 tonnes de nourriture pour Gaza et il serait dans l’attente d’un feu vert des autorités israéliennes pour accoster.
L’ONG internationale a déclaré dans un communiqué de presse, dès le 20 février 2024, « nous avons un bateau, l’Open Arms, avec des tonnes de nourriture et d’eau à bord. Et nous avons une équipe prête à aider les plus vulnérables. Nous avons besoin de votre aide pour lancer cette mission humanitaire. »
Une opération humanitaire en partenariat avec World Central Kitchen « pour briser le blocus maritime de Gaza et rendre possible une voie d’entrée pour la nourriture et les produits de première nécessité qui atténuent le besoin extrême dont souffrent des millions de personnes en raison des attaques israéliennes. » a communiqué l’ONG. « Une mission très complexe, mais très nécessaire », souligne l’ONG Open-Arms.
Défendre, protéger la vie doit être au cœur des décisions politiques et de l’engagement de tous, de la mobilisation des civils à travers le monde pour soutenir la population de Gaza, et appeler avec fermeté à un cessez-le-feu immédiat.

La guerre de la faim – l’implacable cruauté
« La faim est partout dans la bande Gaza », a alerté l’UNRWA sur Twitter/X. L’Onu soulignant que, « La faim s’est ainsi répandue dans toute la bande de Gaza au milieu d’une offensive israélienne meurtrière sur l’enclave palestinienne ».
Alors que l’aide humanitaire est vitale pour plus de 2 millions de personnes, Philippe Lazzarini, Chef de l’UNRWA, indique sur le réseau X, que « très peu de choses entrent et les restrictions augmentent ».
Il alerte sur le fait que le 11 mars, « un camion chargé d’aide vient d’être refoulé car il contenait des ciseaux utilisés dans les kits médicaux pour enfants ». Il souligne que « les ciseaux médicaux s’ajoutent désormais à une longue liste d’articles interdits que les autorités israéliennes classent comme à « double usage » ».
Une stratégie visant à trouver des prétextes fallacieux pour bloquer l’aide humanitaire. Une liste sur laquelle figurent des fournitures médicales essentielles, telles que : des anesthésiques, des lampes solaires, des bouteilles d’oxygène, des ventilateurs, des médicaments contre le cancer, des kits de maternité.
Chaque jour perdu par les blocages imposés par Israël impose une intense souffrance à des enfants. Ce sont des enfants grièvement blessés, des enfants mutilés, qui manquent de médicaments, de nourriture, d’eau.
L’UNICEF alerte que la majorité des familles n’ont plus de lait, de pain, de céréales à donner à leurs enfants. Il ne reste pratiquement rien. Ce sont aussi des femmes enceintes et allaitantes qui subissent une malnutrition sévère compromettant gravement leur santé et celle de leur grossesse, ainsi que la survie de nouveau-nés et d’enfants de moins de 2 ans. Le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) a alerté que « les taux de malnutrition des femmes enceintes et allaitantes ont grimpé en flèche » dans la bande de Gaza.
Des familles vivent dans des refuges surpeuplés et dépourvus d’assainissement, ce qui augmentent les maladies infectieuses touchant de jeunes enfants fragilisés par la malnutrition.
L’UNICEF continue sur le terrain à soutenir les services de nutrition préventive et curative et à élargir ses partenariats pour intervenir auprès des enfants les plus vulnérables.
Le 11 mars, environ 75 enfants très vulnérables ont été évacués à la demande du gouvernement allemand par SOS Villages d’Enfants de Rafah vers un orphelinat à Bethléem en Cisjordanie.

Le bilan tragique des décès s’alourdit dramatiquement
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé ce 12 mars, qu’entre les après-midi du 11 mars et du 12 mars, 72 palestiniens ont été tués et 129 personnes ont été blessées. Depuis le 7 octobre jusqu’au 12 mars, ce sont au moins 31 184 Palestiniens qui ont été tués, selon le ministère de la Santé de Gaza., dont 72 % sont des femmes et des enfants.
Chronique
Ramadan – Un mois, où le monde doit agir pour la paix, pour lutter pour les droits humains, pour le droit de vivre en paix et sécurité.
Un mois pour que les pays riches prennent conscience de la guerre de la faim, quand chaque jour sous les yeux du monde entier, des enfants sont affamés, assoiffés, traumatisés à Gaza, qu’Israël bloque l’aide humanitaire sans être sanctionnée par la communauté internationale. Ne pas sanctionner, c’est accepter.
Des gouvernements augmentent l’appauvrissement de leur population comme en France, l’insécurité alimentaire, c’est profondément choquant, inhumain.
La paix doit être rendue visible, j’espère maintes manifestations en France, que le peuple n’oublie pas sa chance d’avoir acquis le Conseil de la résistance que Bruno le Maire, Emmanuel Macron, Gabriel Attal détruisent pas à pas sous le poids de leur grave responsabilité.
La résistance, le courage, la vie précieuse, la paix, les enfants de Gaza en sont les merveilleux représentants, défenseurs. Que la conscience universelle se lève en ce mois de Ramadan. La paix universelle, les gouvernements, et la population doivent s’atteler à la réaliser pour défendre la vie, protéger des enfants victimes de la violence inouïe d’oppresseurs rendus puissants par un système destructeur. Sous nos yeux, nous avons la preuve de l’urgence d’arrêter le capitalisme, un fonctionnement financier et politique mettant la vie en péril.
Partout en France, sans relâche, jour après jour, en tant qu’être humain, il doit être des manifestations pacifiques innovantes, concrètes pour la paix, pour le respect immédiat des droits humains, pour un cessez-le-feu immédiat à Gaza, pour l’entrée massive et sans entrave de l’aide humanitaire.
Les Français doivent aussi lutter pour leurs droits, ne pas laisser faire la violence politique d’un gouvernement indigne augmentant l’insécurité alimentaire, accusant les pauvres et les appauvrissant.
Bruno le Maire restera cet homme méprisant sans aucun respect de l’humain, indifférent aux traumatismes qu’il impose par la précarité, et son irrespect pour toutes les luttes des anciens, leur résistance pour que nous ayons un monde plus juste, plus équitable et dont il a bénéficié en avare dont son milieu privilégié au pouvoir du mensonge, de l’argent et de l’absence de courage comme les socialistes et d’autant plus ceux arrivistes devenus macronistes.
Un gouvernement d’ingrat.e.s, affaiblissant la liberté, méprisant la justice, comme Emmanuel Macron accélère une politique mortifère, un système financier international corrompu, obsolète et injuste, permettant à des puissants de semer des guerres, d’aggraver les crises humanitaires, nutritionnelles, dans leur implacable indifférence.
Emmanuel Macron peut un jour fustiger la politique d’Israël, et le lendemain faire progresser l’extrême droite qui se loge au sein même de son gouvernement, comme Rachida Dati, l’arriviste sans scrupules, et les années sarkozistes déplorables dont Bruno le Maire, Édouard Philippe sont issus.
Ce sont des décennies de politique au niveau international et par le colonialisme, c’est un système global et aujourd’hui commence son désastre. La révolution climatique poursuit sa route et s’accélère par ce mouvement de guerre, la guerre de la faim, que lance à toute vitesse des politiques assurant leur pouvoir par la maltraitance des peuples, et le coupable aveuglement de puissances géopolitiques.
Les cœurs de pierre regardent des enfants mourir de faim, de soif, sous les bombardements israéliens. Les innocents en lumière de vie se posent au-dessus du drame terrible pour éclairer le chemin de la paix. Il serait une volonté d’autodestruction de l’humanité de ne pas paver ce chemin de paix de notre volonté, courage, de nos pas pour avancer vers un monde libéré de la tragédie de la politique capable du pire.
La paix sauvant doit être rendue visible. La priorité, c’est la paix. Sinon, notre monde n’a aucun sens, et n’est que la virtualité de richesses devenant du sable et acquises par l’argent.
La paix a besoin de chacun d’entre nous pour vivre. Chaque vie est précieuse et si l’un d’entre nous manque à l’appel de la paix, ce sont mille d’entre nous qui en souffrent.
Fédora Hélène

“I wait for 4 hours a day to return with a loaf of bread to my family” © UNICEF/UNI472268/Zaqout
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