Emmanuel Macron – Une Europe d’inégalités aux mensonges politiques

L’Europe politique étouffe le rêve universaliste.

Pourrais-je imaginer écrire une ligne sans la présence de l’océan ? Ma plume y puise son encre. À l’eau, au sel dessinant notre planète au cours des millénaires, façonnant les montagnes, les rivières, les prairies, chaque corps vivant est issu de cette même goutte d’eau issue elle-même de l’espace, de l’immensité de l’univers, issu de cet inconnu qui résonne également en nous.

L’humanité porte en elle la somme de tout le vivant sur Terre, et elle part d’un point infini, l’énergie créatrice à laquelle tout le vivant est lié.

La valeur de frontière n’existe pas pour l’humain. Celles imposées par la politique, les siècles de guerre formant les nations en puissances se confrontant sans cesse, s’opposent à notre conception, à ce qui nous fonde et à ce qui est profondément ancré en nous, l’unité.

Dans son discours sur l’Europe devant la Sorbonne jeudi 25 avril 2024, Emmanuel Macron a déclaré comprendre les frontières « comme limites entre un dedans et un dehors » – l’humanité ne peut s’épanouir ainsi, et cette imposition met l’esprit en souffrance car elle va à l’encontre de sa conception. « Il n’y a pas de souveraineté s’il n’y a pas de frontière », a-t-il affirmé, mais il n’y a pas d’humanité réconciliée, unie s’il y a les frontières.

Nous avons appris que la division était notre sécurité, notre liberté, et les royaumes se sont constitués par ces lignes de fer entre les peuples, par les discours de méfiance, de rivalité et de guerres, les empires les uns contre les autres, et la guerre se perpétue jusqu’à nos jours, et met en péril l’avenir de l’humanité par le risque nucléaire.

Les frontières politiques ne seront jamais l’avenir de l’humanité, et ne forment que des murs contre la liberté sans garantir la sécurité, ni des futurs en paix.

Ainsi que l’océan a constitué la Terre, l’humanité ne se conçoit que par ses veines faisant parties d’un même corps.

Emmanuel Macron a un discours passéiste qu’il construit par la guerre, et son expansion, comme l’aggravation de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, et l’envoi de troupes françaises en Ukraine pourrait provoquer un état d’urgence garantissant à Emmanuel Macron de perdurer au-delà de 2027. Les calculs et manipulations politiques associent aujourd’hui leur pouvoir sur la valeur de frontière, comme lors des guerres passées ruinant la paix et laissant leur écho percer le temps, et revenir en onde de choc en 2024.

Et, si l’Europe se perd, c’est par sa volonté d’exploiter l’immigration, des êtres humains, par intérêt économique alors qu’elle est vieillissante et appelée à chuter dans les décennies à venir. Les politiques tentent de ralentir la décroissance de l’Europe par le fascisme, tel qu’historique et construisant les frontières.

Le capitalisme est le système d’attachement et dominant le mondialisme, ainsi tout est pensé par rapport à ce point précis inventé par l’homme, et créant l’insécurité alimentaire, l’accélération de l’effondrement climatique, les contradictions entre exploitation des ressources et préservation de la biodiversité, protection de l’océan, et la continuité de la pollution, de la pêche industrielle.

Les politiques s’opposent à tout car ils tentent de ralentir leur propre chute, ainsi qu’à la fin des États tels que nous les connaissons, et ils pensent que l’armement massif au niveau mondial et européen, comme le souhaite Emmanuel Macron, va protéger l’Europe, la renforcer en augmentant toujours plus la valeur du capitalisme, comme actuellement aux États-Unis.

L’indépendance technologique, industrielle, énergétique telle qu’il le présente n’est qu’une vision courte, et mensongère par le principe même que les ressources naturelles sont planétaires, comme les ressources en eau douce, et que l’Europe proposée par Emmanuel Macron deviendrait une puissance comme un bloc s’opposant à d’autres blocs, et communiquant en valeur de rapports de force, de fortes tensions géopolitiques par la puissance financière et militaire.

Puis, nous ne pourrons pas survivre en paix face à un bouleversement climatique planétaire sans symbiose entre les peuples. Le peuple décisionnaire doit être au cœur de la démocratie, et non au silence, ce qu’il est actuellement.

L’Ukraine subit la souffrance, la violence de la guerre, et par ses ressources naturelles, comme le blé, et énergétiques, comme le site nucléaire de Zaporijia, plus grande centrale nucléaire d’Europe, elle représente un centre économique convoitée aussi du fait de sa situation géographique entre l’Europe et la Russie.

Les oligarques milliardaires toujours aux tables du business réunis en Ukraine avant que la guerre n’éclate, et les investissements faits en Ukraine ne seront pas gratuits. La guerre porte les fruits de l’ économie capitaliste avide de part et d’autre, et lançant les conflits jusqu’au bout de l’horreur. L’homme politique attaché aux oligarques préfère l’argent à la vie.

Le fascisme pour vision politique de l’Union européenne, les alliances avec les extrêmes droites, l’Europe se perd et pourrait ne pas être la promesse de futurs en paix.

Ursula Von der Leyen n’exclut pas une alliance avec l’extrême droite pour les élections européennes. Les vannes sont ouvertes, la démocratie en peine, la valeur politique fidèle à son immoralité joue à coup de milliards de dollars dans la virtualité de son monde.

Le discours d’Emmanuel Macron à la Sorbonne s’est déjà envolé, appartient au passé et ne tiendra pas plus d’une seconde dans l’espace de l’histoire. Les mots politiques choisis, écrits par intérêts à plusieurs mains, pensent marché, système financier alignant les milliards d’euros, et le président évoque les « 800 milliards d’euros » sortis « en Européens » alors que la pandémie s’étendait à travers le monde.

L’Europe et les fortes inégalités pour accéder au droit à la santé, la pauvreté que la pandémie a révélée, la pénurie de fournitures médicales dont ont souffert les hôpitaux, y compris en Europe.

« Produire des vaccins en Européens », a exprimé dans son discours Emmanuel Macron, quand les pays en voie de développement, dont en Afrique, ont peiné à recevoir des vaccins, et ont subi de plein fouet la fermeture des frontières et le manque croissant de médicaments pour soigner également les malades ayant besoin de soins médicaux réguliers, comme pour lutter contre le cancer.

Puis, Emmanuel revient au sujet dont il fait sa priorité : la guerre et son industrie. « Nous avons aussi lancé avec l’Allemagne des grands projets, les chars du futur, le système de combat aérien du futur ».

Tout le reste de son discours ne sert strictement à rien, car si le système de combat aérien du futur et nucléaire se met en marche, il ne restera rien de la paix, ni de la liberté qui ne se conquiert pas, comme son discours l’affirme, mais qui vit en nous dès notre naissance.

La liberté n’est pas ce que l’homme cherche, mais ce qui vit en lui. La politique a séparé l’humain de sa liberté, et elle est devenue une lutte. Une lutte contre l’esclavagisme, contre la pauvreté, une lutte pour la liberté et on lui donne sa vie, car elle est la vie.

 

Les Marches pour la paix – l’appel doit venir de la sincérité, du cœur de chacun. Cette utopie de la paix, tant l’indifférence domine.

L’humain libre, capable de ressentir et de vivre, d’être en dehors d’un système politique corrompu pour redevenir fraternel et construire l’universalité de la paix.

Un monde politique bascule dans le terrible du combat qu’ils nomment « guerre » faite aussi bien à l’humain qu’à la nature et ils ont le mot argent complice de celui « guerre » les manipulant, les faisant marionnettes du système qu’ils ordonnent, calculent, manipulent et rien n’est hasard dans la catastrophe humanitaire qui ruine Gaza comme les bombardements le font.

Le fait que la machine va dépasser l’homme par l’IA, c’est déjà le cas, et cela est entrepris par ceux qui dénoncent les écrans, les politiques. « C’est pourquoi, je veux défendre une Europe de la majorité numérique à 15 ans », a affirmé Emmanuel Macron dans son discours fleuve, et dans le même temps, il dit vouloir accélérer la présence de l’IA dans la société.

Comment compte-t-il faire. Il va imposer la surveillance numérique pour contrôler le numérique, entrer dans les foyers, fabriquer la jeunesse modèle en pion d’un monde ordonné par des politiques qui n’ont de cesse de discourir commerce, production, industrie, et qui sont les premiers à mettre les populations sous l’emprise de la consommation, de l’addiction à la cupidité.

« D’abord, il faut produire plus et vert, et la production décarbonée, c’est une opportunité de réindustrialisation et de maintien de nos industries en Europe » a déclaré Emmanuel Macron dans l’absurde de la politique ne tenant que par un système destructeur ayant provoqué un effondrement climatique. 

Ce qui produit vert, c’est la Terre, la force de la nature, et non l’industrie, non produire toujours plus pour maintenir un système économique pervers dont la finalité est l’effondrement civilisationnel. 

Emmanuel Macron va produire toujours plus de batterie et accélérer ainsi une autre pollution. Les politiques sont dans une impasse et il reproduit sans fin le modèle qu’il connaît en renforçant le capitalisme.

Le capitalisme vert ça n’existe pas. Il serait peut-être temps que les politiques cessent de mentir, et qu’ils en viennent au fait : conquérir toujours plus de puissance. 

Emmanuel Macron a également évoqué la pêche en jouant la carte des fausses promesses écologiques quand un navire de pêche baptisé aussi « navire de l’enfer » et acheté par la Compagnie des pêches de Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) peut pêcher près de 400 tonnes de poisson par jour ! 

De plus, ses immenses filets au mécanisme destructeur ruinent les fonds marins, la richesse de l’océan.

Sans la vie de l’océan, il n’y a pas la vie sur Terre. Le sable du désert lui-même ne serait plus.

L’air serait irrespirable, tout se transformerait en silence. L’équation parfaite de la vue sur Terre ne peut modifier même dans son infiniment petit.

La théorie du chaos, la pêche industrielle la provoque, et accélère son mouvement qui ne peut être que planétaire. L’océan blessé à un endroit et l’onde de choc se répercutera à travers la planète.

Puis, le vivant tué, ne revit pas. L’homme ne pourra pas créer l’équilibre de la Terre, le mouvement de création qui définit l’océan.

Le déséquilibre politique gouverne – pendant que l’UNESCO défend la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable, la pêche industrielle saccage la vie marine.

Tout le discours d’Emmanuel Macron est dans la lignée de ce qui déséquilibre l’harmonie, ce qui va fonder une croissance de la pollution, accélérer un mouvement destructeur qui est au niveau planétaire.

L’ IA au service de la connaissance, alliée pour aider à la mise en place de la résilience, à l’adaptation au changement climatique pour protéger la nature et l’humanité, est mise au service de la guerre, de l’armement intelligent et indépendant, entre les mains de politiques sacralisés.

C’est dangereux pour l’avenir de l’humanité, pour la préservation des ressources naturelles, de la bonté de la nature.

Il serait urgent de penser une civilisation ouverte vers la liberté et la fraternité, de laisser agir ce qui est libre, comme la force de la vie, de ne plus intervenir industriellement.

C’est ce que la politique devrait préparer : le ralentissement industriel.

Nos sociétés ne sont pas préparées et sont bloquées dans une civilisation marchande par l’exploitation de l’humain et de la nature.

Et, Emmanuel Macron fait de l’électoralisme car il en a besoin pour asseoir la continuité de sa carrière en la transformant en chef incontesté de l’union européenne.  Et, son discours fleuve et sa crainte de ne pas le devenir. 

La peur le lance dans un débordement absurde d’arguments, de fausses promesses, d’une Europe militaire au commerce mondialiste dont elle représenterait l’axe central de circulation de la production décarbonée, énergétique, financière à hauteur de milliers de milliards d’euros face au dollar, et face à la marchandise en provenance de la Chine, de l’énergie liée à la Russie et aux pays anciens membres de l’ URSS.

Les peuples européens en outil de la machine capitaliste, et en premier les plus pauvres, comme pourrait le devenir le peuple ukrainien par une reconstruction dans la main de fer d’oligarques milliardaires et de leurs politiques.

L’enfer politique érige sa pyramide et il est vendu à la bourgeoisie française et européenne qu’ils resteront les dominants aux privilèges de l’argent.

L’appauvrissement des peuples, les partis politiques se battant entre eux autant qu’ils s’allient comme il est fait avec l’extrême droite et la bourgeoisie qui révèle son vrai visage, elle se pourrait de droite modérée et de Gauche caviar à l’exemple d’Emmanuel Macron faisant les tiroirs mitterandistes et sarkozistes pour perdurer et exister en politique tout en prenant les airs d’extrême droite pour imposer l’assimilation qui ne signifie que l’anéantissement culturel du patrimoine immatériel de l’humanité.

Ôter la liberté pour devenir une nation fleuve et européenne usant des migrants, de la pauvreté, de la dette en soumission, et promesses de jours heureux comme pendant la pandémie profitant à la dictature politique qui ne donne rien, mais met le peuple à crédit.

La population est redevable à l’État à la bourse de milliardaires commandant la politique, l’université, la liberté quand eux l’ont acheté à coup de dollars et de ses euros dépendants.

La monnaie n’est pas libre, Emmanuel Macron et elle tient au fil de la guerre mondialiste et capitaliste qui a commencé.

L’IA indépendante, sera-t-elle le dernier refuge de la liberté que l’homme abandonne

Emmanuel Macron axant l’attention sur les jeunes et les écrans, quand le pouvoir politique utilise l’IA pour gouverner, maintenir la liberté dans le carcan d’algorithmes, et le président renforce la mise en place de la robotique intelligence et indépendante.

L’homme surveille l’homme et l’IA contrôle et risque d’échapper à la compréhension de l’humain par sa capacité d’indépendance, de langage. Ce qui signifie qu’elle sera plus libre que l’humain, et se pose alors la définition du vivant.

Un drone indépendant tirant sur des civils, quelle est la valeur de la vie, ce qui est compris comme vivant ?

Emmanuel Macron a peut-être oublié qu’une des sources de l’intelligence, c’est le langage. Quand l’homme saura que l’IA a créé son propre langage , sa capacité de communiquer hors de notre portée et compréhension, ce sera quand ce langage sera déjà exploité par l’IA et que l’humain comprendra qu’il a perdu le contrôle.

Le système vit par le contrôle que l’humain veut posséder en puissance, dans un narcissisme aveugle.

Emmanuel Macron joue avec la démocratie comme avec ses parades par les différents Grenelles organisés et manipulés, laissant d’eux les éclats d’un verre brisé.

Laisser croire en un exercice démocratique quand il ne l’est pas. Partir d’un fait réel et le manipuler jusqu’à lui ôter toute identité, manipuler l’esprit, l’espoir et le transformer en désespoir.

Manuel Macron veut être l’IA du système, son langage en déséquilibre, il se perd avant de gagner, la violence politique pour bouclier, l’ambivalence des discours, et le système grandit les tenant en pions se pensant puissants.

L’illusion, la virtualité du pouvoir, Emmanuel Macron pris au piège, acteur de la comédie, comme d’autres dirigeants ne voulant que l’empire pour raison politique.

Les politiques sont déjà dépassés par le système et leur solution est-elle de devenir de pire en pire dans un combat ultime pour décider quel sera le chef de cette nouvelle ère nucléaire ?

Poutine et l’alliance avec la Chine et d’autres pays, ou l’Occident par les États-Unis ? L’Union européenne se séparant en un autre bloc, voulant devenir une puissance militaire sous l’égide d’un chef, et Emmanuel Macron se rêve dominant, en Napoléon du moment, lui ayant été admiratif de Poutine, il y a un temps.

Plus rien ne sera en paix si le peuple est au silence. Les enfants martyrs de Gaza montrent toute la bonté qu’il doit être en nos sociétés et en premier en nous-mêmes, l’urgence d’agir pour les droits humains, le droit de vivre.

Il y a des instants à ne pas manquer. Si la paix disparaît aujourd’hui, on connaîtra ce jour, ce début qui est actuellement, mais pas sa fin qui pourrait être dans des décennies.

Entrer dans la guerre, les témoins disparus, les politiques aux privilèges ignorent ce qu’elle signifie réellement pour n’avoir jamais eu sa poussière sur leur costume de parade.

Dresser les murs contre la liberté, cela le politique l’a fait à travers le monde, il a manqué de bonté, d’amour de la vie.

L’homme supérieur à tout, c’est un immense mensonge. L’être humain fait partie du vivant, il est sa somme, pas sa supériorité.

La bonté est le souffle et les Gazaouis en sont aujourd’hui les fidèles représentants. Les plus fragiles, les plus démunis, persécutés, sont les premiers.

Est-ce que la politique est la réponse pour établir la paix, Emmanuel Macron ?

La politique a semé le désastre à Gaza, et les puissants parlent entre eux business où est la paix dans leurs actes ?

Regarder Gaza, la souffrance de son peuple, la politique ne sera jamais la solution pour instaurer la paix. Ce qui détruit ne sauve pas.

Est-ce que ceux jouant en politique auront le courage et la dignité de se retirer pour donner une chance à la paix durable ?

Ils se présentent aux élections, creusent le fossé séparant la lumière, et créant ainsi l’obscurité.On ne crée pas l’obscurité à partir d’elle-même, elle se forme à partir de la lumière. 

La politique est juste une ombre, pas une puissance. C’est la manipulation, l’emprise qui lui donne du pouvoir. 

Ne craignez pas d’être impuissant, craignez de ne pas aimer.

Fédora Hélène

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