Un monde, une famille  – La Santé pour tous – L’OMS adopte la résilience pour un programme international ambitieux

© OMS / Antoine Tardy

Solidarité – réaliser une nouvelle ère de paix pour la santé pour tous

La 77ème Assemblée mondiale de la Santé a ouvert ses portes jeudi 27 mai à Genève au moment crucial où des hôpitaux à Gaza ont été la cible d’attaques, de bombardements, où le caractère sacré de la santé a été bafoué par les forces israéliennes, par le blocage de l’aide humanitaire, laissant les infrastructures de santé démunies de fournitures médicales vitales, de carburant, alors que chaque jour à Gaza des enfants sont tués par des bombardements israéliens.

L’ouverture de ce Sommet pour la Santé sous le thème de « Tous pour la santé, la santé pour tous » ne peut se faire sans une reconnaissance pleine et entière des enfants victimes de guerre à travers le monde.

« Gaza est devenue une zone de mort » a déclaré le 21 février 2024, le Directeur de l’OMS, le Dr Tedros, ajoutant, « Dans quel monde vivons-nous lorsque les gens ne peuvent pas obtenir de nourriture et d’eau et lorsque ceux qui ne peuvent même pas marcher ne peuvent pas recevoir de soins ? ».

Gaza – La souffrance des Palestiniens au cœur de l’Assemblée

© OMS / Pierre Albouy


Lors de l’Assemblée de l’OMS, l’Australie a exprimé les fortes inquiétudes sur la situation humanitaire à Gaza, alors que les bombardements continuent, que la décision de la CIJ demandant l’arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza, n’est pas respectée par Israël et qu’au moment où se déroule à quelques milliers de kilomètres de Rafah, l’Assemblée de l’OMS, des femmes, des enfants, des hommes subissent une « situation humanitaire désastreuse à Gaza» souligne le représentant de l’Australie, « par le nombre de morts civils, notamment d’enfants ».

L’Australie appelle devant les pays membres à « un cessez-le-feu humanitaire comme étape cruciale vers un cessez-le-feu permanent et durable ».

La solidarité doit porter une voix unanime contre des actes génocidaires, pour que l’architecture universelle de santé soit concrète, construise des futurs viables dans un contexte de bouillement climatique, de risque de pandémie à venir, de conflits armés majeurs, de crises humanitaires fabriquées par l’homme comme la politique instaure la famine.

Fabriquer de la vie, pas de l’argent pour fonder une santé pour tous dans un monde qui a désespérément besoin d’équilibre. Celui-ci sera par le respect absolu des droits humains. Nous avons besoin des droits humains pour réaliser la santé pour tous, de faire de cet accord de mots quelque chose de beau, de réel, et ne restant pas bloqué sur des discours écrits sans actes forts et urgents.

© OMS / Pierre Albouy


Recevoir – le verbe fort pour construire l’universalité de la santé : «Tous pour la santé, la santé pour tous»

La solidarité internationale doit être le ciment de la politique de santé pour tous, un engagement pour la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies.

Depuis la création de l’Organisation mondiale de la santé en 1948, des progrès considérables ont été faits à travers le monde pour que la santé soit ce qu’elle est : un droit humain fondamental. Un droit de vivre qui ne peut se détacher de la santé de la Terre.

Soigner l’humanité, c’est aussi panser les blessures de sa Terre traversant un effondrement climatique. Comment l’OMS pourrait-elle protéger la santé humaine si l’air que l’on respire est toxique, si l’eau que l’on boit est polluée ? L’eau de pluie, plus une goutte d’eau n’est préservée des produits chimiques, des composantes nuisant à la biodiversité. 


L’unité, l’équité, la solidarité – l’impératif de la réconciliation de la politique avec la liberté pour réaliser la santé pour tous



La France a déclaré l’importance de l’équité, de l’unité et de la solidarité pour que l’accès à la santé soit pour tous. A l’écoute de ce discours devant l’Assemblée de l’OMS, le gouvernement français doit alors remettre en cause ses ambitions politiques mettant les droits sociaux en danger, la santé toujours en détresse dans les hôpitaux publics.

L’augmentation de la pauvreté, la pression politique constante fragilisent le Conseil National de la résistance ayant fait évoluer le respect des droits humains donnant un sens à nos sociétés, les sortant d’un mécanisme industriel entravant la liberté, assimilant l’humain à un outil, épuisant les travailleurs, donnant à la valeur travail le synonyme d’esclavagisme moderne.

L’épuisement moral et physique, le droit au bien-être en souffrance, les Français témoignent en 2023, et 35 % considèrent la santé mentale comme une priorité, et relatent la problématique du stress. Nombreuses structures de soins en santé mentale subissent une perte considérablement de moyen entraînant une maltraitance des patients.

Par ailleurs, une enquête Ipsos pour la Fédération Hospitalière de France et publiée en mars 2024, démontre un accès à la santé de plus en plus compliqué, et le renoncement à des soins de santé pour problèmes financiers, temps d’attente pour accéder aux soins, dégradation du parcours santé. L’étude révèle que le temps d’attente pour un rendez-vous chez la majorité des spécialistes à pratiquement doublé en cinq ans.

Le gouvernement d’Emmanuel Macron ne doit être sur des effets d’annonce, sur la surface par la création de plan politique pour la santé qui finalement se révèle défaillants, ou ne sont qu’une coquille vide.

Les paroles ne doivent que témoigner des actes concrets et efficaces pour la santé pour tous dans un contexte mondial de bouleversement climatique, de chocs humanitaires, de conflits armés, de fortes inquiétudes pour une alimentation saine, pour l’accès à l’eau potable.

La santé globale de l’humain et de la Terre, une symbiose primordiale que soutiennent les droits humains s’inspirant de la liberté protégeant la vie.

« Pour nous le monde est une seule famille » a déclaré Edwin Dikoloti, Président de l’Assemblée de l’OMS

© OMS / Pierre Albouy


La volonté politique doit inscrire en priorité dans ses actions, « cet appel à agir » pour tout simplement la vie, pour le droit de vivre auquel chaque être humain doit accéder sans entrave.

L’équité commence par la couverture universelle de santé devant bénéficier à tous à travers le monde. Elle ne doit pas être l’exception, une chance, mais un droit légitime appliquer tout au long de la vie.

La pauvreté est une arme politique, le maintien d’un pouvoir par l’emprise imposant la loi du plus fort et acceptant que les populations vulnérables, les femmes et les enfants pauvres n’aient pas accès aux soins de haute qualité, comme si leur vie ne comptait pas de la même manière que ceux que le système a propulsé puissants, quand nous sommes tous humains, que nous appartenons tous à une seule et même humanité.

Si les politiques parlent aujourd’hui d’unité, c’est que ce sens premier définissant l’humanité par sa fraternité a été gravement entravé, que l’homme n’est pas libre, que la liberté de vivre n’est pas au cœur du monde politique décidant pour plus de trois milliards de personnes n’ayant toujours pas accès à leurs droits humains fondamentaux, comme l’accès régulier et facilité à l’eau potable.

La pandémie de Covid qui est présente lors de l’Assemblée de l’OMS, a révélé les graves inégalités, discriminations, et la nécessité que chaque politique doit revenir à son humanité, à la protection des plus fragiles, et lutter sans relâche contre les mécanismes politiques fabriquant les crises humanitaires, la famine, comme elle est utilisée en arme de guerre à Gaza.

Le monde n’a pas besoin de discours politiques de quelques jours, il a besoin d’actions durables concrétisant la bonté, le partage car cela est vital, nous parle de vie, la protège, lui laisse la possibilité de grandir pour notre bien commun, car sans elle, l’humanité disparaît et devient le sable.



« Un monde, une famille » deux mots pour définir l’humanité

Un nouveau chemin s’offre à l’humanité, le sien. Reprendre la route de la réconciliation, de l’unité, l’effacement de la pauvreté et non de l’humain, investir dans ce qui construit la solidarité pour perdurer.

La fraternité en réalité, et non plus l’utopie, c’est dans un temps très fragile pour l’humanité vivant un bouleversement climatique planétaire, l’augmentation des crises humanitaires, la violence de la guerre, le risque du péril, qu’un sursaut de conscience survient : revenir au cœur des droits humains pour fonder une civilisation nouvelle.

Une politique de résilience ne laissant personne de côté – la géopolitique reprenant le flambeau d’un réarmement massif, des discours de guerre, de politiques génocidaires ne sera-t-elle pas le mur contre la liberté ruinant tout épanouissement, et entraînant le monde dans le chaos ?

L’humanité aura-t-elle le temps de réaliser le vertueux d’un programme pour la santé pour tous en relevant les populations vulnérables subissant l’extrême pauvreté, en reconnaissant les plus fragiles ?

La précipitation politique dans la guerre met l’humanité en danger et il faut le temps de la paix pour réussir à accomplir l’ambition de l’Organisation mondiale de la santé qui inclut la participation des États membres pour mettre en œuvre un programme d’investissement et de travail sur la période de 2025-2028 pour promouvoir la santé, sauver 40 millions de vies et améliorer la santé pour 6 milliards de personnes, a annoncé l’OMS.

Le quatorzième programme de travail général prend en compte un cadre mondiale qui a radicalement changé durant la dernière décennie, ainsi que la valeur accélérée du bouleversement climatique s’inscrivant dans une globalité.

L’évolution géopolitique, l’avancement de la technologie, de la science, la migration, le vieillissement sont notamment des données primordiales pour l’élaboration des projets du programme de travail général (GPW 14).

Investir pour la santé pour tous

11,1 milliards de dollars pour la santé mondiale, les délégués de la 77ème Assemblée mondiale de la santé ont approuvé un programme pour protéger la santé et le bien-être de tous.

Le GPW14 comporte 6 objectifs stratégiques dont le premier définit la réponse à l’escalade de la menace pour la santé posée par le changement climatique.

Pour répondre à ce premier et immense défi, il est nécessaire de s’attaquer aux causes profondes de la mauvaise santé et agir sur les différents secteurs mis en cause comme la pauvreté met en souffrance, fragilise gravement la santé. La violence du système politique et financier créant la première violence, la déshumanisation par la pauvreté à l’extrême pauvreté, les fortes discriminations, la violence coercitive envers les femmes qui sont les premières victimes du système, mettent chaque jour des vies en danger, abiment l’état de santé de ceux ne pouvant accéder régulièrement et sans entrave aux services de santé.

Ceux ayant les conditions de vies les plus difficiles et n’ayant pas de répit, sont ceux ayant leurs droits au bien-être et à la santé bafouée et qui ne peuvent pas accéder aux soins de santé. Ceux qui ont besoin de préserver leur santé déjà fragilisée sont mis en situation d’épuisement par la société.

Couverture sanitaire universelle – Les droits humains sont la gratuité


Faire progresser la couverture sanitaire universelle fait partie des objectifs de l’OMS et répond à la lutte contre les inégalités. Améliorer la protection financière, lutter contre les inégalités et les inégalités entres les sexes. Les femmes peuvent subir de la violence dans leur parcours de santé et être privées d’une médecine de qualité répondant à leurs besoins.

Le projet pour la santé mondiale, c’est aussi créer un environnement sain, sans violence pour l’équilibre de la Terre et de l’humain. L’acharnement industriel produisant toujours plus dans un but de rentabilité absurde car ruinant la biodiversité, la pureté de l’eau douce, autant que les océans, ne pourra permettre la réalisation de la résilience, de cet espoir de vie que nous devons réaliser.

Les droits humains ne peuvent être séparés et doivent être appliqués en symbiose à travers le monde. Ce qui paraît être une utopie, deviendra une évidence à réaliser dans un avenir dirigé par le bouleversement climatique actif qui nous devance.

La Terre n’attend pas et c’est la nature qui pourrait arrêter l’humain, si la politique poursuit ses mensonges, fausses promesses pour la progression de la santé pour tous.

Ce que la politique éteint, le peuple l’éclaire.

La solution n’est pas politique contrairement à qu’affirme Emmanuel Macron.

La solution : c’est l’ Unité des peuples.

Prendre les engagements des Nations Unies, de l’OMS pour la santé pour tous, de l’ UNESCO pour la culture pour tous, et ne pas les abandonner dans les mains des puissants tenant les promesses enfermées dans les pouvoirs.

L’argent politique employé à promouvoir les droits humains, ce qui finance vient de la douleur des peuples.

Aux peuples unis d’être la voix car le financement des programmes, c’est leur efforts, leurs sacrifices, leur peine, leurs droits humains bafoués.

Reprendre vie, c’est devenir libre !

Fédora Hélène

© OMS / Pierre Albouy

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Une réflexion sur “Un monde, une famille  – La Santé pour tous – L’OMS adopte la résilience pour un programme international ambitieux

  1. Je suis assez méfiant envers l’OMS.Surtout car elle est passée largement sous la coupe d’intérêts privés comme la Fondation Bill et Melinda Gates.Par ailleurs, son attitude lors de la pandémie Covid-19 est très critiquable.Enfin, son projet de vouloir imposer un pouvoir supranational aux politiques de santé apparaît extrêmement dangereux car non démocratique.

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