Macron, le joueur – Vers une Assemblée en coalition Macroniste.

Macron a fait tout un tatouin pour rien – sans majorité absolue, il sera une coalition macroniste.

Une dissolution de l’ Assemblée calculée, réfléchie, mesurant les résultats et plaçant d’avance les partis sur l’échiquier politique.

Le suffrage universel s’éloigne de la démocratie, les jeux et propagandes politiques se renforcent, dominent et on pourrait se douter du calcul considéré comme intelligence politique en art de la manipulation faisant du peuple l’objet.

À quelques voix en tête, le RN triomphe sans gloire, sans honneur. La politique reste la machine et qui des partis domine, si ce n’est aucun face à la matrice politique, à l’emprise de la géopolitique.

La République Emmanuel Macron, tout en rien. Le jeu de gagner par la raison du pouvoir, l’acteur plus que l’être, le mépris et le cynisme, être puissant, c’est de maltraiter.

Il joue avec les émotions, et s’entoure de ceux manipulateurs, alors tout est si faux , la politique est l’imposture.

Le fracas du fascisme

Le fracas de l’extrême droite, ce bruit qui épuise l’être libre, celui en paix, aimant la vie. Ce bruit qui prend d’un mouvement destructeur qui envahit l’air. La perversité politique, les manipulations, et Gabriel Attal, à l’exercice d’un art politique : la manipulation.Apprenant les codes, veut-il devenir cet élève dépassant le maître par un enseignement politique en produit, sans conscience, et formé par plus de 30 ans de machines de guerre politiques et financières, de corruptions dans les ruelles du pouvoir, laissant en paresse la lutte contre la guerre, la lutte contre ce qui détruit pour moyen de dominance. 

Une histoire de la monarchie absolue, un fascisme historique dessinant les frontières, une époque où l’humain construit un empire en fondant la notion de l’étranger à Rome, la soumission par la guerre, l’assimilation pour dominer en anéantissant des cultures, en concevant le monde en empire se querellant des territoires, une valeur marchande, et qui ne voit pas encore l’immense sens de fraternité qui fait l’évolution de l’aventure humaine devant atteindre l’universalité de la paix, la valeur de citoyen du monde. 

Un monde libre, l’expression de la liberté donnant vie, un monde vivant exceptionnel, époustouflant de beauté, la nature nous enseigne la vie, qui nous sommes et le devoir de notre avenir en protégeant la vie, en préservant les ressources naturelles, en fondant la réconciliation de l’humanité brisée par des siècles de guerres, de massacres, l’esclavagisme, la création de la pauvreté en arme de puissance plaçant l’humanité contre elle-même.

Au moment délicat d’un bouleversement climatique planétaire, où l’homme va redevenir ce migrant à travers les continents, où le droit international humanitaire doit construire un statut de réfugié climatique, que le Nouveau Front populaire évoque, le temps se perd à avancer vers le fascisme, à renforcer l’affaiblissement des droits humains en osmose avec la Terre. 

Enfin, des hommes et des femmes politiques des extrêmes droites sont à confirmer une agonie de la démocratie qui a besoin de naître, à s’enfermer dans un système politique archaïque figeant la France, l’éducation, la culture, l’histoire dans une matrice politique du mensonge, d’intérêts personnels, de combines et jeux politiques des années 80-90 inachevées dans l’accomplissement d’un capitalisme acharné.

Un monde industriel puisant sa richesse dans la colonisation, dans le féroce de faire de l’humain, une rentabilité, un moyen de profit. Le système financier créant le salaire en droit de s’alimenter, et provoquant la peur de la pauvreté, de l’exclusion, de devenir un sous-citoyen, puisque persiste le statut des oligarques, de la corruption, de l’espionnage industriel, des milliardaires couronnant la société d’absurde en faisant croire que l’existence ne peut être sans l’apport vertigineux de l’argent.

La folie consciente des puissants entraînant le monde au bord du précipice, et Emmanuel Macron se perd en joueur dans la matrice, revenant à zéro au niveau de sa programmation politique, où il en vient à flatter Pétain. 

Emmanuel Macron sans légitimité, faisant 7 % des inscrits le 9 juin, et sa défaite se confirme le 30 juin, où il tombe à 20 %, l’obligeant à se rattacher à l’extrême droite LR, comme depuis son élection en 2017, qui n’aurait pu être sans les réseaux RPR, le soutien d’oligarques, comme Dassault, marchand de canons de tradition RPR, et sans plus de 30 ans de corruptions, de mensonges politiques. 

La géopolitique toxique par les ventes d’armes, faisant de présidents des commerciaux au niveau international, dans un monde retenant son souffle entre paix et progression de l’armement nucléaire, production atomique, tenant le monde assis sur une bombe. 

La culture avalée par de pseudos élites au pouvoir de l’argent par le fascisme financier. L’héritage maintenant la puissance de familles industrielles de génération en génération, le pouvoir de l’État restant sous l’architecture de la Vème République conçue par des hommes nés au 19ème siècle, comme de Gaulle, et retenant d’elle, l’autoritarisme qui ralentit leur chute, maintient les arcs du pouvoir similaires à une monarchie oligarchique. 

La raison de la corruption, d’être un escroc, un imposteur, les méthodes de barbouzes en lien, le tout rattaché à la matrice politique, cela est considéré comme l’intelligence du pouvoir, comme une légalité. L’omerta, les secrets d’État, et la vie du peuple ne représente que l’objet du jeu politique. 

L’inhumanité des pouvoirs – la France serait fasciste sans le Front populaire, sans le Conseil national de la Résistance, voulant après le terrible de deux guerres mondiales revenir à la source de l’humanité, la justice et le partage. 

Un monde qui a besoin de justice et de partage, ainsi que Sœur Emmanuelle l’a dit, car il a été cette génération profondément attachée à la fraternité, à être autre chose qu’un puits d’argent, d’enrichissements, de mensonges, de haine et de racisme. Ils ont connu l’extrême pauvreté, l’infinie bonté de la vie, le précieux de l’innocence, des enfants pauvres, traumatisés par cette violence, et la conscience de la nécessité de lutter contre la pauvreté, les violences politiques et de réaliser l’anéantissement de la pauvreté, des systèmes corrompus, des richesses prises à la vie, elle-même.

Emmanuel Macron n’est pas libre et il se débat avec ses propres limites, frustrations. Il se projette en oppresseur dominant l’Europe, s’enferme dans l’argent, un pouvoir obsolète, un décalage d’enfant gâté, un comportement complexe par l’ennui, l’absence de créativité, de liberté, de paix, et pensant en joueur, la politique. Il est ces jeunes riches et bourgeois des années 80, avançant sous l’impulsion de réseaux, connaissant les systèmes sans justice, passant leur temps dans l’oisiveté et l’agitation d’une société virtuelle, de penser un titre, plus que l’être. 

Emmanuel Macron était un jeune enfant quand le monde politique qu’il séduit était déjà gagnant. 

C’était par exemple ce riche avocat parisien, proche du pouvoir de l’époque, complètement ivre, délirant, abusé et gâté, sachant que le mensonge tient le système judiciaire, que l’argent y domine, que rien n’est à l’innocence, à la justice, et qu’il lui suffisait d’être agressif, de faire semblant, de manipuler, d’être des réseaux politiques pour mener l’absurde procès. Puis, dans le secret, les riches s’arrangent dans le luxe de cabinets d’avocats, quand l’indigent est jeté en prisonsans raison, juste car il faut confirmer l’autoritarisme, donner pouvoir aux extrêmes droites, quand un gauche caviar a laissé faire. 

Emmanuel Macron n’a pas vécu les liens entre hommes politiques de ces années de pouvoir arrivant à leur apogée et dont il est la marionnette se faisant marionnettiste. Macron, le joueur, qui pourrait se perdre et qui perd la liberté dans les méandres de la politique, le labyrinthe des pouvoirs et de certains médias de propagande financés par des oligarques croquant aux corruptions de 40 ans de système. 

Le colonialisme en ciment du fascisme, quand la paix est le ciment de la liberté. Une opposition forte, rien ne les rejoindra, il n’y a aucune alliance à faire avec le pouvoir. 

Soit, on tient forte la liberté, la volonté d’avancer vers des futurs en paix possibles, soit il est laissé une chance au fascisme, à la guerre de triompher au cours de l’avenir. 

L’innocence des enfants Palestiniens brisée à Gaza par l’extrême droite en Israël, l’appel des enfants blessés, affamés, assoiffés, la lumière en prière des enfants tués, leur espérance pour un monde en paix, doit garder fidèle nos consciences, l’envie de liberté, car il s’agit du droit de vivre, de reconnaître l’humanité en une unité – une famille, un monde. 

L’humain est migrant sur tous les continents, il est frère et ne peut se faire l’ennemi. 

L’indifférence terrible pour la Palestine libre, ce qui est juste, durant la campagne électorale des législatives en propagande affolante des extrêmes droites, de quelques médias devenus des cirques de propagande, la haine déversée envers le Front populaire, l’entretien du racisme et de l’antisémitisme, car l’un et l’autre sont indissociables, ne peuvent être oubliés pour satisfaire la perversité politique, pour faire élire des candidats comme Elisabeth Borne, reine du 49.3. 

La perte de la démocratie va dominer de nouveau dans une Assemblée instable, obsolète. Une Ve République malade et entre les mains d’oppresseurs, d’un RPR sulfureux aux portes des LR et du RN qui n’aurait jamais prospéré sans le soutien du pouvoir lui-même. 

Le RN n’est pas un opposant au pouvoir, mais un soutien, un allié, ce qui fait que le suffrage universel est confié aux manipulations, dont la manipulation des émotions, des peurs, de l’ancrage historique dans le fascisme, des frustrations et colères. 

Des provinces enfermées sur elles-mêmes, des déserts culturels, à l’architecture sociétale du 19e siècle, ont voté la tradition : l’extrême droite bourgeoise et catholique, sans raison de foi, mais de politique, d’héritages, de posséder les terres et industries, de tenir des élus, les préfectures, le monde des notables et héritiers, refusant toute évolution de la société vers une ouverture au monde, aux cultures, à l’égalité, à la justice pour tous. 

La détresse dans des campagnes coupées du monde et dont on ne parle pas. Des populations vulnérables, précaires, humiliées par les petits oppresseurs locaux tenant les emplois, l’administratif, la région, des médias locaux de préfecture, les propriétés héritées, l’ensemble de l’économie. 

Les tartuffes en notables mettant la liberté au silence, tout à l’indifférence, et les députés macronistes sont ceux de la préfecture, des riches propriétaires, autant que LR et le RN, et certains au socialisme bidon, à la bourgeoisie faussement écologique, dans un pays fonctionnant en microcosme, en réseaux, par une ordonnance sectaire de la vie publique, où ceux ne faisant pas partie de leurs cercles, sont exclus, maintenus dans la précarité, l’humiliation, les discriminations continuelles et persistantes. 

Les familles, les copains, corrompus placés en premier, aux points stratégiques des pouvoirs, et peu importe leurs compétences, il n’est pas autre chose que de faire perdurer un système obsolète, injuste, défaillant, discriminant et de délations quand ça les arrange. 

La triste peinture d’une France néocolonialiste, de la chute de la liberté de la presse, de certains journalistes plus préoccupés par leur table attitrée dans de célèbres brasseries parisiennes, à servir d’agents politiques, à diner avec des politiques et l’enveloppe glissée sous la serviette, des patrons de presse papotant dans des salons mondains, écrivant le papier à l’encre de barbouzes, à entretenir un niveau important de revenus, plus précieux que la liberté. 

Les macronistes, petits bourgeois, opportunistes, sur l’argent, la cupidité, sans aucun idéal que leur égocentrisme. Il est aussile faux socialisme adhérant aux termes des extrêmes droites comme « écoterrorisme », valorisant la criminalisation de militants écologistes, acceptant toujours plus de pauvreté et des familles à la rue, destravailleurs pauvres. Le macronisme abandonne des mères isolées représentant une grande partie de la population vivant sous le seuil de pauvreté, car la politique du gouvernement cultive le patriarcat sous ses manipulations de lutte contre les violences faites aux femmes. Une politique ayant transformé l’espoir en désespoir. 

Et, on pourrait parler du monde bidon des sénateurs, de leurs repas luxueux au Sénat, de cette monarchie installée, entre sexe, pouvoir et argent, les costumes impeccables aux mesures du système et des mensonges. 

Emmanuel Macron a tout gardé en place, rien révolutionné, et tient à renforcer un pouvoir oppresseur, seule chance aux gouvernements de maintenir leur suprématie, de grandir par l’IA dirigeant, contrôlant, pendant que les politiques seront à l’oisiveté de leurs intérêts personnels, et sachant que leurs pires ennemis dorment dans leur propre parti, dont ils se méfient, et qu’ils n’estiment pas. 

Éric Ciotti a bien fait des LR, la dominante RN en puisant dans les liens établis dans les années 90 avec le RPR, tendance extrême droite. Marine le Pen sait très bien que l’extrême droite isolée, ça n’existe pas et que des médias pensent depuis 30 ans, le FN en produit médiatique leur rapportant de l’argent par la diffusion d’articles, et le clair-obscur entretenu par une certaine gauche.

Certains journalistes se disant de gauche et tirant leurs informations en « scoops » de certains acteurs se référençant à l’extrême droite, dont un incertain « journaliste », et ils n’ont pas oublié son nom sulfureux. 

La politique divise, renforce les divisions, mais n’est pas véritablement divisée. Multiplier les forces politiques par les compromissions, accords sulfureux, l’omerta, trahisons, tout étant conçu comme étant l’intelligence politique. Ce qui paraît mal pour le peuple, est conçu quand étant quelque chose de profitable pour le monde politique. 

L’avantage de Marine le Pen, c’est d’aussi de connaître ce monde, de savoir les liens, les méthodes, le fonctionnement des réseaux du RPR, toujours présents et naviguant au sein du pouvoir. Elle connaît les médias, leur fonctionnement, les noms, les accords anciens et leurs jeux. Elle sait également au niveau géopolitique, ce que les macronistes ont intérêt à taire, car avant eux, il a été le sarkozisme, qui n’est pas par hasard ministre du gouvernement d’Emmanuel Macron. 

Emmanuel Macron n’a pas du tout intérêt à ce que le Nouveau Front populaire donne l’idée de liberté au peuple, l’envie d’indépendance, d’émancipation, de se libérer d’un État autoritaire, d’une administration étouffante, oppressante. Il n’a pas envie de voir naître la culture des peuples solidaires, d’avancer faire une civilisation de réconciliation, d’une humanité comprenant qu’elle est une famille, et que la paix durable est cruciale. 

Emmanuel Macron a établi le réarmement industriel, de l’armement, ce qui inclut la dangerosité des armes nucléaires, et l’avenir s’éloigne du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). 

Antonio Guterres, Chef de l’ONU, a demandé des preuves aux gouvernements de leur engagement dans le désarmement nucléaire. Puis, la guerre en Ukraine est arrivée, les fortes tensions, et la menace nucléaire a été utilisée par Poutine, comme elle l’est par d’autres, par la folie politique, l’enracinement de la guerre pour dialogue géopolitique.

Puis, il a été les ventes d’armes en Israël, les bombardements massifs par des armes dévastatrices sur des zones civiles. Le petit corps d’enfants Palestiniens blessés, mutilés par ce terrible de la destruction, d’actes génocidaires, et la dominance géopolitique est de taire ce qui est, ce que subissent les civils à Gaza, dont des enfants. 

La France s’est glissée dans l’indifférence, l’acceptation, le soutien à l’extrême droite en Israël par le clair-obscur, l’ivresse du pouvoir, le chaos de la guerre entre les mains de puissants risquant la paix du monde, la démocratie éteinte. 

Le lourd silence de nombreux en France, le ciel se couvre des nuages des temps graves, la passivité et résonnent les mots de Stéphane Hessel, la France a été Vichyste. Ne pas oublier, et l’épuisement revient, les esprits libres savent qu’il y a besoin de solidarité internationale, de maintenir les efforts de paix, de protéger les acquis du Front populaire, du Conseil national de la Résistance.

Un pays qui ne fait pas son histoire, n’a pas d’avenir en paix, en équilibre, et s’oppose toujours au bien-être. Il est alors ce mal-être collectif, cette dissonance sociétale. 

La transmission de la liberté ne peut être si l’esprit de la haine, les mécanismes ayant permis la collaboration restent en place. Pour communiquer la liberté, il faut la vivre, et que toute la société concentre ses efforts pour grandir vers la liberté, l’ouverture, la fraternité. 

La France a besoin de réconciliation, de sincérité, d’une politique saine, de partage des pouvoirs, de dialogues de confiance, d’une société plus juste et équitable. 

Les manipulations politiques amènent la tristesse, un tourbillon d’émotions et une perte de confiance en la politique. Gouverner, ce n’est pas un jeu. Et, la qualité première doit être d’aimer les autres, de les considérer, de les respecter, de ne pas juger sur l’ordre social, des origines, de la religion, de respecter la Déclaration universelle des droits de l’homme. 

Les droits humains ne doivent pas être considérés comme une utopie, mais comme l’élément fondateur de la société. La gratuité est certainement la chose la plus difficile à concevoir, tant l’emprise de l’argent est importante, un endoctrinement puissant, et posséder prend le sens d’être propriétaire du vivant, quand l’humain doit en être le protecteur. 

Pris au piège du pouvoir et prenant au piège, c’est l’engrenage des hommes politiques devenant sans sincérité, ni empathie. 

Les enfants ont besoin d’avoir confiance en les adultes, et ne pas subir la violence de la politique qui devient traumatisante. Les anciens ont fait 1936, le Front populaire par la joie de vivre, l’envie d’espérance, après avoir subi le terrible de la Première Mondiale, la misère, la faim, le froid, l’humiliation d’être pauvres, de savoir sa vie rompue, sans liberté, et appartenant à la machine politique et industrielle. Une machine infernale qui amènera la Seconde Guerre mondiale, ce qui brise encore. La liberté s’est battue, les résistants ont été la minorité gardant l’objectif de la liberté au cœur. Vivre libre, ou mourir libre, cela a été des actes concrets, une résistance réelle, une force de vivre, d’aimer la vie, mais aussi l’humanité en refusant l’obscurité, que le mal gagne, que la barbarie nazie l’emporte. 

La force de la liberté, d’événements soudains, de quelque chose qui sauve et intervient sans que cela soit prévu, il faut croire à cette chance. C’est ce cours d’eau limpide, ce rayon de lumière traversant l’eau et éclairant tout l’espace de la rivière, être plongé dans la clarté, une seconde de paix intense, et reprendre le souffle de la liberté, de la lutte, cela est profondément humain, et chacun peut changer quelque chose dans le monde, comme Sœur Emmanuelle l’a affirmé. 

Le peuple doit refuser d’être un objet politique, de production et de consommation. Il doit avancer vers la liberté, dépasser les pouvoirs politiques. Le peuple solidaire peut aller vers la joie de vivre, en écoutant la nature, en apprenant d’elle, l’équilibre. 

En 1936, l’urbanisation n’est pas aussi intense qu’actuellement, et il y avait ce contact direct avec la nature, de ressentir ce corps à corps avec notre Terre, notre environnement naturel, ce qui manque aujourd’hui. L’humain s’est séparé d’une nature libre, telle qu’elle pouvait exister au début du 20ème siècle, lorsque les adultes de 36 étaient des enfants. Il y a un cheminement de l’être, de l’histoire et des événements, et ce qui apparaît spontané provient parfois d’une conscience ancrée dans l’histoire, comme un arbre ancre ses racines dans la Terre. 

Retrouver le chemin de la nature, cette force de grandir vers la paix, et ce sont les anciens, leur combat, qui nous permettent de vivre en ayant des droits sociaux, qui sont appelés à disparaître, s’il n’est pas la conscience de l’histoire. 

Se détacher profondément du pétainisme, c’est aussi créer une nouvelle société, c’est aussi par l’éducation, une culture ample et diversifiée, une politique d’encouragement pour le partage, dévalorisant l’argent, le pouvoir qui lui est donné. Avancer vers le sens de gratuité, l’harmonie que crée la fraternité. 

Il n’est pas de céder aux jeux politiques. Cen’est pas voter pour une droite capitaliste penchant à l’extrême droite qui est la solution. Une dissolution pour fonder finalement une coalition marconiste car il n’est pas de majorité absolue. 

Ce n’est pas céder et rechanter la rengaine d’une politique toxique, qu’il est nécessaire de choisir.  l faut défendre véritablement autre chose, et le Nouveau Front populaire est cette opportunité et doit le rester. Les alliances politiques qui seront trahies le jour même cela n’a strictement aucun intérêt, et elles ne représenteront jamais la lutte contre le fascisme, qui n’est pas uniquement représenté par le RN. 

Sous les costumes polis et brillants se cachent les pires violences. C’est ainsi que le fascisme avance, il séduit. Il n’est pas uniquement un parti, mais des séducteurs. 

La complexité de Vichy, c’est le fait d’être au-delà d’un parti unique. Cela a été différents courants, différents niveaux de conscience, de savoir ou d’ignorer ce qu’il se passait, de comprendre la barbarie nazie, et cela a constitué une forme d’excuse donnée au système. L’ambiguïté de certaines positions politiques, et Papon a été promu après la guerre. Il est devenu ministre de Giscard et personne n’aurait qualifié le giscardisme d’extrême droite. 

Pourtant, il sera un courant d’extrême droite sortant de cette branche politique, un mondialisme capitaliste aussi, la continuité du système colonialiste, et la progression de l’armement nucléaire. Le danger déjà là et pressenti par des personnalités alertant au niveau des Nations Unies. 

Le combat pour la paix demeure, les années 70 et la guerre d’Algérie s’efface des livres d’histoire, la haine continue à grandir et se loge à l’extrême droite réfléchissant à progresser sur le plan électoral. L’immigration deviendra la cible et les discours d’extrême droite restent identiques et se placent aujourd’hui premier dans les résultats électoraux par la propagande médiatique, les jeux politiques. 

Il est nécessaire de se détacher d’une Ve République, mais pour fonder une autre société, il faut la paix. Le risque est de renforcer le fascisme et d’en faire ce qui inspire une nouvelle République. La définition des éléments politiques est manipulable, ce qui les politiques maîtrisent. Ils parlent d’union et divisent profondément, dangereusement. La politique s’inspire d’un système d’inversion, de confusion, de jouer avec la vie d’autrui sans aucune empathie.

L’être humain n’est pas un jouet pour puissants, chaque vie est précieuse et a le droit de vivre. Cela peut être dans un projet commun, un rêve commun donnant naissance à un monde juste, où le créatif de chacun s’exprime, se réalise et forme un équilibre par le partage et la justice. 

Ce que l’on n’apprend pas dans le système, ce que l’endoctrinement rend impossible et l’on pense que l’ordre des choses est établi pour l’éternité et que le pauvre reste pauvre, sauf un d’entre eux car il aura eu de la chance. 

Faire de la chance ce qui est universel, car le monde est ainsi fait : tout le vivant vit. 

Emmanuel Macron et ses compares politiques font perdre un temps précieux quand un bouleversement climatique est actif, et qu’un effondrement des ressources en eau potable entraînera des conséquences dramatiques, que des pays en voie de développement subissent déjà par la multiplication des sécheresses, par l’augmentation des températures. 

La politique doit résonner simplement, pas de Terre, pas de système. Ce qui est dominant, c’est la nature, pas la politique inventée. 

Emmanuel Macron n’apportera pas de l’eau potable à des milliards de personnes, quand aujourd’hui près de 3 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable de manière régulière et facilitée. Les puissants n’envisagent pas de vivre sans accès à l’eau et pourtant les plus vulnérables le subissent sans que les politiques en soient sincèrement choqués. 

Emmanuel Macron, c’est un système, qu’il copie sans fin. Il n’est pas créatif, porteur d’un monde juste. Sa puissance n’est que politique. Et, le pouvoir premier, c’est d’être tout simplement un être humain. La politique fait croire le contraire et que le simple citoyen ne peut rien, que ceux précaires sont stupides, et s’enclenche l’endoctrinement, l’emprise imposée. 

Il faut comprendre que l’on est vivant. Et vivre, c’est quelque chose d’extraordinaire, un miracle au cœur de l’univers et de sa dimension. Cela mérite bien autre chose que la haine, le primitif du racisme, le chaos politique, la folie de l’argent, un suffrage universel manipulé, la liberté confisquée. 

Nous avons une vie, en ce moment, et la valeur suprême de la vie doit être au cœur de la société. 

Les extrêmes droites sont d’un archaïsme, d’une indignité manifestent et Emmanuel Macron devient l’indigne qui par la politique au sens critiquable a mis les extrêmes droites en position dominante. Il a affaibli les droits humains, et le résultat est dramatique pour en premier les plus fragiles, par le traumatisme que sa politique laisse. Dix années de macronisme, cela aura un impact néfaste, car il a tiré la haine vers le haut, et les violences policières sous Emmanuel Macron ont dépassé l’entendement. 

L’extrême droite au pouvoir, cela est déjà

La responsabilité des macronistes sur la position du RN aux élections arrivant en tête est totale. Ils ont fait une campagne de propagande contre le Front populaire par différentes voix, et ils ont oublié que Emmanuel Macron a été élu par le soutien de la Gauche face au RN.

Pour les législatives, les macronistes ont obéi aux consignes d’Emmanuel Macron ne voulant aucune majorité absolue. Macron, il a juste fait un tatouin pour rien, pour garder un gouvernement de coalition macroniste, avec la dominante d’une politique capitaliste et de droite conservatrice.

Il compte également sur le faux socialisme par son expérience de ministre sous Hollande, et utilisant Gabriel Attal, à l’image qui passe bien, qui manipule et qui vend une politique électoraliste classique de bonimenteurs. 

Gabriel Attal a compris les normes, codes, postures, il reste posé, et il utilise le fait que les gens pensent à l’argent, qu’il est nécessaire de flatter le goût de posséder, ainsi que de lâcher un peu sur l’autoritarisme archaïque de l’État, comme sur les héritages et de rassurer en retardant la réforme de l’assurance chômage. 

La politique de l’immigration est maintenue dans un cadre de durcissement, et la répression augmentera sous l’influence de RN /LR, d’une économie de guerre par l’influence néfaste de Bruno le Maire en bourgeois appliqué à maintenir les fortes inégalités. 

La conclusion pourrait être que rien ne changera. Emmanuel Macron placera l’extrême droite comme il l’a déjà fait avec Darmanin, les sarkozistes, LR en conseillers et ministres, et des socialistes bidons, en voulant maintenir Gabriel Attal jusqu’aux JO, avant de revenir vers un Premier ministre LR, tant il est tenu par les courants RPR, et qu’il s’inspire de l’influence de l’extrême droite. Il choisira certainement un écologiste pour continuer sur le capitalisme vert qui n’existe pas, comme l’avion à pédale. 

Puis, dans un an, en plein déséquilibre, il recommencera son cinéma de dissolution pour finir jusqu’en 2027. Avec, Emmanuel Macron, ce n’est pas « Après moi le déluge », mais « Avec moi le déluge » !

Conclusion : Rien ne change. Vraiment ?

Dans le Calvados, le candidat du Nouveau Front populaire se retire et il sera le choix entre le RN et l’autoritarisme, Elisabeth Borne, en promesses d’une future gouvernance en 49.3 dans une Assemblée instable, où le caractère conflictuel sera toujours plus important. 

La France figée dans 40 d’immobilisme politique et on retrouve Gérard Larcher, Elisabeth Borne, Edouard Philippe, Éric Ciotti, promis pour devenir ministre de l’Intérieur sous Bardella. Il manque Jean-Louis Valentin à l’Intérieur sous le RPR et actuellement à Valeurs actuelles. 

Le fascisme déjà présent, celui qui ne dérange pas les riches car ils ne sont pas touchés par les maltraitances, les violences coercitives, l’humiliation de la pauvreté et que l’extrême droite est la promesse de l’augmentation de leur fortune, ce qui s’est réalisé sous Emmanuel Macron. N’attendez pas le fascisme quand il est déjà là. 

On ne peut pas arrêter une pensée, mais des actes

Les actions politiques en réformes autoritaires mettant en souffrance les plus fragiles, abandonnant et laissant de côté ceux vulnérables, il peut être l’opposition pour le partage. Le pouvoir le sait et les milieux associatifs aux contraintes de moyens financiers, d’énergie humaine, savent la détresse dans laquelle, elles peuvent être plongées par le système réduisant ainsi leurs actions. 

Ralentir les actions politiques abîmant la solidarité, cela doit être par la paix, celle invincible mère de liberté. Tout demande un engagement, le peuple doit choisir de s’engager pour la liberté. 

Submergé par les défis immenses, comme le climat, par les peurs, un épuisement moral et physique, un découragement et les traumatismes de la violence policière, il est le danger de l’instauration d’un État sécuritaire, toujours plus opprimant, et le peuple pourrait être pris par cet engrenage durant des décennies. 

La guerre en Ukraine va avoir une forte influence et va provoquer un appauvrissement grandissant, sauf pour les plus riches qui par la gentrification s’opérant en Europe, arrivent en colonisateurs et investissent, se pensant puissants face à une population démunie. 

Au-delà de la France, le fascisme augmente en Europe et perdra l’Union européenne. Plus de droite au capitalisme acharné en France, ce sera plus d’inégalités, de lois sécuritaires, un renforcement des extrêmes droites européennes. 

Les élections ne sont pas nationales, mais géopolitiques et s’évaluent dans un contexte international. Les conséquences sont aussi pour des populations vulnérables en Europe, et sur d’autres continents, comme la perte de la démocratie aux États-Unis influence les élections en France, tout autant que l’alliance Russie-Chine. 

Ceux ayant voté pour les extrêmes droites ont une lourde responsabilité, autant que les politiques. Le racisme, l’antisémitisme, le patriarcat qu’ils portent, leur indifférence pour les crises humanitaires, la crise climatique les déshonorent. Le vote d’extrême droite est une honte. 

Emmanuel Macron « à cheval » sur la politique d’assimilation, selon son propre camp, quand elle signifie l’anéantissement de cultures, de langues, de la richesse des différences, et perd l’identité qui est un droit humain. L’identité multiculturelle, du patrimoine immatériel, bien commun à l’humanité. 

La haine envers les arabes, les musulmans doit immédiatement cesser. Emmanuel Macron doit lutter contre les discriminations et l’ONU le rappelle dans un rapport, comme la théorie du « grand remplacement » est délirante et très raciste.

Les arabes ne sont pas les ouvriers que l’on peut exploiter. La société de loisir pour les riches bourgeois et ceux embourgeoisés, les colons modernes, et les autres enfermés dans la misère.

Emmanuel Macron revient à Rome, au schéma définissant l’étranger. Il s’élance sur un chemin dangereux : la dominante de l’empire, où seul César décide. Seul, il calcule et ses soldats politiques se mettent en ordre. Macron, le joueur est sous influence, en n’oubliant pas qu’un manipulateur est son propre ennemi, manipulant en premier, lui-même. 

Fédéra Hélène

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