Migrants, ils sont venus semer la liberté, porter l’espoir

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Protéger la liberté !

Une nuit fragile, la dernière avant ce temps qui bascule, partir sans pouvoir retenir le soleil. La vague raciste, un vent de folie souffle sur la France, la politique épuise l’être, traumatise, laisse l’avenir inquiet, et la paix chante sans baisser les armes, le courage au cœur. Cette nuit, ils pensent ceux en paix, en alliance, au jour apaisé qui viendra demain, si ceux qui aiment, hissent la victoire du Nouveau Front Populaire. Ce temps de 36, et aujourd’hui, les bals dans les usines se sont éteints.

Le mouvement d’une valse, le sourire, un peuple ouvrier, revient en mystère leurs âmes. Le jour, le voilà, au-dessus des nuages appelant la liberté, l’immensité de son énergie en lumière, pour qu’elle se pose sur le sol de France. 

Retenir une larme, un enfant de Palestine appelle la paix, son corps fragile, se dessine en ombre sur les murs, mais alors, il a fallu un rayon de soleil. L’espérance renverse les médias de haine à la violence des extrêmes droites en funeste présage. 

La propagande accuse, le mensonge en voix politique se lit sur les lèvres des animateurs en bonimenteurs sur les ondes diffusant la haine, le racisme, les théories immigrationnistes, ce terme prononcé aussi par Emmanuel Macron qualifiant ainsi le programme législatif du Nouveau Front Populaire.

La politique devrait parler de Fraternité et le monde devrait entrer dans une nouvelle ère de prospérité par cette envie profonde de réconciliation, ce choix de paix universelle, la conscience s’éveillant devant la splendeur de la nature, l’intelligence de ses ressources, face au vivant menacé.

Saisir la chance universelle, ce possible qu’il suffit de penser, l’homme sortant de ce long sommeil, de cet endoctrinement capitaliste, et voulant alors anéantir la cruauté, mettre fin à la politique qui le domine par cette soif de pouvoir absurde contraignant la vie, allant jusqu’à la nier. L’homme s’est fait prédateur en usant de ce qui détruit pour acquérir une puissance qui n’éteint que lui-même.

Les puissants se battent les uns contre les autres pour devenir ce roi du monde qu’aucun ne sera jamais. La folie consciente de la politique conduit la guerre, regarde des populations tomber sous le feu sans limite des ravages des bombardements assourdissant, l’intelligence politique tenant sa réflexion d’une ère primitive, condamnant l’humanité à être un corps séparé. 

Emmanuel Macron aurait voulu s’opposer au racisme, et dans le même temps glorifier la France devenant deuxième exportateur mondial d’armes dans le contexte d’une économie de guerre portée par le gouvernement, et dans le cadre d’un système enfermant le peuple dans la dette publique s’établissant à 3 159,7 milliards d’euros à la fin du premier trimestre.

Le jeu des marchés, investissements boursiers, l’argent dormant sur des comptes épargne, assurance vie, les systèmes bancaires encaissent une manne : les héritages, placements, comptes bancaires communs par obligation, un système d’emprise par ce qui est injuste.

Le système bancaire pour les pauvres, humilie, condamne et le système bancaire pour les riches utilise ce qui opprime plus de la moitié de l’humanité pour satisfaire une minorité d’ultras riches élisant leurs gouvernements, le suffrage universel manipulé, la violence de la propagande au fil machiavélique d’oligarques milliardaires finançant des médias, la culture, la politique. Ces capitaines d’industrie par l’exploitation, l’esclavage moderne, devant les idoles capitalistes des possédants, de l’instinct de propriétaire voulant posséder la Terre entière, et mettant en péril les ressources naturelles.

Tout ne parle que d’argent, l’homme est-il définitivement devenu un produit, ce marché mondial en dictature mondialiste, incapable d’établir autre chose que cette perspective. Et aujourd’hui, la gratuité est ce qui est le plus complexe à concevoir, à rendre possible. Les récoltes en valeur marchande, quand la terre fatiguée par les produits chimiques, la production alimentaire industrielle, par la famine créée par l’homme financier, et les crises humanitaires tenues par l’homme politique, réclame la gratuité à l’exemple de sa bonté, de la générosité du vivant qui a besoin de vivre, et non de s’éteindre à petit feu par la folie consciente de l’argent, arme politique par excellence d’empires se constituant et s’opposant. 

La virtualité du système met en danger le monde vivant. L’homme interprète la virtualité de son système comme étant la réalité suprême dépassant le vivant, en faisant l’objet, et construisant son projet comme si les ressources naturelles étaient inépuisables, et que l’une s’épuisant pouvait être remplacée par une autre plus puissante. 

La révolution industrielle est l’invention de la roue à l’infini. La mécanique évoluant, c’est l’innovation des produits chimiques, la conquête du nucléaire, faisant entrer l’humanité dans l’ère atomique, et lui donnant comme but la recherche d’une autre puissance, attendant sa révélation, puis son usage industriel et ainsi sans fin jusqu’à l’effondrement, théorie du capitalisme fondant la civilisation actuelle. 

On a atteint l’ère de l’épuisement par un système destructeur accéléré par les décisions politiques, par la tyrannie des mensonges politiques, et la France se perd dans la violence industrielle pensant l’immigration en objet colonialiste. 

La France renforce ce mental par la volonté d’Emmanuel Macron enclenchant le réarmement capitaliste dans sa globalité. Rien du monde ne change et les efforts de paix peuvent s’évanouir soudainement. Pendant que la guerre gronde en Ukraine, en Palestine, et qu’il est 55 conflits à travers le monde, tout demeure identique, le colonialisme est le modèle inspirant.

En France, les valeurs sont néocolonialistes, et il est regretté les richesses du temps des colonies, ce qui perd de sa puissance en profitant de l’exploitation continuelle des ressources naturelles comme il s’opère en Afrique.

L’Europe colonialiste n’a plus qu’une solution s’offrir l’entrée du fascisme pour nouvelle puissance politique et l’immigration pointée du doigt, car les migrants sont les colonisés. 

La misère doit rester à sa pauvreté, et les cultures autochtones adhérer à l’assimilation capitaliste détruisant des forêts, instaurant la pêche industrielle, l’agriculture soumise à une rentabilité permanente, à des systèmes financiers internationaux. 

La France immobilisée, la liberté s’enfuyant, la loi immigration renforçant ce qui nous coupe de notre famille sous les mots froids des discours qui s’écrivent sous la plume des technocrates et signés par des politiques, des noms qui seront oubliés, mais l’histoire se souviendra-t-elle des visages de femmes et d’enfants, d’hommes traversant les frontières pour chercher un refuge en paix ? 

De 1980 à 2022 – 29 lois sur l’immigration, soit une loi tous les 17 mois 

Loi immigration, la fraternité se brise

La France immobilisée, la liberté s’enfuyant, la loi immigration renforçant ce qui nous coupe de notre fraternité sous les mots froids des discours et lois qui s’écrivent sous la plume de politiques, des noms oubliés, mais l’histoire se souviendra-t-elle des visages de femmes, d’enfants, d’hommes traversant les frontières pour chercher un refuge en paix. 

Mon grand-père est arrivé en France à l’âge de 14 ans, sans parler le français, mineur isolé, pauvre. Engagé volontaire, blessé par un éclat d’obus en sauvant la vie de son capitaine, il a travaillé, construit sa famille en France, car il pensait qu’il vivait dans le pays de la liberté. Pour elle, il a été prêt à donner sa vie. Notre pays d’adoption, puis de naissance, et aujourd’hui, il est cette blessure, le racisme vécu, tout de sa violence, et le silence maintes fois tenu par dignité, pour dépasser, et parce qu’il est une déchirure. 

Si, l’on ressent cela, c’est parce que les politiques ont trahi la liberté, ont semé à travers l’Europe cette vague emportant l’espoir, quand en traversant la Méditerranée, migrants et frères ont tenu serré contre leur cœur, la liberté chérie, sa paix, et arrivés ici, ils l’ont confié à la France.

La liberté en France, c’est aussi le grain qu’ils ont semé, et si un jour, nous partons, enfants de migrants, cela sera, car l’ombre politique aura assombri les rayons fraternels protégeant l’olivier, nos racines communes, l’humanité. 

La loi immigration 2024, le texte initial durcissant toujours plus les conditions d’immigration, est une véritable honte qui le demeure dans sa version corrigée. La prochaine loi immigration fera de ce qui a été refusé, ce qui sera accepté, si la liberté n’est pas protégée. 

Un dimanche à l’atmosphère pesante, aux heures longues, et je pars un instant dans ce jardin ancien, cette maison bâtie par mon grand-père, et ma grand-mère pleurant et me disant, « je croyais que la France était le pays de la liberté ». Ils sont venus pour elle, ils se sont battus pour elle, et aujourd’hui si la France perd sa liberté, elle aura perdu la mémoire de tous les artisans de paix, des résistants, des amoureux de la liberté qui sont arrivés avec l’espoir. 

Parfois, un pays bascule. La France restera marquée par le mépris de la liberté qu’elle a trop longtemps courtisé. L’argent, ce n’est pas vivre, c’est acheter. L’économie au centre de la politique, car elle est injuste. 

La justice et le partage pour guides, depuis 1980, ils auraient dû les suivre. Ne plus manquer un jour pour la liberté et changer profondément la société. 

La colonisation tire vers sa fin, les lois immigration tentant de la retenir, et les législatives sont-elles le résultat du déséquilibre de ce monde injuste persistant, alors que de profondes mutations s’opèrent au niveau mondial. 

Un chemin, la fraternité pour une voix unie : la liberté. 

La haine a été le dialogue des législatives soumises à la propagande. Ce soir, le résultat des législatives sera annoncé et l’Assemblée nationale risque de ne pas voir de majorité absolue sortir des urnes. Les jours à venir risquent d’être chaotiques, l’Assemblée nationale ingérable, particulièrement conflictuelle d’une manière ou d’une autre. 

En cas de majorité absolue, l’instabilité pourrait demeurer importante par la forte division et un contexte géopolitique agressif par la guerre en Ukraine, en Palestine, dans un monde politique enregistrant 55 conflits à travers le monde. 

La paix est une urgence, chacun doit en prendre conscience alors que le climat politique est aux heures graves. 

Fédora Hélène

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