
Le silence imposé : une identité effacée
Je n’ai plus de voix, je n’ai plus de visage, mes yeux en larmes derrière les voiles. Mon corps fantôme, la peur, mon ombre. Je suis une femme.
L’humanité niée, le monde de la cruauté, fait de nous, les femmes, la nuit, les hommes condamnés à être des ennemis. Les fils, les frères, les pères, l’amour condamné, sa dimension ruinée dans l’espace des inventions humaines. La corruption n’est pas la vie, la nature, l’humain, la paix, la liberté, l’amour, c’est le néant inventé par l’homme y enfermant son refus de vivre, ses mensonges, son obsessionnelle conception de la mort dans laquelle il finit par y noyer la vie.
Les Taliban admirent un paradis des interdits, la perfection de la mort par la négation de la vie, cette extrême violence qu’ils finissent par incarner envers les femmes et les hommes contraints de se séparer, de déchirer leur unité, d’anéantir leur fraternité.
La peur et l’ombre : l’ambition des femmes dans la société réduite à néant

La mère n’est plus aimée de ses fils, et offre l’enfer à ses filles, enfanter est devenu le malheur. L’obligation d’être uniquement une matrice reproduisant à l’infini l’autodestruction enfermée entre quatre murs, le foyer-prison.
Je n’ai pas de nom, je suis une femme. La lutte féministe ne peut être qu’internationale, incarner l’universalité, comprendre que les femmes afghanes sont les femmes opprimées à travers le monde, cette permission politique de détruire la vie de femmes partout dans le monde.
L’homme-prédateur, le loup d’une civilisation patriarcale fondement des guerres, des racismes, de l’esclavagisme, du premier homme tuant son propre frère et comprenant alors les possibilités de sa puissance : décider de la vie ou de la mort d’autrui.
Un crayon pour la parole libre
Les femmes sans voix, confinées au silence, et en réponse : écrire les mots à l’infini, la parole libre, cette voix libérée au silence de l’écrit. Des lettres lues par la voix de ceux se penchant au-dessus de cette rivière de lettres d’abondance, libres et échappant à toute oppression patriarcale, elles ne tremblent pas devant les tyrans, l’infatigable dictature.
Le long voile bleu recouvrant tout le corps, ce ciel les enveloppant, et criant au monde la liberté qu’il veut être, puisque les Taliban l’ont aussi emprisonné, le réduisant à être un linceul. L’espérance morte, appelle au secours la communauté internationale, chacun de nous, nos mots, la révolte contre ce qui détruit la vie de femmes, contre ce qui foudroie le cœur des femmes afghanes.
15 août 2021, le triste anniversaire
Et demain, tout est pire, tout est au désespoir, quand la paix libératrice, patiente, attend des gouvernements, décideurs politiques organisent un Sommet international pour la protection des droits des femmes à haut niveau.
Femmes sans voix : un cri pour la liberté universelle
Les lois pour les droits humains, la réconciliation de l’humanité doivent être inscrites dans leur universalité. Les droits de femmes ne peuvent vivre que par cette reconnaissance universelle, dire de manière affirmative que l’oppression envers les femmes à travers le monde doit cesser entièrement. Plus une faille ne doit persister, le corps de l’humanité a besoin d’être entier pour vivre. Les femmes sont des êtres humains, puisqu’il faut le rappeler, quand à travers le monde, elles subissent les pires violences, que le patriarcat blesse, viole, mutile, tue un être humain car elle est une femme, une fille.
Il est crucial de condamner le patriarcat de manière internationale, de mettre fin à ce régime fondant notre civilisation. Source de l’esclavagisme, il mène le monde par la cruauté.
Les armes du pouvoir contre la liberté des femmes
Les religions peuvent être utilisées en armes politiques, imposer un obscurantisme naissant de la conception de la pauvreté que les gouvernements à travers le monde continuent d’appliquer.
Des femmes basculent toujours plus chaque année, à travers le monde, dans l’extrême pauvreté. Ce sont des mères avec leur nouveau-né vivant dans la rue à Paris. Aucun territoire n’est épargné.
La finance internationale est résolument patriarcale, excluante, et maintient les fers de l’ancestral division du monde en riches et pauvres, et impose des hommes au rôle de dominants, comme s’ils ne pouvaient être que des prédateurs. Les femmes et les filles deviennent esclaves. Leur vie appartient à un système destructeur. De l’enfance au mariage pour fin de tout avenir possible, elles sont interdites de vivre pleinement, librement.
Les Taliban, et l’obscurité couvre le ciel clair, réfugié sur sa propre Terre. Le ciel bleu accompagne les femmes afghanes, leur cri de liberté, celui qui ne sera jamais anéanti. Il souffle au monde le devoir d’agir, de lever les yeux vers son immensité, de lui rendre, son droit de vivre, son existence.
Résilience : c’est vivre chaque jour. Résister chaque seconde pour la vie
Vie, ce nom précieux revient en mémoire à chaque respiration, la force de vivre. Ce sont les Taliban qui empêchent de vivre, d’être heureux, d’être libre, de marcher dans la rue, de chanter, de réciter de la poésie, d’aimer librement au grand jour, de rêver. Les femmes afghanes sont pleines de vie, de joie de vivre, de cette énergie vitale.
La souffrance, la tristesse, la détresse, les pensées suicidaires, les crises de larmes, les pleurs de souffrance, ce ne sont pas elles, mais les armes des Taliban anéantissant des vies de femmes belles et précieuses.
La lumière en elles, elles résistent, vivent la résilience en ouvrant les yeux à chaque nouveau jour, en visualisant le jour de liberté, un moment de tranquillité, sans plus d’oppression, de violences subies.
Ce sera cette terrasse de restaurant, où elles pourront se rendre. Ce sera ce repas pris entre amies, sans voile, sans ce qui couvre tout leur corps, le rend invisible. Ce sera d’aller chercher leurs enfants à l’école, en chantant. Ce sera, en rentrant le soir, de pouvoir parler de leur journée de travail, de leurs études. Dessiner, danser, pratiquer un sport, tout reviendra. La renaissance sera-t-elle bientôt possible ?
Témoignage : La parole des survivantes

« Avant, j’avais un travail. J’avais du pain et la paix. Mais les Taliban m’ont tout pris. Je suis maintenant assignée à résidence » confie Arefa, ex enseignante et sage-femme afghane, à ONU Femmes.
« Je me sens faible, à la fois mentalement et physiquement. Je fais des cauchemars. J’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer. À chaque instant, j’imagine qu’ils vont venir m’arrêter. Cette terreur m’a ôté toute tranquillité d’esprit », témoigne Arefa.
Un témoignage déchirant et la communauté internationale, les gouvernements doivent prendre conscience, que ce qu’elle subit, se retrouve dans les témoignages de survivantes de violences conjugales et/ou sexuelles. Le « mari » va rentrer à la maison, et une femme vit l’angoisse, la peur, la douleur. Elle se réveille en pleine nuit en sursaut en disant terrorisée : « je vais mourir » et elle n’arrive plus à respirer. Le silence, l’indifférence, la complicité de la société, les graves injustices, et le cauchemar de la violence s’impose à travers le monde.
La violence comme système : Le patriarcat
Ces hommes de violences des régimes politiques aux foyers, font régner la terreur, sont torturants et épuisent moralement et physiquement des femmes et des filles. Ils traumatisent également des enfants qui voient leur mère souffrir, même si elle cache ses yeux rougis, qu’elle sourit pour eux.
Les pays occidentaux, l’Europe, ne sont pas exemplaires, et les violences intrafamiliales, coercitives font parties du système politique et économique. Ils laissent la faille déchirer le ciel bleu de la paix.
L’écho de la violence est sans pitié, et en Afghanistan, il anéantit le bonheur de femmes et de filles. Ils enferment aussi les hommes, condamnés à être des ennemis, à ne plus aimer une femme, être amis. Ils n’ont pas le droit d’écouter de la musique, de regarder librement les réseaux sociaux, d’écouter une femme chanter, la voir heureuse.
Le malheur s’instaure dans tout le pays, dans chaque foyer, les femmes sont en état de survie et se filment en train de chanter, de lire, de vivre ! La lumière de la vie ne s’éteint pas. C’est ce que les politiques à travers le monde devraient voir et profondément respecter.
La communauté internationale doit œuvrer pour l’égalité de genre partout et pour tous
Les gouvernements se doivent d’être exemplaires pour qu’il ne soit plus l’ombre envahissante des violences faites aux femmes, son écho assourdissant de pays en pays, jusqu’à tomber dans un gouffre, comme en Afghanistan, où des hommes ont fait du patriarcat ce terrible que seule l’humain a inventé.
La lutte féministe ne peut être que résolument internationale. Plus une femme en danger dans le monde, plus une femme maltraitée, blessée, violée, tuée, plus une femme terrorisée.
C’est ce que l’humanité devrait être, unie et réconciliée. Les violences faites aux femmes devraient nous apparaître comme des actes cruels d’un lointain passé, et non être ce qui persiste, est accepté par la société. La justice effacée, ne respire plus. Que signifie la justice dans des sociétés, où la moitié de l’humanité est maltraitée ? Que sont les démocraties quand la guerre envers les femmes est continuelle ?
Il s’agit de notre humanité et non loin de nous, en France, tout demeure à la douleur, à l’augmentation des violences conjugales et sexuelles, dans une société très sexiste. La justice absente pour de nombreuses femmes effacées.
La rivière troublée et l’eau se trouble en Afghanistan, tout se répond, les Taliban savent que la violence envers les femmes persiste au-delà de leurs frontières, que les lois demeurent cruelles, dans un mouvement permanent des régimes autoritaires, de la fondation du système politique.
La vertu, alors, serait-elle l’oppression toujours plus violente, l’ordre de nos sociétés devenant l’ordre du monde ?
Les femmes en souffrance, subissant des violences sexuelles lors de conflits et en temps de paix. Elles n’ont plus aucun refuge, aucun pays n’est sûr, elles sont effacées, et des gouvernements maintiennent un système judiciaire maltraitant envers les survivantes. C’est admis, compris ainsi, le mouvement de l’humanité.
Les femmes avancent par la force de la paix. Les gouvernements devraient suivre leur exemple
« Que nous le voulions ou non, nous devons continuer tant que nous sommes en vie », exprime Arefa. Nous sommes en vie ! Survivantes sans frontières en message de vie, de paix, de liberté.
L’histoire d’Arefa, « résonne comme un hymne à la résilience que nous ne pouvons pas ignorer », souligne ONU Femmes.
Il y a trois ans, la prise de Kaboul par les Taliban a bouleversé la vie, des vies et les droits des femmes, les efforts faits pour l’égalité de genre s’envolent, ne sont plus qu’une feuille morte au vent.
ONU femmes lance un appel au don et rappelle que sans la solidarité, tous les efforts humanitaires sont vains. ONU femmes travaillent en collaboration avec 62 organisations de la société civile dirigées par des femmes, pour offrir aux femmes des espaces sûrs et renforcer les actions.
La pauvreté en Afghanistan : Elle anéantit méthodiquement les droits humains, gravement fragilisés par les Taliban.
En 2024, en Afghanistan, 23,7 millions de personnes, dont plus de la moitié d’enfants, ont besoin d’une aide humanitaire. Parmi eux, près de 2,9 millions d’enfants pourraient être touchés par une grave malnutrition. Ce sont plus de 12,4 millions de personnes qui souffrent déjà d’une grave insécurité alimentaire, selon le PAM.
La population afghane vulnérable a besoin des investissements humanitaires faits par les Nations Unies, par le patrimoine de fonds transmis pour le maintien de l’humanitaire et du développement. Les États-Unis sont un soutien financier important pour l’aide humanitaire, ainsi que l’Union européenne.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a apporté son soutien à la population afghane, « le monde regarde. Nous ne pouvons ni ne devons abandonner le peuple afghan ».
La Banque mondiale finance le projet d’intervention d’urgence établi en mai 2024, pour la protection de la santé et de la nutrition en Afghanistan, notamment pour les femmes enceintes vulnérables et les mères de jeunes enfants. Un projet mis en œuvre par où l’UNICEF et le Programme alimentaire mondial, dont l’objectif est de fournir notamment des soins de santé, de renforcer les services et la coordination des projets, et d’améliorer la réponse nutritionnelle pour les plus vulnérables.
Une aide d’urgence supplémentaire a été annoncée le 25 août par l’Union européenne

Dans le cadre des situations d’urgence, les opérations de protection civile et d’aide humanitaire de l’Union européenne (ECHO), ont annoncé une contribution de 13 millions de dollars au service de l’aide humanitaire pour plus de 78 000 enfants en Afghanistan.
Grâce à ce financement, l’UNICEF fournira 62 000 cartons d’aliments thérapeutiques prêts à l’emploi et pourra former 1 600 agents de santé pour traiter la malnutrition grave chez les jeunes enfants de moins de 5 ans.
L’école, primordiale pour le développement d’un avenir en paix, fait partie des préoccupations premières pour le bien-être des enfants, leur épanouissement, et l’aide fournie permettra d’améliorer les apprentissages de 9 500 enfants, dont 61 % de filles, dans 275 cours d’éducation communautaire en leur donnant la possibilité d’accéder à l’enseignement primaire.
L’UNICEF indique que selon l’enquête de 2023, plus de la moitié des enfants ne vont pas à l’école. Des enfants qui travaillent, qui se lèvent le matin pour aller chercher à manger sans savoir s’ils pourront faire un repas par jour.
« Les taux de malnutrition en Afghanistan – en particulier chez les enfants – montrent que l’Afghanistan est confronté à une situation d’urgence. » a déclaré François Goemans, chef de l’aide humanitaire de l’UE en Afghanistan. Il précise que « l’UE continuera de travailler avec des partenaires humanitaires de longue date tels que l’UNICEF pour fournir l’appui dont nous avons besoin d’urgence, y compris la nutrition et l’éducation dans les situations d’urgence. Même au milieu de l’une des pires crises humanitaires au monde, les enfants ont droit à une éducation de qualité qui les aidera à construire un avenir meilleur. »
Le projet sera déployé durant deux ans et soutiendra 69 000 enfants de 5 ans pour traiter la malnutrition dans 27 provinces en Afghanistan. Le programme éducatif, quant à lui, sera appliqué dans quatre provinces, et aura pour objectif d’enseigner les fondamentaux, et des compétences sociales et émotionnelles pour un développement psychologique positif.
Les enfants de 34 provinces recevront également des fournitures d’urgence dont les élèves et les enseignants ont besoin pour que la classe puisse se poursuivre.

Une aide européenne qui durant les quatre dernières années a permis à l’UNICEF d’améliorer les ressources en eau potable, de fournir des moyens éducatifs, des services de santé, de traitement de la malnutrition et de protection de l’enfance et des transferts monétaires d’urgence.
La solidarité doit être le fondement d’une nouvelle société
Se séparer de l’ancien monde pour réparer l’humanité en souffrance, former l’alliance entre l’humain et la nature, qui retrouvera son espace naturel de liberté, ce besoin primordial de respirer la Terre, de ressentir le vent paisible, son infinie paix, la douceur de son chant. La nature chante la vie, une femme est sa voix. On aura compris qu’un monde au silence, est celui qui en perdant l’un perd l’autre.
Les Taliban doivent mettre fin à toutes les lois oppressant les femmes et les filles. L’Afghanistan a un besoin vital du chant de la vie.
Afghanistan : Des lois toujours plus oppressantes contre les femmes
La nouvelle loi sur « la promotion de la vertu et la prévention du vice » durcissant toujours plus les interdictions et restrictions imposées aux femmes en Afghanistan, efface les femmes de l’espace public, impose la violence terrible du silence, l’effacement.
« C’est tout à fait intolérable. Volker Türk, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, demande l’abrogation immédiate de cette loi odieuse », a déclaré Ravina Shamdasani, porte-parole du HCDH, lors d’une conférence de presse.
La police des mœurs rattachée au ministère de la Propagation de la vertu et de la prévention du vice, pourra, selon la loi, appliquer des sanctions allant des avertissements verbaux aux amendes, menaces, détentions.
L’ONU souligne que la nouvelle loi indique que les femmes devront sortir sans que leur visage et leur corps soient visibles et sans que leur voix soit entendue.
« La loi prévoit l’obligation de porter des vêtements qui couvrent entièrement le corps de la tête aux pieds, y compris le visage, l’interdiction pour les prestataires de transport de transporter des femmes à moins qu’elles ne soient accompagnées d’un parent de sexe masculin, et l’interdiction pour les femmes de faire entendre leur voix en public », a précisé Ravina Shamdasani.
La loi restrictive impose aussi de ne pas voir la publication d’images d’êtres humains sur les réseaux sociaux, dans les médias.
Les services du Haut-Commissariat soulignent que cette loi constitue une « violation flagrante des obligations de l’Afghanistan en vertu du droit international relatif aux droits de l’homme. »
« Le fait de priver de pouvoir et de rendre invisible et sans voix la moitié de la population afghane ne fera qu’aggraver la crise humanitaire et des droits de l’homme dans le pays », a affirmé la porte-parole du HCDH.
Depuis 40 ans, l’Afghanistan est confronté à des conflits, des crises humanitaires et climatiques, à une situation de pauvreté chronique, et la liberté est essentielle pour que le pays se libère de ce traumatisme, car personne ne peut se dire que les femmes afghanes seront sacrifiées, resteront les oubliées du monde.
Posséder une photo d’un être cher, c’est pour une femme risquer d’être menacée, emprisonnée, rappelle Roza Otunbayeva, Cheffe de la Mission onusienne en Afghanistan.
L’humanité est concernée, c’est une question qui interroge chacun : L’humanité a besoin de réconciliation pour construire des futurs en paix.
Conclusion : un appel à l’action pour la solidarité féminine globale
Face à l’oppression qui dévaste la vie des femmes afghanes, nous ne pouvons rester indifférents. Leur lutte est un miroir de toutes les femmes dans le monde entier. Chacun de nous, à travers nos paroles, nos actions, et notre engagement, peut contribuer à changer cette réalité. Il est impératif de soutenir les initiatives qui visent à protéger les droits des femmes, de lutter contre les violences faites à leur encontre, et de faire entendre leurs voix étouffées.
Notre solidarité ne doit pas connaître de frontières, car la lutte pour l’égalité et la dignité est universelle. En agissant ensemble, nous pouvons bâtir un monde où aucune femme ne sera plus réduite au silence, où chacune pourra vivre librement et pleinement. C’est notre responsabilité collective, et notre engagement aujourd’hui déterminera le visage de l’humanité demain.
Fédora Hélène

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