7 octobre – De la douleur à l’espoir, l’appel des innocents

©️ OCHA

Du sang à la lumière, que le 7 octobre devienne le Jour de la paix

Le 7 octobre est désormais une date très importante au niveau mondial. Elle marque la souffrance de la division de l’humanité, faisant chaque côté du mur des victimes innocentes d’Israël et de Palestine. 

L’humanité pose la question du sens de son existence, de la pertinence de sa progression aux cours des siècles, si elle se définit par l’empreinte des guerres et des massacres. 

Le 7 octobre est désormais une date civilisationnelle, qui ne peut être contrainte à un territoire, mais qui regarde le monde entier. Jérusalem est une des terres formant le berceau de l’humanité, ce mystère de notre naissance, de la constitution de celle-ci en civilisation par un bien commun à l’humanité, l’esprit, mais aussi par ce qui lui donne toute son énergie : la liberté. 

Si la Terre ne nous avait pas accueilli par l’immensité de la liberté, des possibilités créatrices, par ce lien fidèle de fraternité avec tous les éléments du vivant, et entre êtres humains, nous n’aurions pu survivre au milieu de cet environnement merveilleux, mais hostile à l’homme, en réalité.

Le fait de l’accident et de ne pouvoir le résoudre, aurait ralenti considérablement nos chances de progresser. Sans la fraternité en fondement, celui blessé serait mort sur le chemin, sans que personne ne tente de le relever, de le soigner. La fraternité dessine les veines qui nous relient les uns aux autres par cet événement incroyable, l’amour.

La rupture de ce lien essentiel conduit l’humanité au chaos, par ce que la vie n’envisage pas, détruire. Les armes de l’homme pour résister, lutter n’ont jamais été celles de la guerre, mais de la paix. Ce n’est pas la première pierre lancée sur autrui qui a fait progresser l’humanité, mais la première pierre imaginée en outil pour partager une ressource.

La politique a pris sa source dans la communication visant à améliorer la société, à rassembler les idées, les moyens, les ressources, et fonder ainsi une culture, une langue, des traditions, et permettre la transmission du savoir. 

Tenir les uns aux autres, savoir être frères, prendre soin des uns et des autres, partager un bien commun, c’était garantir la sécurité de la communauté et de l’environnement dont elle dépend. Le point de départ de la science est dans cette recherche d’unité, de renforcer les liens, de préserver la durabilité d’une communauté, offrant la compréhension du bien-être. 

En développant les stratégies de domination pour acquérir des ressources supplémentaires, en comprenant les possibilités de prédation de l’humain, dont la première est de tuer son propre frère, de décider la mort d’autrui, a semé une discorde importante, un déséquilibre constant, une obscurité sur le monde. 

©️ OCHA

Le 7 octobre en blessure civilisationnelle – des enfants d’Ukraine, du Soudan, du Yémen, d’Israël, de Palestine, tombent sous le feu des conflits armés, l’innocence détruite, et l’humanité perd alors tout sens et son existence devient un fardeau.

7 octobre – Le choc a saisi le monde et appelle l’éveil de la paix

©️OCHA

Le 7 octobre 2023 a provoqué un choc immense dans le monde qui se répète en vagues successives, comme un tremblement de terre sans fin par les bombardements massifs qui s’enclenchent au-dessus du ciel de Gaza. 

Un choc, un éveil qui pose la question de la pertinence de l’existence de l’humanité, si sa finalité est l’absurde de détruire, de blesser et tuer des enfants à travers le monde. La guerre n’est pas seulement capitaliste, elle est civilisationnelle. Il est nécessaire d’approfondir une réflexion sur l’humanité en dérive par les guerres, et l’urgence d’ouvrir la porte de la paix universelle pour que nous puissions nous engager sur les chemins de paix. 

La peine d’Israël et de la Palestine, ne divisons pas les anges, n’osons pas trahir les âmes pures et justes d’Israël et de la Palestine, comme nous ne devons pas attendre la mort, pour dire l’humanité Une et Unie. 

©️ OCHA – Gaza

Le 7 octobre ne sera plus jamais le jour de la mort, mais celui de l’innocence. 

Aux enfants d’Israël et de Palestine, qui ne demandent que le droit de vivre en paix, ce que les puissants n’accordent pas, la politique en rivière de sang, séparée de la paix.

Faisons du 7 octobre, le jour de l’humanité réconciliée. Le jour de toutes les âmes justes, pures, victimes des guerres, et soyons pour elles, pour leur rendre hommage : la paix. 

La paix pour les anges, enfants partis, pour nous aussi qui devons inscrire que la vie est précieuse, que l’existence de l’humanité n’a qu’un sens, aimer.

L’amour est la liberté suprême, ce qui dépasse tout, et les larmes de chagrin versées, sont témoins de sa présence, de sa puissance, de son éternité transcendant l’instant de notre vie. 

Les enfants ont besoin de vivre, d’être aimés et d’aimer. C’est aujourd’hui qu’un cessez-le-feu durable, permanent doit se réaliser, ce 7 octobre, où les mères ont pleuré leurs enfants. 

Si nous comprenons l’immensité du chagrin, l’universalité de la paix apparaît comme l’unique chemin possible pour l’humanité. Plus une bombe demain partout dans le monde, c’est possible, s’il est la volonté de réaliser la fraternité. 

En quantique, pour que le futur soit un espace concret, il faut penser une action, la réaliser, ouvrir le chemin. Tant que la porte de la paix ne sera pas ouverte, elle ne pourra pas exister. 

Nous ne pouvons définir l’existence de l’humanité par la politique qui à travers les siècles à armer les hommes, a causé des guerres et massacres. La politique écrivant l’esclavagisme, le colonialisme, le patriarcat, l’encre des actes cruels, quand la paix prenait un tissu blanc abandonné sur les champs de bataille, posé sur le mur d’une maison bombardée, et s’élançant au vent, arrimé au bâton d’un pèlerin parcourant ainsi la Terre, en levant au-dessus de la misère, des soldats pleurant à terre, la lumière contre l’obscurité. 

©️ ONU

C’est ce drapeau blanc déchiré, plein de poussière flottant dans le ciel de Palestine, en lueur, appelant la paix, quand la terre tremble, que surgit le bruit des bombardements écroulant des maisons, tuant des familles entières, ensevelissant des femmes, des enfants et des hommes, Gaza est devenue un cimetière.

Plus aucune livraison d’armement en Israël, plus une bombe sur la Palestine, sur le Liban, protéger les civils, laisser vivre les enfants, cet impératif qu’exige l’humanité. Comment des enfants, leur corps fragile, peuvent-ils résister contre des bombardements massifs, la famine, le manque d’eau, des déplacements forcés et répétés, et sans qu’il ne soit plus aucune zone sûre à Gaza. 

Quand la politique piétine l’humanité

©️ OCHA

La vie doit primer et l’homme politique doit perdre le pouvoir de décider la guerre, de détruire des vies innocentes. Netanyahu doit savoir que la communauté internationale ne le soutient pas, et exige qu’il soit face à ses responsabilités, aux conséquences de ses actes qui blessent et tuent des civils, y compris des enfants.

De puissants politiques bien trop silencieux, ce qui est révoltant quand chaque jour des enfants sont en détresse, blessés, tués en Palestine, et que le conflit s’étend, touche la Cisjordanie, et aujourd’hui le Liban.

7 octobre 2024 – Une année de souffrance pour la Palestine 

©️ OCHA – Gaza

7 octobre 2024 – L’OCHA a déclaré que cette année fut celle de souffrances inimaginables.

Un an après l’attaque cruelle du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens contre Israël – un événement horrible, le plus meurtrier de l’histoire d’Israël. Depuis cette date, selon les données israéliennes, plus de 1 200 israéliens et ressortissants étrangers, y compris des enfants ont été tués, et près de 5 500 blessés. 

Des dizaines d’otages sont toujours retenus à Gaza et sont exposés aux hostilités, sacrifiés, eux-aussi, par le désastre d’un conflit lourd, de bombardements intensifs, d’une grave crise humanitaire.

La Palestine en souffrance : urgence humanitaire, d’un cessez-le-feu permanent

©️ OCHA

Les Palestiniens subissent depuis 17 ans un blocus aérien, maritime et terrestre enlisant toute une population dans une crise humanitaire. Les Palestiniens vivent également des cycles répétés d’hostilités, d’opérations militaires, de bombardements israéliens, n’épargnant pas la population durant la pandémie de Covid. Une catastrophe qui n’as projeté dans le futur, devenu notre présent, que la réalité du chaos, des milliers d’enfants palestiniens ont été blessés et tués. 

Selon le ministère de la Santé à Gaza, plus de 41 600 Palestiniens auraient été tués, dont de nombreuses femmes et enfants, et 96 000 blessés. Des milliers de personnes sont portées disparues, certaines sont piégées sous les décombres, et des enfants se trouvent orphelins. 

©️ OCHA

La situation humanitaire à Gaza est dramatique et constitue une urgence de premier ordre. La population civile, déjà en grande détresse, se trouve piégée dans un cycle de violence, de bombardements, de déplacements forcés. Plus aucun endroit n’est sûr à Gaza et le manque d’accès à des abris sûrs pour la majorité de la population aggrave les souffrances. L’humiliation de vivre à même le sol dans des abris de fortune, ou sous une tente dans un camp où les infrastructures d’hygiène sont insuffisantes pour le nombre de réfugiés. Les femmes et les filles sont les premières victimes du manque d’accès à des équipements sanitaires. Les conditions d’hygiène dégradée exposent des femmes et des enfants à des maladies, dont des infections cutanées qui touchent particulièrement les enfants et les plus vulnérables. 

Pratiquement toute la population de Gaza a été déplacée de force à plusieurs reprises, et dirigée vers des zones également bombardées. Près de 90 % de la population à Gaza n’a pas d’endroits sûrs où aller. Les conditions de vie à Gaza sont déchirantes. 

©️ ONU

Les écoles abritant des familles ont été bombardées à plusieurs reprises, les hôpitaux ont été systématiquement attaqués, ainsi que les personnels de santé. Les centres de santé manquent de fournitures médicales, de médicaments, de matériel chirurgical, et des enfants sont opérés sans anesthésie. Le manque de ressources médicales transforment les hôpitaux en lieu de souffrance pour les patients, et surtout les enfants. Les travailleurs de santé font preuve d’un courage et d’un dévouement remarquables, et leur vie est également en danger, ainsi que celle de leur famille. 

Plus de 300 travailleurs humanitaires, dont la majorité de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés en Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), ont été tués à Gaza. L’OCHA rappelle que Gaza est l’endroit le plus dangereux pour les humanitaires. 

De plus, depuis un an, Israël a bloqué l’accès humanitaire dans la bande de Gaza et l’OCHA affirme « en conséquence, une population affaiblie doit lutter contre la maladie, la faim et la mort ». « Cela fait 12 mois d’une tragédie incessante – cela doit prendre fin », a déclaré Msuya. « Les États membres doivent exercer leur influence pour garantir le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme ainsi que le respect des arrêts de la Cour internationale de justice », ajoutant, « ils doivent également œuvrer pour mettre fin à l’impunité. Un cessez-le-feu immédiat et une paix durable sont attendus depuis longtemps. »

©️OCHA

Civils sacrifiés, déshumanisation et souffrance : La politique de la mort de Netanyahu et le silence international

Netanyahu a enclenché un processus de déshumanisation, d’humiliation des Palestiniens dont certains sont détenus arbitrairement par les forces israéliennes. Un rapport de l’ONU révèle les actes de tortures que subissent des hommes et des femmes palestiniens dans les prisons israéliennes, où se trouvent également des enfants, notamment dans des camps militaires. 

Le 7 octobre, en souffrance perpétuelle, des civils palestiniens, y compris des enfants, sont sacrifiés. Dans un tel contexte, les appels internationaux à un cessez-le-feu permanent, à la fin des violences, des livraisons d’armes à Israël et à un accès sécurisé à l’aide humanitaire et pour les organisations d’aide sont urgents. Il est impératif que la communauté internationale s’engage par des actes concrets pour garantir l’accès aux ressources vitales et protéger les civils, qui sont les principales victimes de ce conflit qui s’étend et met en péril la sécurité des civils au Liban et en Cisjordanie.

« Aucune statistique ni aucun mot ne peuvent pleinement rendre compte de l’ampleur des ravages physiques, mentaux et sociétaux qui ont eu lieu », a déclaré Joyce Msuya, Secrétaire générale aux affaires humanitaires et Coordinatrice aux secours d’urgence. 

©️ OCHA

La logique de mort pour politique, Netanyahu s’inscrit dans un processus de violence qui piétine non seulement la vie des innocents, mais aussi la culture, l’identité et l’espoir de tout un peuple.  Cette stratégie de déshumanisation doit prendre fin et la responsabilité des puissances internationales pose le problème civilisationnel, le pouvoir surdimensionné de la politique prenant droit de vie ou de mort à l’encontre de civils innocents. Comment la politique s’inscrit-elle dans l’humanité ? 

L’absurde de détruire, d’anéantir une population, cet effacement d’une partie de nous-même, c’est ce que révèle le 7 octobre qui nous touche profondément. Que nous soyons de Palestine, ou pas, nos racines sont ancrées dans cette terre, et l’olivier en est le symbole de la lumière. Effondrer les champs d’oliviers, ne laisser que la terre brûlée, les cultures en poussière, mais dans les profondeurs des sols, demeure la racine donnant vie, et promettant demain de jaillir de terre. C’est ce printemps annoncé, la renaissance, que l’humanité doit accueillir en se faisant Une et fraternelle, de nos veines aux racines de la terre, de la source à notre sang, de l’eau à ce qui donne vie. 

L’humanité a une valeur d’universalité

Le 7 octobre devrait être dorénavant le jour symbolique, où la valeur suprême de la vie, de tout être humain, est précieuse, où chaque enfant quel qu’il soit, où qu’il soit, doit être protégé, respecté, aimé. Chaque enfant est un citoyen du monde. 

Quand l’humanité dépassera les barbelés politiques tachés du sang des innocents, de la liberté, qu’ils ont profondément blessés, le monde ouvrira la page d’une liberté particulière que l’humanité n’a pas encore vécue. Le regard de la paix se posera sur les peuples, semblable à la lumière à l’indicible puissance inondant la Terre et donnant naissance par ce merveilleux, l’infinie douceur. 

Actuellement, les enfants de Gaza vivent des épreuves de plus en plus déchirantes. Vivre n’est plus possible, survivre au jour le jour, sans savoir si demain nous accueillera. Les enfants ne savent pas s’ils seront vivants demain. Le traumatisme intense marquera toute leur vie. 

Le 7 octobre devrait être le jour de faire fraternité, c’est faire l’humanité. Le jour de l’hommage sincère à toutes les victimes des guerres et des massacres. 

L’humanité ne peut vivre sans voix, et elle réside dans la mémoire, la conscience de la vie. C’est par la vie, sa valeur suprême, que l’acte de guerre, de massacre ne peut plus exister. 

L’humanité doit acquérir ce progrès, et avoir en mémoire pour réaliser la paix universelle, l’existence de ceux souffrants, disparus, assassinés par le nazisme. 

L’humanité doit garder précieuse la paix, la liberté, faire fraternité, c’est l’hommage sincère qu’attendent les âmes pures des justes.

Fédéra Hélène

©️ LiberTerra

Copyright ©️ 2024 – Tous droits réservés – Tous droits de production et de diffusion réservés

Laisser un commentaire