Notre-Dame des démunis, de Paris libre et au peuple !

La cathédrale Notre-Dame est gratuite depuis l’origine. Bâtie par les travailleurs, elle appartient au patrimoine culturel universel.

Rachida Dati a eu solution très simple, restituer la totalité de l’argent qu’elle a obtenu par les réseaux politiques et demander à ses amis de l’extrême droite conservatrice et libérale de suivre son exemple. D’un coup quelques millions vont pouvoir être investis dans la santé, l’éducation, la lutte contre la pauvreté, la lutte contre les violences conjugales et sexuelles , que cette ancienne magistrate a méprisé. Comme quoi le titre ne fait pas de quelqu’un une belle personne. Elle que la maison Dior a menacé d’une plainte pour vol pour une robe prêtée qu’elle ne rendait pas. Dire qu’elle a été ministre de la justice ! Les extrêmes droites sont si malhonnêtes !

Rachida Dati, qui manipule avec la religion catholique, une habitude dans ces milieux d’une pseudo élite suffisante, cupide, jouant dans les cercles d’extrême droite catholique, comme elle est élue d’un riche arrondissement, où ils votent pour les pires pour garder le contrôle du système. Comme on pourrait évoquer le pouvoir de la franc-maçonnerie dans les réseaux des extrêmes droites, ce qui inclut la droite dite traditionnelle.

Cela révèle qu’il est urgent de réformer le pouvoir local, la fonction de maire pour éviter les systèmes Balkany, ainsi que les petits margoulins de province.

Espérant que Rachida Dati ne sera jamais élue maire de Paris. Il y a bien assez depuis Chirac le pouvoir de l’extrême droite bourgeoise et corrompue, patriarcale, sexiste, ayant protégé un capitaliste sans limite, sans conscience de la vie.

Puis, l’État et l’église sont séparés même si persiste une Ve République monarchique, oligarchique et obsolète.

Il serait également pour l’inauguration de Notre-Dame, le catholicisme pense à revenir vers la chrétienté, et qu’ainsi les premiers rangs soient accessibles aux plus vulnérables, et non réservés pour l’élite bourgeoise d’une société archaïque. Les pauvres doivent-ils attendre la mort pour espérer un paradis où ils pourront retrouver le droit à la dignité ?

Une prise de conscience collective pourrait reconnaître que Notre-Dame n’a pas été reconstruite par la générosité de l’oligarque gouvernant Bernard Arnault, mais par la fortune qu’il a gagné par toute l’exploitation au niveau international du monde ouvrier qui reçoit un salaire de misère.

C’est aux plus pauvres à travers le monde, qui sont sacrifiés au bénéfice de la finance internationale aux valeurs de rentabilité, concevant le monde vivant comme un objet économique, effondrant ainsi la biodiversité, la productivité des resources naturelles dont les plus pauvres sont écartés, que reviennent le mérite financier offrant la possibilité de la reconstruction de Notre-Dame.

En effet, ces ressources financières pourraient trouver un sens plus équilibré en étant investies dans des initiatives qui soutiennent les plus démunis, préservent la nature et promeuvent un développement durable.

Il est crucial de réorienter les priorités pour qu’elles servent réellement le bien commun, en construisant un monde plus équitable et durable pour tous.

Chaque travailleur a mis de son cœur , de son énergie, du temps de sa vie pour bâtir la renaissance de Notre-Dame, c’est leur maison, comme elle est celle de chaque citoyen du monde, croyant ou non-croyant, ou d’une autre religion, puisque l’appel premier est la fraternité, l’universalité que trop souvent la religion catholique a oublié.

La chrétienté n’est pas une religion, c’est une philosophie d’universalité. Jésus n’a jamais été catholique, il a prôné la paix universelle, a plaidé pour un monde juste et équitable. La justice ne pouvant vivre dans une société où l’on conçoit des milliardaires et l’esclavagisme moderne.

Jésus appartient à celui qui veut le prier, croire en lui, quelqu’il soit et où qu’il soit dans une valeur de consentement. La foi vit dans l’intime de chacun, et chaque personne aura dans ce refuge une relation de sincérité avec elle-même et envers la vie. Chacun croit selon sa volonté, ou fait le choix de ne pas croire.

Marie est ce symbole d’universalisme, mère de tous, comme la Terre mère accueille chacun d’entre nous. Il y a une dimension spirituelle qui permet aux droits humains d’acquérir une réalité exceptionnelle, profondément humaine et gratuite. La laïcité a cette volonté de ne pas fixer une religion spécifique comme orientation politique, sociétale, mais le bien commun, le sens d’universalisme. Et, pour qu’elle observe le respect de l’autre, des cultures, de la multitude, il faut cet essentiel de la liberté pour ligne politique, objectif à atteindre.

Puis, Notre-Dame est également une œuvre d’art, et chacun y verra sa splendeur, y ressentira la sérénité, admira les vitraux aux couleurs émerveillées, selon sa sensibilité, ses émotions. Et, toute cette richesse particulière, personnelle crée un bien commun, universel, communiant avec le bien-être, l’imagination, la créativité, l’esprit et le cœur réunis.

Cette unité est sens de gratuité et le demeure infiniment. La cathédrale Notre-Dame est gratuite.

Marie est le symbole de l’amour inconditionnel. Il n’est pas de le concevoir surnaturel, mais profondément humain. Chaque être humain possède en lui cette force d’aimer. À travers la nature, elle-même, il y a cette inspiration de bonheur, cet enseignement de l’amour. S’en séparer pour une industrialisation massive, une donnée financière infinie par la mathématique, la folie des milliards et milliardaires qui quittent inévitablement la conscience de la vie, fait perdurer la violence, l’indécence de posséder jusqu’à l’inhumanité créant les crises humanitaires.

Réfléchir par un mouvement : la liberté

En France, l’apogée des oligarques milliardaires possédant la culture, l’art, la communication, l’information et en faisant une valeur financière, vole l’imaginaire, la créativité qui est un bien commun universel né de l’esprit. La gratuité est primordiale pour que la liberté soit l’expression de nos sociétés. Au-delà, les musées devraient être gratuits, comme à Londres.

Penser à libérer la culture et changer profondément les sociétés d’art, d’histoire et de monument, tenus par une politique de la royauté, où s’imposent la cour des très riches, des lobbies culturels, monde de l’édition corrompue, marchands d’art. La culture libérée du pouvoir d’élites manipulatrices et très politisées, aux intérêts économiques, rendrait à chacun son droit de création culturelle et artistique, son droit de savoir, et conduirait en continuité l’université à être libre puisque sa valeur première est la liberté.

Fédora Hélène

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