La Guerre de la Faim à Gaza : Révélateur des crises alimentaires fabriquées par le capitalisme et touchant les plus vulnérables, jusqu’en France

L’échec des politiques publiques : une crise humanitaire en cours en France

Réussir des coups politiques au détriment des plus vulnérables est un symptôme alarmant de l’échec de notre système. Appauvrir des enfants, contraindre des familles à lutter pour leur alimentation, et opprimer une jeunesse précaire témoignent d’une politique qui privilégie l’intérêt de quelques-uns au détriment de l’ensemble de la société. 

Une économie de guerre, qui enrichit quelques milliardaires, crée un climat d’inégalité insoutenable, engendrant un conflit non seulement contre l’humain, mais aussi contre notre environnement. Cette situation met en lumière l’urgent besoin de réformes visant à restaurer la dignité et à garantir un minimum vital pour tous. L’échec des politiques actuelles ne devrait pas être une fatalité, mais un appel à agir pour construire une société plus juste et solidaire. En réorientant nos priorités vers le bien-être collectif, nous pouvons espérer un avenir où chacun a sa place et où l’économie sert véritablement les intérêts de tous. Les droits humains ne peuvent être considérés comme une utopie, mais comme ce qui constitue une priorité. 

La faim, l’humiliation déchirante, le temps s’écoule, la vie s’échappe, que reste-t-il à celui qui a faim ? L’humain n’est pas né pour être immobile devant un tableau blanc sur lequel les mots ont disparu, l’esprit perdu. Les murs aux hauteurs infranchissables, prisonniers de la misère, il n’est plus que le pauvre. Il n’est plus un être humain, sa dignité blessée, il cherche le secours, regarde les oiseaux libres. Il sait qu’il fait partie de ce ciel, et pourtant exclu, il n’a plus sa place sur Terre, son existence, devenue la peine longue, n’a plus de valeur. La société devient la folie, un monde virtuel, un jeu, des humains ont faim d’amour, de liberté et de pain, les mains aux chaînes d’une tragédie, l’esclave. 

L’histoire a quitté le passé, est présente, et les cicatrices de la pauvreté marquent continuellement la pierre de notre mémoire. Tout près de nous, les enfants en peine, à la rue, il n’est pas un tableau ancien, mais les jours actuels à Paris, la vitrine au luxe et près des galeries aux prix d’or se pose une tente, le démuni. 

©️ LiberTerra

Place des Vosges à Paris, l’argent habille ses habitants qui, à leur porte, ne voient pas l’oublié. Deux mondes séparés cohabitent ensemble et l’un, malheureux, devient l’invisible. Le pouvoir de l’indifférence, l’inhumanité a constitué la puissance des industries, des banques, des corruptions. 

Le pauvre réduit à n’être qu’un rouage de la chaîne de l’industrie moderne, déshumanisé et sacrifié pour la machine économique, il n’a plus pour identité que celle de l’outil blessant ses mains. La productivité bâtit les empires capitalistes que la Terre ferait disparaître en un coup de vent. La puissance est un endoctrinement dont profite les politiciens sans conscience de la vie, entourés de faste et d’indifférence. 

Emmanuel Macron, Bruno le maire, Marc Ferracci, Gérard Larcher et leurs semblables partagent les mets de la puissance éphémère, comme détachés du monde extérieur où la misère et la violence sociale s’étendent inexorablement. Ils évoquent aujourd’hui la crise humanitaire au Liban pour parfaire leur image, tandis que leurs mains tremblent de n’avoir rien fait pour apaiser et reconnaître la souffrance des Palestiniens, abandonnés depuis de longs mois. Les systèmes bancaires, eux, restent silencieux, leurs mains rougies par le sang des innocents. 

À Gaza, La famine créée par la main de l’homme, tue sans un bruit quand les bombardements en rage détruisent Gaza, des vies civiles, y compris des enfants. 

Une stratégie inhumaine : la guerre de la faim 

Feb 4, 2024. Gaza. OPT. Palestinian children carry empty containers as they line up for water provided by a Palestinian youth group, in the Rafah refugee camp, southern Gaza Strip. Ismael Abu Dayyah for UNOCHA

La population de Gaza est aujourd’hui confrontée à une crise humanitaire d’une gravité inédite. Le conflit a non seulement entraîné des pertes humaines et des destructions massives, mais a également plongé la région dans une crise alimentaire sans précédent. Le blocus imposé par Israël empêche l’acheminement de l’aide humanitaire, rendant l’accès aux biens de première nécessité quasiment impossible pour les civils. Les infrastructures alimentaires, telles que les boulangeries, ont été détruites ou fermées, faute de carburant et d’ingrédients essentiels. 

De plus, les bombardements israéliens ont dévasté les terres agricoles : environ 70 % des champs cultivés, des terres arables ont été détruites, ainsi que plus de 70 % des vergers et des oliviers ont été brûlés au sol. Cette stratégie de la « guerre de la faim » vise à fragiliser durablement la population en l’affamant, et les conséquences en sont catastrophiques. La situation impose une prise de conscience urgente de la communauté internationale pour mettre fin au blocus et assurer la survie des civils, dont des enfants. 

Gaza ©️ ONU

L’agriculture de Gaza et de Cisjordanie est hautement menacée

Une situation agroalimentaire tragique qui prive la population de ses ressources alimentaires durables. Une telle destruction entraîne une crise alimentaire amplifiée avec des conséquences à long terme. Briser l’agriculture d’un pays, c’est condamner sa population à une pauvreté globale, nuire gravement à sa santé, à la croissance des enfants et attenter à leur vie. Privés de nourriture et d’eau, des enfants meurent. Restreindre gravement l’accès à la nourriture, c’est également pousser la population à des déplacements forcés.  

« Lorsque les gens ne peuvent pas produire de la nourriture et ne peuvent accéder systématiquement à la nourriture, ils souffriront de niveaux de malnutrition aigus de plus en plus extrêmes, et le risque de mort est élevé » a déclaré le directeur général de la FAO, Qu.Dongyu, lors de son discours à la réunion des ministres du développement du G7 qui s’est tenu en Italie du 22 au 24 octobre. 

Gaza ©️ ONU

La dernière analyse géospatiale FAO-UNOSAT à Gaza, montre que 70 % des terres cultivées ont été détruites, que plus de 70 % des oliviers et des vergers ont été brûlés au sol. Les infrastructures agricoles ont été saccagées, ainsi que les puits. Les cultures en serres ont été également dévastées à plus de 44 %, et 95 % des bovins sont morts. 

L’escalade du conflit armé, l’intensité des bombardements israéliens touchent la Cisjordanie et le Liban, et entraînent une destruction de terres agricoles dans ces territoires attaqués.  Le directeur général du FAO a indiqué que les systèmes agroalimentaires de Cisjordanie étaient également menacés. Les enquêtes sur les agriculteurs de Cisjordanie indiquent qu’environ 63 % des producteurs et 72 % des éleveurs ont déclaré ne pas pouvoir accéder à leurs champs, ainsi qu’aux pâturages.  

Les ordres de déplacements forcés ont aussi entraîné une pénurie de main-d’œuvre dans l’agriculture, et contraint des agriculteurs à quitter leur exploitation agricole, ce qui aura un fort impact sur la récolte vitale des olives et du raisin et ce qui empêchera de semer les cultures à venir pour les récoltes de 2025. 

La destruction stratégique de l’agriculture impacte également le Liban, et le Directeur a déclaré, « la FAO observe déjà ces effets, car le conflit frappe certaines zones agricoles les plus productives du Liban. »

Préserver le lait vital pour les enfants de Gaza 

Gaza ©️ ONU

Aujourd’hui, la FAO agit pour protéger 30 000 moutons et caprins en nourrissant ces animaux afin qu’ils produisent du lait pour tous les enfants de Gaza. Alimenter les animaux, c’est avoir suffisamment de fourrage, et la FAO s’est employée à fournir à plus de 4 400 propriétaires de bétail, les ressources nécessaires, ainsi que des trousses vétérinaires. Une action soutenue par l’initiative Food for Gaza du Gouvernement italien. 

Depuis décembre 2023, dans le cadre du financement italien de la FAO, l’Italie a mis en place des livraisons de kits vétérinaires, d’engrais, de vaccins pour les animaux, de fourrage et de fourniture de matériel agricole, comme des bâches plastiques pour les serres. 

Une initiative « Food for Gaza » lancée en mars 2024 par Antonio Tajani, vice-premier ministre et ministre italien des affaires étrangères, en coordination avec les actions de la FAO, du Programme alimentaire mondial (PAM), de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR). « L’initiative, appelée « Food for Gaza », vise à faciliter la fourniture de l’aide alimentaire, à alléger les souffrances de la population et à assurer la sécurité alimentaire dans la bande de Gaza », a déclaré Antonio Tajani. « Travailler avec les organisations sur le terrain pour faciliter l’acheminement de l’aide », souligne-t-il, tant il est difficile de faire parvenir l’aide humanitaire à ceux qui en ont le plus besoin. 

La paix sauve des vies, lutte concrètement contre la faim. La stratégie de guerre est donc de détruire la paix au niveau régional

Gaza 2024 ©️UNICEF

Le directeur de la FAO affirme que « la paix est une condition préalable à la sécurité alimentaire, et le droit à l’alimentation est un droit de l’homme fondamental », comptant sur le soutien des membres du G7. La solidarité internationale, l’action des pays membres de l’Union européenne, la condamnation sans appel des attaques inhumaines d’Israël contre des civils, la destruction ordonnée des champs de cultures, de l’élevage, des possibilités pour toute une population de s’alimenter de Gaza, de Cisjordanie au Liban est une violation complète du droit international humanitaire, est un acte déshumanisant des enfants, des peuples à travers la région subissant en cascade une guerre de territoires. Posséder la terre d’un peuple, l’en exclure, pratiquer la politique de la terre brûlée, fait revenir l’humanité aux temps archaïques, mais avec l’utilisation d’une technologie militaire dévastatrice. L’inégalité devant les armes, tuer pour devenir puissant, posséder toute une région, affamer les civils pour contrôler des êtres humains considérés comme des objets, cela se passe aujourd’hui sous les yeux du monde qui ne perçoit pas l’urgence d’arrêter un système international basé sur une économie prospère par l’acceptation de l’esclavagisme moderne. 

Des civils mis en état de grande vulnérabilité, d’humiliation par la faim. La souffrance ultime infligée par une gouvernance de la guerre contre des peuples. Le 21è siècle voué au capitalisme, à l’enfer de la finance, vend la vie en exploitant sans fin les ressources naturelles, en rendant des systèmes industriels propriétaires de la terre, jouant la productivité de la nature en bourse, et réduisant ainsi le vie à l’absurde de la virtualité. 

Une population sacrifiée sans qu’il soit la moindre justification possible, puisque nous assistons à un crime de guerre, ainsi que la CIJ le définit. La guerre terrible, sa dimension que les sociétés riches ont oubliée, elle massacre des vies innocentes. Il aurait fallu prendre conscience de cela dès octobre 2023, comme il n’a pas été donné à Poutine le droit d’attaquer l’Ukraine. Le raisonnement est que d’abandonner la Crimée et le Donbass à la Russie, c’était autoriser Poutine à prendre l’Ukraine et au fur et à mesure d’étendre sa volonté d’empire aux pays voisins. La guerre serait alors déjà régionale si l’Europe et les États-Unis ne s’étaient pas opposés au projet de Poutine. 

Netanyahu, lui, avance avec l’ambition de posséder la région de Gaza jusqu’au Liban, avec le soutien d’un armement distribué par les États-Unis et l’Europe. En avalanche, il détruit Gaza, attaque la Cisjordanie et le Liban. Pourquoi l’analyse qui s’oppose au projet de Poutine et veut l’empêcher de prendre la Crimée et le Donbass, pour posséder ensuite l’Ukraine et d’autres territoires, ne s’est-elle pas appliquée contre les ambitions de Netanyahu qui joue ses dernières cartes politiques par le pouvoir de la corruption géopolitique sans conscience de la vie, sans limite dans l’esprit de destruction. 

L’instrumentalisation de la faim : des enfants désarmés face à une arme redoutable 

Gaza ©️ Unicef

Les études spéciales de l’initiative mondiale IPC des données sur la crise alimentaire sévissant à Gaza estiment que 60 000 enfants âgés de moins de cinq ans souffriront de malnutrition aiguë entre septembre 2024 et août 2025, dont 12 000 cas sévères. Des estimations faites à partir des éléments de la situation à Gaza début octobre 2024. La poursuite du conflit armé, la continuité des attaques israéliennes sont susceptibles d’aggraver le nombre d’enfants qui seront touchés par la faim en 2025. Les femmes enceintes et allaitantes ne sont pas épargnées et environ 16 500 d’entre elles auront besoin d’un traitement médical pour malnutrition aiguë. Une crise alimentaire aux conséquences graves menace dès maintenant de futurs nouveau-nés. 

En septembre 2024, l’espace humanitaire pour le passage de l’aide alimentaire a été particulièrement entravé dans le nord de Gaza, ainsi qu’à Khan Younès et Deir al-Balah, aggravant les conditions de vie des civils. Par ailleurs, les bombardements ont endommagé les marchés et des infrastructures de distribution alimentaire, essentielles à la subsistance. Les études montrent la destruction de 60 % des bâtiments et de 68 % des routes. Il s’opère une destruction globale de Gaza entraînant un effondrement de l’alimentation, des systèmes d’approvisionnement en eau et des moyens sanitaires. 

Muhammad, 11-year-old and Reham, 9-year-old, stand in front of one of the food distribution centers in Rafah, south of the Gaza Strip. “Every day I walk for 2 kilometers and spend over 5 hours in order to provide one meal a day for my family, it is hard and tiring, but I have to do it every day without getting tired or bored, otherwise we will not eat anything,” Mohammad said.

Les opérations militaires israéliennes aériennes et terrestres continuent de manière intense et ont causé le décès de plus de 41 000 Palestiniens, ont blessé plus de 96 000 Palestiniens et ont ordonné le déplacement de plus de 1,9 million de personnes. Les enfants Palestiniens sont à bout de force et continuent de subir des déplacements, la faim, la soif, ainsi qu’un manque d’hygiène et d’accès à l’eau potable provoquant des maladies infectieuses et cutanés. La population n’a pas accès à l’eau et au savon, les femmes et les filles souffrent de l’absence de produits d’hygiène et du manque de sanitaire. Des femmes se coupent les cheveux faute de pouvoir les laver. 

Après une année d’hostilités, la vie des civils à Gaza est extrêmement éprouvée et constamment menacée par l’intensité des bombardements touchant également le Liban. La famine est entrée dans certaines zones de Gaza, et le risque de famine généralisée dans la bande de Gaza persiste. Il s’est déjà installé une crise alimentaire catastrophique, tandis que le blocage de l’aide alimentaire se prolonge et que les opérations humanitaires restent limitées. 

Gaza 2024 ©️UNICEF

En septembre et octobre 2024, toute la bande Gaza a été classée en phase 4 de l’IPC, ce qui caractérise l’urgence alimentaire. Environ 1,84 million de personnes à Gaza connaissent l’insécurité alimentaire aiguë à de graves niveaux, puisque la malnutrition aiguë est dix fois plus élevée qu’avant les hostilités. 

D’autre part, le risque de famine persiste de novembre au printemps 2025 à cause du blocage de l’aide humanitaire et par les déplacements forcés entraînant une concentration extrême de la population dans une zone toujours plus réduite. Les Palestiniens vivent dans des abris de fortune improvisés avec un accès limité à l’approvisionnement et aux services humanitaires. Une situation augmentant le risque d’épidémies et allant vers une catastrophe humanitaire sans précédent. 

Une situation apocalyptique s’amplifient par les attaques contre les camp de réfugiés, les abris et infrastructures à Gaza, tandis qu’au cours des deux dernières semaines, les ordres d’évacuations n’ont pas cessé et poussent à la réalisation d’un scénario catastrophe pour plus d’un million de Palestiniens.

Le monde politique est en train d’écrouler la vie et semble ne pas pouvoir arrêter la machine infernale qu’il a lancé à vive allure

Les champs de cultures en péril, l’alimentation vitale dévastée, la population de Gaza s’apprête à affronter un nouvel hiver de conflits majeurs, déshérité par les bombardements intensifs, le feu tombe en neige de poussière sans promesse d’un printemps de renaissance. 

©️ ONU

Lors de l’ouverture de la conférence de soutien à la population et à la souveraineté du Liban, Emmanuel Macron dit, « je ne suis pas sûr que l’on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie ». Les guerres de civilisation ou la civilisation de la guerre ayant bâti les frontières, les puissances politiques, les empires se partageant le monde, dans une civilisation de la division, ont exclu la civilisation de la fraternité. Un homme en paix aurait voulu faire de la civilisation l’action de la fraternité. Le pouvoir aurait été celui du partage, celui cultivant l’olivier et celui récoltant les fruits sans les comprendre comme un gain financier, sans les transformer en pouvoir, mais en une économie équitable, où chacun mange à sa faim. Les ressources naturelles ne seraient pas devenues un produit, un moyen de barbarie contre les plus vulnérables, un outil politique dans la complexité des choix humains, de la guerre à la paix, divisant le feu et l’eau, ne les comprenant pas comme l’union des cendres unies à la terre fertile. Le feu et l’eau peuvent tous deux dévaster les champs de culture, et l’équilibre de la nature fait de l’un et de l’autre ce qui sème, donnant à l’eau, la valeur suprême de la vie. 

L’eau vitale fondement des droits humains

Le feu symbolise la lumière éclairant les océans, donnant à la vie sa multitude, mais dans l’obscurité naturelle, la vie n’a jamais cessé de se développer, et dans les profondeurs des mers, l’existence est un vivier fécond échappant à notre connaissance.

La civilisation de la guerre a créé le néant, un espace inventé par l’homme, une brèche ouverte, la politique y plongeant tout son malheur. La géopolitique naviguant entre deux mondes, la guerre et la paix, les nations unies lors de la conférence de soutien à la population du Liban, ont lancé un appel à hauteur de 426 millions d’euros, et Emmanuel Macron a annoncé que « la France apportera 100 millions d’euros à l’occasion de cette conférence. Il faut « abriter les familles, nourrir les enfants, soigner les blessés », éviter les déplacements forcés de population. Aujourd’hui, plus d’1,2 million de personnes sont déplacées, ce qui provoque « une déstabilisation profonde de plusieurs régions, dont Beyrouth », souligne Emmanuel Macron.

Destruction following air strike on Beirut southern suburbs on Friday 20 September 2024

Ce sont des millions de civils, y compris des enfants qui souffrent des attaques israéliennes s’étendant de la bande de Gaza, à la Cisjordanie et jusqu’au Liban. Et, la guerre de la faim envahit ces régions et touche des enfants et des enfants se trouvant seules pour protéger leurs enfants et subvenir aux besoins alimentaires, de soins et d’éducation. Les mères isolées par les conflits armés, sont démunies et exposées à la violence globale. La paix vit en elles, soutient leurs forces, leur courage quand leur cœur est envahi par le chagrin.

Les millions d’euros pour l’aide humanitaire ne suffiront pas à protéger la population quand les bombardements intensifs menacent leur vie, tuent et blessent des enfants, détruisent des maisons, des champs de cultures, des abris. « Il faut un cessez-le-feu au Liban », exhorte Emmanuel Macron, que la guerre cesse. Elle doit prendre fin du Liban à Gaza. La pause de 21 jours demandée lors de l’appel de Joe Biden et d’Emmanuel Macron lancé le 25 septembre, qui « n’est toujours pas entendu », souligne le Président Français. « La guerre ne doit permettre aux forces du chaos de l’emporter ni au Liban, ni nulle part dans la région », a-t-il affirmé.

Gaza ©️ UNICEF

Le chaos de la guerre doit cesser partout dans le monde, comme la guerre de la faim brisant l’innocence, la pauvreté fracturant l’humanité, ne doivent plus écrire notre histoire, être la longue mémoire écrivant le futur. 

Le ciel de l’Ukraine, du Soudan, de Palestine, du Liban est le même, comme le sang aux veines de l’humanité. Le ciel se couvre, les bombes tombent, éclatent, les corps ensevelis, les civils tués et blessés, recouverts de poussière, les blocs de béton effondrés, les obus brûlants jonchant les routes, une mère porte dans ses bras son enfant décédé, le chaos est là et n’a qu’un visage, ruine la même humanité. 

©️ ONU

La guerre de la faim n’a qu’une identité : le chaos

La faim n’a qu’une identité, celle du chaos. Des enfants pauvres comprennent leur corps comme une souffrance qu’ils ne peuvent faire taire. La faim ravage, humilie, avant d’emporter la vie dans un coma profond, l’épuisement gagne, l’enfant fragile s’endort, ne pleure plus, quitte le monde dans un long silence, le chaos est aussi ce qui sans bruit avance et détruit. 

Les gouvernements des pays occidentaux n’ont pas connu la guerre, ni la faim. Ils s’expriment sur la conscience de la vie en être humain, puis elle leur échappe, et ils l’oublient. La pauvreté augmente dans les pays riches, et la France enregistre le plus fort taux d’augmentation de la pauvreté en 2023. 

La Croix-Rouge annonce que 7 millions de personnes n’ont plus les moyens financiers de s’alimenter. La faim est là et des enfants partent à l’école le ventre vide et se couchent en ayant faim. 

La France, entre idéal de liberté et réalités sombres : la nécessité de rallumer la flamme de la paix

La France devrait être le symbole de la liberté, ce phare éclairant son rivage, bénissant ses frontières de la lumière de la paix. Les stratégies politiques actuelles s’inscrivent dans une continuité faisant de l’histoire, le présent. La pauvreté, la violence sociale, les discriminations, le racisme, les injustices s’étendent inexorablement. 

La nature exploitée, et le sang des baleines tuées pour la folie de l’argent, s’unit à l’eau salée de l’océan à nos larmes, des enfants des guerres, les petits corps effondrés, aux veines de la Terre ne faisant qu’un. Un même sang de la liberté à la paix, de l’humanité à la nature, l’essence de la planète est la vie. Le devoir du gouvernement est de veiller au respect des droits humains au niveau national et international, et de mettre en place toutes les possibilités pour anéantir la pauvreté. Le pauvre est déshumanisé et sacrifié pour la machine économique. Les oppresseurs créent des crises humanitaires affamant des enfants, comme ils sèment les guerres. Nous traversons collectivement ce moment où il est crucial d’agir pour la paix. Sa réalité est universelle et ne peut être réduite à être virtuelle dans les pays riches, comme elle ne peut être contrainte par quelques gouvernements à ne servir qu’une minorité de privilégiés. 

Il est important que les citoyens s’engagent, qu’il soit une prise de conscience et la volonté de ne pas laisser les politiques décider seuls des futurs communs à l’humanité. En France, le 49.3 va imposer le budget nocif de 2025. Il signifie que plus de 11 millions de pauvres ne pourront s’alimenter. Selon la Croix-Rouge, en 2023, 7 millions de personnes n’ont pas les moyens de manger. Ce qui signifie une situation financière à zéro. C’est d’une violence politique inouïe. Aujourd’hui, le gouvernement et Emmanuel Macron ont une obligation de conscience. La guerre de la faim sévit à Gaza, des enfants Palestiniens meurent de faim. Cette réalité tragique appelle tous les citoyens à s’opposer fermement à toute augmentation de la pauvreté, et à agir pour que plus un seul enfant parte à l’école le ventre vide. Si les citoyens restent dans l’indifférence, n’agissent pas dans leur propre pays, ils abandonnent le sens d’humanité, et ne peuvent alors que se perdre eux-mêmes. 

Montrer l’exemple, avoir conscience de la vie. Il est important de ne pas accepter un gouvernement sans limite, soutenu par les extrêmes droites et les macronistes faisant semblant de s’opposer puisqu’il s’agit de leur gouvernement. Les députés LREM ne font que de la rhétorique. Être ensemble en renaissance définit le sens de l’humanité qui est de faire fraternité. La paix ne fait sens que si elle est universelle. Les politiques ont le devoir de veiller au respect des droits humains fondamentaux au niveau national et international.

Fédora Hélène

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