Une grande tristesse : Le visage de la France est embué de larmes innocentes.
À Mayotte, une jeunesse pleine d’espoir lutte contre une réalité brisée par la détresse et l’indifférence.
La France en misère a battu son espoir humaniste, ne pleure plus ceux qu’elle a déjà condamnés. L’obscurantisme colonialiste est adulé, la droite ignoble comblée, le socialisme corrompu flatté.
Les imposteurs d’un gouvernement illégitime n’ont pas respecté les jours de paix, la trêve de Noël laissant en souffrance des enfants ayant besoin d’un accès urgent à l’eau potable, à la nourriture, à un abri sûr. À Mayotte, un habitant sur deux est un enfant. La richesse de l’île est une jeunesse-espérance mise en détresse par le pouvoir conservateur, qui peu importe l’époque, enlise le monde dans l’injuste, la peur, l’ignorance.
Le plan « Mayotte debout » inquiète fortement l’UNICEF.
Le samedi 14 décembre, le cyclone tropical Chido a dévasté Mayotte. Des rafales de vent ont dépassé les plus de 220 km/heure, accompagnées de pluies torrentielles faisant régner le chaos.

Le cyclone Chido a touché terre près de Pemba, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique. © UNICEF/UNI704246/Taylor
Le 30 décembre, l’UNICEF a déclaré prendre acte des mesures du plan « Mayotte Debout » annoncé par le Premier ministre, et « exprime sa profonde inquiétude quant à l’absence de mesures suffisantes prises pour garantir la protection de tous les enfants de Mayotte. »
Des rescapés lancent des appels de détresse alors que depuis plusieurs jours aucun secours n’est venu à leur rencontre.
Des enfants ayant subi la violence du cyclone sont abandonnés par les autorités françaises et n’ont pas accès à l’eau potable, à la nourriture et à un abri sûr. Les soins de santé sont également inaccessibles pour les populations vulnérables et isolées.
Les infrastructures de santé, d’accès à l’eau potable manquent cruellement depuis plusieurs années et le cyclone révèle l’extrême pauvreté touchant en premier des femmes et des enfants.
La situation humanitaire est catastrophique et ne laisse pas de doute sur la manière dont des enfants à Mayotte sont maltraités par le pouvoir, leurs droits humains bafoués.
L’UNICEF a lancé aux autorités françaises un appel à l’humanité qui n’aurait pas eu lieu d’être à l’égard d’une des premières puissances européennes, si Emmanuel Macron avait été un artisan de paix, un homme digne, respectueux des droits humains fondamentaux, des droits de l’enfant.
Il a su mettre en place une économie de guerre enrichissant des milliardaires, et appauvrissant les plus vulnérables, mais il n’a pas concentré ses efforts pour la justice.
Ceux-ci lui auraient naturellement inspiré la création au niveau international d’un statut protégeant les réfugiés climatiques, loi absente du droit international, alors que le changement climatique s’accélère.
Puis, au contraire d’être exemplaire, Emmanuel Macron a préféré lors de sa venue à Mayotte, adopter une posture grossière face aux habitants endeuillés. Il a également fait l’erreur de ne pas condamner les propos ignobles de son ministre de l’Intérieur vivant son heure de gloire au milieu du chaos en accusant l’immigration, alors qu’une catastrophe naturelle venait d’emporter des vies humaines.
Le gouvernement n’a nullement observé un respect primordial pour les habitants de l’archipel. Ils ont couvert de honte la France.
Face à ce constat alarmant, l’UNICEF a dénoncé l’attitude indigne du gouvernement excusant son inaction en détournant l’attention sur l’immigration, en l’accusant de tous les maux.
L’UNICEF alerte quant à ses inquiétudes légitimes.
L’Organisation dénonce « la priorité accordée à la reconduite à la frontière des familles étrangères hébergées dans les abris d’urgence et la fermeture des centres au détriment d’une mise à l’abri pérenne pour l’ensemble des familles ».
L’UNICEF souligne également son inquiétude « quant à la possibilité de tri qui pourrait s’opérer entre les enfants, notamment lorsqu’il s’agira d’envoyer certains enfants en hexagone pour assurer le droit à l’éducation », précisant que « le recensement de la population ne doit pas se faire au détriment des droits de l’enfant mais représenter une opportunité pour répondre aux besoins de tous les enfants. »
La France devenant un pays d’extrême droite, UNICEF France tient à rappeler à Emmanuel Macron et à son gouvernement illégitime, l’obligation « de garantir et assurer dans les paroles et dans les actes l’universalité et l’inconditionnalité à la réponse de la crise, en appliquant le principe de non-discrimination ».
Un être humain est étranger sur Terre, selon le mode de fonctionnement malsain de l’extrême droite.
Emmanuel Macron a choisi de se conformer à un mouvement sectaire niant la paix universelle, le fait qu’un être humain est par évidence « citoyen du monde ». Il semble penser que naître dans un milieu aisé attribue un droit incontestable, mais qu’au contraire, un enfant pauvre, réfugié et démuni, ne peut prétendre au respect de sa dignité.
Puisque nous entrons dans l’univers politique dystopique, les décideurs des temps funestes pourraient donner le prix d’une vie, son droit d’être sur Terre, et prononcer définitivement le reniement de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui aurait dû être enrichie, au lieu de devenir l’utopie.
Le cyclone Chido laisse un lourd et tragique bilan
Les premières estimations font état d’au moins 20 personnes décédées et plus de 300 blessés. L’ONU prévient que le bilan est très incertain et que cela pourrait prendre des jours pour établir le nombre exact de personnes décédées et blessées. Selon le préfet, il pourrait être dans l’archipel « plusieurs centaines » à « plusieurs milliers de morts ».
Plusieurs témoignages ont relaté la situation humanitaire catastrophique à Mayotte. Les plus vulnérables se situant dans des zones difficilement accessibles n’ont pas reçu l’aide humanitaire répondant à l’urgence des besoins essentiels tels que l’eau potable. L’absence d’eau met la vie en danger et augmente le risque de maladies d’origine hybride.
Les convois humanitaires d’urgence n’ont pas été à la rencontre des populations isolées, laissant les habitants démunis, sans abris sûrs. Les habitats précaires ont été totalement détruits. Des poteaux électriques sont tombés, privant les habitants d’électricité et de communication.
L’UNICEF a souligné que malgré une catastrophe naturelle de grande ampleur, et la pauvreté massive dans l’île, les autorités françaises « n’ont pas fait appel aux Nations Unies ni à l’UNICEF pour répondre à cette urgence. »
Dépendante d’un mandat d’assistance humanitaire et de développement, l’UNICEF rappelle que l’Organisation s’inscrit toujours en coopération et à la demande des gouvernements et qu’elle ne peut agir sans ces conditions.
La France ne l’ayant pas sollicitée, l’UNICEF informe que de ce fait elle n’a pas la capacité « d’accepter les dons affectés pour répondre à cette urgence » et ne peut être présente à Mayotte.
La problématique ne se posant pas ailleurs, l’UNICEF est présente au Mozambique et aux Comores pour apporter une aide humanitaire aux populations touchées par la catastrophe.
Mayotte et au-delà : L’oubli des peuples vulnérables face aux crises climatiques et humanitaires

La froideur du gouvernement ne se limite pas à Mayotte. Le Mozambique, durement frappé par le cyclone Chido, est un autre exemple poignant de cette indifférence. Mary Louise Eagleton, représentante de l’UNICEF au Mozambique, rappelle que ce pays est considéré comme l’un des pays « les plus touchés au monde par le changement climatique et les enfants étaient déjà confrontés à plusieurs situation d’urgence mettant leur vie en danger avant le cyclone Chido, avec notamment des conflits, des sécheresses et des épidémies »
Au Mozambique, ce sont plus de 90 000 enfants qui ont été impactés par le passage du cyclone, selon l’UNICEF.

Une situation alarmante, notamment dans la province de Nampula et de Niassa, une région déjà touchée par le choléra. L’absence d’eau potable présage une aggravation de la situation sanitaire.
Ces catastrophes, combinées à une vulnérabilité extrême des enfants, devraient mobiliser l’attention internationale. Pourtant, la réponse demeure insuffisante, comme si la souffrance des plus faibles se perdait dans l’écho des discours politiques sur le profit et la domination.
Emmanuel Macron : une France en rupture avec l’ambition humanitaire
Les membres du gouvernement dans leurs salons feutrés, bercés par leurs privilèges oublient la situation des enfants dans des pays pauvres, injustement victimes de la crise climatique alimentée par leur monde capitaliste et industriel épuisant l’humain et la nature.
Ils préfèrent se faire juges et condamner l’immigration de mineurs isolés subissant le chaos de la violence de gouvernements ne souhaitant pas écrire des discours plus responsables et connectés aux réalités globales, comme la solidarité internationale ou des politiques climatiques équitables.

L’injustice climatique et sociale laisse dans son sillage des enfants brisés, traumatisés par des crises qu’ils n’ont pas provoquées. Pendant ce temps, les politiques détournent leur regard vers les intérêts des milliardaires, accusant l’innocence pour mieux excuser l’inaction. Ils dessinent des avenirs sombres, faits d’incertitudes et de désastres.
Construire l’universalité des droits humains : un engagement concret
Rompre avec des politiques sectaires et d’extrême droite donnerait la possibilité à notre pays de grandir vers l’universalisme.
La concrétisation de la Déclaration universelle des droits de l’homme attend patiemment un renouveau politique ne naissant pas d’un parti, mais de la France. Il est temps qu’il soit la volonté d’agir au-delà des frontières partisanes, de se détacher de l’ambition d’une politique marchande ruinant la démocratie.
La dignité ne se vend pas dans le but de gagner des élections en rassemblant autour du pouvoir les extrêmes droites. Emmanuel Macron a cédé à ses caprices, ne voulant pas d’une France humaniste, mais de la finance. Il échoue, car il ne comprend pas que la générosité porte la prospérité.
L’universalité des droits humains appelle à une action décisive : la création d’un statut international de l’enfant, le déclarant « citoyen du monde », indépendant des frontières ou des origines. Ce statut serait un outil contraignant pour les États, les obligeant à respecter et protéger les droits des enfants, à accueillir et soutenir ceux qui souffrent des conséquences des choix des décideurs et des gouvernements. Ce cadre universel viserait à préserver les enfants, victimes innocentes de conflits, de la crise climatique, de crises humanitaires et d’injustices, face à un monde où les décisions politiques menacent parfois l’avenir même de l’humanité.

France : Discriminations persistantes, inégalités sociales et injustices systémiques
Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, agissant dans le cadre des procédures d’alerte précoce et d’action urgente, avait été alarmé par le meurtre de Nahel M, âgé de 17 ans, d’origine maghrébine, par un policier en France, le 27 juin 2023.
Le CERD a fait état dans sa déclaration être « profondément préoccupé par la pratique persistance du profilage racial combinée à l’usage excessif de la force dans l’application de la loi, en particulier par la police, contre les membres de groupes minoritaires, notamment les personnes d’origine africaine et arabe, qui se traduit fréquemment par des meurtres récurrents, de façon disproportionnée, dans une quasi-impunité ».
Le rapport fait état de discriminations, de l’utilisation d’un langage raciste, que l’on retrouve sur les réseaux sociaux et certains médias démontrant un courant inquiétant et croissant en France.
Le CERD avait alors exhorter la France à « respecter pleinement ses obligations internationales, en particulier celles qui découlent de la Convention internationale sur l’élimination de toutes formes de discrimination raciale », et demandant aux autorités de s’attaquer en priorité « aux causes structurelles et systémiques de la discrimination raciale, y compris dans l’application de la loi, en particulier dans la police ».
Les témoignages d’habitants de Mayotte ont mentionné le fait que des personnes craignaient de se rendre dans les préfectures pour y trouver un refuge après la catastrophe naturelle.
Le colonialisme persistant : Mayotte, le miroir d’une politique hypocrite et violente
On se souvient de l’opération « Mayotte place nette » pour lutter contre l’immigration illégale dans le département le plus pauvre de France. Au printemps est lancée l’opération « Wuambushu », pour gérer l’immigration, lutter contre la délinquance et les bidonvilles. Les conséquences de l’action de Darmanin et des donneurs d’ordre sont aujourd’hui sous nos yeux.
Darmanin veut toujours taper « extrêmement fort », exprimer comme certains de ses prédécesseurs la violence politique entravant le droit de vivre en paix, le développement d’une diplomatie progressiste, d’une démocratie directe, de l’équilibre entre la nature et l’humain, indispensable pour la promotion de la vie qui devrait être la priorité première et conforme à la liberté.
Sa nomination au ministère de la Justice restera une blessure constante pour la justice.

Les conservateurs plongent la France dans la honte
Comment l’esprit colonialiste pourrait-il comprendre le respect des droits de l’homme si ce n’est en les concevant utopiques ?
Les politiques réactionnaires et autoritaires puisent dans les frustrations et la colère, la haine à l’extase du pouvoir. Ils prennent enfin leur revanche contre un système les ayant ignorés, et qu’ils veulent séduire à tout prix. Ils étaient en pantin rangés sur l’étagère des violences et trahisons habituelles de la société. Tant d’efforts de leur part pour s’animer, plaire aux défaillances, se glisser dans la faille, parcourir sans relâche les méandres du pouvoir, suivre le droit chemin tordu de l’article politique se pliant et tenant au système qui à un moment donné les a rejetés.
Le clan Macron, les méchants des films, en radins d’empathie, l’ordre pour soutenir leurs obsessions, les moralistes méprisant, haïssant la France, son esprit libre d’humanisme, cette danse sous la pluie froide, les résistants ne baissant jamais les bras et choisissant la liberté s’incarnant dans la mort, si la vie n’a pas voulu d’elle, si la barbarie a tu le soleil.
Paris, la résistance : L’ histoire d’un appel révolutionnaire à la liberté
La révolution aux communards, leur sang inonda alors les rues couvertes de rouge, les camarades luttaient contre le fascisme. Leur âme en paix, ils sont partis laissant leur nom gravé dans la pierre de « Paris, la Rouge ». Ils ont rêvé avant que les dictateurs modernes renversent l’espoir qui de nouveau chancelle.
1936 – Aubervilliers-La Courneuve, les sonneries d’usine retentissent rappelant aux pauvres leur unique avenir. L’ouvrière sèche ses larmes au vent froid des matins au gris des brouillards. Ils s’étaient dits, on marchera librement, avant que le temps se fige, les aiguilles à midi, la gamelle, les jours sans répit et la vieillesse aussi. Ils dansaient dans les cours d’usines, les bals ouvriers luttant pour du pain frais. Puis, au jour nouveau qu’ils avaient conquis, les ouvriers étendaient sur la table au regard de tous quelques journaux, les articles racontant leur révolution fondée à la lumière de leur cœur.
Les voix fortes, ils lisaient à voix haute le bon et le mauvais parlant de la lutte. Ils revendiquent leurs combats, dressent le poing vers le haut, la chemise blanche portée comme un dimanche, les tours et les outils au silence, le bruit des ateliers au repos forcé.
D’habitude, le jour et la nuit, la forge ne se taisait pas. Il était l’acier brûlant, les tours aiguisant les pièces de métal, les mains fortes finissant douloureuses, les corps épuisés se levant malgré tout pour valser dans les bals populaires, revoir les camarades, raviver les combats inachevés.
Les anciens se sont éteints, nous ont confié le flambeau, mais la valse ne se danse plus. On a cru en quelques droits humains qui s’évanouissent les uns après les autres. Les héritiers de l’aristocratie ravivent l’ADN monarchique, le conservatisme. Les politiques enrichis comptent leurs millions et la République hisse l’étendard colonialiste, le commerce en abondance et son fatal effondrement.
Où est passé Paris la rose ? La clé des poètes s’est envolée, préférant le paradis depuis les toits de zinc gris.
L’enfant, jeune ouvrier, est tombé. Son visage dessiné au crayon sur l’ardoise, ses initiales gravées ici sur les toits, le deuil a écrit son espoir, la démocratie oubliée, défunte. Il ne voulait que vivre en paix, l’enfant ouvrier.
On écrira encore son nom sur les murs noirs, les ruelles à quatre sous, chassant la misère, marchant pour la paix. Ainsi, ils liront dans nos yeux, les imposteurs au gouvernement, leur départ prochain. La rose posée sur la table, saignant dans nos mains, on tient si fort contre notre cœur ceux unis à notre mémoire, notre histoire, les enfants blessés par l’assaut des tyrans modernes.
Les enfants de faim et de soif, de Gaza à Mayotte, les enfants pauvres de France, les mères posant un voile sur leur cœur transpercé, consolant leur âme, la nouvelle année pleure déjà.

Sila, 4 ans, a été amputée de la jambe droite après le bombardement de sa maison dans la ville de Gaza. Elle a également perdu sa mère, son père et ses trois sœurs. © UNICEF/UNI589819/Subieh
La rose ne me quitte pas, repose sur mon cœur
Les toits de Paris, le zinc des bistrots en comptoir au paradis, touchant le ciel, les poètes récitaient les vers d’un monde en douleur, les enfants ouvriers couraient librement le court instant d’un rêve touchant les nuages et dessinant le progrès.
Les conservateurs balayés en un coup de vent, c’était Mayotte retrouvant son indépendance. Le gosse miséreux, la faim au ventre, l’étranger abandonné, migrant cueillant les oranges de Noël exposées sur les étals des marchands. Les gros bourgeois ne comptent que sur leur argent.
Le XIX ème siècle revient inlassablement conquérir les places aux héritages des banques, ne voulant pas laisser au peuple la liberté réelle, vivante, celle libérée des manipulations, du travail conçu en emprisonnement, le droit de vivre brisé.
La République des promesses trahies aux portes d’un monde dystopique
L’injuste a marqué de son sceau un État qui depuis longtemps ne courtise que l’aristocratie, place les nouveaux nobles, protège l’absolutisme et le colonialisme. L’argent domine, ils règnent. La conclusion est celle perpétuelle comme une tombe pour la liberté dans ce système épuisant l’humain et la nature, conditionnant la vie au rythme effréné de l’industrie.
De la machine à l’acier, à la robotique IA, il n’est plus besoin à l’humain ni d’eau, ni de repos, ni d’aimer, ni de respirer. C’est bien ce que les riches ont toujours confisqué et imposé en chantage. Le droit de s’alimenter piégé dans leurs filets, taxes et impôts.
Les oppresseurs au pouvoir pensent la surpuissance de l’économie, cette chose inventée. La robotique IA sera à leurs yeux une nouvelle humanité leur étant dévouée. L’ouvrier n’a plus de corps, l’humain en machine est dépossédé de sa biologie, quitte son rang d’animal, anéantit la conscience, tout n’est plus que l’objet mathématique, le calcul infini dans un univers inconnu. La Terre, elle-même est devenue l’outil, les ressources exploitées, comme le lithium convoité en Saint Graal de l’ère atomique.
On fabriquera une eau de synthèse, on cultivera la vie artificielle, sans plus un chant d’oiseau. Nous ne serons qu’un numéro de matricule dans la matrice, ce que la technocratie a déjà mis en place.
Notre vie n’a plus qu’une valeur d’argent dans un système bancaire érigé en strates, imposant des niveaux de privilèges, instaurant l’inégalité citoyenne, et plaçant des oppresseurs à la tête de gouvernements.
Tout n’est plus qu’un jeu sinistre où le gagnant devient milliardaire.
L’espérance de bâtir un monde apaisé n’est jamais vaine
Un monde dystopique :
L’amour doit mourir et l’âme ne pas exister. Ni l’un ni l’autre ne font partie de l’équation, du programme financier international réalisant un monde matérialiste au sang de pétrole, puis nucléaire.
Qu’importe les enfants pauvres si ce n’est qu’ils représentent une manne ouvrière que la robotique finit par remplacer. Ils deviennent alors l’inutile fardeau du système.
Pendant ce temps, l’aristocratie reste aux commandes de l’esclavagisme moderne et puise dans l’extrême pauvreté en fonction de ses besoins et privilèges.
La bourse tourne bien en faveur d’oligarques milliardaires puisque la guerre a ce pouvoir de rentabilité. L’économie étrangle des populations, limite l’accès à l’alimentation, humilie l’être humain, confine tout épanouissement.
Le logement fait aussi partie du chantage bourgeois, l’argent où la rue, le bidonville, où le désert. Mayotte le subit. Les politiques ont voté pour le désert. Il a le privilège de ne pas voir luire au soleil brûlant les toits en taule.
La peine témoigne, renverse les mots. « La honte de la France » est l’ordre établi.
Les mots en fleuve coulent en peine, la douleur silencieuse, rien ne viendra sauver de la tyrannie de la pauvreté, de l’argent fou, de pervers narcissiques aux ordres politiques, au chantage des corruptions. Ils se tiennent tous. L’administration protège le chaos, le militarisme macroniste investit l’espace civil.
La police veille sur le pouvoir, garde le prestige de ceux l’ayant fondée. Tout est fini dans cette République des trahisons, où la violence politique commande celle policière ayant abîmé le droit de manifester. Les mouvements étouffés, les Gilets jaunes, manifestations contre la loi travail, les marches aux slogans chantés étaient certainement les dernières.

Les violences institutionnelles : une République à l’ordre des matraques
À la force des matraques, de l’arsenal du maintien de l’ordre le plus violent de l’Union européenne, Macron a élu son agressivité, sans compassion pour ceux ayant été mutilés. Le militarisme dans l’espace civil, salué par les extrêmes droites, l’archaïsme de la police des tyrans modernes.
Papon ministre de Giscard, ce fait a clôturé le bal des espoirs. L’État était déjà tombé dans le sinistre, il ne pouvait sans relever. La Vème République aurait dû prendre fin à cette date.
Mayotte oubliée, la brutalité coloniale se perpétue et la politique sourit.
Le pouvoir humilie les plus fragiles, des enfants souffrant de faim et de soif après le passage d’un cyclone dévastateur.
Les fausses promesses écologiques que dénonce le Chef de l’ONU, Antonio Guterres, ne servent que la finance et ne blessent que l’innocence des plus pauvres.
C’est si facile pour un gouvernement illégitime au cirque des Assemblées d’être d’une indifférence ignoble. Si la France devait exposer au grand jour toutes les corruptions, de Giscard à Macron, il ne resterait plus grand-chose des puissances bâties sur le colonialisme, le traumatisme de deux Guerres mondiales et la promotion de l’armement nucléaire.
La machine économique : le poids de l’argent sur les corps et les âmes
Des affaires de Mitterrand à celles de Chirac, entre propriétés de chasse, châteaux, systèmes bancaires et spéculations en bourse, le pays s’est enlisé dans des pratiques opaques. Ces réseaux, hérités de la Seconde Guerre mondiale, ont perpétué un système où des figures comme Pasqua ont ouvert la voie à des héritiers politiques tels que Sarkozy.
Elisabeth Borne peut sourire, impassible, tandis que François Bayrou énonce, dans une indifférence presque cynique, le bilan tragique d’un cyclone dévastateur. Rien ne changera. L’argent continuera de dicter les priorités d’une majorité de la population, qui se détourne de Mayotte, n’y voyant qu’un point stratégique à rentabiliser grâce à ses accès maritimes.
La France reste ancrée dans une tradition aristocratique et colonialiste, où la franc-maçonnerie cultive l’opacité des cercles de pouvoir. Ces élites préfèrent protéger leurs privilèges plutôt que de s’indigner face aux inégalités criantes.
Des enfants sans accès à l’eau ou à la nourriture ne provoquent aucune indignation. Mais parlez-leur de la perte potentielle de leurs actions en bourse, et alors seulement ils seront tourmentés.
Cette aristocratie moderne et ses sujets détournent le regard des tragédies, comme celle qui frappe Gaza. Il semble déjà admis qu’une partie de l’humanité est sacrifiée.
Actuellement, plus de 780 millions de personnes dans le monde souffrent de la faim.
La stratégie de la guerre pour fil conducteur géopolitique
Macron en rouage de la machine séduit en laissant les manipulations guider le confort de quelques citoyens complices comptant l’argent à gagner. Ces vœux du Nouvel an en produit commercial, il vend la démocratie.
En 2023, plus de 90 milliards de dollars ont été investis dans l’armement nucléaire par neuf États, dont la France. Cette course effrénée à l’armement ne montre aucun signe de ralentissement. Pourtant, cet intérêt ne vise en rien la préservation de la vie, mais plutôt le maintien d’un pouvoir destructeur qui menace l’humanité tout entière. Mayotte oubliée, un monde dystopique a commencé.

Le socialisme corrompu a tenu l’échelle des extrêmes droites, favorisant leur croissance.
La seule chose qui semble avoir préoccupé les rangs de droite au cours de la polémique, c’est que l’on suspecte Élisabeth Borne d’être de droite, et non socialiste. C’est Hollande et son panache bourgeois, la droite socialiste adorant l’argent.

Mitterrand, depuis le paradis, pourrait croire qu’il serait réélu tant la politique française reste figée dans ses corruptions et ses mensonges. Lui qui détestait les arrivistes comme Élisabeth Borne et Emmanuel Macron, n’aurait vu en eux qu’une supercherie jouée au détriment de la République.
Les grandes figures de jadis ont disparu, laissant un monde blessé par les guerres et un colonialisme que la France perpétue. Les enfants, divisés en riches et pauvres, continuent de subir l’éternelle injustice, alimentant l’avidité d’une aristocratie et d’une bourgeoisie notabilisée, figée dans ses privilèges.
Demain a déjà repris son cours. Mayotte est oubliée.
La France, en ordre, rêve de domination militaire grâce à la force nucléaire.
Emmanuel Macron manipule les esprits, vantant une armée européenne sous contrôle français. Les ambitions de l’État ne se tournent pas vers la paix, mais vers des milliards investis dans l’armement.
Même les jours de paix de la trêve de Noël n’ont pas été respectés. Le business et l’argent n’attendent pas.
Pendant ce temps, des enfants meurent sur les champs de bataille, assoiffés et affamés. Le 31 décembre 2024, un nouveau-né s’est éteint à Gaza. Les tentes des réfugiés sont inondées, la situation humanitaire est toujours plus catastrophique. Le monde géopolitique indifférent, puissant et moderne, si riche d’argent, a adopté la cruauté en arme des pouvoirs.

Le cyclone politique, implacable, souffle le froid de l’indifférence aux puissants.
En France, la droite persiste dans son indignité. Gérald Darmanin et Bruno Retailleau, héritiers du sulfureux de l’UMP, incarnent une politique où seuls les intérêts personnels comptent. Élisabeth Borne, à l’image d’un système destructeur, peine à masquer l’effondrement moral qui gangrène les institutions. Elle arbore le sourire volé aux enfants pauvres.
Le sourire volé aux enfants pauvres
Le sourire exprimant la joie sincère, le charme de l’émotion, la pudeur de l’âme, devient soudain l’indécence se glissant sur les lèvres ne prononçant aucun autre mot que ce dessin plissé, traduisant la satisfaction des colons conquérants.
La domination sous-jacente au mental macroniste se revêtant de froideur technocratique, de posture élitiste au culte de la perversité narcissique, ne faisant qu’agiter le chiffon déjà empli des poussières de la haine qui entre les mains de manipulateurs répandent les stratégies populistes.
Les lois sécuritaires écrites à la sueur des discriminations, du racisme, d’un État à la grandeur perdue, placent l’autoritarisme en devanture de la France. La puissance par la maltraitance, la politique assomme.
Écoute la liberté

Pourtant, derrière les nuages de ce cyclone, il reste une flamme. Une flamme que les peuples opprimés, en France et ailleurs, portent en eux. Une flamme qui refuse de s’éteindre. C’est dans cette lueur que l’on puise la force de résister, de s’unir et de reconstruire un monde plus juste. Car malgré les tempêtes, la résistance est éternelle, gravée dans l’histoire des luttes populaires.
Les enfants blessés par les tyrans modernes, les mères consolant leurs âmes meurtries, les travailleurs luttant dans l’ombre pour un lendemain meilleur – ils sont l’essence même de l’espoir. La République, notre héritage, ne mourra pas entre les mains des nouveaux rois de l’indifférence. Nous continuerons à écrire cette histoire, portée par la mémoire des combats passés et la promesse d’un futur où l’humain retrouvera sa dignité.
Il ne tient qu’à toi, ami, de relever tes manches, d’être ce compagnon de la résistance, d’affirmer l’espoir, de planter son drapeau. Réaliser avec courage ce que l’on croit impossible et voué à ne rester que couché sur le papier. Pourtant, la révolution de la paix se fait déjà, ici, dans les cœurs. Elle bat à l’unisson, tends l’oreille et écoute la liberté.
Fédora Hélène

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