La guerre peut-elle faire la paix ?
Dans un monde marqué par des tensions géopolitiques croissantes, la guerre en Ukraine agit comme un révélateur des fractures profondes qui déchirent l’ordre international. Tandis que les ambitions militaires s’intensifient, Emmanuel Macron engage la France dans une militarisation accrue, justifiant cette stratégie par la nécessité de défendre l’Ukraine face à l’agression russe. Mais à l’ère nucléaire, cette course aux armements soulève des inquiétudes quant à l’avenir de la paix mondiale. La guerre peut-elle faire la paix ?

Créer la Journée de l’humanité – La liberté symbole de paix universelle pose une lumière sur le monde
Un jour exceptionnel, le temps suspendu, la renaissance en état de grâce, le monde n’attend que ce temps précieux créateur de liberté pour l’humanité. Croire la réconciliation comme l’accomplissement de la naissance d’une ère nouvelle, et non comme une finalité. Écrire l’apaisement de l’humanité, ce n’est pas toucher un point fini d’elle-même, mais avancer vers une dimension de la liberté beaucoup plus profonde et donnant à l’humanité une vision de la Terre et de l’espace dans un esprit d’osmose. C’est également ouvrir la porte à la sérénité, harmonie portant l’apaisement, bâtissant plus que la consolation, la libération.




Un appel à la liberté et à l’harmonie universelle
Le monde a besoin d’amour. La joie de vivre apporte la sérénité. Ensemble, bâtissons-la ! Un monde apaisé, il est essentiel de réaliser des actions pour parvenir à aligner les progrès scientifiques, technologies sur une dimension d’équilibre pour atteindre une paix durable.


La géopolitique au service de la paix ou de la rivalité ?
Le Pacte pour l’avenir réunissant en septembre 2024 les pays membres des Nations Unies autour d’un engagement géopolitique de solidarité internationale et de conscience climatique, a besoin pour exister de ne plus subir les concurrences, rivalités entre puissances, y compris à l’intérieur de l’Union européenne.
Si nous orientons l’esprit politique sur une volonté de domination et sur le commerce, le risque imminent c’est l’échec de la paix. L’humanisme ne suffit plus, il est nécessaire de réaliser la communion entre l’humain et la nature. L’humain n’est pas le centre, il est la somme de tout. Il a besoin pour vivre que les éléments soient en équilibre et de la prospérité des ressources naturelles. La richesse de la biodiversité forme l’oxygène dont l’humain a besoin et chaque élément est nécessaire à l’équilibre de la vie terrestre et maritime.

La préservation de la nature comme priorité essentielle
C’est le sujet premier. Tous les projets élaborés n’ont de sens que si l’humanité possède une existence, une Terre viable pour l’accueillir. Tous les efforts devraient être concentrés pour préserver la liberté de la vie. Le principe de la renaissance est issu de la liberté. La nature se soigne elle-même et demande à l’humain de tenir son rôle de protecteur.
L’industrialisation du monde en valeur accélérée, ainsi que le souhaite Emmanuel Macron en continuité économique, représente un risque majeur pour la prospérité de la biodiversité. Le président français reproduit à l’infini ce qu’il connaît. Mais bâtir des futurs en paix, c’est imaginer ce qui n’est pas encore, c’est faire de l’utopie, l’évidence.
Les contradictions du leadership politique
Emmanuel Macron impose l’ambiguïté, un système bipolaire. Il dénonce « la remise en cause très violence de l’humanisme », des positions politiques dangereuses qu’il nomme le « réactionnaire international », et il conduit des stratégies conservatrices, argumente entre lois sécuritaires et intervention humanitaire, cherchant un équilibre qu’il perd de facto par la conduite d’un capitalisme néocolonialiste sous influence d’une droite qui le maintient au pouvoir, ainsi que des oligarques milliardaires. Il est un homme qui n’est pas libre et qui, entre deux cheminements complexes, associe la guerre à « la paix est possible ».

Notre monde actuel subit une dualité qui entraîne une instabilité mesurable sur le plan géopolitique par un événement destructeur, la guerre.
L’homme pense que la guerre est le feu jaillissant de sa puissance lui donnant la possibilité d’accéder à de hautes manipulations de l’identité humaine. Les sommes astronomiques engagées dans la conception d’armement technologique et nucléaire, ainsi que dans le domaine spatial dont 95 % des investissements proviennent de l’État, partent d’une volonté géopolitique d’expansion d’un empire contre un autre. C’est la rivalité entre la Chine et les Etats-Unis. Une politique de l’armée de l’espace dans le but d’élire la puissance qui gouvernera ce nouveau territoire se situant au-dessus de nos têtes.
« Explorer le vaste cosmos, développer l’industrie spatiale et construire la Chine en une puissance spatiale est notre rêve éternel », a déclaré le président Xi Jinping, dans une volonté de superpuissance spatiale d’ici 2045. L’objectif, c’est de capitaliser les ressources spatiales pour assurer une énergie pérenne sur les territoires terrestres. Posséder la force nucléaire dans une vision mondiale durable « rêve éternel », et de domination géopolitique. Renverser les États-Unis en lui coupant l’herbe sous le pied, la force nucléaire à venir.

L’ère nucléaire face au spectre de la guerre
C’est à cet exemple la domination de la France en Europe par la possession de la bombe atomique. La raison pour laquelle l’armée européenne ne peut exister, c’est que la France n’accepterait pas de mettre en commun son pouvoir décisionnel à propos de l’armement nucléaire.
Le risque s’est le développement de la bombe nucléaire dans un pays européen voulant déposséder la France de sa supériorité militaire, et se positionnant en deuxième force mondiale des ventes d’armes dans le monde, depuis les sanctions imposées à la Russie. La chute de la paix en Europe est aussi une conséquence des stratégies politiques dans le domaine du nucléaire. L’Ukraine possède la plus grande centrale nucléaire d’Europe, et « la Russie, plaque tournante de l’uranium », rapport Greenpeace 2023.
D’autre part, la visite d’Emmanuel Macron au Kazakhstan en octobre 2024 reste marquante. Elle intervient dans un contexte où la construction de la première centrale nucléaire du pays a été approuvée par référendum. Cette décision a déclenché une concurrence féroce entre plusieurs acteurs internationaux, notamment Rosatom (Russie), EDF (France), CNNC (Chine) et KHNP (Corée du Sud), pour devenir partenaires du projet.
Cette situation s’inscrit dans un climat de tensions exacerbées par le conflit entre l’Ukraine et la Russie, où les rapports de force internationaux atteignent des niveaux critiques. Les menaces liées à l’arme nucléaire refont surface, remettant en cause la Déclaration des P5 publiée le 3 janvier 2022, qui plaidait pour le désarmement nucléaire. Cette déclaration, inspirée de l’initiative de 1985 portée par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, affirmait que «une guerre nucléaire ne peut pas être gagnée et ne doit jamais être menée. »
Wilfred Wan, directeur du programme Armes de destruction massive du SIPRI, souligne d’ailleurs : «Il est difficile de croire qu’à peine deux ans auparavant, les dirigeants des cinq plus grands États dotés de l’arme nucléaire (P5) ont réaffirmé conjointement cette devise. »
Les États investissent massivement dans le réarmement
Face aux tensions géopolitiques croissantes et à l’instabilité internationale, les États redoublent d’efforts pour moderniser leurs arsenaux militaires et renforcer leur présence stratégique. Cette course au réarmement s’inscrit dans un contexte marqué par des conflits ouverts, des rivalités économiques et des ambitions hégémoniques.

Le nucléaire au cœur des enjeux internationaux
Les dépenses d’armement nucléaire se développent toujours plus à travers le monde, selon deux rapports publiés le 17 juin 2024 par l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm et l’ICAN. Selon le premier rapport de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN), les neuf pays possédant l’arme nucléaire (États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Inde, Israël, Pakistan et Corée du Nord) ont augmenté leurs dépenses 2023 de 91 milliards de dollars, soit plus de 10 milliards par an.
Le rapport publié par SIPRI montre le perfectionnement du parc de l’armement nucléaire et le déploiement de nouvelles armes. La directrice de l’ICAN, Melissa Parke, a déclaré « je pense qu’il est juste de dire qu’une course aux armements nucléaires est en cours ». Il est une augmentation du « nombre d’ogives nucléaires » a alerté Dan Smith, directeur de SIPRI. Ce sont 2 100 ogives nucléaires en état « d’alerte opérationnelle élevée », sur les 12 121 dans le monde, dont 9 585 disponibles pour une « utilisation potentielle ».
Le SIPRI souligne que, « pour la première fois », la Chine a placé « quelques ogives en état d’alerte opérationnelle ». Cependant, ce sont les États-Unis et la Russie qui détiennent à eux seuls 90 % des armes nucléaires mondiales.
Dans le cadre du réarmement global, les États-Unis enregistrent la plus forte augmentation des investissements militaires, avec une hausse de 18 %. Par ailleurs, le pays consacre 3,5 % de son PIB à son armée, confirmant son statut de première puissance militaire mondiale.
Emmanuel Macron engage la France dans une militarisation excessive

Sous la présidence d’Emmanuel Macron, la France semble s’engager dans une stratégie de réarmement qui suscite des interrogations, voire des inquiétudes.
Depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron a considérablement augmenté les dépenses militaires.
Lors de son discours du 6 janvier 2025, il rappelle avec fierté ce réveil militaire, en questionnant l’assemblée des ambassadrices et ambassadeurs, sur le budget militaire de la France visant à doubler celui-ci en 10 ans et conduisant ainsi à « une hausse passant de 10,3 milliards, 0,4 point du RNB, à 15,1 milliards 0,56 point de RNB ».
« Quel pays peut en dire autant ? » lance-t-il.
La réponse réside dans un élan mondial, ravivé par le réveil de la guerre en Europe. Ce conflit rappelle l’immuabilité d’une politique internationale incapable de progresser véritablement vers la paix. La théorie dominante reste inchangée : notre système impose de passer par les conflits armés pour atteindre un objectif de paix et garantir la sécurité, dans une logique de réponse obligée à l’ennemi.
Ce monde, pris dans une dualité constante, semble incapable de se libérer du cycle instable qu’il génère lui-même, oscillant entre tensions et fragiles équilibres.
Le monde politique s’inscrit dans une perspective de guerre
La Pologne suit le mouvement de réarmement et augmente pour 2025 son budget défense de 0,6 % par rapport à 2024, où il enregistrait 4,1 % du PIB, soit des dépenses estimées à environ 35 milliards de dollars.
La Chine a annoncé en 2024 une augmentation de son budget militaire, soit une hausse de 7,2 % par an, une dépense d’environ 214 milliards d’euros.
Le rapport précise également qu’il semblerait qu’Israël modernise sa force nucléaire, notamment par la remise à niveau de son réacteur nucléaire à Dimona. Cependant, Israël ne reconnaît pas publiquement posséder un arsenal nucléaire.
D’autre part, une forte inquiétude persiste concernant le développement des armes nucléaires en Corée du Nord, bien qu’aucun essai nucléaire n’ait été réalisé en 2023. Cependant, le régime aurait procédé à son premier essai de missile balistique à courte portée, renforçant les craintes internationales quant à ses ambitions militaires.
Un tir d’essai renouvelé, lundi 6 janvier 2025, selon l’agence de presse officielle KCNA. Le dirigeant de la République populaire démocratique de la Corée (RPDC), Kim Jong Un, a déclaré selon KCNA, « le système de missiles hypersoniques contiendra de manière fiable tout rival dans la région du Pacifique susceptible d’affecter la sécurité de notre État ».
Une stratégie militaire aux alliances controversées et condamnées, notamment par la France
Lors du Conseil de sécurité du 30 octobre 2024, la France déplore le déploiement de troupes nord-coréennes en Russie.
Le représentant permanent de la France à l’ONU, Nicolas Rivière, estime que la stratégie de la Corée du Nord « constituerait une escalade supplémentaire ». Il souligne également que « La participation de soldats nord-coréens à une guerre contre un Etat souverain constituerait une violation du droit international, des résolutions du Conseil de sécurité et de la Charte des Nations unies. »
Puis, il revient sur la question des missiles nord-coréens et rappelle que « L’acquisition et l’emploi avéré par la Russie de missiles nord-coréens se fait déjà en violation flagrante de résolutions adoptées par ce Conseil, que la Russie a elle-même votées. » Et, il souligne que « des missiles balistiques de fabrication nord-coréenne ont été utilisés pour frapper l’Ukraine, comme à Kharkiv en janvier dernier, ou encore en juillet et en août dans des cas documentés. »
Arrestation de deux soldats nord-coréens

Samedi 11 janvier, Volodymyr Zelensky a annoncé que l’Ukraine avait capturé deux soldats nord-coréens. « Nos militaires ont capturé un soldat nord-coréen dans la région de Koursk. » Puis, il précise que « Deux soldats, bien que blessés, ont survécu et ont été transportés à Kiev, où ils communiquent actuellement avec les services de sécurité ukrainiens. »

Le Président de l’Ukraine expliquant la brutalité russe, « Ce n’était pas une tâche facile : les forces russes et d’autres militaires nord-coréens exécutent généralement leurs blessés pour effacer toute preuve de l’implication de la Corée du Nord dans la guerre contre l’Ukraine. »

La crainte de l’engagement de la Corée du Nord dans la guerre aux côtés de la Russie est que le conflit prenne une envergure occidentale. La présence de la Corée du Nord renforce l’instabilité et une navigation dans le brouillard sur ce qu’il peut advenir.
Le spectre d’un conflit mondial s’installe insidieusement dans les discours politiques qui semblent faire face à une donnée inconnue très inquiétante.
Volodymyr Zelensky comprend l’arrestation de soldats nord-coréens comme un atout pour recueillir leurs témoignages, « Le monde a besoin de connaître la vérité sur ce qui se passe », affirme-t-il.

La guerre conserve sa barbarie historique à laquelle s’ajoute le risque nucléaire.

Une course au réarmement qui s’est enclenchée à la suite de la guerre en Ukraine, et en réponse aux menaces de Vladimir Poutine, ainsi qu’après l’occupation par les forces russes de la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus grande de toute l’Europe. Le risque nucléaire sous la pression de la guerre a éveillé les craintes et l’esprit de domination pouvant tout faire basculer.
L’Ukraine face à la haine de la Russie

L’invasion russe vise la pression par la peur, les actes de violences sans sens que de détruire dans le cadre d’une guerre d’usure, de terreur par la barbarie à l’égard de civils et de prisonniers ukrainiens, en faisant surgir la menace nucléaire.
Dès le début de la guerre, la Russie cible la centrale de Tchernobyl et met en place une occupation. Le choc atteint le monde entier qui se rappelle la plus grande catastrophe nucléaire ayant eu lieu en 1986.
Les Russes occupent le site de la centrale de Tchernobyl entre le 24 février et le 31 mars 2022 ; et la centrale de Zaporizhzhya le 4 mars 2022, et dont l’occupation est toujours en cours. Le Directeur général de l’AIEA, Rafael Mariano Grossi a déclaré « une centrale nucléaire ne devrait jamais être attaquée en aucune circonstance, quel que soit le lieu où se trouvent ces centrales nucléaires. »
La menace nucléaire pour vaincre l’Ukraine est évoquée par Vladimir Poutine et certains de ses conseillers. L’Union européenne et l’OTAN mesurent l’ampleur de la catastrophe que provoquerait le recours aux armes nucléaires dépassant alors les conséquences de Tchernobyl et de Fukushima en 2011.
Haute tension nucléaire – Les actes de guerre
La centrale de Zaporijia a été visée à plusieurs reprises par des tirs russes, puis elle a subi un incendie dont l’origine n’est pas déterminée, avant que le barrage de Nova Kakhovka se situant à environ 150 km ne soit détruit le 6 juin 2023, provoquant de terribles inondations causant d’importants dégâts dans quatre oblasts d’Ukraine, ainsi que dans le sud du pays.
Un rapport établi conjointement par le gouvernement ukrainien et les Nations Unies estime le montant des conséquences tragiques dans le domaine de l’environnement avec 620 km² de terres touchées, de la culture et de l’éducation avec 37 établissements scolaires détruits, à 485 millions de dollars.
Par ailleurs, les conséquences de la catastrophe pour la centrale nucléaire de Zaporizhzhya seraient la baisse du niveau du Dniepr qui « pourrait conduire à la perte d’étanchéité du bassin voire à l’effacement de la digue qui l’entoure du fait de la pression exercée par l’eau contenue dans le bassin » explique l’IRSN.
Rafael Grossi a alerté sur le fait que «l’absence d’eau de refroidissement dans les systèmes essentiels d’eau de refroidissement pendant une période prolongée entraînerait la fusion du combustible et l’inopérabilité des générateurs diesel de secours de la centrale. »
La gravité de la guerre en Ukraine est une réalité criante
La réalité de la guerre en Ukraine ne doit pas être minimisée. Et, la tyrannie de la pauvreté entre en jeu dans l’histoire de l’armée russe engageant aussi des jeunes ayant subi une précarité importante dans des régions pauvres de Russie.
Des jeunes démunis, n’ayant pas eu accès à des études supérieures ou à des formations, et se trouvant dans des zones isolées dans l’immensité du territoire russe, n’ont parfois pas d’autres solutions d’avenir que d’entrer dans l’armée en croyant aux promesses de meilleures fortunes.
Arrivés en Ukraine, les soldats russes découvrent une autre réalité que la leur, une population ukrainienne plus aisée, des infrastructures développées, l’accès à un monde occidental qu’ils finissent par jalouser, et donc par haïr par frustration.
La privation, le sentiment d’humiliation, les blocages sociaux persistant en Russie par les fortes inégalités, le délaissement de populations modestes par les autorités russes, vont former un cocktail explosif sur le terrain de la guerre.
Des civils ukrainiens seront tués froidement pour éviter tous témoins de la position des soldats russes en Ukraine. Aucune empathie ne sera pour les enfants. La machine de guerre russe avance avec brutalité.
Des actes de tortures sont perpétrés à l’encontre de soldats ukrainiens, selon des témoignages recueillis notamment par les écoutes téléphoniques de soldats russes par l’Ukraine.
Les propos tenus par les soldats russes lors d’appels téléphoniques à leur famille sont glaçants. Le documentaire « Interceptés » diffusé sur Arte démontre la situation sociale dramatique de soldats russes faisant plonger l’humain dans le désespoir et la folie d’actes cruels.
Une brutalité russe que les anciens ukrainiens connaissent de longue date par les différentes interactions avec la Russie et l’événement majeur : la création de l’URSS.
Ukraine – Un pays traumatisé

L’Ukraine a été traumatisée par une révolution brutale et sanglante en 1917 qui ne fera qu’accentuer les divisions et la pauvreté sur les terres ukrainiennes. L’oppression change de nom et d’administration, mais marque tragiquement des enfants qui grandissent dans la misère, privés d’éducation, d’avenir prospère.
Les travailleurs pauvres s’exilent pour travailler en tant que saisonniers dans différents pays européens, dont la France. Les femmes et les hommes ukrainiens sont sélectionnés, un tri s’exerce et seuls ceux considérés comme étant les plus robustes peuvent immigrer. L’empire colonialiste humilie des populations vulnérables, marquent les jeunes de cette époque qui subiront également la grande famine, l’Holodomor de 1932-1933 en Ukraine. Un crime de masse commis par le régime stalinien. En plus de six mois, près de 4 millions de paysans ukrainiens moururent de faim.
La Seconde Guerre mondiale arrive ensuite et produira également cette guerre de la faim menée par la barbarie nazie. Le monde est blessé et garde de terribles séquelles.
La guerre de la faim et de la soif s’applique aujourd’hui contre la Palestine.

Le capitalisme – un faux prophète
Le capitalisme semble orienter le monde vers un autre chemin, éclipsant l’atrocité des conflits et des inégalités en inondant nos sociétés de richesses matérielles. Cette abondance apparente détourne l’attention des enjeux cruciaux, masquant les fractures et les crises sous un vernis de prospérité.
Mais, il a été l’eau qui dort cachant les tourments et provoquant une pollution industrielle globale mettant en péril la biodiversité.
Le monde ne s’est pas apaisé et tous les efforts faits pour lutter contre la pauvreté, les crises humanitaires peuvent aujourd’hui être anéantis par la guerre contre la nature qui amène dans son sillage l’acceptation de l’exploitation des ressources naturelles jusqu’à l’extinction d’espèces vivantes. Un fait historique enseignant de nouveau à l’humain sa dualité : détruire pour bâtir.
La géopolitique s’inscrit dans un esprit de guerre
Un esprit de guerre s’impose et logiquement l’homme le retourne contre lui-même puisque s’attaquer à la nature, c’est mettre en danger notre propre existence.
La guerre en Europe s’inspire d’un long processus où l’homme a fui la paix, s’est réfugié dans l’éphémère et une liberté de confort.
Lutter contre la guerre ne se fera pas par un réarmement majeur, mais par l’ancrage de notre humanité sur une Terre qu’elle a reçu et qui la reçoit. C’est le verbe recevoir qui prime. C’est la générosité des resources naturelles, l’alliance du visible et de l’invisible qui symbolise parfaitement la biodiversité marine. Les secrets de l’océan sont ceux de la vie. C’est cela qui convaincra l’homme de combattre la guerre, d’anéantir la cruauté.

Engager un processus de réconciliation
Apaiser les blessures et engager un processus de réconciliation. C’est une priorité et non les stratégies de guerre.
Emmanuel Macron se trompe en affirmant que la Russie est seule responsable. C’est la politique depuis l’antiquité qui se poursuit en système d’empire, de rivalités et guerres.
L’humanité a atteint une connaissance nécessaire pour regarder des siècles d’histoire et lui donner la maturité d’interdire la guerre qui ne peut être qu’un crime contre l’humanité.
Chaque pays doit œuvrer pour cet accomplissement qui commence par anéantir sur leur propre territoire la violence faite aux femmes et aux femmes, la tyrannie de la pauvreté, la férocité du monde industriel, ainsi que l’exploitation sans limite de la nature.

Burundian women’s public activism against gender based violence. In 2023 we are asking governments, institutions, and citizens to show us how much the world cares about ending violence against women and girls under the theme « UNITE! Invest to prevent violence against women and girls ». Photo: UN Women/Alain Gashaka
Emmanuel Macron ne peut se détourner de ses responsabilités
Emmanuel Macron a aussi une part de responsabilité. L’augmentation du taux de pauvreté, l’instauration d’une économie de guerre, l’augmentation des violences conjugales et sexuelles, les graves défaillances du système judiciaire, des politiques sécuritaires et sur l’immigration nuisant aux relations internationales avec l’Afrique, la persistance du conservatisme, tout cela a provoqué des souffrances au sein de la population française.
Mettre en souffrance un être humain, c’est une violence. La paix ne peut être issue de ce qui détruit le bien-être, touche la santé globale d’un pays et traumatise les plus vulnérables.
La France doit se renouveler et grandir vers la paix pour pouvoir l’inspirer au-delà de ses frontières.
Elle aussi porte des traumatismes et s’est enfermée dans un système d’après guerre. La diplomatie doit travailler à la réconciliation. Cela demande du courage, d’importants efforts, une prise de conscience collective, une reconnaissance des responsabilités communes, et une volonté de fonder l’humanité en fraternité.

Être en résilience – Contrer la transmission générationnelle des traumatismes.
Depuis des décennies, il y a une méfiance qui s’est installée les uns envers les autres et transmise par l’éducation aux enfants.
La décennie à venir tentera de panser les blessures d’une humanité traumatisée par la barbarie surgissant encore des systèmes politiques et financiers opposant l’humain à la vie. Séparer l’un de l’autre, c’est aboutir à des actes cruels : des civils sont tués dans le cadre de stratégies de conquête de territoire, de volonté de domination.
Palestine : un génocide silencieux brise la conscience de l’humanité
Le génocide touchant la Palestine, les crimes de guerre en Ukraine, l’eau en arme de guerre, la nature elle-même brisée par la violence, il devrait être une évidence de créer une ère nouvelle fondée par l’universalité de la paix.

La fin du nationalisme est une condition essentielle à l’élaboration d’un monde progressiste. Il est nécessaire de ne pas renforcer les dialogues de rapports de force, de méfiance et de concurrence internationale ne jouant la coopération que sur une perspective de guerre, de commerce de l’armement.
Il ne suffit pas de parler de loyauté commerciale, comme l’évoque Emmanuel Macron, il faut lui donner une réalité. Pour ce faire, l’économie ne doit plus faire prospérer un modèle capitaliste fondé par le néocolonialisme, mais établir une économie saine et partagée, capable de s’engager sur la voix de la réconciliation.
Vers une Europe impériale : ambitions et contradictions à l’ère atomique
L’orgueil de la force destructrice du nucléaire ne peut s’atténuer que par une ambition de solidarité internationale posant un regard aimant sur l’humanité, décidant de faire confiance à la liberté pour conquérir ce que l’homme n’a pu encore fédérer.
Risque de militarisation excessive : Macron, une logique de guerre
Le mouvement que propose Emmanuel Macron passe par une économie de guerre, « on a fait cette économie de guerre, on s’en est félicités », récite-t-il dans un discours fleuve, où sa dominante est de comprendre le monde en stratégie de guerre.
La logique d’une économie de guerre et la course au réarmement peuvent conduire à un cercle vicieux d’escalade militaire. Il serait pertinent de poser la question de savoir si cette stratégie renforce réellement la sécurité mondiale à long terme.
L’économie de guerre a provoqué une augmentation du taux de pauvreté en France. Actuellement, en France, plus de 7 millions de personnes n’ont plus les moyens financiers de s’alimenter, alerte la Croix-Rouge.
Un mal-être profond s’installe, autant qu’une perte de confiance en l’avenir. L’économie de guerre ne peut être porteuse de futurs en paix. Elle affaiblit considérablement la santé physique et morale de la population et privilégie une aristocratie autoritaire faisant de l’industrie de l’armement une rentabilité.
La guerre, source de profits, pose des problèmes d’éthique, et laisse ressortir le goût amer des manipulations politiques et géopolitiques. Il est préférable de penser la paix par une diplomatie engagée et innovante. Il est impératif de se concentrer sur tout ce qui est possible de mettre en œuvre pour mettre fin à un escalade des conflits armés à travers le monde.
Et, cela ne peut pas se faire sans penser à une justice réparatrice. Avant de planifier la reconstruction du patrimoine matériel, il est essentiel d’apaiser les souffrances subies par les plus vulnérables, de concevoir des actions humanitaires durables pour accompagner les populations.
Le traumatisme est européen et au-delà de cette frontière, il impacte le monde par la destruction de Gaza par les forces israéliennes.

Emmanuel Macron : une dualité entre guerre et paix
Le fil conducteur de son argumentation s’aligne sur une pensée bipolaire du monde, où l’industrie de la défense est prépondérante avec une volonté d’aller « maintenant beaucoup plus vite et beaucoup plus fort » indique Emmanuel Macron, invitant « à durcir » les axes stratégiques, quand ce qui ordonne le monde dans sa structure économique et politique, c’est cette Hydre d’un capitalisme mondialisme, où tout se tord, se perd, se confronte.
Durcir revient à instaurer un autoritarisme pour réponse à ce qui ne se maîtrise plus. La fondation d’un système d’empire, de blocs de puissances joue la subtilité de la diplomatie dans une corrélation culturelle, économique et tient de l’autre main l’épée des impôts, taxes, endettements, concurrences dans une course à l’armement visant la conquête d’un nouveau territoire : l’espace.
L’Union européenne – Un nouvel empire en promesses d’avenir

L’Europe peut créer un empire en fédérant les pays européens en une entité européenne. Les pays deviendraient des provinces avec un noyau commun, c’est-à-dire un État européen. La France avance la première les pions sur l’échiquier car elle possède la bombe nucléaire, ce qu’Emmanuel Macron souligne, « la France a l’arme nucléaire ».
L’armée européenne est ce qui constitue le fondement d’un gouvernement européen, puisque la force d’un État, c’est la possession d’une armée. Emmanuel Macron tient à poser cette base en appuyant sur la domination de la France, et gardant secrètement au fond de lui, l’ambition d’être le premier président de la nouvelle ère européenne.
Fonder une Europe de paix et non Europe par la guerre
En avançant sur l’échiquier, le Président de la France place devant son projet le frein à sa réalisation : l’arme nucléaire. La France serait la seule à ordonner son utilisation, à en avoir le contrôle absolu. Cet élément crucial place les autres pays en position d’infériorité, et sous dépendance. La France partagera-t-elle sa puissance nucléaire, et surtout sous pouvoir décisionnel sur la bombe atomique dans le cadre de la création des États-Unis d’Europe ?
Par ailleurs, les fortes inégalités entre les pays européens qui s’opposent par un esprit de concurrence, ne peut permettre en la matière de fonder une armée européenne, et sortir de l’OTAN.
La paix, l’ambition première qui doit être commune
Décembre 2024, le prix Nobel de la paix a été décerné à l’organisation japonaise des hibakusha, survivants des explosions des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, pour leurs actions et plaidoyers pour un monde exempt d’armes nucléaires.
Ne pas oublier, ne pas céder aux tourments du commerce en loi de concurrence entre les pays, au profit des ventes d’armes. Rendre visible la capacité dévastatrice des bombardements nucléaires par les témoignages, événements culturels, au moment où notre monde semble pris au piège d’un engrenage dangereux, la course à l’armement nucléaire.
Le risque nucléaire est sur les lèvres de puissants menaçant de conclure un conflit par l’utilisation de l’arsenal de l’ère atomique et il est dans la gravité des actes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité perpétrés par las autorités russes en Ukraine, ainsi que par les forces israéliennes en Palestine.
Tout peut basculer sur une erreur humaine, sur une interprétation d’un climat géopolitique toxique, dans une volonté de suprématie, alors que les actes de torture, de barbarie à l’encontre de civils se sont multipliés contre des civils en Palestine et en Ukraine.

La guerre en Europe a réveillé la volonté de la puissance nucléaire militaire
Jeudi 9 janvier à Chequers, le Président Emmanuel Macron a échangé avec Keir Starmer, Premier ministre du Royaume-Uni, au sujet des conflits armés en cours en Ukraine et en Palestine, ainsi que sur l’instabilité et les enjeux géopolitiques du Proche-Orient et du Moyen-Orient.
L’Ukraine a été le sujet central de leur entretien, les deux dirigeants affirmant « leur volonté de se coordonner étroitement afin de soutenir l’Ukraine », et soulignant « l’importance de continuer à fournir les équipements nécessaires à la défense du territoire ukrainien », ainsi qu’un « soutien financier durable » au-delà de 2025.
Une rencontre formant un pont entre la France et le Royaume-Uni, pays détenteurs de la bombe atomique en Europe. La France représente l’Union Européenne dans le cadre du plan bilatéral en préfiguration du prochain sommet franco-britannique.
Le 9 janvier fut le premier rendez-vous 2025 sous l’ère Trump commençant par les différentes déclarations critiques d’Elon Musk envers l’Europe, marquant ainsi que les États-Unis tiennent à rester les dominants.
Un rendez-vous stratégique plaçant le Royaume-Uni au milieu du pont entre l’Union européenne et l’Amérique du nord au moment où l’Union européenne comprend que l’union fait la force et peut faire de l’Europe, le continent le plus puissant, détrônant ainsi la 1ère puissance mondiale. Ce qu’Elon Musk a compris et il n’y tient pas. La déstabilisation de l’Union européenne pourrait devenir une stratégie géopolitique dans un monde en dualité.
OTAN – Soutenir La défense de l’Ukraine
Dans le même temps, une réunion du Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine organisée par le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, réunissait les ministres de la Défense à la base aérienne de Ramstein (Allemagne), où ils furent rejoints par le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

À son arrivée, le secrétaire général a déclaré « nous devons tout mettre en œuvre pour fournir à l’Ukraine ce dont elle a besoin, en termes d’équipements et d’entraînement, afin qu’elle puisse remporter ce combat. » Puis, il a rappelé la dangerosité du conflit provoqué par la Russie pour la paix mondiale, « tous les yeux sont rivés sur cette partie du monde ; nous devons donc faire en sorte que l’Ukraine soit dans la position la plus avantageuse possible lorsque débuteront des négociations, qu’elle aura initiés, sur la manière de résoudre le conflit. »

Négociations évoquées par Emmanuel Macron lors de la Conférence des Ambassadeurs, « les Ukrainiens ont à mener des discussions réalistes sur les questions territoriales », ce qui pourrait laisser à penser une division de la Crimée, par exemple. Territoire disputé depuis plusieurs décennies entre Kiev et Moscou, sans que les Criméens n’aient été consultés.
La guerre est géographique et géopolitique
Une guerre géopolitique et géographique, comme de nombreux conflits se définissent. L’appropriation de territoires aux frontières jalousées pour l’intérêt stratégique et économique qu’elles représentent.
Une autre solution pourrait se soulever dans le cadre de la résolution du conflit : l’indépendance de la Crimée. C’est alors aux Criméens de décider de leur avenir, de concevoir leur État en dehors de toute emprise.
Il aurait peut-être fallu commencer par la solution et non par le problème pour éviter une guerre absurde ayant meurtri les civils ukrainiens, dont des enfants. Cependant, la Russie n’avait pas intérêt à jouer la carte de la diplomatie, mais à vouloir plus qu’une partie du territoire ukrainien. L’affrontement a été surtout entre des blocs de puissances et l’Ukraine est victime de sa géographie la plaçant aux portes de l’Europe et lui donnant l’abondance des cultures de blé.

Crise morale et existentielle : les civils, dont des enfants subissent en premiers les conséquences dramatiques de la guerre
Notre monde traverse un bouleversement apportant beaucoup de souffrances et de fortes inquiétudes concernant l’avenir.

Ukraine – Zelensky répond positivement à la proposition d’Emmanuel Macron de déploiements d’hommes en Ukraine

La France semble avancer vers la mobilisation d’hommes en Ukraine. Le Président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a souligné ce point lors de son discours à la réunion de Ramstein. « L’année dernière, la France a eu l’idée de déployer les contingents de partenaires en Ukraine ». Un appel au déploiement d’hommes en Ukraine pour faire pression sur la Russie, « notre objectif est de trouver le plus grand nombre possible d’instruments pour forcer la Russie à la paix. »
Finir la guerre en 2025, exige une augmentation de la force de dissuasion et de combat. Un argument que Zelensky affirme en réitérant, « je pense que ce déploiement des contingents partenaires est l’un des meilleurs instruments. »
Le risque, c’est de mettre toujours plus de vies humaines en danger, dont celles de soldats français. On peut penser à l’écoute de la réponse de Poutine faite à Macron, que la Russie sera sans pitié pour les contingents français.
Persistant sur l’envoi de troupes en Ukraine, Emmanuel Macron a déclaré le 26 février 2024, lors du sommet en soutien à l’Ukraine, à l’Élysée, « rien ne doit être exclu. Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner la guerre. » Lors de son discours annuel à la Nation, Vladimir Poutine a répondu à Emmanuel Macron « nous nous souvenons du sort de ceux qui ont déjà envoyé leurs contingents sur le territoire de notre pays. Mais aujourd’hui, les conséquences des éventuelles interventions seront bien plus tragiques. »
Pat Ryder, porte-parole du Pentagone, a alors réagi aux annonces faites par Macron en déclarant, « nous n’avons pas l’intention d’envoyer des militaires américains combattre en Ukraine. »
De son côté, l’Allemagne a considéré par la voix de son Chancelier, Olaf Scholz, qu’ « il n’y aurait pas de troupes terrestres, de soldats, sur le sol ukrainien envoyés par les pays européens ou les États de l’OTAN ».
Emmanuel Macron avance l’idée d’une possible 3 ème guerre mondiale

Dans ses dialogues de stratégies, Emmanuel Macron évoque la possibilité d’un embrasement mondial et de la nécessité de se préparer militairement « parce que ces dernières années, la Russie a accéléré son agressivité et aussi changé la nature de son agressivité à ‘égard des Européens et d’une bonne partie de la planète. » Préparer la guerre, c’est la faire.
Emmanuel Macron emploie une rhétorique de répétition, il marque son discours exprimant l’arrivée inéluctable de la guerre, dont la Russie est, selon lui, seule responsable, en prenant les exemples des ingérences au cours d’élections comme en Géorgie, en Moldavie et en Roumanie, pays de l’Union européenne. La Russie « a de facto décidé de mondialiser le conflit ukrainien », affirme Emmanuel Macron, fort de ce constat.
L’histoire de l’URSS resurgit du passé, puisque la géopolitique vit dans cette période post-Seconde Guerre mondiale. Si la guerre en Ukraine est une guerre géographique, elle est aussi celle d’un monde traumatisé. Ce sont les hommes de la Seconde Guerre qui ont construit l’architecture politique d’un 20èmesiècle endeuillé par deux guerres mondiales, par les guerres coloniales, guerre de conquête, de libération, de résistances armées.
Un 20ème siècle également traumatisé par l’explosion d’une bombe atomique à Hiroshima et à Nagasaki.
Le monde en quête de paix
Comment aurions-nous pu penser que la longue peine des guerres disparaîtrait cachée par le développement d’une économie effrénée, comme si l’homme noyait sa mémoire dans une production industrielle occupant tout l’espace de son mental, remplaçant la tragédie des bombardements, de crimes contre l’humanité, par une violence économique inouïe conduisant à l’abrutissement. C’est boire pour oublier.
L’image de l’homme ne serait plus celle tragique d’une industrie de la mort mise en place par la barbarie nazie, celle des enfants mourants et effrayés, celle de l’obscurité en chaos chantant sur Terre le glas incessant. Elle serait belle et conquérante, l’abondance par l’industrie produisant les richesses éphémères. Le cœur en douleur serait alors au silence, assommé par le bruit des machines pour oublier l’horreur des guerres.
La transmission générationnelle des traumatismes, la continuité de la douleur et les rires venant entrecouper la peine pour un peu de bonheur. L’amour sur le chemin réconfortant les hommes, avant que le rêve se perde.

La résistance nous a appris le combat pour la liberté
La liberté chèrement gagnée, ces femmes et ces hommes qui ont fait le choix d’une vie : mourir épuisé d’avoir défendu la liberté, ou partir épuisé par la captivité.
Il ne s’agissait plus d’être faible face au fascisme, brisant la santé physique et morale, car l’autoritarisme est inhumain, mais d’être fort pour défendre la liberté. La mort alors devenait une victoire.
La guerre revient. Elle brise à nouveau le 21ème siècle qui pensait lui échapper. Les enfants martyrs de Palestine, le feu assassinant l’innocence. Les enfants d’Ukraine endormis dans des abris de fortune, l’école fermée, endommagée par les bombardements, et un tir sur le chemin tue un enfant.
Le bruit des bottes résonne encore. Les larmes coulent sur le visage des mères. En France, elles écoutent les annonces d’Emmanuel Macron, et combien d’entre elles pourraient écrire sur les murs de France « Stop War, mon enfant est né pour vivre ».
La guerre, les femmes et les enfants sont en première ligne. L’UNICEF alerte que l’année 2024 a été la plus dangereuse pour les enfants au cœur de conflits depuis la Seconde Guerre mondiale.

Le 1er février 2024, des membres de l’unité mobile rendent visite aux familles dans le centre d’hébergement pour réfugiés, soutenu par l’UNICEF © UNICEF/UNI518408/Cernius
La paix possible est en larmes
La guerre est là. « La paix est possible » déclare Emmanuel Macron en plaidant pour une accélération du réarmement qui représente un risque de militarisation excessive et d’émancipation de la guerre. Il est également de prendre conscience que de futurs traités de paix écrits par l’instabilité, laisseraient le monde en sursis, avant le déclenchement d’un nouveau conflit toujours plus intense.
La réconciliation entre l’Ukraine et la Russie pourrait être très longue et très difficile à réaliser, comme entre Israël et la Palestine.

Bohdan, 11 ans, vit à Izyum, dans la région ukrainienne de Kharkivska, une ville qui a été presque totalement détruite en deux ans de conflit. Sa famille et lui font partie des nombreux foyers qui ont reçu des kits hiver de l’UNICEF © UNICEF/UNI496719/Filippov
3 ème guerre mondiale – L’entêtement géopolitique
Une 3ème guerre mondiale a commencé sourde, au silence des chants des oiseaux, de la nature en détresse, des enfants couchés sur le sol de poussière de Gaza devenue un cimetière.

Œuvrer pour les Marches de la Paix
Les Marches de la paix devrait être l’élan du peuple pour refuser la guerre. L’humanité est face à un bouleversement en valeur exponentiel. Il faudra mettre beaucoup de cœur à l’ouvrage pour sauver des vies.
Les dirigeants dressent des murs devant une vague gigantesque : un choc civilisationnel. Il faut vivre la paix pour savoir sa force et c’est par sa diplomatie sans relâche que la guerre doit prendre fin.
Fédora Hélène

Vika, 6 ans, « je n’ai connu que les bombardements depuis que je suis née »
Alors que le conflit dans l’est de l’Ukraine se poursuit, une jeune fille, Vika, d’Avdiivka, se prépare à aller à l’école. © UNICEF/UN0581416/Filippov

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