Derrière le miroir connecté, Gaza en cendres. Pendant que la technologie avance, des enfants survivent sous des ruines contaminées, privés d’eau potable. L’Europe détourne le regard, le capitalisme détruit, la guerre écrase. L’humanité a-t-elle renoncé à la vie ? Un texte pour interroger notre époque et le futur que nous voulons.
La guerre et la dystopie
Comprendre la société dystopique qui a commencé.
Le miroir connecté d’Israël reflète la souffrance d’enfants
À quelques pas d’un gadget, le miroir connecté s’exposant en Israël, Gaza est en ruine.
Des enfants palestiniens ont été affamés, assoiffés, blessés, mutilés, tués.
Durant le cessez-le-feu, des civils survivent sur un territoire dévasté et extrêmement dangereux par la présence de débris militaires : munitions, explosifs, obus et les conséquences des bombardements comme des bâtiments effondrés et des contaminants dangereux. Il y a également l’horreur de la guerre, et dans le miroir des forces israéliennes se reflètent des corps, des « restes humains », alerte un rapport établi par des organisations humanitaires et les Nations Unies.
Ce sont au moins 42 millions de tonnes de décombres, et il faudra « 500 millions de dollars sur 10 ans pour enlever les explosifs enfouis dans les décombres de Gaza », souligne le rapport.
Des enfants recueillent de l’eau dans la ville de Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza. La majorité des systèmes d’approvisionnement en eau est hors service à cause du manque de carburant, de la situation sécuritaire et des dommages subis. © UNICEF/UNI580062/El Baba
La vie de chaque enfant prime sur la puissance politique despotique
Des enfants n’ont plus de maisons, d’écoles, de quartiers, d’infrastructures de santé, non pas accès à l’eau potable, survivent sur les poussières de la guerre. Des enfants, orphelins, sont traumatisés au milieu des décombres.
Deux enfants déplacés dans la ville de Rafah cherchent de la nourriture pour eux et leurs familles. © UNICEF/UNI521739/El Baba
L’UNICEF souligne que 95 % des établissements scolaires ont été détruits ou endommagés.
Israël offre au monde une vision de l’apocalypse. L’errance d’enfants en souffrance, en détresse luttant avec courage et pour seule arme : la force de leur sourire, de l’espérance, de leur amour pour la vie. C’est cette énergie exceptionnelle, la liberté, que reflète le miroir des enfants de Gaza.
L’UNICEF informe :
- Plus de 14 500 enfants ont été tués
- Des milliers d’autres sont blessés
- Environ 17 000 enfants sont isolés
- Près d’un million d’enfants ont été déplacés
L’UNICEF a déclaré, « la guerre à Gaza a déjà bien trop coûté aux enfants. Nous devons agir sans plus attendre et travailler ensemble à la création d’un avenir meilleur pour tous les enfants. »
Établir un statut juridique et international de protection de chaque enfant victime de guerre, de crises humanitaires et écologiques
Il est une urgence : établir une Réunion internationale au niveau des Nations Unies pour la protection des enfants de Gaza.
Il est peut-être également temps de concevoir un statut de droit international innovant pour la protection de chaque enfant victime de guerre, de crises humanitaires et écologiques.
Un statut international luttant de facto contre la tyrannie de la pauvreté imposée par des politiques sans conscience du droit de vivre en paix et en sécurité pour chaque enfant.
Plus un seul enfant pauvre – ODD 1 – ONU
La politique radicale d’Emmanuel Macron aggrave les conditions de vie des enfants de familles vulnérables mises en situation de précarité par une économie de guerre morbide.
Les enfants précaires pourraient être protégés par ce statut contraignant les gouvernements à respecter les droits de l’enfant dans leur intégralité, et à ne plus laisser faire, ou renforcer un système prédateur.
Un monde dirigé par les oppresseurs
Comprendre le futur que préparent les oppresseurs en dirigeants, la finance internationale, détruisant la vie.
Un miroir connecté à quel monde ?
• Un esclavage moderne pour les plus vulnérables
• Un commerce capté par les multinationales, amplifiant les inégalités
• Un chômage entretenu, un appauvrissement généralisé
• La disparition des commerces indépendants, sacrifiés au profit des grandes puissances
• L’IA remplaçant l’emploi humain, sans politique de résilience
L’humanité ne compte-t-elle plus ? Est-elle désormais conçue comme un produit de production et de consommation pour enrichir une minorité se constituant en oppresseurs ?
La guerre au service des empires
La géopolitique d’aujourd’hui n’a qu’un seul visage : la destruction.
• De l’Iran à Israël
• Des États-Unis à une Europe où la guerre ressurgit
• Des civils utilisés comme otages, massacrés dans l’indifférence
Les démocraties deviennent des dictatures électives.
Les politiques promettent l’âge d’or du capitalisme, mais préparent en réalité un cataclysme.
Des enfants innocents sont les victimes de la tyrannie politique.
Les populations ont-elles accepté la destruction de populations à partir du moment où le matérialisme domine, où l’argent leur est garanti comme objectif de vie ?
Netanyahu est-il l’exemple à suivre, car il est soutenu par la puissance des États-Unis, Trump promettant prochainement des livraisons d’armes en Israël ?
La Cisjordanie est toujours soumise à des attaques des forces israéliennes, dans un monde qui s’enfonce dans la suprématie de tyrans voulant constituer le monde en empires coloniaux en guerre les uns contre les autres. Des puissances rivales qui utilisent des civils comme otages, qui massacrent des enfants comme bon leur semble.
Est-ce cela que nous voulons pour futur, celui bâti sur un cimetière ?
Les démocraties deviennent des dictatures électives. Les politiques promettent l’âge d’or du capitalisme, et préparent en réalité un cataclysme.
Les faux prophètes promettaient les richesses, l’abondance de l’argent, et ils ne laissèrent d’un désert d’où ne sortait plus, pour preuve de notre passage sur Terre, qu’un morceau de métal brûlant : le débris d’un obus.
Pensons la paix plus forte que jamais, la protection de chaque enfant.
Les enfants de Gaza n’ont plus pour maison qu’un champ de ruines, contaminé par des produits militaires toxiques, des poussières issues de millions de tonnes de décombres, et le risque grandissant d’épidémies, alors que l’eau est majoritairement non potable.
Les enfants de Gaza vivent une tragédie indicible, un cauchemar sans fin. Ils survivent sur un territoire où s’est produit un massacre.
Toute la communauté internationale doit œuvrer à une solution humanitaire, et non fermer les yeux sur l’horreur qui continue chaque jour pour des milliers d’enfants à Gaza.
Où est l’Europe ?
Pourquoi n’y a-t-il pas de sanctions européennes contre Israël, alors que l’Europe veut prouver qu’elle est une puissance face aux États-Unis, à en croire le gouvernement réactionnaire d’Emmanuel Macron ?
Priment-ils la puissance commerciale, le marchandage sur les taxes, un capitalisme immoral et destructeur, sur la vie ?
La force de la paix ne se construira pas par la force de la guerre.
D’autre part, pour le moment, la constitution d’une armée européenne, vendue en beau parleur par Emmanuel Macron, est impossible, car il ne partagera pas le pouvoir décisionnel sur la bombe atomique, que seule la France possède.
L’Europe fédérale souhaitée par l’Allemagne depuis des années pourrait voler en éclats sous la pression du fascisme, qui se sent pousser des ailes sous l’influence des tensions géopolitiques et des intérêts trumpistes visant à affaiblir l’Europe au profit d’un « âge d’or de l’Amérique ».
Nous vivons un moment historique, où l’homme est face à un choix crucial, sans option de milieu.
C’est soit la paix, et des futurs prospères fondés sur la générosité du verbe recevoir, qui constitue l’humanité : l’homme a reçu la vie.
Soit l’émergence d’un avenir conditionné au pouvoir des bombes, des menaces, des rapports de force géopolitiques, s’attaquant sans limite aux ressources naturelles.
L’homme a déclaré la guerre à la vie.
Il a inventé ce qui la combat : l’argent, la guerre, la cruauté, le fascisme, l’esclavage, la haine.
Une ère primitive que l’on croyait révolue, sans voir qu’elle continue de façonner notre présent.
Mais nous avons un choix.
Bâtir un futur fondé sur l’essence même de la vie : l’eau.
Préserver l’océan et la biodiversité marine, c’est choisir la vie.
C’est donner aux êtres humains qui aiment la possibilité de créer une nouvelle ère.
2025 – L’océan en lumière.
Ce n’est pas un hasard. C’est un tournant.
Nos sociétés doivent prendre conscience de la valeur de la vie, grandir vers la paix, faire corps avec la liberté.
Nous vivons un moment historique. Une nouvelle civilisation peut naître, celle de la réconciliation entre l’humanité et la vie.
Une nouvelle civilisation peut naître, celle de la réconciliation entre l’humanité et la vie.
Mais ce tournant est fragile. Le laisser aux mains d’un fascisme archaïque, c’est abandonner la valeur suprême de la vie.
Pendant ce temps, Mars…
Sa conquête ne symbolise pas l’évolution de l’humanité, mais l’expansion d’une machine déconnectée de l’homme.
L’IA survivra sur Mars.
Le laisser aux mains d’un fascisme archaïque, c’est abandonner la valeur suprême de la vie.
Mais sur Terre, les crises humanitaires s’accéléreront.
Les peuples abandonnent leur avenir en paix en confiant leur destin à des oppresseurs qui ne vivent que pour la virtualité de l’argent et le pouvoir de destruction.
Trump, maître du monde, président suprême de Mars.
Folie ? Bêtise humaine ?
Bernard Arnault creusant la faille par une cupidité extrême.
Le commerce avant la vie.
La maison de la vie ou le repaire des marchands ?
“Jésus entra dans le temple et renversa les tables des marchands. Il leur dit : ‘La maison de mon Père est une maison de prière. Vous en avez fait un repaire de brigands.’” (Matthieu 21)
La maison, c’est la Terre.
Une maison de prière symbolise : la Terre donnant naissance à la vie.
L’argent est devenu une arme de destruction de ce qui vit.
Alors, que choisissons-nous ?
Fédora Hélène
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