Dossier : Autoritarisme en France – Comprendre les racines, stopper l’hémorragie

Sommes-nous encore en démocratie ? Face à un pouvoir confisqué et une jeunesse sacrifiée, quel avenir voulons-nous vraiment pour la France ?

Un pays qui n’aime pas sa jeunesse ne peut avoir d’avenir

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Un pays qui traumatise sa jeunesse conçoit un avenir instable, marqué par l’oppression, de profondes inégalités et des injustices.

La violence naît des pouvoirs politiques et religieux qui imposent la souffrance et la détresse au sein de la société.

Emmanuel Macron a fait remonter à la surface tout ce que la Ve République a de plus malsain, alors même que cette constitution aurait dû être définitivement abrogée depuis des décennies. Les politiques le savent pertinemment. À commencer par François Bayrou, qui a lui-même exprimé la nécessité d’y mettre fin. Cette République est une « dictature élective ».

Macron en a exploité toutes les failles, repoussant ses limites au maximum : usage répété du 49.3, contournement du Parlement, verticalité extrême du pouvoir. Il a imposé une aggravation des souffrances visibles et une montée de la pauvreté.

Il gouverne par la manipulation, instaurant une culture de la perversité narcissique qui affaiblit la liberté et la paix, ne générant que destruction et oppression.

Ce gouvernement est un danger pour la jeunesse, pour le présent et pour l’avenir de tous.

C’est cela qui devrait motiver la dissolution de la présidence de Macron : sa capacité à mettre en souffrance.

Acte II – Darmanin – le jeu de l’échiquier

Darmanin est un rouage du système, un manipulateur que la politique utilise et promeut. À travers le ministère de l’Intérieur, il a exercé sa violence en criminalisant la jeunesse écologique.

Il convient de lui rappeler la valeur du consentement, absente de la justice française et bloquée au niveau européen par Macron, notamment en matière de violences sexuelles. Deux femmes ont témoigné contre Darmanin. Il lui sera difficile, d’une quelconque manière, de représenter la justice. Il incarne la dureté d’un système toxique qui privilégie le pouvoir d’un seul contre le bien commun et la liberté de tous.

L’emprisonnement de la liberté est le premier facteur d’instabilité. En physique, cela porte un nom : le chaos.

Pour créer un monde apaisé, il faut en garantir le moyen : la pleine et entière expression de la paix.

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La loi Attal adoptée jeudi dernier par l’Assemblée nationale, est en réalité présentée par l’UMP, mutant en LR/RN – dont les réseaux de leur mentor condamné, Nicolas Sarkozy.

Macron écrit entre les lignes de cette loi affaiblissant la démocratie et parfaitement inutile : les règles de l’assimilation.

Son seul objectif : s’attaquer aux populations précaires, en particulier celles issues de l’immigration.

Cette loi supplémentaire n’est qu’une affirmation des discriminations systémiques et d’un racisme chronique.

Macron n’ira pas heurter la jeunesse aristocratique et leurs soirées coke.

Il n’ira pas crier à la « barbarisation » de la société – comme son ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, le fait dans une dynamique d’extrême droite – dans les quartiers bordelais fréquentés par la bourgeoisie et les réseaux macronistes, socialistes ou de droite réactionnaire. Il ne luttera pas contre la violence sexuelle, l’alcool et la drogue qui règnent dans ces cercles de pouvoir.

Il n’ira pas non plus à l’encontre de Bayrou et de l’omerta autour de Betharram.

Comme il ne s’attaquera pas aux bourgeois conservateurs et sectaires de Pau et de Lourdes, ni aux politiques de droite qui y ont sévi, comme Douste-Blazy ou Artiganave — ces liens de Bayrou. Que savaient-ils de Betharram ?

Le silence en douleur – des vies innocentes détruites. Le long chemin parcouru par les victimes, ces enfants de Betharram, ces familles niées, ces témoignages effacés.

L’État n’a jamais protégé des femmes, des mères, des enfants et des familles blessés, traumatisés. Chacune de ces vies est marquée au fer rouge par les violences sexuelles subies.

Plus un refuge.

L’école, les foyers, les cercles de pouvoir, la justice, la culture, la politique, la religion, la société tout entière.

Des enfants et des femmes brisés.

Des hommes de violence protégés par un système devenu une règle plus puissante que la vie elle-même, plus forte que la vérité.

La politique enfermée dans le mensonge.

Darmanin veut enfermer des enfants déjà prisonniers de la violence d’une société malade, une société qui signe ainsi sa propre chute.

Le scandale, ce n’est pas uniquement Bayrou. C’est l’ensemble d’une société politique et économique trahissant la démocratie. Sans aucun respect du droit de vivre, de l’égalité, ils favorisent l’extrême cupidité achetant leur âme qu’ils croient libre par le pouvoir de la finance.

Des enfants traumatisés, la justice les méprise. Combien de magistrats influents et politisés sont informés de situation de violences sexuelles et recouvrent ces dossiers d’un voile noir ? Le deuil de la vérité – sans empathie. Le monde politique doit resté puissant, à l’image de Rome, bâtie sur la culture du viol. Notre société en est son héritière. César domine toujours les empires, imprégnant de son règne les oppresseurs actuels.

Macron, latiniste, s’enseigne l’art de la guerre politique, de la manipulation, de la maltraitance et des secrets.

Dans l’ombre, des barbouzes collectent des informations sans qu’elles ne transitent par le système officiel de l’État.

Les premiers à vouloir fuir la matrice, ce sont ceux régnant à son sommet.

Ils savent la dangerosité des réseaux politiques, les corruptions gravées dans le marbre du pouvoir et la peur infligée à ceux voulant y mettre fin.

Système de corruptions

La corruption, Bérégovoy avait choisi de la combattre. En juillet 1992, le rapport sur la corruption est publié à sa demande et accuse les pouvoirs, dont ceux locaux.

Bérégovoy veut faire de la lutte contre la corruption : une urgence. C’est le combat impossible.

Défaire le tissu local, mettre fin à sa tyrannie creusant les inégalités, discriminations et renforçant l’aristocratie formant une république féodale courtisant les gros propriétaires et héritiers, cela n’est pas envisageable.

La France garde une configuration sociétal du XVIII ème – XIX ème siècle. Tout demeure à l’omerta, aux possessions immobilières, industrielles et entreprises locales en lien avec le politique.

Les riches demeures entourent les places, héritières de la colonisation, tandis qu’ autour gravite la pauvreté.

Les grandes familles dominent par tradition et les élections ne sont que des jeux de manipulation.

L’égalité des chances n’existe pas. L’aristocratie s’est accaparée tous les pouvoirs, réseaux financiers et placent leurs pions aux points stratégiques des institutions et organismes comme la CAF.

La pauvreté conçue et voulue est entretenue. Nécessaire pour maintenir l’emprise et dominer.

Les politiques achètent la paix sociale en maintenant des populations fragiles sous le joug de prestations sociales les maintenant dans la précarité, l’exclusion, humiliant et culpabilisant les plus vulnérables. Ils sont soumis à une tension permanente, des contrôles incessants, la précarisation, des salaires de misère.

Un système pervers et soviétisant, conçu pour maintenir une main-d’œuvre précaire et corvéable, tout en instillant la peur de la pauvreté.

La classe moyenne, prise en étau, obéit au système par crainte de basculer.

De nombreuses mères isolées se trouvent sous le seuil de pauvreté, l’autre violence, marquant l’avenir de leurs enfants, mettant des familles vulnérables en souffrance et dans l’incapacité de se protéger.

Depuis longtemps, elles subissent les profiteurs de détresse, tyrans locaux, fonctionnaires, moralisateurs en menteurs.

Les violences coercitives font partie intégrante du patriarcat persistant.

Les proies faciles, elles sont celles sur qui la culture de la perversité narcissique s’applique, qu’il s’agisse de fonctionnaires d’institutions publiques ou de marchands de sommeil, de patrons – tout le tissu social et économique de la société française respire la maltraitance.

Les plus fragiles paient de leur vie le droit de survivre.

Les mères isolées sont celles qui subiront de plein fouet la politique radicale qu’Emmanuel Macron met en place depuis plusieurs années en successeur de Sarkozy.

Celui qui criait « racailles » dans des quartiers populaires et qui aujourd’hui, a un bracelet électronique à la suite de sa condamnation.

Darmanin dans les couloirs de l’UMP, croisant Retailleau et tout le mécanisme corrompu bien avant qu’il ne fasse de la politique. Il a accepté. Il ne peut en aucun cas se prévaloir d’être juste.

Les corruptions locales en maillage indispensable pour la structure nationale

Un engrenage infernal dont Macron use habilement.

Il maîtrise la bourgeoisie de province, qui occupe l’espace et paralyse la démocratie.

Les turpitudes et tourments de ces milieux : notaires et huissiers, sous-préfets et préfets, maires et adjoints, gros propriétaires agricoles, banquiers, riches médecins des familles bourgeoises, présidents de départements et de régions, évêques, l’institut catholique local, députés repus, avocats influents.

Un monde de rumeurs, de secrets, de tartufferies et de mensonges.

Personne n’exige réellement la démocratie.

Dans les classes modestes et moyennes, la liberté de confort prend le pas sur l’exigence de justice. Ainsi, le système des corruptions reste hors de danger.

La jeunesse a besoin d’être aimée et respectée

La violence de la jeunesse est le reflet de la société et d’un déséquilibre profond.

Des années de gouvernance par des dirigeants successifs, guidés par l’appât du gain, ont entretenu un système destructeur : une économie toxique, un capitalisme s’attaquant à la nature elle-même. Un tel modèle ne peut engendrer ni paix ni monde apaisé.

Une jeunesse qui subit une solitude, la précarité, l’absence de sens, constamment dévalorisée par la génération CNEWS – leur malveillance et haine.

On revient au temps opprimant des maisons de correction, prisons pour enfants, des institutions de violences à l’image de Betharram.

La discipline par la violence, les abus distillés par des adultes d’une perversité inouïe, une culture du dominant, de l’humiliation .

Des politiques inhumaines dont le 20 e siècle a récolté deux guerres mondiales.

La politique persiste dans la diffusion de théories qui brisent l’humain.

Emmanuel Macron oublie que la prospérité passée a été l’illusion éphémère, un matérialisme acquis par l’esclavagisme, le colonialisme.

La France a bâti ainsi sa grandeur financière et aristocratique avec le soutien moral de la religion en abus de pouvoir, endoctrinement, chape de plomb. Ce que la droite conservatrice, dont Les Républicains s’appliquent à poursuivre.

La République en déclin : piégée par le pouvoir et le privilège

La politique s’est enfermée dans une mécanique de pouvoir et de privilèges dont elle ne peut sortir. Pris au piège d’un labyrinthe, une République qui divise les hommes, trahissant sa parole de fraternité, d’égalité et de liberté. Les frontons gravés portent des mots figés dans la pierre, vestiges d’un idéal trahi.

Les racines de la lutte : du peuple aux résistants

Mais l’Histoire se souvient. Les anciens, ouvriers, bêtes de somme, avaient compris ce monde aux chaînes ancestrales, où l’homme domine son propre frère et le réduit en esclavage. Les résistants, issus d’abord du monde ouvrier, les poètes des usines aux cahiers oubliés, récitaient la cruauté de l’ordre politique. Ils disaient les corps souffrants, courbés, mourants, étendus sur le sol gris des maisons pauvres. Ils savaient la nécessité de liberté, comme le sang coule dans nos veines.

La conquête société : le combat des ouvriers pour la justice

Leur combat a façonné les fondements de la justice sociale. Le temps de la vie, vendu au marché de l’argent. Les barreaux aux fenêtres des chambres vétustes… Quel ciel par-delà les toits ? Pourtant, les pauvres ont fondé la sécurité sociale, les congés payés, le droit à la retraite. Ils ont voulu offrir à ce monde aux fumées noires des usines une respiration. Ils n’ont jamais mis de point final à leurs luttes. Ils ont confié aux générations futures le devoir de défendre la liberté et insufflé l’idée essentielle du « consentement » comme fondement de la démocratie : une politique issue du peuple et œuvrant pour lui.

Ne plus être soumis, mais décideurs. 

Deux Guerres mondiales ont appris la politique aux combattants de la justice. Les militants au cœur sincère n’oublient pas : ils ont lutté contre le fascisme, ils ont vu leurs frères tomber, certains d’entre eux ont été au cœur des secrets de la Résistance. Et ils n’ont jamais perdu de vue l’ambition des puissants : posséder.

Mémoire sélective et répression : la construction d’un oubli d’État

Dès les années 1970, un tournant s’opère.

Giscard d’Estaing brouille les repères, installe l’ambiguïté au sommet de l’État. Les discours de haine s’infiltrent dans l’élite, l’ombre gagne du terrain. L’oubli s’installe : la Shoah glisse dans l’ignorance, les témoignages sont réduits au silence, et Maurice Papon, impliqué dans la collaboration, est nommé ministre.

Les cicatrices de la guerre d’Algérie : le massacre du 17 octobre 1961

L’Algérie, elle aussi, disparaît des mémoires officielles. 

Les Algériens assassinés le 17 octobre 1961 sombrent dans l’oubli d’État. Mais les archives, elles, racontent une autre histoire : le préfet Papon, en accord avec la présidence, ordonne la répression. Les balles tuent, la Seine engloutit des corps. Quelques jours plus tard, Roger Frey, ministre de l’Intérieur, annonce devant l’Assemblée nationale la poursuite des expulsions forcées vers l’Algérie. 12 000 personnes arrêtées en quelques heures.

L’héritage de la haine : transmission et oubli d’une histoire tragique

Mais cette répression a une histoire plus profonde. 

En 1958 déjà, la radicalisation de la politique contre les Algériens s’intensifie. L’année est sombre pour des milliers d’entre eux. Pendant plusieurs semaines, les rafles se multiplient. Le Vel’ d’Hiv’ devient un centre de triage où plus de 3 000 Algériens sont contrôlés. La police encercle les bidonvilles, traque, expulse.

Et cette haine n’a jamais disparu. 

Elle a perduré dans les rangs de l’extrême droite, flirtant avec le RPR, puis avec ses diverses branches : l’UMP, devenue Les Républicains. Ceux qui n’ont rien vécu de cette époque ont hérité, par transmission générationnelle, d’une Histoire tronquée. Ils perpétuent l’influence de réseaux racistes et antisémites infiltrés dans les partis, la nostalgie coloniale, le langage et les actes de la haine.

On observe une dérive similaire où, sous prétexte de lutte contre l’insécurité et le terrorisme, des mesures restreignant les libertés publiques se multiplient ( lois sécuritaires, surveillance accrue, attaques contre l’indépendance de la justice).

Comme durant les heures sombres après 1936, la légitimité démocratique est utilisée pour justifier des décisions qui affaiblissent progressivement l’État de droit.

Cet écho historique montre que lorsqu’un pouvoir commence à rogner les libertés en invoquant des menaces, en imposant des pressions économiques, la baisse des droits sociaux, il ouvre la voie à une dérive autoritaire bien plus profonde. L’Histoire nous apprend donc à rester vigilant face à ces glissements progressifs.

Pourtant, une autre réalité existe. 

Le soleil de l’Algérie brille dans les yeux de nombreux Français, porteurs d’un lien indéfectible avec ce pays. L’alliance de la paix et de la réconciliation est possible. Elle est une évidence à bâtir, une renaissance à faire naître.

Mais cette paix est chaque jour davantage menacée. Les politiques toxiques manipulent l’opinion, attisent le rejet, nourrissent la nostalgie du colonialisme, ravivent des rapports de force destructeurs. La diplomatie, délaissée et humiliée, cède la place à une violence politique grandissante.

L’ombre du fascisme moderne : une dérive inquiétante

Retailleau, symbole de cette dérive, alimente l’instabilité. Il impose un langage de méfiance, des décisions oppressives, creusant toujours plus le fossé de la discorde. Des magistrats ont été menacés, leur identité traquée, l’origine de leur nom jetée en pâture à la haine raciste. L’effet Retailleau est désastreux. Il soutient le collectif Némésis, proche de groupuscules d’extrême droite. Et le ministre de l’Intérieur a salué leur « combat ».

La France souffre d’un racisme chronique.

Remettre en cause le droit du sol, c’est du racisme. De la pure méchanceté. Il y a 100 ans, d’autres populations en faisaient les frais.

Les émigrés polonais ont subi cet acharnement dans un pays qui, en parallèle, cultivait les « zoos humains ». L’horreur absolue.

Le dernier zoo humain en France, c’était en 1994. Il y a à peine 30 ans.

Le “village de Bamboula” à Nantes. Sponsorisé par les biscuits du même nom, vendus jusque dans les années 90.
Des hommes, des femmes, des enfants exhibés. Passeports confisqués. Conditions de vie déplorables. Soignés par des vétérinaires dans un parc animalier de Port Saint Père.
Un “village ivoirien”, installé par l’ancien directeur du parc, sous les yeux d’une classe politique et médiatique qui ne bronche pas.

C’est grâce au collectif “Non à la réserve humaine” que ça a été dénoncé.

Rappel : Depuis 1945, il y a eu 118 textes anti-immigration.

Et aujourd’hui ?
Le racisme systémique est toujours là. Entretenu par des institutions et un discours politique nauséabond.

Les gouvernements successifs de Macron font glisser la France vers l’autoritarisme. CNEWS relaie et normalise la théorie du “grand remplacement”, un pur mensonge.

Un pays qui refuse d’affronter son histoire n’a pas d’avenir.

Et aujourd’hui, la haine qui refait surface en est la preuve.

Les citoyens veulent-ils vraiment voir leur pays sombrer sous un tsunami de haine ?

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Un choix stratégique fatal : l’échec de la présidence

Face à cette montée de l’autoritarisme, la présidence de la République garde le silence. Une faute grave. Une confirmation. Celle d’un choix stratégique assumé, d’une dérive qui ne mène qu’à une seule issue : le fascisme moderne.

La jeunesse sacrifiée : un mal-être grandissant

Jeunesse – Rétablir la paix

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Un pays qui ne protège pas ses enfants n’a plus aucun sens. La France accuse l’un des plus forts taux de suicide chez les jeunes de moins de 25 ans. Un mal-être profond ronge la jeunesse, étouffe la joie de vivre, anéantit les projets et les rêves. Le désespoir s’accentue, engloutit l’être.

Dans ce climat de détresse, la France a besoin de se relever, de vivre. Mais au lieu d’apporter des solutions, le pouvoir s’enfonce dans l’autoritarisme. Ceux qui prétendent incarner la vertu sont les mêmes qui nourrissent la souffrance : ils creusent les inégalités, accentuent la pauvreté, alimentent les divisions. Ils recyclent l’argumentaire de l’insécurité, vieux discours porté par Jean-Marie Le Pen dans les années 1980.

Tout est si tortueux en politique. L’injustice règne, l’absurde triomphe. Une société enlisée dans la virtualité de l’argent, dirigée par des hommes au cœur malade.

Protéger les mineurs : les solutions de la paix

Pour restaurer un climat de confiance, il est urgent de rétablir un dialogue sincère et une diplomatie forte. Un engagement démocratique véritable, où la liberté d’agir n’est plus étouffée. Il faut revitaliser les territoires exclus, lutter contre la violence qui épuise les habitants, dégrade les relations humaines et traumatise les enfants.

Les rencontres doivent remplacer les murs. Car les politiques portent une responsabilité grave : elles ont divisé la jeunesse, séparé les enfants entre riches et pauvres, figé la société dans des castes méprisantes. Le mépris des élites a brisé la dignité de communautés entières, condamnées à l’abandon.

Les discriminations : une politique de longue date

Depuis des décennies, les banlieusards sont laissés pour compte. Les travailleurs pauvres, les ouvriers sont invisibilisés, leurs quartiers abandonnés depuis plus de 50 ans. Les infrastructures sont figées dans la pauvreté. Les clôtures délabrées des années 1960, les trottoirs négligés, les transports défaillants et coûteux… Tout témoigne d’un mépris politique durable.

Et l’insécurité s’enracine dans cet abandon. Des vols quotidiens, des commissariats dépassés, des enquêtes inexistantes. L’administratif devient une prison, l’indifférence une règle. Tout est devenu objet de rentabilité : politiques du chiffre, statistiques creuses, solutions de façade. La société ne se parle plus. Chacun garde sa souffrance pour soi.

Depuis Sarkozy, la situation a basculé. Puis, sous Emmanuel Macron, elle s’est irrémédiablement aggravée.

Émeutes 2023 – Révélation d’une fracture sociale

La colère de 2023 ne surgit pas de nulle part.Lorsque les émeutes ont éclaté après la mort de Nahel, elles ont révélé une fracture béante, nourrie depuis des années.

La diplomatie en détresse – le drame des enfants tués

Face à ce drame, Emmanuel Macron a failli. Il n’a pas dépêché de mission diplomatique à la hauteur de l’événement. Pourtant, un adolescent venait d’être abattu.

17 ans, et tout était fini. Comment un pays peut-il accepter cela ?

Les enfants ne sont plus en sécurité en France. Ils ne peuvent plus marcher librement sans que cela ne suscite une angoisse profonde chez leurs familles. C’est tout un peuple qui devrait se lever, exiger un changement radical.

Louise, 11 ans. Une vie magnifique, partie trop tôt. Toute la société est responsable. Il est urgent de comprendre les racines du mal et d’agir concrètement pour protéger les mineurs.

Mais la justice est à deux vitesses. L’auteur présumé du meurtre de Louise appartient à une autre catégorie sociale que les jeunes visés par les réformes sécuritaires. Et pourtant, c’est sur eux que l’État s’acharne.Emmanuel Macron, par ses lois, alimente l’instrumentalisation de l’extrême droite.

La violence ne connaît plus de frontières sociales. Et pourtant, la réponse du gouvernement est toujours la même : répression et stigmatisation. Gérald Darmanin propose un couvre-feu ciblant certaines populations. Une mesure inefficace et injuste.

Loi Attal – La voix de l’extrême droite

Dans ce contexte, la loi Attal sur la justice des mineurs, adoptée jeudi à l’Assemblée avec le soutien du RN et de LR, s’inscrit dans une dérive autoritaire. Elle répond aux émeutes de 2023, mais surtout, elle s’inscrit dans une vision politique déjà en place avant ces événements.

Gabriel Attal n’est qu’un exécutant. Le gouvernement avait déjà tracé sa ligne sécuritaire avant les émeutes. Ces violences ont seulement servi de prétexte pour justifier une politique répressive déjà prévue.

Les écoles brûlées, les rues en flammes : un choc pour la France. 

Mais au lieu d’en chercher les causes profondes, le gouvernement a choisi d’instrumentaliser la crise pour renforcer son autoritarisme. Emmanuel Macron observe une position ferme imposant le dictat de l’assimilation. 

Une théorie prônant l’anéantissement de culture, de langues, d’un savoir par la transmission orale, au sein de familles issues de l’immigration. L’effacement de la richesse d’une identité qui ne peut être contraint à son propre appauvrissement par le nationalisme.

L’universalité commande la reconnaissance du patrimoine immatériel mondial que soutient l’Unesco. Organisme ayant pour vocation la préservation de la paix par un dominateur au bien commun : l’éducation, le respect de l’humain en alliance avec la nature. 

Puis, il est de rappeler qu’ils s’agit d’un système d’empire cultivé par différents dirigeants au niveau international, ce qui amène la posture de la présidence actuelle à se confondre avec la décision de Trump de suspendre le soutien des États-Unis à l’ONU, ainsi qu’à l’égard de certains de ses partenaires dont l’UNESCO.

L’UNESCO défend la protection de la langue maternelle que les projets politiques appliquant l’arbitraire de l’assimilation mettent en péril. 

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La politique radicale de Trump implique un mouvement de l’international réactionnaire, soit du fascisme. Un fait qu’Emmanuel Macron dénonce dans l’ambiguïté constante qu’il observe en posture politique et qui amène, finalement, des politiques autoritaires à dominer la France. 

La sécurité est un droit humain – son instrumentalisation provoque une multiplication de la violence

Il est nécessaire d’avoir des lois pour respecter le droit de vivre en paix et sécurité, mais celles-ci ne peuvent s’inscrire dans une volonté d’injustices. 

La justice française est d’une perversité inouïe, révélatrice du mental qui imprègne la culture politique et aristocratique de ce pays. Une malédiction semble peser sur eux : la méchanceté. 

C’est en cela qu’Emmanuel Macron et son gouvernement sont dangereux, avec leurs lois sécuritaires visant les mineurs. Non pas qu’il ne faille pas de sécurité, mais ils tordent chaque principe à travers la perversité d’un système bâti sur la Ve République, qui n’est que l’exégèse d’un mental défaillant, sans empathie. Une dictature sournoise, une politique destructrice, le fascisme post-Seconde Guerre mondiale. 

Plus l’Histoire avance, plus la face sombre du gaullisme apparaît. De Gaulle ne satisfait plus que l’extrême droite, qui l’idolâtre à l’image des LR et du RN. Se révèle aussi ce socialisme à double jeu, ce socialisme qui, par fascination pour l’argent, a toujours soutenu le fascisme. 

La France est une terre de riches propriétaires, ayant bâti leur fortune dès le XVIIIe siècle sur l’esclavagisme et les colonies. Des familles d’héritiers, dont les racines remontent à la monarchie, transmettent un patrimoine qui, avec lui, perpétue un mental fermé, sectaire, aristocratique, insufflant à la société la culture du dominant. Le racisme, le patriarcat, le sexisme, l’extrémisme catholique, la culture du viol et l’omerta. La perversité est un luxe des milieux bourgeois. La cruauté y est perçue comme une intelligence, une puissance. Dans ces cercles de pouvoir aux mains sales, mais gantées de blanc, elle est la règle. 

Le système judiciaire est leur œuvre. Leurs codes, leurs lois décident de la vie ou de la mort d’autrui. Des lois qui enferment les indigents, infériorisent les femmes et les enfants. Leurs lois ont permis d’interner des femmes comme Camille Claudel. Leurs lois ont dicté l’existence des orphelinats, des maisons de correction, des prisons pour enfants pauvres. 

Leurs lois persistent dans une société qui fait semblant d’évoluer. Ils ont troqué le carrosse pour une Tesla, mais leur éducation, leur culture, leur mental restent marqués par une prédation acceptée, qui hante la société française. 

Derrière la diplomatie de bouche, de façade, derrière les festins royaux que Macron perpétue, se cache un cynisme terrible. C’est la politique de Talleyrand, elle traverse les siècles. La politique de la trahison. Et la première trahie est la liberté. Macron ne respectera jamais ce qui construit, ce qui est juste. Il s’attelle à ce qui trompe, à ce qui détruit, à ce qui désespère. La cruauté s’unit au mensonge : c’est ainsi qu’est née la politique. 

Le système judiciaire en est issu. Jamais les politiques ne le défairont. Ils signeraient leur propre chute. 

Gérald Darmanin voulant durcir la loi Attal, ne représente que le pire. Je doute que Talleyrand l’aurait félicité. Les faibles en tyrans courtisant les pouvoirs, tous les utilisent et personne ne les considère. Lui, nommé ministre de la justice, Macron courtise la perversité.

Le système judiciaire est à refondre, comme il est de faire table rase du système politique français. Ce qui aurait dû être réalisé à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il aurait été nécessaire d’anéantir ce qui a permis un soutien au nazisme. Il fallait rompre avec la culture du racisme et de l’antisémitisme par la voix de la liberté. La libérer de la cage dorée conçue par ce qui détruit. 

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 Politiques réactionnaires et nouvelles technologies 

Nos sociétés sont encore ignorantes et le progrès technologique peut s’il est enfermé dans une rhétorique patriarcale et dictatoriale ne devenir que l’instrument de l’oppression. 

Trump revendique la future propriété de la planète Mars, ce qui exige une technologie nucléaire avancée, ainsi que l’augmentation des performances de la robotique IA. Pourtant, le mental qu’il préconise est celui de l’obscurantisme. 

L’empire du mal ne serait donc que l’humain bénéficiant d’une avancée telle que l’IA qu’en réalité, il peine à comprendre. L’humain semble rester bloqué à la découverte de la roue qu’il réinvente par l’énergie nucléaire. Une civilisation mécanique se devant de revêtir une forme intellectuelle d’apparence, ce vol des esprits, comme Einstein fut emprisonné, comme les femmes scientifiques ont été effacées.

Trump, c’est le symbole des fausses richesses : l’empire de la finance. L’homme a inventé sa propre destruction. Une intelligence de conquête, de stratégies de guerre, de domination par la soumission de notre propre frère. 

Si nous voulons que la loi soit l’esprit des valeurs humanistes, il est une évidence que la société française doit profondément changer et cesser d’élire des oppresseurs.

Le choix, la décision de créer une démocratie ouverte appartient aux Français. Il est nécessaire qui s’y engage 

La France, une République féodale ?

Il appartient aux Français de décider du destin de leur pays. Mais ont-ils encore ce pouvoir, ou bien vivent-ils dans un système qui les enferme ? Aujourd’hui, la promesse démocratique semble trahie : les inégalités se creusent, les décisions se prennent loin du peuple, et la jeunesse voit son avenir s’obscurcir. Sommes-nous encore en démocratie, ou bien avons-nous glissé vers une République féodale, où une élite concentre le pouvoir pendant que la majorité subit ?

Les citoyens veulent-ils sortir de cette impasse ? Sont-ils prêts à revendiquer une démocratie plus directe, où leur voix compterait réellement, ou bien acceptent-ils la résignation et l’impuissance ? La question est d’autant plus cruciale que l’avenir de la jeunesse est en jeu. Peut-on continuer à sacrifier son épanouissement alors qu’elle devrait être au cœur de la construction d’un monde plus juste et durable ?

La France est à la croisée des chemins : choisir de défendre les valeurs humanistes ou laisser une politique radicale renforcer les injustices. Mais encore faut-il que chacun prenne conscience de l’enjeu et du poids de ses décisions.

« Un gouvernement menteur doit constamment réécrire sa propre histoire. Le destinataire ne se contente pas d’un seul mensonge. Un mensonge qui pourrait durer jusqu’à la fin de ses jours – mais il reçoit un grand nombre de mensonges, selon la direction du vent politique. Et un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut plus décider. Il est privé non seulement de sa capacité d’agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger. »  Hannah Arendt

Le mensonge détruit la liberté

Bayrou vient aujourd’hui de démontrer qu’il est l’incarnation du mensonge. Or, un pays ne peut être celui de la liberté quand les politiques choisissent jusqu’à l’absurde, une politique du mensonge et de l’omerta. La relation aux autres n’est plus libre, mais emprisonnée dans le faux. Le politique vit alors dans un système d’inversion destructeur pour tenter de ne pas se détruire lui-même. 

Les réponses appartiennent au peuple

La France est-elle encore une démocratie ou fonctionne-t-elle comme une République féodale ?

• Le pouvoir est-il réellement entre les mains du peuple ou capté par une élite intouchable ?

• Les citoyens ont-ils une vraie influence sur les décisions politiques, ou bien sont-ils enfermés dans un système qui les prive de leur souveraineté ?

Les Français veulent-ils sortir de ce système d’emprisonnement ?

• Sont-ils prêts à revendiquer une démocratie plus directe, où leur voix compterait réellement ?

• Ont-ils encore l’espoir et la volonté d’un changement, ou bien acceptent-ils la résignation ?

Quel avenir pour la jeunesse dans ce modèle ?

• La jeunesse française a-t-elle les moyens de s’épanouir et de construire un monde plus juste et durable ?

• Ou bien est-elle condamnée à la précarité, au déclassement et à l’impuissance face aux décisions prises sans elle ?

Quel choix voulons-nous faire pour notre pays ?

• Défendons-nous encore les valeurs humanistes, ou laissons-nous s’imposer une politique radicale renforçant les injustices ?

• Acceptons-nous de perpétuer un système verrouillé, ou décidons-nous d’agir pour un avenir plus équitable ?

Créer ensemble des alternatives à une justice fondée par ce qui est injuste 

 La loi Attal : « Une réforme inefficace contre la délinquance mais aux conséquences dévastatrices pour notre justice », conclut le Syndicat de la Magistrature sur la loi Attal. 

Les enfants sont le reflet de la société. Une société créant des injustices, imposant la tyrannie de la pauvreté, la perte de sens, conduit à une forme de désespérance, fait croître les trafics humains, ne protège pas les enfants de la violence. 

À ce propos, la légalisation du cannabis aurait permis de mettre fin à un système de violences. Il est d’ailleurs étonnant de constater que des proches d’Emmanuel Macron, comme Bruno Le Maire ou Marc Ferracci, se rendent en Suisse sans être choqués par la légalisation du cannabis qui y est appliquée. La France est le seul pays de l’Union européenne à exercer une répression exacerbée contre le cannabis. La politique du mensonge alimente une ambiance malsaine dans le pays. 

Un monde dystopique se dessine sous nos yeux

Il se forme alors un monde dystopique dont la gravité est manifeste par le fait que ces politiques toxiques transforment l’innocence de l’enfant en cet enfant de la « guerre ». Celui qui pour survivre tombe dans la délinquance, qui est fabriqué par les injustices et inégalités criantes, l’empire de l’argent. 

L’Hydre de la finance : capitalisme en cataclysme

Il est de rappeler que des hommes tuent pour de l’argent. Le pouvoir de la finance est le fondement des corruptions et l’instauration dans nos sociétés de la mafia. L’histoire a démontré que la mafia savait placer ces hommes au sein de gouvernements. Le système politique est borderline. Ce qui est considéré comme immoral, devient un pouvoir en politique. Le mensonge pour langage, des dirigeants le démontre. 

En Italie, l’influence de la mafia dans la politique et l’économie a mené à des décennies de corruption, avec des liens avérés entre certains élus et les grandes organisations criminelles. Le blanchiment d’argent, les marchés publics truqués, la corruption institutionnelle sont devenus des outils de pouvoir. Ce phénomène ne concerne pas seulement l’Italie : en France, les affaires de fraude fiscale et de détournement de fonds par des responsables politiques sont monnaie courante.

Dans ce système, les enfants précaires ont plus de risque de subir les violences d’une société structurée par une architecture d’exploitation de l’humain véhiculée également par le politique. 

Dans de nombreux quartiers précaires, des jeunes tombent dans la délinquance non par choix, mais par absence d’alternatives. À Marseille, Paris ou Lyon, des réseaux de trafiquants ciblent de plus en plus de mineurs vulnérables, souvent issus de familles en grande difficulté. Le trafic de drogue, la prostitution forcée et la criminalité organisée exploitent ces enfants comme des outils de leur empire financier.

Une jeunesse piégée par une société d’exploitation

Les enfants issus de milieux défavorisés sont les premières victimes de cette société organisée autour de l’exploitation de l’humain, un modèle que le politique contribue à renforcer.

Par exemple, les travailleurs mineurs en Asie, en Afrique ou en Amérique latine extraient des ressources précieuses (cobalt, or, diamants) dans des conditions inhumaines pour nourrir les marchés financiers mondiaux. Ces enfants sont sacrifiés au nom de la rentabilité et de la croissance économique.

En Europe aussi, la précarisation de la jeunesse se généralise : l’accès aux études est conditionné par des moyens financiers, les inégalités scolaires se creusent, et les jeunes issus de milieux populaires se retrouvent souvent enfermés dans un cycle de précarité et d’exploitation.

Les droits de l’enfant sont régulièrement bafoués sur tous les continents, y compris en Europe. Et, la France n’y échappe pas.

De l’innocence à la violence : l’enfant façonné par un monde inégalitaire

La protection de chaque enfant est mise en péril 

La Protection de chaque enfant, et faire que le système cesse d’enrouler des enfants dans des mécanismes de délinquances graves pouvant aller jusqu’à créer des « enfants soldats » dans les territoires en conflits, comme il est les enfants de la violence et de la survie dans des pays riches. L’enfant qui tue – la conséquence dramatique des politiques de guerre promues par une géopolitique de l’affrontement, de la division profonde de l’humanité. 

Macron : la réthorique de la guerre

Emmanuel Macron emploie une rhétorique incluant le mot « guerre » de manière répétée. Cela inculque à la jeunesse l’idée d’un avenir sombre et les conséquences sont dévastatrices. Les enfants grandissent dans un climat politique conflictuel produisant le réarmement du monde. Ils voient des scènes de guerre, de crimes contre l’humanité à Gaza, en Ukraine, au Congo, au Soudan. L’impact est dramatique et amplifié par des décisions arbitraires, des lois sécuritaires et immigrations agressives.

©️ LiberTerra

La protection de chaque enfant est mise en péril 

« Zéro enfant à la rue » : un échec national – a publié l’UNICEF reprenant une tribune commune publiée dans Le Monde le 29 août 2024 et dénonçant les actions néfastes des gouvernements successifs d’Emmanuel Macron, « ils ont souvent fait le choix de mener des politiques délétères : lois dite « anti-squat », mesures prises à l’encontre des bailleurs sociaux, baisse des APL ». 

Des décisions politiques qui ont aggravé les conditions de vie des plus fragiles, ainsi que le nombre d’expulsions locatives, comme le nombre d’enfants dormant dans la rue. 

Les gouvernements d’Emmanuel Macron ont trahi une cause noble, un engagement pris en 2022 : « zéro enfant à la rue ». Résultat : « le nombre d’enfants de moins de 3 ans sans hébergement a augmenté de plus de 27 % », souligne la tribune commune d’Adeline Hazan et de Pascal Brice. 

Une économie de guerre, choix d’Emmanuel Macron – dont il se félicite – n’est pas la seule solution face aux contraintes actuelles, bien au contraire. « Les solutions existent », comme le rappelle la tribune ; elles sont même indispensables pour sortir d’un cycle infernal provoquant l’augmentation des souffrances et des détresses, épuisant la santé physique et psychologique des plus vulnérables.

 Ce n’est pas au traumatisant des enfants que l’on pourra bâtir des futurs sereins et prospères.

Puis, on comprend aisément que ce ne sont pas des politiques semant des injustices à l’égard de ce qu’il y a de plus précieux, les enfants, qui peuvent prétendre les protéger, et encore moins avec des lois radicales ciblant en premier les populations précaires.

Les solutions existent : mettons-les en action 

L’urgence d’une démocratie ouverte pour un monde plus juste

Les politiques doivent œuvrer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) et s’engager dans une démocratie ouverte, où les populations fragiles ne sont pas laissées de côté. Car ce sont elles qui subissent en premier les injustices et la peur permanente de basculer dans l’extrême pauvreté.

En France, de plus en plus de familles modestes ne parviennent plus à s’en sortir. Accablées de charges, elles survivent avec des salaires précaires qui les maintiennent sous le seuil de pauvreté, ou à sa limite. L’exclusion culturelle, l’inégalité des chances dans l’éducation, une politique de castes sociales favorisant les plus riches : autant de réalités qui brisent l’idéal d’égalité et de justice.

L’école : un havre de paix, non un espace de répression

L’école ne doit pas devenir un lieu de répression, de contrôles insidieux et de harcèlement administratif. Un espace opprimant au service de lois sécuritaires. Pourtant, les réformes actuelles, sous couvert de lutte contre le harcèlement et la violence scolaire, tendent à instaurer un climat de surveillance permanent, une ingérence étatique transformant l’école en un outil de « flicage » des élèves.

La solution ne réside pas dans la création d’une « police scolaire », mais dans un investissement réel pour une éducation basée sur le vivre-ensemble, le respect des droits de l’enfant et une ouverture au monde. Des pays comme la Finlande montrent qu’un modèle éducatif basé sur la confiance, le bien-être des élèves et l’accompagnement pédagogique, plutôt que sur la punition, est bien plus efficace pour lutter contre la violence et l’échec scolaire.

Des politiques économiques inclusives pour briser le cycle de la pauvreté

Le problème est systémique. Une justice équitable ne peut exister dans une société qui fabrique de la précarité et de l’injustice sociale. Aujourd’hui, en France, les politiques économiques maintiennent volontairement des populations sous pression, avec des salaires insuffisants, des aides diminuées et des logements inaccessibles.

Plutôt que d’instaurer des réformes punitives et sécuritaires, des solutions concrètes existent :

Un revenu minimum pour les familles précaires, comme en Espagne où l’« Ingreso Mínimo Vital » a permis de réduire la pauvreté extrême.

Un accès élargi aux formations qualifiantes et aux emplois dignes, comme en Allemagne avec ses programmes d’apprentissage rémunéré qui facilitent l’insertion des jeunes. En France, le système de l’alternance est un programme qui aurait pu être positif si la rémunération n’était pas l’équivalent d’un salaire pauvre pour assumer en réalité le travail d’un salarié classique. 

Des patrons peu scrupuleux ont recours à l’alternance dans le but d’un profit personnel. Pourquoi payer plus cher un salarié quand un alternant fait le même travail pour moins cher et moins de charges à devoir à l’État ? Sans compter les heures supplémentaires non-rémunérées, ce qu’appliquent de plus en plus de chefs d’entreprise. 

Une fiscalité plus équitable : taxer les grandes fortunes pour financer les services publics essentiels, comme l’a fait la Norvège en réinvestissant dans l’éducation et la santé.

La justice restaurative : un changement de paradigme nécessaire

Dans un monde où les inégalités fabriquent la délinquance, répondre par la seule répression ne fait qu’alimenter un cercle vicieux. Une véritable justice ne se construit pas sur la peur, mais sur la réparation, la réconciliation et la prévention.

La justice restaurative, déjà appliquée avec succès dans des pays comme le Canada et la Nouvelle-Zélande, repose sur le dialogue et la responsabilisation plutôt que sur la punition brute. 

Elle permet :
La médiation et l’accompagnement des jeunes en conflit avec la loi, plutôt que leur exclusion immédiate du système éducatif.
Des alternatives à la prison, notamment pour les délits mineurs, à travers des travaux d’intérêt général et des programmes éducatifs.

En 2025, la prison ne devrait être que pour les crimes. Et, non plus un moyen d’y enfermer les indigents comme au XIXème siècle. 

Un accompagnement renforcé des victimes, pour leur permettre d’être réellement entendues et de participer à la reconstruction du lien social.

Reconnaissance des victimes de violences

Dans le système judiciaire français, la victime est secondaire, n’a pas d’importance et elle est souvent humiliée, traumatisée par la justice qui devient l’autre violence. Tout est axé sur la fascination de la prédation. Ainsi, un vendeur de cannabis sera condamné à une peine ferme, quand des prédateurs ne sont même pas entendus par la justice des années après le dépôt d’une plainte.  

Choisir la justice plutôt que l’injustice systémique

Ce n’est pas en traumatisant les enfants que l’on bâtira des futurs sereins et prospères. Ce ne sont pas les politiques semant l’injustice, appauvrissant les plus précaires et criminalisant la misère, qui peuvent prétendre protéger qui que ce soit. La justice d’un monde libre ne peut être fondée sur des fondements injustes.

Les solutions existent. Elles sont indispensables pour sortir du cycle infernal de la pauvreté, de la répression et de la violence. Construire un avenir basé sur la justice restaurative, l’éducation bienveillante et des politiques économiques inclusives, c’est choisir un monde où la paix n’est plus un rêve, mais une réalité.

Justice restaurative : réparer plutôt que punir

ODD concernés : ODD 16 (Paix, justice et institutions efficaces)

La justice restaurative repose sur le dialogue, la responsabilisation et la réparation des torts. Contrairement à une justice punitive qui aggrave souvent les inégalités sociales, elle favorise la réhabilitation et la réinsertion.

Actions possibles :

  • Intégrer des cercles de parole et des médiations pour les mineurs en conflit avec la loi.
  • Créer des programmes de justice restaurative en milieu scolaire pour prévenir la violence et le harcèlement.
  • Renforcer les services d’accompagnement des victimes et des auteurs pour éviter la récidive.
  • Former les juges et les forces de l’ordre aux pratiques restauratives, ainsi qu’aux violences conjugales et sexuelles. Des enfants tombant dans la délinquance peuvent être des survivants de violences, co-victimes de violences conjugales. 
  • En France, on condamne l’enfant, mais pas le père « prédateur », comme les mères isolées et protectrices sont mises en état de vulnérabilité et subissent les violences coercitives institutionnalisées. Des hommes violents traumatisent leurs enfants et les abandonnent totalement sans subir la moindre conséquence judiciaire.  
  • Mettre en place des alternatives à la prison pour les mineurs (travaux d’intérêt général, mentorat, accompagnement éducatif, écoles alternatives ).

Politiques économiques inclusives : garantir l’égalité des chances

ODD concernés : ODD 1 (Pas de pauvreté), ODD 8 (Travail décent et croissance économique), ODD 10 (Réduction des inégalités)

L’économie est souvent à la racine des injustices. Des politiques inclusives permettraient de briser le cycle de la pauvreté et de la délinquance.

Actions possibles :

  • Mettre en place un revenu minimum pour les familles précaires afin d’éviter l’extrême pauvreté des enfants.
  • Développer l’accès à des formations professionnelles gratuites pour les jeunes en difficulté.
  • Encourager les entreprises à recruter des personnes issues de milieux précaires en instaurant des quotas ou des incitations fiscales.
  • Taxer davantage les grandes fortunes pour financer les services publics et les aides sociales. Réaliser des partenariats public/privé. 
  • Soutenir l’économie sociale et solidaire pour qu’elle devienne un modèle économique dominant (coopératives, entreprises à impact, circuits courts).

Accès universel à une éducation de qualité
 

Problème : En France, les inégalités scolaires sont renforcées par une politique favorisant les élites. Les enfants issus de milieux précaires sont les plus touchés par l’exclusion éducative et culturelle.

Solution inspirée de l’ODD 4  

Gratuité et accessibilité des ressources éducatives (manuels, activités culturelles, accompagnement scolaire renforcé). Une gratuité réelle de l’école jusqu’au lycée. Cela implique le transport scolaire et la cantine. 

Par ailleursun engagement culturel implique que chaque élève doit avoir accès dans le cadre scolaire à la découverte régulière de lieux d’histoire, de musées, d’expositions, de lieux culturels. La culture est absente de l’espace public dans les quartiers populaires et également dans les centres-villes accès sur la gentrification. Le gouvernement, dont la ministre de la Culture, Rachida Dati, se contente d’effets d’annonce. La visite à Caen (Calvados) de Rachida Dati en a fait la triste démonstration.

Art et culture : sources d’équilibre

Il est nécessaire de développer des conservatoires accessibles à chaque enfant, comme de développer l’accès à des manifestations culturelles, expositions en permettant aux familles de se déplacer. On sait que le droit de se déplacer est entravé par le coût financier des déplacements. Protéger les enfants, préserver leur avenir, engager des mesures globales impliquant différents domaines. 

La culture pour tous 

Culture et mobilité : des droits fondamentaux pour chaque enfant

L’éducation ne se limite pas aux salles de classe. L’accès à la culture et aux arts est un levier puissant pour l’émancipation, la créativité et l’éveil citoyen. Pourtant, de nombreux enfants issus de familles précaires en sont privés, faute de moyens financiers ou d’infrastructures adaptées.

Des conservatoires accessibles à tous
🔹 Problème : Les conservatoires et écoles d’art sont souvent réservés aux classes favorisées, en raison des frais d’inscription élevés et de la sélection drastique.
✅ Solution : Inspirer des modèles comme la Suède, où l’apprentissage de la musique et des arts est intégré dans l’éducation publique, ou le Venezuela, avec le programme « El Sistema » qui offre un enseignement musical gratuit aux enfants défavorisés.

Faciliter l’accès aux manifestations culturelles
🔹 Problème : Les familles en situation de précarité n’ont pas les moyens de se rendre aux expositions, spectacles, musées, notamment à cause du prix des billets et du coût des transports.
✅ Solution : Développer des pass culturels réellement accessibles, inspirés du modèle allemand où les jeunes bénéficient d’un crédit culturel annuel, et instaurer un système de transports gratuits pour les sorties éducatives – également hors cadre scolaire. 

Garantir la mobilité des familles pour un accès équitable à la culture
🔹 Problème : Le coût des déplacements empêche de nombreuses familles de profiter des offres culturelles. L’isolement territorial est une forme de fracture sociale qui enferme des enfants dans un monde réduit à leur quartier ou leur village.
 Solution : Mettre en place des cartes de transport gratuites ou à tarif réduit pour les sorties culturelles, à l’image de certaines villes comme Barcelone, qui facilite l’accès aux musées et événements culturels via des abonnements subventionnés pour les familles modestes.

Agir concrètement et de manière innovante pour les droits de chaque enfant sur le plan éducatif 

Éliminer les inégalités éducatives
 🔹 Problème : Une école qui devient un espace de surveillance et de répression renforce les discriminations et empêche certains élèves de s’épanouir.
Solution inspirée de l’ODD Programmes éducatifs inclusifs pour le vivre-ensemble, intégration des droits de l’enfant dans l’éducation.

Former à la paix et aux droits humains
🔹 Problème : L’école est utilisée pour imposer un climat sécuritaire, alors qu’elle devrait être un lieu de réflexion critique et d’apprentissage de la citoyenneté mondiale.
 ✅ Solution inspirée de l’ODD 4 :Intégrer l’éducation à la paix, aux droits humains et à la justice restaurative dans les programmes scolaires (exemple : l’enseignement des droits civiques dans les écoles finlandaises). L’empathie et la valeur de solidarité internationale doit intégrer le langage éducatif. 

Financer l’éducation de manière équitable
🔹 Problème : En France, les coupes budgétaires affectent les établissements scolaires des quartiers défavorisés, creusant encore les inégalités.
Solution inspirée de l’ODD 4 : Une politique d’investissement massif dans l’éducation publique, à l’image du modèle suédois qui finance équitablement toutes les écoles, quel que soit le quartier. 

L’enquête de Médiapart a révélé que certaines régions accordent des subventions supplémentaires à des établissements d’enseignement privé. La somme versée en direction de lycées privés sous contrat entre 2016 et 2023 s’élève à 1,2 milliard d’euros. Un fait que les politiques ont maintenu dans le silence. 

L’ODD 4 montre bien que l’éducation ne peut être un outil de contrôle, mais un levier pour construire un monde plus juste et inclusif. 

Une politique culturelle pour tous

Protéger les enfants et préserver leur avenir nécessite une approche globale, où l’éducation, la culture et la mobilité sont pensées ensemble. Il est impératif de garantir que chaque enfant, quel que soit son milieu social, puisse accéder à l’art, au savoir et à l’expression culturelle, sans être freiné par des barrières économiques ou géographiques.

Un choix politique : la paix

La lutte contre la délinquance juvénile ne peut pas reposer uniquement sur des mesures répressives, mais doit avant tout s’attaquer aux causes profondes : la pauvreté, l’exclusion sociale, les violences subies, l’absence de perspectives.

Trop souvent, la réponse politique se limite à des lois sécuritaires, qui traitent les jeunes en difficulté comme des criminels plutôt que comme des enfants en détresse.

Un enfant livré à lui-même, sans accès à une éducation de qualité ni à des loisirs constructifs, risque d’être happé par des cercles de violence.

Un couvre-feu en solution proposée par Darmanin valorisant : l’enfermement – est le produit d’une politique agressive productrice de violences. 

D’autres solutions sont applicables. Il est possible de développer des programmes de mentorat, des écoles alternatives, des espaces de création et d’expression accessibles toute l’année, y compris pendant les vacances scolaires. 

Un appel à la justice et à la responsabilité politique

Nous pouvons être convaincus que la lutte contre la délinquance des mineurs se mène toujours par la paix, voix de la liberté. C’est ainsi que triomphe la justice et avec elle, tous ses bienfaits.

Mais la justice ne peut exister sans un engagement politique sincère et courageux. Il appartient au gouvernement et au président de la République d’abandonner les politiques répressives inefficaces et d’investir dans l’éducation, la culture, la protection sociale et la prévention. Il est temps d’écouter les appels des citoyens, des associations et des experts, de sortir du cycle des injustices et de bâtir une société où chaque enfant, quel que soit son milieu, puisse grandir en sécurité et en dignité.

L’histoire jugera ceux qui auront choisi d’alimenter la peur et la division. Mais elle honorera ceux qui auront fait le choix de la justice et de l’humanité. Le temps d’agir, c’est maintenant.

Fédora Hélène

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