Algérie – les traumatismes de la colonisation blessent toujours l’humanité

“La colonisation est un crime contre l’humanité. Elle repose sur l’idée que certains ont plus de droits que d’autres, qu’un peuple peut en dominer un autre. C’est une négation de l’égalité et de la dignité humaine.” – Aimé Césaire (Discours sur le colonialisme, 1950)

Violence, impunité et dérive autoritaire : où va la France ?

L’Algérie a été traumatisée par une colonisation d’une brutalité inouïe, aggravée par l’absence de reconnaissance des crimes commis. Pendant des décennies, l’histoire officielle enseignée en France a occulté ces réalités, imposant un roman national mensonger.

L’Algérie face à l’oubli organisé : une mémoire occultée, un passé qui resurgit

L’Algérie a souffert d’une colonisation brutale qui, aujourd’hui encore, refait surface à travers les mots de Jean-Michel Apathie. En rappelant que la France a commis des actes d’une cruauté inouïe en Algérie, et que les nazis s’en sont inspirés, il brise un tabou soigneusement entretenu.

Pendant longtemps, les livres d’histoire français ont effacé la colonisation de leurs pages, reléguant la guerre d’Algérie aux marges du récit national. On a voulu taire la destruction, les massacres, l’oppression. Ce silence n’est pas un oubli innocent : c’est un calcul politique.

L’ignorance a été semée méthodiquement. Et avec elle, l’effacement de la reconnaissance, du respect de la mémoire, de l’empathie, et de la possibilité même d’une réconciliation sincère.

“Un peuple qui en opprime un autre ne saurait être un peuple libre.” – Karl Marx

Le journaliste, Jean-Michel Apathie, rappelle à ceux qui l’ont oublié, leur conscience. Il souligne la réalité de la colonisation française.

La barbarie coloniale : un modèle pour les totalitarismes

Dès le XIXe siècle, la colonisation française en Algérie a expérimenté des méthodes de répression d’une extrême brutalité. L’armée française, sous la conduite du général Bugeaud, a utilisé la politique de la terre brûlée : des villages entiers incendiés, des récoltes détruites, des populations affamées.

Mais l’un des faits les plus terrifiants reste l’usage des “enfumades”, ancêtres des chambres à gaz.

En 1844, dans les grottes du Dahra, le colonel Pélissier ordonne de bloquer des centaines de résistants algériens, hommes, femmes et enfants, dans des cavernes, avant d’y faire brûler du soufre et du bois vert. Ceux qui tentaient de s’échapper étaient abattus. On estime à plus d’un millier le nombre de morts par asphyxie dans ces massacres. Cette méthode sera employée à plusieurs reprises, notamment par Saint-Arnaud en Kabylie.

Les nazis n’ont rien inventé. Ils ont observé, appris et perfectionné ces horreurs.

De la colonisation à la guerre d’Algérie : le continuum de la terreur

Les décennies passent, mais la logique reste la même. Pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), la France recourt systématiquement à la torture, aux exécutions sommaires et aux disparitions forcées. À Alger, le général Massu et ses hommes mettent en place une répression implacable : rafles, électrocutions, simulacres d’exécutions, viols, corps jetés à la mer.

Le 17 octobre 1961, en plein Paris, sous les ordres de Maurice Papon, des dizaines d’Algériens sont massacrés, battus à mort ou jetés dans la Seine. Pendant des décennies, la version officielle parlait de “quelques morts”.

Le silence a recouvert ces crimes. Comme toujours.

Une mémoire verrouillée par la politique et le déni

Aujourd’hui, ceux qui osent parler sont taxés d’“anti-France”, accusés de salir le pays. Mais qui salit la France ? Ceux qui réclament la vérité, ou ceux qui ont commis et couvert ces atrocités ?

L’extrême droite, les nostalgiques de l’Algérie française, les tenants du déni historique ont façonné une ignorance collective. Une génération entière a grandi sans savoir, éduquée dans un récit tronqué.

Reconnaître les crimes de la colonisation, ce n’est pas s’effondrer dans la culpabilité, c’est briser le mensonge. C’est refuser que l’histoire soit instrumentalisée à des fins de domination politique et identitaire.

Aujourd’hui, ceux qui nient, ceux qui minimisent, ceux qui manipulent, prolongent l’injustice.

Car la vérité, même étouffée, finit toujours par ressurgir.

Le passé ne s’efface pas – il se transmet, forme la mémoire et inspire le futur.

“On ne bâtit pas une nation sur l’oubli ou le mensonge. Reconnaître les crimes de la colonisation, c’est refuser que l’histoire soit une arme au service des dominants.” – Benjamin Stora

L’extrême droite : faut-il en être victime pour mesurer sa violence destructrice ?

Ceux qui ont subi le mental prédateur de certains hommes, imposteurs et manipulateurs, connaissent cette mécanique de déshumanisation et de destruction. Un enseignement que M. Retailleau ferait bien de méditer, plutôt que de s’ériger en donneur de leçons.

Il est particulièrement choquant et inquiétant pour la démocratie que le ministre de l’Intérieur soit chargé de gérer la diplomatie avec l’Algérie. D’autant plus lorsque ce ministre, issu du courant UMP d’extrême droite, incarne cette pensée raciste et coloniale toujours à l’œuvre dans les hautes sphères du pouvoir. Ce rôle devrait être celui du Président de la République et du ministre des Affaires étrangères, pas d’un homme nourri par les obsessions identitaires d’un système corrompu.

Violences coloniales, violences d’État, violences conjugales, violences sexuelles : une même impunité

Les crimes contre l’humanité commis en Algérie résonnent avec d’autres violences, plus personnelles mais tout aussi révélatrices de l’impunité accordée à certains hommes.

Le barbouze Philippe Palat en est un exemple frappant. En lien avec l’UMP bien avant Retailleau et Darmanin, il incarne cette haine de l’Algérie et du monde arabe que l’extrême droite cultive depuis des décennies. Mais au-delà de ses discours, il y a ses actes.

• Des violences conjugales d’une brutalité extrême.

• Des agressions racistes, des messages haineux constatés par la police, mais dont la plainte a été refusée.

• Des menaces de mort avec un couteau.

• Des agressions en public.

Et pourtant, jamais inquiété.

Les hurlements d’injures racistes et antisémites qu’il lançait sur une mère et ses enfants. Ses moqueries permanentes, prenant un accent algérien pour humilier. Il savait les liens d’affection qui existaient, et c’est précisément ce qu’il cherchait à briser.

Les violences conjugales et sexuelles sont une douleur indélébile, ajouter les violences racistes, tout cela détruit. La non- reconnaissance, c’est l’autre violence.

La justice est informée depuis des années concernant Philippe Palat ayant été en lien avec National Hebdo, et proche d’hommes politiques proches des pouvoirs.

Barbouze, escroc et faussaire multirécidiviste, dont il s’est révélé qu’il est proche des milieux politiques et d’extrême droite depuis les années 1980. Condamné pour violences conjugales – il avait une nouvelle fois commis des violences conjugales en pleine rue.

Une plainte pour viols et violences – intitulé minimisé – est enterrée depuis 2019. Nous sommes en 2025.

Quand Hervé Bourges a porté plainte contre le faux document l’accusant, la justice a immédiatement réagi et ne l’a pas traumatisé. Philippe Palat, alors condamné par la 13e chambre correctionnelle de Paris à 6 mois fermes, jamais réalisés, pour faux et usage de faux.

Une seconde après cette condamnation, il était au plus près d’hommes proches du pouvoir de l’époque et a continué sans être inquiété, ses actes de violences, sa prédation.

Il se moque complètement des condamnations qu’il a reçues. Elles n’ont fait que renforcer son niveau de prédation, une prédation dont le système judiciaire ne fait pas les frais, mais une femme et des enfants, si.

Jacques Chancel, lui-même, a posé des questions légitimes sur Philippe Palat, qu’il nomme « voyou ».

Le système judiciaire semble protéger inlassablement cet homme. Et, ce qu’ils peuvent faire pour accabler, traumatiser les victimes, ils le feront, à commencer par effacer leur mémoire, la douleur d’une mère.

Philippe Palat a servi les courants politiques d’extrême droite – c’est ce qui a de la valeur en France.

Mais lorsqu’il s’agit d’une mère et de ses enfants, ayant des violences inouïes, tout est différent. Les témoignages des enfants sont coulés, noyés dans le système. Et s’il est possible de les faire souffrir, aucun problème : ils ont toujours une carte en main pour détruire une vie qui ne leur a rien demandé.

Pendant ce temps, le prédateur est tranquille, attablé en terrasse, à s’alcooliser sans travailler. Voilà la récompense que la France offre à un barbouze.

Et après, Retailleau – du même parti que celui que Philippe Palat a servi – sort son attirail anti-immigration, accusant les migrants de tous les maux.

Ce sont des centaines de milliers de femmes et d’enfants qui subissent chaque année la négation de leur vie.

Ce pays est déshumanisant pour les femmes qu’il ne juge pas dignes d’être respectées en tant qu’êtres humains.

Philippe Palat remercie tous ses contacts, dont ceux francs-maçons, ainsi que l’extrême droite qui domine en France depuis des décennies par différentes branches dont l’UMP, toujours d’actualité et intégrant un pseudo parti : LR.

En plus de 30 ans, pas une seule parole de soutien ou de compassion pour les victimes de cet homme de la part de ses amis politiques, journalistes et autres.

En revanche, ils n’ont eu aucune difficulté à passer des heures au téléphone avec lui ou à boire des bières en terrasse en sa compagnie et à le recevoir en ami.

“Le fascisme est l’expression politique du patriarcat à son stade le plus violent : une obsession du contrôle, de la hiérarchie et de la domination sur les corps et les esprits.” – Silvia Federici

La paix sauve la vie – Ce que les politiques français et leur système judiciaire n’ont jamais compris

Les pires ennemis d’un prédateur, ce sont ses soutiens.

Ils l’enfoncent dans l’obscurantisme, dans la cruauté de ses violences. Ils ne lui laissent aucune chance de revenir à la vie, à son humanité. Ils le condamnent à n’être rien d’autre que ce que la société a laissé faire de lui : un criminel attaquant une femme enceinte, mettant en danger la vie d’un enfant avant même sa naissance.

La justice, elle-même, a tout perdu en regardant cet homme détruire ce qu’il y a de plus précieux : la naissance d’un enfant.

Briser une mère, c’est ce que la France nous a fait subir.

La France ne sera plus jamais le pays de la paix et de la liberté avant longtemps. Elle a renié des vies innocentes. Sa culture politique, judiciaire comprise, est gangrenée.

C’est un pays marchand et de guerre. Deuxième exportateur mondial d’armements, puissance nucléaire, où l’argent vaut plus que la vie.

Une France qui s’enfonce dans l’extrême droite, figée dans une culture politique archaïque, incapable d’évoluer, toujours enfermée dans l’après-guerre, la continuité de la guerre froide, où seuls comptent les intérêts financiers.

Un président qui envoie des messages à Trump sur Instagram, récitant un monologue absurde, indigne.

L’Ukraine, la guerre : des civils qui paient le prix fort.

Des traumatismes qui marqueront des générations.

L’occupation russe, brutale. Des civils terrorisés, torturés, enfermés.

L’Ukraine a été aussi traumatisée par la colonisation mettant son peuple en servitude.

Le soviétisme, le nazisme, le fascisme, le capitalisme : autant de systèmes ayant forgé la servitude des peuples.

Le XXe siècle a été marqué par les guerres, la bombe atomique, les dictatures, et la condamnation de la liberté. Cette explosion politique ressurgit aujourd’hui comme une menace à retardement.

La liberté est toujours plus menacée. Reviennent la haine, la pauvreté, le racisme, l’antisémitisme et le combat contre la paix universelle. Tous s’accusent, tandis que l’effort de guerre est plébiscité – comme Macron s’applique à le faire.

Préparer la guerre : l’Histoire n’oublie pas ce que cela signifie.

Une majorité de Français pense que le bonheur se résume à un confort matériel, au repli sur soi, à la consommation (source : Destin Commun). Mais derrière ce mirage, la réalité est là : des villages désertés, une liberté enfermée dans la peur et dépendante de l’argent.

L’isolement devient une échappatoire face à une société dominée par le pouvoir politique.

Le refus d’être, de génération en génération, “l’ouvrier esclave”.

17 juin 1953, RDA : les chars soviétiques écrasent la révolte du peuple. Celui qui aurait pu renverser la dictature communiste en quelques jours. Tout est revenu à la pauvreté, l’arme politique par excellence.

Le capitalisme fonctionne de la même manière, opposant des empires dont la puissance repose sur la force nucléaire, au cœur des pressions géopolitiques.

Crises humanitaires, conflits armés, agriculture, biodiversité, droits humains : tout est dominé par la politique.

L’hydre dominante s’appuie sur des tyrans locaux imposant l’administration du pouvoir. L’humanité perd son sens, et le chaos politique devient la règle.

Le fascisme moderne avance sous couvert de renversement du système, mais pour mieux imposer sa propre loi radicale.

Pendant ce temps, la population française semble résignée. Tant que la consommation perdure, le système tient. La manipulation politique ne s’arrête jamais.

Le capitalisme soviétisant :
• Réarmement industriel
• Réarmement militaire
• Réarmement démographique

Peut-on encore s’étonner de la tristesse qui persiste en France ? De l’omniprésence du discours politique, du harcèlement médiatique ?

L’Ukraine, qui aujourd’hui, risque de ne jamais vivre pleinement son indépendance, elle qui a crié son envie de liberté sur la place Maïdan lors de la Révolution de la Dignité.

Où sont les Marches pour la paix en France ?

Nulle part.
On préfère la surconsommation, le confort.
Les villages fantômes que l’on traverse durant des heures de route.
La tristesse.
Les bars pour l’ivresse.

Ma grand-mère, ukrainienne, est venue en France pour la liberté. Elle a pleuré quand elle a compris qu’il n’en était rien.

Elle a donné tout ce qu’elle avait à ce pays. Française de cœur, sans savoir lire ni écrire le français.

Et aujourd’hui, Retailleau et son armée d’extrême droite parlent d’assimilation. Avec Macron en chef d’orchestre.
L’enfant gâté du système, celui qui a posé des millions sur la table pour faire campagne, poursuivant depuis toujours son obsession d’être président.
Celui qui joue « l’ami » de l’Ukraine.

Nous, petits-enfants de migrants, nous avons compris.

Nous ne serons jamais acceptés ici.
Nous serons toujours les enfants d’étrangers.

Pendant ce temps, le prédateur en col blanc, issu des cercles politiques, nous a tant fait souffrir.

Cet homme qui n’a jamais respecté son propre pays, qui a été protégé, soutenu, alors qu’il agressait sa conjointe enceinte.

Soutenu même par le maire et ses amis politiques.

Dans ce village où mes grands-parents avaient cru trouver une terre d’adoption.

Là où mon grand-père, migrant, volontaire pour défendre la France pendant la guerre, repose à jamais.

Violence intergénérationnelle : un héritage mortifère.

De père en fils, de beau-père en beau-fils, la violence masculine se perpétue dans l’indifférence générale. Une culture de la maltraitance solidement ancrée dans notre société, sous de belles apparences mais sans empathie.

Il a pointé un couteau sur une mère devant ses enfants, et pourtant, rien. Pas de sanction. Pas de reconnaissance des faits. Ni le système, ni même la famille ne s’en sont émus.

L’ONU estime qu’il faudra 300 ans pour atteindre une égalité réelle. Combien de générations encore avant de briser ce cycle de destruction ?

La France sait protéger certains hommes, quitte à broyer des femmes et des enfants. Il est trop simple, ici, pour un prédateur de détruire des vies, et trop fréquent que l’entourage familial et politique le couvre.

L’obscurité s’étend sur la France

Aujourd’hui, la génération d’hommes politiques émergeant dans les années 1980, nourris par une culture raciste et protégés par un système verrouillé, accède aux plus hautes fonctions grâce à Macron. Ils n’ont rien créé, rien construit : ils copient inlassablement le mal qu’ils ont appris.

La France n’est pas un pays de paix et ne se dirige pas vers un avenir pacifié. La génération macroniste, alliée à l’extrême droite, va perdurer, prolongeant des décennies d’obscurantisme et de régression.

La tribune dont Le Point fait partie, s’inscrivant dans l’internationalisme réactionnaire, révélant leur obsession de contrôler l’information jusqu’à vouloir fermer Wikipédia, participe de cette pensée unique qui domine le pays.

En France, pour être protégé, il faut être d’extrême droite et franc-maçon.

La France soit encore parcourir un long chemin avant de vivre la lumière de la paix et de la liberté. Elle ne sait pas encore ce qu’est une démocratie véritable, ouverte, concrétisant l’espérance.

Ne jamais oublier

Mai 1945 – Le massacre de Sétif, Guelma et Kherrata en Algérie

Des milliers d’Algériens ont été massacrés. C’est l’autre 8 mai 1945, celui que l’Histoire a trop longtemps voulu taire.

Selon le consul américain, il y aurait eu entre 40 000 et 45 000 morts.
Des chercheurs et le ministre des Affaires étrangères, Georges Bidault, estiment le bilan entre 8 000 et 20 000 morts.
Les autorités françaises, elles, parlent de 1 500 morts.

Pendant des décennies, l’extrême droite a entretenu la haine contre l’Algérie, nourrissant les fractures et entravant toute réconciliation.

N’oublions jamais : racisme et antisémitisme ont la même racine. Une haine dévastatrice, qui blesse la paix et brise les peuples.

Oradour-sur-Glane – c’est l’immense douleur.
Sétif, Guelma, Kherrata – c’est une autre plaie, trop longtemps ignorée.

Ne jamais oublier.

La France, comme tant d’autres nations, porte le poids de son histoire, de ses contradictions et de ses choix politiques.

Le monde a besoin de paix.
À quel moment, la France quittera son obscurité ?

L’obscurité, c’est peut-être celle du refus d’affronter pleinement son passé, celle des fractures sociales et des héritages coloniaux non apaisés.

La paix véritable demande du courage : reconnaître, réparer, et avancer sans réécrire l’Histoire. Tant que les injustices ne seront pas pleinement assumées, tant que les discours de haine seront entretenus, la lumière restera fragile.

Mais elle existe. Dans les luttes pour la vérité, dans les engagements citoyens, dans la transmission de la mémoire sans manipulation.

La vraie question est : la France veut-elle sortir de cette obscurité, et surtout, en a-t-elle la volonté politique ?

“La paix n’est pas simplement l’absence de guerre, c’est la construction de conditions permettant à chaque être humain de vivre dans la dignité, la solidarité et l’harmonie avec le monde.” – Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU

Fédora Hélène

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