Palestine, une lueur – by Fédora Hélène

photo ©️ ONU

Palestine, une lueur

Texte et voix : Fédora Hélène

Musique : Kallu

Clip : LiberTerra

Photos : Palestine – Liban ©️ ONU – ©️ LiberTerra

Palestine, une lueur

Si les tyrans semaient des fleurs 

En lueurs de bonheur

Des soleils, pas des bombes 

Mettant les fleurs sur les tombes

Le monde serait un univers sans peur 

Gagnant la fraternité au cœur

Les enfants bercés de douceur

 

J’ai trouvé sur le chemin une fleur

Pour écrire quelques notes en paix

À l’eau des veines de la Terre

Libérée de la peine, des guerres

Chantant aux enfants Libanais

De Gaza au ciel de Palestine

Ne versant qu’une pluie cristalline

Sans plus une larme de sang

Qu’une fleur, une lueur dansant 

Se posant sur un dessin d’enfant

Les yeux en chagrin 

Ne versant plus une larme

 

Les yeux secs, l’enfer sans fin 

Le regard aiguisé en lame

Perçant la faille, le destin 

Échappant à la folie

Le cœur brisé

Les petits corps effondrés

Je ne lis plus que les ombres voilées

La feuille froissée, la poésie jolie 

Parlant de mort, d’imparfait

L’avenir d’un monde parfait 

S’est enfui, les pleurs à jamais

 

J’ai perdu la feuille, la poésie jolie

Emportée par le vent de l’oubli

Les hommes dessinent les cimetières

Posent les fleurs sur les tombes

Et, les larmes aux yeux secs 

Résistent, une flamme sommeille

Le soleil éclate sans plus de lumière

Priant ici-bas à l’enfer des bombes 

Un ciel où la paix s’émerveille 

Il n’est plus qu’un rêve qui succombe 

 

Une fleur, une lueur 

Si les tyrans semaient des fleurs 

En lueurs de bonheur

Des soleils, pas des bombes 

Mettant les fleurs sur les tombes

Le monde serait un univers sans peur 

Gagnant la fraternité au cœur

Les enfants bercés de douceur

 

Palestine, j’aurais mon cœur 

À l’éternel en douleur 

Le malheur avance seul 

Sans plus un enfant 

Récitant la poésie jolie

Une larme, dernière au vent

Se pose une fois sur le visage 

De l’humanité blessée, la fleur ici

Innocente, aux jardins sages

L’espoir au désespoir

A fondu la peine en pierre

Le bronze des rois et Dieu 

Aux fleurs libres s’est éteint

Sous un ciel où la prière

Ne porte plus de lendemain

 

Mon Dieu, mon Dieu

Accueille mon chagrin

En souffle d’espoir

Sur la flamme là-bas

Je promets le premier pas

Une fleur, une lueur à la main

L’homme marchant demain 

Près de moi, mon Dieu

Accueille les fleurs sans fin

Au monde où l’amour revient

Fédora Hélène

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