Exposition :
Galerie Nomade – LiberTerra

L’enfant et le monde
Mémoire et Paix
La mémoire défaillante, l’oubli. La politique compte sur cet effacement du livre de l’humanité.
Ils ont oublié ce que signifie l’extrême droite, la création du FN, ce dont la politique est capable.
Ils ont oublié. Ils ont continué la politique et aujourd’hui, des enfants périssent sous les ruines de leur mémoire.




La guerre frappe. La paix en fragments de verre git sur le sol et attend son printemps.
Elle ne périt pas même brisée. Elle n’est que mille éclats reflétant la lumière, même noircie par la suie des bombardements. Elle est toujours ce miroir du cœur de l’humanité.

L’enfant se demande alors pourquoi, ils ne ramassent pas ces étincelles éternelles pour modeler de ce feu le globe terrestre.
Car ils ont oublié qu’ils ont pleuré pour respirer, ce long chemin pour venir au monde, leur consentement à la vie.
L’enfant et le monde. L’enfant, l’ange de douceur, marche libre l’archer à la main. Il est la liberté, ce qui est juste, est la promesse.
Le souffle de vie inspirant l’océan. L’enfant et le monde respire l’air pur de la cime de l’arbre a ses racines. Il est la Terre entière. Il ressent tous les éléments du vivant vibrer en lui.
L’enfant et le bonheur

L’espérance de la vie. L’enfant est émerveillé. Il voit la paix universelle. Son regard plonge au plus profond de la terre, de l’espace grandiose, il se nourrit de la beauté de la nature, comprend qu’il touche le paradis, goûte sa joie, et qu’il lui délivre la savoir.
L’enfant et le monde. Musicien inné, son corps est le mouvement, sa voix, le son de l’onde emplissant l’eau, l’air, les forêts, les montagnes. L’enfant est né pour vivre quand jusqu’à présent tout se bat pour survivre.

L’enfant et le monde. L’immaculée blancheur des glaciers, l’eau abondante, source de plénitude, la terre est la renaissance s’accomplissant chaque jour pendant des millénaires.

L’enfant et le monde. Aimer la vie comme elle resplendit, choyer la liberté et la laisser agir, être la partition que joue le printemps depuis que la Terre a donné son consentement pour accueillir le monde vivant.

© PSD photography / Shutterstock
L’enfant et le monde. L’arc-en-ciel qui relie la planète à l’infini, l’univers.

La guerre est passée au lointain. Elle ne sera plus jamais. Ni le feu, ni le désert, le désespoir a quitté la maison.

L’enfant et le monde. Il est ici. Il est venu.
©️ Fédora Hélène

L’enfant et le monde – Galerie Nomade, mémoire et espoir
Aujourd’hui, la guerre est revenue. Elle fait rage. Les enfants victimes des conflits armés subissent de lourds traumatismes, sont blessés, tués, ensevelis sous les bombardements. Une pluie de débris, de pierres et de métal brûlant tombe sur les enfants agenouillés, se blottissant contre un mur.

Les puissants ne voient pas le désastre qu’ils produisent. Une partie de la population des pays riches reste sans courage, détourne le regard. Ils couvrent leur cœur d’un épais brouillard d’indifférence, tremblent de peur uniquement pour eux-mêmes au milieu de biens matériels. Ils n’enseignent rien de la paix aux enfants et élisent les pires au sommet de leurs États.
Il fait un froid glacial dans leurs cités confortables, pourtant le soleil fait fondre la neige, laisse la poussière sous leurs pas. L’enfant et le monde. L’enfant, témoin de la paix universelle, livre un message clair et universel. Il partage sa musique, sa partition, joue la mélodie de l’invisible, ce lien en osmose entre la Terre et l’humanité, entre le vivant et nous.

C’est ce message que Galerie Nomade porte. Par l’art, elle expose l’invisible, donne à voir ce que l’on ne veut plus voir. Elle tisse un dialogue entre les mémoires meurtries et les espoirs tenaces, entre les images de la guerre et celles de la nature, entre le silence des ruines et le chant des vivants.
L’enfant et le monde. Une ode à la vie, la voix de la liberté, l’appel à la paix. Ouvrir les yeux sur la réalité, mettre fin aux guerres.

L’oubli. Ils ont oublié d’aimer, de vivre. Et aujourd’hui, l’humain survit sur une terre où la folie destructrice brûle les champs d’oliviers de Palestine, pose des mines explosives dans les champs de blé d’Ukraine, disperse des éclats de bombe au Soudan. Le Yémen pleure aussi, et tant de nations sont en péril. La Birmanie oubliée quand les tirs traversent les murs et tuent.
Le monde ne s’entend plus, noyé sous le fracas des bombes, des cris, des larmes. Au lointain, la guerre est là.

Mais l’art peut encore être un témoin, une lumière, une résistance. Galerie Nomade est un espace de mémoire et d’espoir, un voyage au cœur de l’humanité. Elle refuse l’effacement, elle expose, elle transmet. Parce que la paix, brisée, peut toujours renaître.
L’enfant et le monde. Il est ici. Il est venu.

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