Gaza – L’appel à la paix. Entre Effondrement et Renaissance : Quel Avenir pour Notre Monde ?

L’homme ne peut que recevoir. Il a reçu l’amour, il sait aimer. Donner, c’est recevoir.

Chaque enfant reçoit l’amour, et la guerre n’effacera jamais cette vérité.

Dieu bénit chaque enfant.

Gaza – L’appel à la paix Entre Effondrement et Renaissance : Quel Avenir pour Notre Monde ?

La question est difficile et douloureuse, mais la réponse, simple et intense, est primordiale.

Elle est une chance à saisir, une lumière qui éclaire notre cœur. Ce sourire qui se dessine sur nos visages.

Peut-être même le bonheur.

Photo ©️ LiberTerra

Le monde a besoin d’amour pour vivre.

Ceux qui veulent abattre la paix ne font que la renforcer.

Ceux qui ne veulent que ruiner Gaza ne font que renforcer la volonté de liberté pour la Palestine.

Ceux qui veulent semer le désespoir ne font que renforcer le désir de bonté.

Tout ce qui est brisé par la haine est renforcé par l’amour.

Gaza – La guerre de la faim

Gaza ©️Unicef

La guerre de la faim, l’humiliation et la douleur imposées aux enfants n’ont convaincu que d’une chose : la pauvreté est une arme politique inventée par des tyrans.

Lutter contre la pauvreté est un devoir absolu pour le monde entier.

En France, première puissance européenne, plus de 7 millions de personnes n’ont plus les moyens financiers de s’alimenter, alerte la Croix-Rouge.

Pendant que Brigitte Macron, 71 ans, fait ses emplettes chez Vuitton en voiture avec chauffeur, des femmes retraitées survivent comme elles le peuvent. Des retraités volent de la nourriture sur les marchés, comme l’a montré un reportage de TF1, et d’autres fouillent dans les poubelles des magasins en plein Paris.

Des femmes retraitées et des mères isolées n’ont plus les moyens de se loger et dorment dans la rue ou dans leur voiture. Aujourd’hui, plus d’un million de mères isolées vivent sous le seuil de pauvreté.

Emmanuel Macron a une responsabilité dans cette situation. Il a démontré que la politique de son gouvernement repose sur le mensonge et qu’elle glisse vers le fascisme.

Il a propulsé au gouvernement la haine d’une droite de plus en plus inquiétante, interdisant de parler de la Palestine, se confortant dans ses obsessions malsaines, son hypocrisie, instrumentalisant la lutte contre l’antisémitisme, démontrant ainsi son absence de compassion et de sincérité.

S’ils aimaient Israël, ils voudraient qu’il soit une promesse de paix universelle. Au contraire, ils l’ont ruiné.

On regarde les ruines de Gaza, mais pas celles du cœur des forces israéliennes. Pourtant, l’extrême droite a ravagé Israël de l’intérieur, et le pays en portera longtemps les stigmates.

L’extrême droite mobilise la haine et la peur de l’étranger, pointe du doigt des communautés et des minorités, les traite de « vermines », de « racailles ».

Les politiques radicales, dans la lignée de Trump, parlent de « déportation » massive, d’expulsions systématiques, d’enfermement prolongé dans des centres de rétention, de déchéance de nationalité…

Ils accusent les pauvres, affaiblissent les droits sociaux, se délectent d’attaquer les plus vulnérables. Leur discours est harcelant, obsessionnel, agressif. La perversité narcissique transparaît dans chacune de leurs phrases.

Ils vont jusqu’à comparer le salut nazi d’Elon Musk à une main sur le cœur. Ils ne s’opposent pas non plus à la censure des livres orchestrée par la politique de Trump, comme celle appliquée à Maus, une bande dessinée classique relatant la Shoah.

L’amour est plus puissant que la haine

L’histoire montre que les oppresseurs finissent toujours par renforcer, malgré eux, la détermination de ceux qu’ils veulent anéantir.

Si la pauvreté est une arme politique, alors la lutte contre la pauvreté est un acte de résistance. Si la guerre détruit, l’amour et la solidarité reconstruisent. 

L’engagement premier des Objectifs de développement durable des Nations Unies, c’est l’anéantissement de la pauvreté.

Un engagement qui implique un changement civilisationnel. Le devoir de protéger la vie. La civilisation ne serait plus celle de la guerre, mais deviendrait celle de la paix.

La fin de la pauvreté signifie la lutte pour la liberté. Le pain rompu et partagé par une économie saine et durable, c’est rompre l’esclavagisme moderne, les formes d’exploitation et de discrimination.

C’est combattre efficacement les trafics humains, refuser le mariage forcé d’enfants, vendus pour survivre face à l’extrême pauvreté. Un enfant ne vaut pas plus que quelques pièces qui permettront d’acheter de la nourriture.

Afghanistan – 3 ème crise mondiale humanitaire

© UNICEF Afghanistan/2017/Sharukhi

En Afghanistan, 50 % de la population, soit 23,7 millions de personnes ont besoin d’une aide alimentaire pour survivre. Le pays subit une crise humanitaire enregistrant au niveau mondial le 3 ème plus grand nombre de personnes en détresse alimentaire.

Avec près de la moitié de sa population en détresse alimentaire, le pays traverse une situation dramatique qui résulte d’une combinaison de conflits persistants, de catastrophes naturelles et d’un effondrement économique depuis la prise de pouvoir des talibans.

Les sécheresses successives ont compromis les récoltes. Un climat qui devrait être la norme d’ici 2030, a souligné Lisa Doughten, Directrice de la Division du financement du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Des sols fragilisés en profondeur ne régulent plus le ruissellement, ni les précipitations. Les inondations succèdent aux sécheresses.

Face à cette réalité, la communauté internationale a une responsabilité majeure. La résilience ne peut puiser sa force que dans la lutte contre la pauvreté qui de facto ralentira la crise climatique.

Les politiques actuelles entravent la résilience

A group of children wait for the food prepared by a community initiative to feed displaced people in the streets of Khan Younis, southern the Gaza Strip.

En Afghanistan, l’acheminement de l’aide humanitaire est entravé par des restrictions politiques et sécuritaires, mais il reste crucial d’intensifier les efforts pour assurer un accès rapide et efficace aux denrées alimentaires et aux soins médicaux.

À titre d’exemple, en 2024, le financement de l’aide humanitaire pour l’Afghanistan n’a été à la hauteur que de 20 % pour répondre à l’appel de 3 milliards de dollars pour 2024, a déploré la Représentante spéciale de l’OCHA.

La lutte contre la pauvreté et l’insécurité alimentaire en Afghanistan ne peut être dissociée d’une réflexion plus large sur les droits humains, la stabilité politique et les solutions durables pour la paix et le développement. Il ne suffit pas d’envoyer de l’aide ; il faut aussi soutenir des politiques qui permettent aux Afghans de retrouver leur autonomie et leur dignité.

De même, la situation à Gaza illustre tragiquement un monde où l’aide humanitaire et les investissements contre la faim sont en décalage avec les réalités politiques et économiques. Plutôt que d’être guidées par une volonté sincère de paix et de justice, ces initiatives se heurtent aux conflits armés, à la déshumanisation des peuples et à un système financier international qui, loin de stabiliser les régions en crise, participe à leur effondrement.

Loin d’être une simple question de manque de ressources, la crise humanitaire à Gaza est le résultat d’une dynamique où la violence prime sur la coopération, où les décisions politiques entravent l’acheminement de l’aide et où l’économie mondiale fonctionne au détriment des plus vulnérables.

C’est la destruction par les forces israéliennes des champs de cultures. Les sols brûlés, les oliviers déracinés.

Dans ce contexte, un véritable changement ne peut advenir qu’en repensant profondément les rapports de force internationaux. Il ne s’agit pas seulement d’envoyer de l’aide temporaire, mais d’instaurer une symbiose entre action humanitaire, justice politique et paix durable. Tant que l’humanité restera prisonnière d’un système où les intérêts financiers et militaires dominent les droits fondamentaux, les crises comme celle de Gaza continueront de se répéter.

Construire un monde où l’aide humanitaire ne soit plus un palliatif, mais un moteur de transformation, exige de replacer la dignité humaine au centre des priorités internationales.

On ne peut pas tenir dans une main, une arme nucléaire, et dans l’autre, la bonté.

L’effondrement a déjà commencé, dissimulé par les stratégies des pays riches : une industrialisation massive, la prolifération de biens éphémères et polluants, et surtout, l’accélération de la production d’armement. Plutôt que d’investir dans des solutions durables, ces nations entretiennent un modèle basé sur la consommation effrénée et la guerre, détournant l’attention des véritables enjeux.

L’illusion de prospérité repose sur un système fragile où les ressources naturelles sont épuisées, où les inégalités explosent et où les conflits sont alimentés pour maintenir des intérêts économiques et géopolitiques. Les industries militaires prospèrent pendant que la famine s’étend, les marchés se saturent de produits jetables pendant que des populations entières luttent pour survivre.

Mais ce modèle atteint ses limites. Derrière le vernis du progrès technologique et de la croissance économique, les crises climatiques, humanitaires et sociales s’intensifient. L’effondrement n’est plus une menace lointaine ; il est en cours, et ceux qui prétendent le maîtriser ne font que le précipiter.

Il est temps de cesser de masquer la réalité et de repenser notre rapport au monde. Il ne s’agit plus d’industrialiser davantage, mais de reconstruire autrement : en réhabilitant la solidarité, en priorisant le vivant sur le profit, en faisant de la paix un projet réel et non un simple slogan diplomatique.

Inviter le monde à devenir apaisé

Photo ©️ LiberTerra

Ce texte invite à ne pas céder à la fatalité, mais à agir, à refuser le cynisme et à porter haut les valeurs de justice et de paix.

La question n’est pas seulement de dénoncer, mais de construire un monde où personne ne soit laissé de côté, où la dignité humaine ne soit pas un luxe, mais un droit fondamental. Que chaque indignation se transforme en action. Que la haine ne nous enferme pas, mais nous rappelle notre devoir : celui de bâtir un avenir où l’amour et la justice triomphent de la barbarie.

Oui, à la vie

Photo ©️ LiberTerra

Le consentement à la vie est un droit fondamental qui doit constituer le cœur de la civilisation. Celle qui va naître dans l’amour, portera ce Oui, à la vie.

Le consentement à la vie est un droit fondamental, un socle sur lequel toute civilisation véritablement humaine devrait reposer. Une société qui reconnaît ce principe place la dignité, la liberté et l’amour au centre de son existence collective.

Celle qui va naître dans l’amour portera ce Oui à la vie : un Oui qui rejette la fatalité de la violence, un Oui qui refuse l’oppression et l’exploitation des plus vulnérables. Ce Oui est un engagement, une responsabilité, un serment fait à l’humanité tout entière.

Dans un monde où trop souvent la vie est subie, marchandisée ou sacrifiée sur l’autel du pouvoir, cette affirmation devient un acte de résistance et d’espérance. Dire Oui à la vie, c’est refuser l’indifférence et bâtir un avenir où chaque être humain puisse non seulement survivre, mais exister pleinement, dans la paix et la dignité.

La paix n’est pas une utopie, c’est une volonté. Un combat à mener, une promesse à tenir. 

Fédora Hélène

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