Une reconnaissance annoncée et contestée
Emmanuel Macron s’apprêterait en juin prochain, à reconnaître l’État de Palestine, et il fait face actuellement à des critiques qu’elles émanent d’un soulagement à gauche ou d’un refus catégorique de reconnaître l’État de Palestine. Olivier Faure a répondu à la position d’Emmanuel Macron par un mot « enfin », à l’antenne de France Info. « Enfin ! Il a fallu plus de 50 000 morts et 100 000 blessés pour qu’Emmanuel Macron annonce qu’il faut reconnaître la Palestine. »
La question pourrait être : Pourquoi François Hollande, alors qu’il était Président, n’a-t-il pas reconnu la Palestine ?

Un garçon regarde un manuel scolaire dans les décombres d’une maison détruite dans un bombardement israélien à Gaza en 2014. UNICEF/NYHQ2014-0894/El Baba
Une visite en Égypte, dans un contexte humanitaire dramatique
Des réactions qui interviennent alors que mardi 8 avril 2025, Emmanuel Macron s’est rendu à El-Arich aux côtés du Président Abdel Fattah al-Sissi, lors de son déplacement en Égypte. Gaza – La guerre de la faim, terrible, affame la population. Emmanuel Macron intervient le 8 avril 2025 lors d’un point presse, alors que les denrées alimentaires acheminées par Action Humanitaire France sont bloquées et que les produits alimentaires seront bientôt périmés. L’aide humanitaire française est refusée par les autorités israéliennes depuis le 2 mars, annonce-t-il, « parce que tout est refusé ».

Le Président français s’était rendu auparavant auprès de civils de Gaza hospitalisés en Égypte, rappelant que la situation humanitaire à Gaza est aujourd’hui « intenable et elle n’a jamais été aussi grave. » Une situation humanitaire qui s’aggrave chaque jour, « parce qu’il n’y a jamais eu une période aussi longue de blocage complet, à la fois de l’aide humanitaire, de l’aide en termes de médicaments, du soin et des sorties aussi des personnes les plus fragiles », affirme-t-il. Indiquant que lors d’une concertation commune avec le Président égyptien et le Roi de Jordanie, il a été décidé d’appeler « à une reprise, le plus rapidement possible, de l’aide humanitaire. » Emmanuel Macron a insisté sur le fait que « celle-ci est indispensable compte tenu de la situation critique ».
Un appel commun pour la livraison de nourriture, d’eau, de générateurs pour désaliniser et la rendre potable, ainsi que pour la reprise des évacuations de blessés graves et de malades qui ont besoin de soins vitaux d’urgence. Emmanuel Macron reconnaît lors de son intervention la destruction des infrastructures de santé, dont les hôpitaux largement détruits.

Tom Fletcher, chef des affaires humanitaires de l’ONU, informe que sont produits des « rapports horribles en provenance de Gaza », soulignant qu’il y a « davantage de travailleurs de la santé, d’ambulances, d’hôpitaux attaqués alors qu’ils tentent de sauver des survivants. »
Jonathan Whittall, chef par intérim du bureau d’OCHA, informe que les forces israéliennes mènent un « assaut meurtrier » contre la population palestinienne. Il a précisé que « parmi les victimes figurent nos collègues, le personnel humanitaire qui a été bombardé chez lui ou dans l’exercice de ses fonctions. »
Aujourd’hui, l’horreur se poursuit – « les corps restent sous les décombres ou dans la rue, hors de portée des ambulances sous le feu de l’ennemi. »

Sur le plan diplomatique, un appel au cessez-le-feu
Sur le plan diplomatique, Emmanuel Macron a également échangé avec le Président Trump pour évoquer la nécessité de la reprise d’un cessez-le-feu de 40 à 50 jours, de la libération d’otages et « la reprise de discussions afin de consolider un accord sur la solution sécuritaire et politique à Gaza ». Il évoque également la démilitarisation du Hamas, et la gestion future de la gouvernance de l’État palestinien. Il maintient une solution à deux États et réaffirme qu’« une solution politique à ce conflit est la seule solution viable, la seule solution possible. » Il a également rappelé que cette solution était la priorité, celle qui sera centrale lors de la conférence prévue au mois de juin, en accord avec l’Arabie saoudite.
Une position saluée, mais perçue comme tardive
Emmanuel Macron semble reprendre sa liberté de parole. « Enfin » – La position actuelle d’Emmanuel Macron est accueillie de différentes manières, et certains doutent de sa sincérité, s’interrogent sur son action actuelle, ses déclarations reconnaissant l’immense douleur du peuple palestinien, mais aussi l’incroyable courage et dévouement des travailleurs humanitaires d’ONG, et des Nations Unies.
Il a insisté sur les événements dramatiques touchant des secouristes et les personnels humanitaires à Gaza : « Depuis le début, ils mènent une action essentielle, pour les populations civiles et ils ont eu à connaître malheureusement des pertes encore ces derniers jours ». Il reconnaît, tardivement, le fait que des ONG et les agences de l’ONU ont subi la perte de travailleurs humanitaires. « Les humanitaires doivent être protégés quand ils interviennent. » Emmanuel Macron s’est prononcé sur les attaques ciblant des travailleurs humanitaires, en disant « bien sûr que je le condamne », soulignant qu’il est « impératif de ne faire aucune concession sur la protection des travailleurs et travailleuses humanitaires. »
Projet immobilier et indignation présidentielle
Puis, il a rappelé concernant le projet immobilier de Trump à Gaza, diffusé par une vidéo IA sur le profil Instagram du Président américain, « la réalité c’est que vous avez 2 millions de personnes qui sont enfermées. Après des mois et des mois de bombardements d’une guerre terrible, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Vous avez des dizaines d’enfants qui sont mutilés sans famille. C’est ça dont on parle quand on parle de Gaza. C’est pas un projet immobilier. »
Droits des peuples et reconnaissance de la Palestine
Emmanuel Macron appelle à entendre le « droit légitime du peuple palestinien à disposer d’un état, d’un territoire, de vivre en paix et le droit légitime du peuple israélien à avoir son état, Israël. »
La reconnaissance par Emmanuel Macron intervient après des faits politiques importants, tels que l’élection de Trump.
Emmanuel Macron place en priorité la politique internationale. Il s’inscrit en tant que Président de la France, mais dans une dimension européenne.
Tensions économiques et riposte européenne
La réaction politique tardive d’Emmanuel Macron, où il s’exprime avec plus de détermination dans l’objectif de reconnaître la Palestine, intervient à un moment géopolitique, où Trump défie l’Union européenne sur le terrain de la guerre économique, du jeu des taxes à 20 % et de l’augmentation des tarifs commerciaux.
Emmanuel Macron précise que « la commission européenne mène ce travail » de riposte pour répondre aux premiers tarifs imposés sur l’acier, l’aluminium et l’industrie automobile.
Protéger les secteurs économiques européens face à une nouvelle donne de la mondialisation se disputant la règle des puissances, c’est l’ambition de Ursula von der Leyen, qui lors de son discours le 11 mars 2025 au Parlement européen, commence par une citation de Alcide de Gasperi,
« il ne s’agit pas seulement de bâtir la paix entre nous, mais aussi de former une communauté de défense, dont le programme ne sera ni d’attaquer ni de conquérir mais uniquement de dissuader toute attaque venant de l’extérieur mue par la haine de l’Europe unie. C’est la mission de notre génération. »
Résistance face au fascisme moderne
Une vision politique qu’il est nécessaire de comprendre au présent, mais avec la prudence qu’il est nécessaire d’observer face au machiavélisme politique, à son caractère bipolaire, de l’obscurité du fascisme, à la lumière de la paix alliée des valeurs humanistes.
Il s’oppose actuellement un monde de la guerre à un monde voulant accomplir l’inachevé, ce qui nous a été confié, et devenir la génération de l’accomplissement d’une Europe de la paix.
« C’est la mission de notre génération », cette déclaration devient nôtre, car elle a été prononcée par celui devenu en mai 1924, secrétaire du groupe antifasciste face à Mussolini.
Le fascisme moderne a pris place en 2025, et se nomme « l’international réactionnaire ».
Offensive de l’extrême droite française
L’extrême droite est courtisée en France par Les Républicains, opposés à la reconnaissance de l’État de Palestine, se loge au gouvernement et accélère l’instrumentalisation de la sécurité, par l’intermédiaire de deux représentants de l’UMP, où se jouait l’entrisme d’extrême droite, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin. Ils mènent leur barque d’extrême droite, faisant de la droite conservatrice, une branche de l’extrême droite, qui aujourd’hui se divise, en vue des élections présidentielles de 2027.
Crise politique française et divisions de l’extrême droite
En France, les extrêmes droites s’opposent, et la branche initiale et forte, le Rassemblement National, vient d’être mise à mal par l’inéligibilité de Marine le Pen. Une justice politique, critique le clan de RN, mais il s’agit d’une puissance politique qui échappe au pouvoir de certains chefs de partis, dont Marine Le Pen – ayant reçu le soutien de Trump et de Poutine – celle de l’Europe.
Bruno Retailleau, et son rêve de grandeur présidentielle, à l’indécence et l’indignité, d’un trumpiste à la petite semaine contre une humanité réconciliée et en fraternité.
Emmanuel Macron – son lourd silence sur les dérives sectaires et autoritaires au gouvernement – le place dans une position critique au sein de l’Union européenne.
Adopter une bipolarité politique est une stratégie de l’abandon de la force de la paix.
La bipolarité politique des États occidentaux : entre double discours et compromissions
À mesure que les jours passent, le voile se déchire sur la bipolarité politique des puissances occidentales, et en particulier celle de la France et de l’Union européenne. Cette bipolarité ne renvoie pas ici à un trouble psychique, mais à une réalité structurelle : une fracture entre le discours officiel et les actes, entre les valeurs humanistes que les dirigeants prétendent incarner et les compromissions qu’ils acceptent.
D’un côté, Emmanuel Macron multiplie ses paroles sur la paix, l’humanité, le droit international. Il témoigne de son émotion devant les morts, les enfants, les blessés. Il affirme vouloir œuvrer à un cessez-le-feu et à une solution politique au conflit israélo-palestinien. Ursula von der Leyen, elle aussi, évoque l’État de droit, la dignité humaine, la protection des civils. L’Europe, dit-elle, est un phare de démocratie.
Mais de l’autre côté, des dirigeants européens apportent un soutien militaire, économique et diplomatique au gouvernement israélien, malgré les violations massives du droit international humanitaire. Ils évoquent, et dans ce même temps, ferment les yeux sur des faits pourtant documentés : bombardements de civils, hôpitaux détruits, femmes enceintes tuées, enfants mutilés, travailleurs humanitaires ciblés.
Ils laissent Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU, isolée dans son mandat, alors qu’elle est l’une des rares voix juridiques indépendantes à nommer clairement les crimes commis. Le silence de la France et de l’Europe face à la tentative d’intimidation dont elle fait l’objet est un choix politique : celui de l’impunité
Résistance et espoir européen
Même si Emmanuel Macron se joue et est contraint au niveau national par un courant conservateur, devenu bien encombrant pour l’image internationale de la France, il est impossible que la France devienne fasciste.
Certains répondront que cela est déjà par la progression du Rassemblement national aux législatives, et par la présence des Républicains et centristes au gouvernement ne se formant que par le pouvoir réactionnaire et sécuritaire.
Emmanuel Macron prononce au niveau national, l’antithèse de son discours pour la reconnaissance de Gaza qui est en réalité pensé depuis de nombreux mois, mais attendait une situation géopolitique propice pour mettre en avant la puissance européenne de la défense.
Le mois de juin choisi, laissait le temps à l’Union européenne de travailler sur sa réponse pour contrer le néofascisme qui menace directement sa stabilité. Soyons clair, l’Europe tombera par le fascisme. Il est donc primordial de fonder une résistance antifasciste qui menace dangereusement la paix mondiale et la liberté.
Emmanuel Macron a déclaré, « ceux qui pensent que la réponse n’est que sécuritaire se mentent à eux-mêmes. La réponse, elle est politique. »
Seulement le sécuritaire est un choix politique.
Le sécuritaire est un instrument politique particulièrement dangereux faisant partie de la rhétorique de la guerre. Le sécuritaire de la matraque aux bombardements massifs, l’État s’accorde le droit d’une violence légitime à l’encontre des peuples, de l’humain.
Crime de guerre : l’humanité brisée
Le crime de guerre, ce crime contre l’humanité, la politique blesse inlassablement notre mémoire collective, sème le chaos, brise la paix innocente.
Le crime de guerre commis à Gaza est celui du bombardement massif des civils par les forces israéliennes. Ce sont aussi des crimes contre l’humanité : la souffrance insoutenable des enfants, des femmes enceintes ou allaitantes, la destruction méthodique des hôpitaux, les attaques contre les secouristes et les travailleurs humanitaires. Ce ne sont pas des dommages collatéraux. Ce sont des actes ciblés, méthodiques, politiques.
La gravité de ces actes exige une condamnation claire, sans ambiguïté. L’Histoire jugera.

Gaza – Les bombardements israéliens sont l’horreur sur terre
Tout est détruit – Les bombardements israeliens sont d’une extrême gravité.
Sous les amas de pierres, de débris d’armements, d’obus non explosés et gisant sur le sol, il y a des corps, des enfants massacrés.
Les politiques ont une responsabilité
Dans cette violence, la bipolarité de la politique se révèle dans toute sa vérité : un double jeu permanent, une opacité des interactions entre le pouvoir national et international, une cassure volontaire entre les discours et les actes, et surtout, des manipulations électoralistes à chaque échelon – national, régional, local. Ce sont ces compromissions que l’on retrouve dans les blocages imposés par Les Républicains et les Centristes, aujourd’hui devenus les branches respectables de l’extrême droite.
Emmanuel Macron doit faire un choix, celui de l’exigence de la sincérité.
C’est le cri de la liberté qui s’élève en France, quand les migrants que nous sommes, sont aujourd’hui, par la haine politique, à craindre ce ministre de l’Intérieur qui se fait son ennemi, quand en vérité, il est un être humain, et qu’il devrait se conduire en frère.
La peur, les chaînes trumpistes n’ont pas à vouloir implanter leurs discours, décrets et lois sur le sol de France. La France porte une tout autre ambition, celle de la paix universelle, de la fraternité, de l’accueil et de la compassion.
La France doit être le phare de la liberté. Celui qui éclaire une volonté : les enfants de Palestine et d’Israel ont le droit de vivre en paix. Ils ont le droit de vivre la réconciliation, ce jour de l’Humanité réconciliée.

La France fait le choix des valeurs humanistes.
Emmanuel Macron se doit d’y être fidèle et de se souvenir que chaque jour compte quand un enfant a faim. Les paroles, si louables soient-elles, du Président lors de son déplacement en Egypte, ne nourriront pas les enfants de Gaza.
L’émotion, le soulagement qu’il y ait enfin une reconnaissance de la Palestine, ne suffiront pas à mettre le pain sur la table des enfants.
La politique rend le monde cynique, et c’est pour cette raison qu’elle ne peut être l’avenir de l’humanité.
L’avenir a besoin de lumière et d’eau pour vivre en paix, pour être conçu comme un espace de liberté, un chemin de paix.
Ce sont les sanctions économiques et politiques contre Israël, gouverné par l’extrême droite de Netanyahu, qui auraient pu convaincre d’établir un cessez-le-feu durable, l’ouverture de couloirs humanitaires protégés.
Les paroles ont besoin d’actes, de remplir les paniers de pain.

La guerre de la faim est politique

La solution pour la paix serait politique, ce qu’Emmanuel Macron affirme. Une phrase qu’il reprend et qui ne peut posséder la puissance de la paix, ni sa volonté.
Les denrées alimentaires sont bloquées par ordre politique, par stratégies de guerre et pressions sur la communauté internationale. Les enfants de Gaza sont les otages d’un monde géopolitique générant le chaos.

La France initie la conférence internationale humanitaire pour la protection des civils palestiniens
La France reconnait la crise humanité sévissant à Gaza – créée par l’extrême droite israélienne – dès le 9 novembre 2023. Le Président Emmanuel Macron initie alors une conférence humanitaire internationale pour la population civile de Gaza, réunissant à Paris, ce jour-là, des États, organisations internationales et ONG présentes à Gaza.
Emmanuel Macron met à l’honneur trois priorités. La première constitue en des actions pour le respect du droit international humanitaire, la protection des civils et des travailleurs humanitaires et de l’accès à l’aide humanitaire. La seconde vise un soutien aux services de santé, de l’eau, de l’énergie et de l’alimentation. La troisième priorité se définit par un appel à la mobilisation pour soutenir les agences de l’ONU sur le terrain à Gaza.
Une conférence qui a permis de dégager un milliard d’euros pour répondre aux besoins humanitaires à Gaza. La France a participé à ce premier soutien à hauteur de 100 millions d’euros.
Une seconde conférence sera organisée le 6 décembre 2023. Elle rassemblera plus de 50 pays, des organisations de l’ONU et des ONG.
Au 22 octobre 2024 – Il était déjà plus de 1,9 millions de Gazaouis déplacés de force, et la totalité de la population de Gaza, soit 2,1 millions de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire urgente. Une population entière a basculé dans l’extrême pauvreté à partir d’octobre 2023.
Le ministère de la Santé de Gaza a informé qu’au 22 octobre 2024, le bilan terrible s’élevait à plus de 43 000 morts palestiniens, dont plus de 13 000 enfants, près de 100 000 blessés et plus de 10 000 disparus.
Le 30 septembre 2024, la France contribue à la réponse humanitaire pour les populations civiles palestiniennes à hauteur de 200 millions d’euros.
Le ministère des Affaires étrangères se positionne alors en soutien à un cessez-le-feu immédiat et permanent, « qui doit permettre l’acheminement massif et sans entrave de l’aide humanitaire ».
Le Ministère des Affaires étrangères informe que la France soutient les actions humanitaires, et qu’elle consacre aussi une partie de son budget humanitaire pour documenter les violations des droits humains, les violences sexuelles contre les femmes et les filles, et pour protéger les civils qui sont victimes de ces violences.
Des initiatives en partenariat avec l’Union européenne, le Royaume-Uni, le Canada, entre autres pays.
La France s’engage également dans une volonté de prévenir les violences à l’encontre des Palestiniens de Cisjordanie, en collaboration avec le Conseil Norvégien pour les Réfugiés.
Le choix des valeurs humanistes doit être la boussole de la France
Les valeurs humanistes choisies, les dirigeants ne peuvent plus tenir dans l’autre main ce qui les détruit.
La bipolarité de la politique, telle une règle de pouvoir, fait de la guerre ce choquant du business des ventes d’armement. Comment pourrait-elle ensuite porte la paix en force politique ?
Palestine – Terre des douleurs appelant ce qui est vital pour toute l’humanité : la Réconciliation par la Paix.

Les bombardements massifs sur Gaza n’ont jamais cessé, comme les attaques ciblant des enfants palestiniens, des secouristes et humanitaires.
La réponse exigeait dès le départ une condamnation sans ambiguïté de la position et des actes des forces israéliennes, de leur chef : Netanyahu.

La souffrance des populations européennes est par le machiavélisme politique manipulant l’obscurantisme, source de pouvoir.
En France, la criminalisation des manifestations en soutien à la Palestine n’auraient jamais dû être, comme l’interprétation manipulatrice et choquante de la liberté d’expression en faveur de Gaza n’aurait jamais dû aboutir à des accusations systématiques d’antisémitisme. La lutte contre l’antisémitisme est essentielle et très importante, et ne peut en aucun cas servir de bas intérêts politiques et géopolitiques.
Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale de l’ONU pour les territoires palestiniens, se trouve, elle-même, accusée d’être antisémite. « Vous n’avez pas honte ? » a-t-elle répondu à ceux l’accusant de manière injuste, la diffamant.
Quarante trois députés français, dont du groupe Renaissance, dont Prisca Thévenot, ancienne ministre et Porte-Parole du gouvernement d’Emmanuel Macron, ont adressé le 29 mars 2025, une lettre au Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, pour s’opposer au renouvellement du mandat de Mme Francesca Albanese en tant que Rapporteuse spécial pour les territoires palestiniens, au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Une opposition malintentionnée qui n’a pas eu l’impact qu’elle comptait imposer. Mme Albanese a été reconduite dans ses fonctions par l’ONU.
Honte aux soutiens de l’extrême droite internationale, qui se constitue aussi en Israël, autour de Netanyahu, ainsi qu’aux influenceurs politiques se jouant de lobbying.
Israël – la promesse de paix a été blessée, ruinée
Israël a porté l’espérance, l’esprit de paix universelle, une terre où la cruauté ne serait plus jamais.
L’acte terroriste du Hamas, le 7 octobre, est une blessure qui restera. Une faille profonde, marquant la terre comme la sécheresse causée par l’homme lui-même à sa propre humanité.
Mais la rage des bombardements des forces israéliennes n’a pas consolé ce monde qui pleure, chaque jour, chaque victime.
Ils ont creusé plus profondément les blessures. Ils ont animé la cruauté.
Ils ont perdu l’espérance. Ils ont transformé la promesse, non pas en oubli lent, mais en mort brutale.
Citer ces députés de la honte qui, en France, par leur ignorance, leur confort, leur orgueil politique, leur cœur de pierre, refusent de regarder des enfants palestiniens périr, des femmes, des hommes, des familles décimées, et le rêve d’une terre de paix s’évanouir dans le désert, ce serait encore leur accorder trop de place.
Ce désert, les hommes de l’extrême droite israélienne l’ont bâti de leurs propres mains, faisant de Gaza un cimetière.
Et ce qui est profondément inquiétant, c’est que les États-Unis sont un continent, et la France, un petit pays, où règnent aujourd’hui une extrême droite en progression constante, des politiques malsaines, et le mensonge destructeur.
Être la deuxième puissance européenne aujourd’hui, ce n’est plus par les valeurs humanistes. Mais par ce qui les détruit.
Emmanuel Macron – Reconnaître la Palestine et être en sincérité – la bipolarité politique entrave gravement les chemins de paix. Les enfants de Gaza ont besoin d’être assurés d’un soutien véritable, déterminé, sans ambiguïté.
L’apartheid a brisé toute promesse d’une terre de paix.

Les Palestiniens – Réfugiés sur leur propre terre
Les Palestiniens sont réfugiés sur leur propre terre, et les rêves d’unité, l’espérance de la paix, sont anéantis sous les pierres d’un enfer, la politique.
Des enfants, des femmes, des hommes, des familles décimées, des enfants mutilés et orphelins, des enfants affamés, le cœur si fort, qu’il s’ancre dans la terre de Palestine tel l’olivier y plonge ses racines.
Rien ne viendra rompre ce baptême, les pas s’imprimant dans le sol, il y a plus de 2 000 ans, l’Histoire de l’humanité. Mais, il n’est toujours pas reconnu qu’il est une humanité sur une Terre recevant la vie.
Le singulier est dans l’esprit qui donne vie à toute chose. Tout est vivant, de l’eau à la lumière, d’une branche d’oliver, aux mains fabriquant le pain.

Les forces israéliennes ont détruit les récoltes, l’agriculture palestinienne
La politique – Les forces israéliennes dans leur illusion de puissance ont brûlé le sol des champs de culture, les oliviers et toute récolte possible. Netanyahu est le mensonge cruel et destructeur, car rien ne fendra la terre en deux. La Palestine et Israël ont le droit de vivre en paix, de penser des futurs apaisés, car l’humanité sera toujours qu’une et unie.

La guerre doit être interdite dans le monde entier
Les puissants et dirigeants ne sont pas prêts à défaire la guerre, à désarmer le monde, à croire en la vie, en l’humanité, elle-même, à rompre avec la cruauté, et à accueillir une humanité réconciliée.
Les martyrs de Gaza, puis il en sera d’autres, les larmes n’ont pas fini de couler des cœurs meurtris.
La politique n’est pas la solution. La solution, elle est avant tout humaine et nous demande de nous dépasser au-delà de ce que nous pensons possible. La paix n’est pas une utopie, mais un accomplissement. La politique s’en éloigne et aujourd’hui, les enfants de Gaza souffrent.
Le monde politique est cynique. Les sanctions européennes auraient être prises depuis fort longtemps contre Israël gouverné par l’extrême droite. Mais, ce qui fera tomber Netanyahu, c’est son alliance avec Trump et Poutine. Même si nous savons que les Russes ne s’allient pas vraiment avec d’autres qu’eux-mêmes.
L’Union européenne veut former « l’Europe de la défense » avec une armée commune qui exigera une évolution de la gouvernance européenne, et de l’autorité de la France sur la bombe atomique.
Une transformation profonde qui ne pourra avoir lieu, si le néofascisme investit le pouvoir en Europe, et menace directement l’Union européenne.
Ursula von der Leyen a déclaré le 11 mars 2025, « nous savons que c’est dans la crise que l’Europe s’est toujours construite. Le moment est donc venu d’assurer la paix par la force. Le moment est venu de créer une défense commune ».
Les déclarations d’Emmanuel Macron en Egypte lors de la conférence de presse, se font le Porte-Parole de l’Union européenne, la voix de Ursula von der Leyen.
Une dissonance s’est installée entre la politique nationale et européenne, le positionnement international d’Emmanuel Macron et celui national, où il a constitué un gouvernement d’extrême droite issu des réseaux de l’UMP. L’affrontement des branches de droite ayant pour base commune l’extrême droite, se révèle plus fortement à l’approche de 2027.
Pour être en cohérence, Emmanuel Macron devra se libérer du poids conservateur et radical de son gouvernement, en procédant en juin à la démission du gouvernement Bayrou, où à une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale, au risque qu’il soit lors d’élections, une hausse des résultats des partis d’extrême droite par le harcèlement médiatique qu’ils opèrent. La propagande électoraliste s’intensifie.
Le machiavélisme a ses limites, si elles sont dépassées, c’est le chaos qui s’instaure.
De l’enfant de 17 à l’enfant de Gaza – La paix, au cœur de l’humanité, n’est toujours que la promesse trahie
C’était un monde en plein bouleversement.
La Première Guerre mondiale ensanglantait les peuples.
La Révolution d’Octobre faisait trembler les empires et laissait les pauvres aux champs.
Les puissances coloniales fracturaient la planète à coups de traités secrets, ignorant les droits des peuples.
Les persécutions s’abattaient sur de nombreuses minorités, les populations étaient maintenues dans l’ignorance, manipulées par des logiques impérialistes.
Et pourtant, au cœur de ce chaos, naissaient des rêves puissants : vivre en paix, vivre libres, reconstruire un monde sans guerre, un monde plus juste.
Une génération s’est levée pour dire « Plus jamais ça », pour croire à la Der des Ders. Mais les promesses de justice furent trahies.
La Palestine, comme tant d’autres peuples colonisés, fut réduite au silence. Les puissants ont parlé à sa place. Ils ont dessiné des frontières sans la consulter.
Et depuis, l’Histoire continue son chemin de chaos, devient le présent.
L’enfant pauvre dans la Russie de 17, dans les campagnes françaises de 40, celui déshumanisé dans les colonies et aujourd’hui, l’enfant blessé de Palestine, pleure chacun l’humanité qui n’a pas assez fleuri les champs rayonnant au soleil d’été, l’aube se levant, chantant la liberté quand la servitude battait le blé, nourrissait les puissants.
Les populations affamées d’Ukraine sous Staline ont disparu. Nul n’est venu les secourir. Ils sont morts de faim dans le silence.
Oubliés, les enfants qui comptaient chaque grain de blé ramassé, le ventre vide, créant ainsi par l’imagination le goût du pain en lointain souvenir.
L’Europe et la paix trahie, la liberté s’échoue de nouveau.
Cette fois, sur les rives de Gaza, où le corps à jamais endormi d’un enfant, nous crie dans la nuit opaque et politique, le silence et la colombe, et tend le panier vide de grains de blé.
Un objectif : les enfants de Palestine et d’Israël doivent voir naître une nouvelle ère : une Humanité réconciliée.
Fédora Hélène


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