Philippe Palat – Itinéraire d’un barbouze dans le système – Le cri d’une mère

Quand la politique détruit des vies innocentes – la folie du pouvoir

Quand un homme commet des viols aggravés contre sa conjointe enceinte, quand il se nourrit de cette cruauté absolue, année après année, amplifiant sa violence, il ne devient plus qu’un automate.

Il traîne une âme qui s’éteint dans un corps qu’il alcoolise pour ne plus penser.
Il courtise des réseaux politiques réactionnaires, complices silencieux de ses crimes.

La déshumanisation d’une femme dans le silence. Les multiples agressions en pleine rue, sans plus un refuge. Des plaintes refusées, alors que le prédateur courtisait les milieux politiques.

Quand Philippe Palat, barbouze notoire, très alcoolisé, extrêmement violent, a travaillé pour un maire, personne ne s’indigne. Quand il a servi des politiques durant des années, rien ne choque.

Et beaucoup se sont toujours plu à renouveler leur confiance à ce pouvoir corrompu.

C’est cela, le patriarcat : l’acceptation de la cruauté.

Qu’il soit au moins l’espoir que l’Église catholique poursuive son chemin progressiste. Se libérer de ceux qui manipulent la foi, déforment l’esprit du Christ pour le plier à leur image, jusqu’à en faire l’antithèse de son message.

En France, une certaine droite s’est transformée en poison réactionnaire.
Elle ferait bien de se souvenir que ce sont des hommes violents – et faibles – qui l’ont inspirée.

Aujourd’hui, il est temps de marquer un engagement clair pour une nouvelle société : où violer, martyriser une femme enceinte n’est plus toléré, où menacer de mort une femme devant ses enfants, armé d’un couteau, n’est plus banalisé, où aucune violence n’est plus excusée au nom d’un ordre établi, d’un pouvoir bourgeois ou d’une connivence politique.

Un prédateur barbouze, protégé – la justice est politique.

Emmanuel Macron pourrait-il regarder en face le milieu politique de son gouvernement ?

Des décennies de violences et de mensonges – de cynisme et de manipulations électoralistes – les dormants d’extrême droite.

Une politique inhumaine qui a augmenté le taux de pauvreté, plongeant des mères isolées sous le seuil de pauvreté, soit plus de 1,6 millions de femmes.

Le cynisme, Aurore Bergé, devrait l’apprendre, n’a jamais possédé le moindre courage et ne sera jamais la voix de la paix, de la justice, d’un féminisme véritable.

Dommage, en France, on se satisfait de discours sans aucune sincérité. Il suffit de paraître, de dessiner un trompe l’œil.

À travers l’histoire, la politique française a toujours accepté le pire. Ils ont été capables de nommer Papon, ministre – sous Giscard.

Les Centristes ont été – et restent – un pilier du culte du patriarcat. À travers l’UDF, puis ses héritiers politiques, des réseaux conservateurs se sont divisés en sous-branches, selon les intérêts du moment, avec un seul objectif : accéder au pouvoir de l’État.

François Bayrou, comme Michel Barnier avant lui, s’inscrit dans cette filiation.
Quant à Emmanuel Macron, il n’existe en politique que grâce à ces réseaux dormants de 40 ans : une extrême droite bourgeoise et aristocratique.

Derrière les discours de modernité, l’ancien monde continue de perpétuer la même violence sociale et morale.

Il est temps d’ouvrir les yeux, de construire un projet véritablement humain, libéré de ces racines.

« Pseudo-journaliste – Authentique escroc » titre la Dépêche du Midi

Pas « pseudo-journaliste » –
« Journaliste barbouze
Celui que des journalistes connaissent. Entre « confrères » ayant besoin de ses « scoops » pour publier certains articles et écrire leur nom en bas de la page.

« Il est très bien renseigné », dirent satisfaits quelques patrons de presse utilisant ses services. Les papiers manipulés, dictés par des réseaux, les fausses enquêtes « exclusives », interviews bidons – les citoyens sont le public idéal, manipulés.

La presse est politique
La justice est politique
Le pouvoir est cynique
Les barbouzes résument
La démocratie ? Une farce
Tout est manipulation
Le mensonge de l’État
L’illusion charme le peuple

La France, miroir brisé de la République

La France, deuxième puissance européenne par ses exportations d’armes et son industrie du luxe, s’effondre dans un marécage de corruptions.

Un pays qui vend la guerre et le paraître, pendant que la justice, les droits humains et la démocratie se désagrègent.

Depuis des années, des figures proches du pouvoir côtoient et protègent un barbouze criminel. Et cela, dans un silence pesant, une indifférence morbide, un climat malsain où règnent la lâcheté et l’omerta.

Les inégalités, les injustices, les corruptions qui dominent deviennent insupportables.

L’augmentation de la pauvreté, qui accable les plus vulnérables, nie leurs droits humains.

Tout ce qui ruine la justice instaure une souffrance profonde. Elle s’est installée en France, et au sein de l’Union européenne.

Et pendant ce temps, ceux qui ne demandent qu’à vivre dignement, en paix, sont relégués dans le silence.

Beaucoup de belles personnes, ne voulant que vivre en harmonie, ressentent une détresse immense.

Un pays qui accepte qu’un homme violent puisse martyriser une femme enceinte ne pourra jamais espérer avoir un avenir serein et en paix.

Comment des responsables politiques peuvent-ils protéger un criminel notoire, dans le silence le plus glaçant ?

Un système d’inversion domine, et il est destructeur. Ce qui apaise le monde est humilié, et ce qui le maltraite est renforcé, valorisé.

C’est par cette acceptation de ce qui tue l’innocence que certains politiques et journalistes défendent l’indéfendable.

Ils protègent un criminel notoire, en fermant les yeux, en masquant la vérité, tout en affichant publiquement des visages propres, moralisateurs, compatissants.

Je ne sais même pas comment ces politiques, copains d’un prédateur, ont pu être élus, sans que la justice, informée, n’ait un sursaut d’humanité.

La justice n’a jamais entendu aucun d’entre eux, pas même une seule fois, au sujet des violences perpétrées par ce barbouze, ce bourreau, ni sur les complicités qui les lient à lui.

Lequel a été auprès de politiques lors de campagnes électorales sans que cela ne choque personne.

Lors de l’audition du gendarme dans l’affaire Betharram, celui-ci confirme que Bayrou est bien intervenu dans le dossier.

Que le monde politique, judiciaire et médiatique ne joue pas les étonnés.

La vraie question serait : combien de politiques sont intervenus dans différentes affaires ? Directement ou indirectement. La justice est politique.

Pourquoi le barbouze Philippe Palat – contre qui une plainte existe depuis 6 ans pour violences conjugales criminelles, viols (au pluriel), escroqueries… – était-il en lien avec des magistrats proches du pouvoir de l’époque ? Le journaliste Alain Leauthier l’a écrit noir sur blanc.

Des magistrats qui, encore aujourd’hui, restent en lien avec le pouvoir.

Macron ne connaît pas le système politique français ?
Il ne sait pas qui compose son entourage proche ?
C’est lui qui nomme Bayrou. C’est lui qui maintient un gouvernement réactionnaire et indigne. Un gouvernement dans lequel l’ancienne magistrate Rachida Dati incarne une justice politisée – une plainte pour corruption est en cours contre elle.
Isabelle Rome, ministre et magistrate. Et tant d’autres encore, plongés dans cet obscur et opaque système judiciaire.

Depuis des décennies, tout le monde sait que la République est une illusion. Une manipulation.

Un triangle se dessine autour de Betharram : Pau – Toulouse – Bordeaux.
Puis : Lourdes – Tarbes – Pau.

Le Barbouze, Philippe Palat, a navigué dans ses différentes villes. Il a commis des escroqueries dans certaines d’entre elles, ainsi que des violences. Et, comme toujours, il était en lien avec des politiques des cercles de pouvoir, dont lors de campagnes électorales.

Les interconnections politiques sont dans une grande partie du Sud Ouest – dont la Dordogne.

La France est un petit pays. Et, quand ils sont nommés ministres, sénateurs, députés , leurs réseaux les transportent à Paris, au cœur du pouvoir. Par exemple, un politique de Dordogne, membre des Républicains, va se retrouver conseiller dans un ministère, alors qu’il est complètement incompétent.

Une aristocratie entière fonctionne en vase clos, dans un système fermé, qui place au pouvoir une simple simulation de démocratie.

Le système financier est dirigé par un microcosme qui impose son emprise par la pauvreté, la peur, la souffrance.

La justice protège l’État.
Sa fonction est celle d’un pouvoir politique.

Et une grande partie de la population accepte, et vote, pour des manipulateurs, hypocrites et roublards. Des gens qui placent leurs pions aux points stratégiques du pouvoir, dans les institutions publiques, les départements, les régions.

Les élections ? C’est la plus grande parade de manipulations, de mensonges, d’influences.
De vrais illusionnistes.

Une V ème République obsolète, injuste, autoritaire, qui aurait dû prendre fin depuis des décennies.

D’ailleurs, Bayrou a déclaré le 16 décembre 2006, « La République vers laquelle nous devons aller, je l’appelle VIe République pour montrer qu’il faut tourner la page de la Ve République », alors qu’il était président de l’UDF. Il a sévèrement critiqué la V ème République lors d’un colloque sur les institutions à l’Assemblée. Il a exposé les « principes monarchiques » qui la constitue en affirmant que « la représentation du peuple n’est pas assurée ». Il critique la posture du président qui se tient en retrait du peuple, dans un silence de monarque.

Apparaît à ce moment là, l’idée d’ Esprit de Renaissance.

Emmanuel Macron, bourgeois devenu monarque, ne reprend-il pas cette inspiration de Renaissance qui finalement reste toujours au niveau des dialogues politiques à la belle manipulation. La politique, c’est de la réthorique. Rien de plus.

En 2006, Gérard Larcher est ministre délégué à l’emploi, au travail et à l’insertion professionnelle des jeunes. Il déclare à l’Assemblée nationale, « Je pense notamment à la situation des 190 000 jeunes qui sortent du système éducatif ou d’une formation sans qualification ni perspectives. C’est un vrai sujet sur lequel nous avons entamé un travail de fond en développant la formation en alternance ». Les manipulations reprises par Emmanuel Macron 20 ans plus tard avec les mêmes aux commandes. Macron n’a aucun pouvoir. Il semble être sous la tutelle de réseaux de droite manipulant en politique depuis près de 40 ans. Il impose ainsi des mesures autoritaires affaiblissant les droits sociaux, augmentant le taux de pauvreté. Il impose une violence politique, une masculinité du pouvoir en se disant « féministe » dans sa posture usant du machiavélisme. Comme son gouvernement a soutenu Jérôme Peyrat, son conseiller, condamné pour violences conjugales. Un des points communs avec Philippe Palat…

Emmanuel Macron n’est pas un progressiste, mais un conservateur en beau parleur. Il n’est pas un politique, mais un financier. Il cultive un mental politique qui a 40 ans de retard. Celui de la génération de Brigitte Macron, qui est celle de Bayrou. Lequel voulait mettre en valeur le referendum, redonner la parole au citoyen. Celle aujourd’hui méprisée par les gouvernements successifs de Macron, se pensant Prince de la République.

Le socialiste, Arnaud Montebourg, avait émis une volonté de VI ème République, avant le discours de Bayrou.

D’autre part, qui se trouve dans ces cercles politiques depuis plus de 30 ans, avec l’entrisme d’extrême droite ? Le barbouze Philippe Palat. Au moment de la fracture entre l’UDF et l’UMP en 2006, il naviguait entre les deux réseaux, dont dans les Pyrénées et notamment en lien avec Pau, où il a recherché à s’installer.

L’humain se perd quand il ne protège pas la vie.

Une femme enceinte, et mère qu’il a martyrisée, s’adresse à eux.

Des années de patience à témoigner dignement, mais dans le néant d’une société qui a oublié la liberté.

Je n’ai pas oublié leur regard froid, leurs costumes-cravates, leur inhumanité. L’apparence et le titre construisant une société d’exploitation de l’humain et de la nature.

Vous croyez vraiment que des politiques qui regardent, avec un silence complice, un homme extrêmement violent agresser une mère en pleine rue, devant des passants et ses enfants, sont dignes d’une démocratie ?

Qu’ils sont capables de fonder une économie des droits humains, de respecter une rivière, de ressentir, ne serait-ce que le vent frôlant leur visage, de s’émerveiller, d’aimer ?

Que des journalistes lui donnant un pouvoir par les barbouzeries sont l’expression de la liberté, de la défense des droits humains, de ce qui est juste ?

Quel est ce pays qui vend l’illusion de la démocratie, du respect de l’être humain, de la liberté et de la paix ?

Qui finit par ériger la souffrance, les inégalités, les injustices, l’argent roi, le racisme, le patriarcat, l’exploitation des plus vulnérables, le mensonge, les corruptions, en règle d’or.

Un exemple : pourquoi des mères isolées, qui ont une force de vivre, occupent ce qu’ils appellent les sous-emplois – soit plus de 800 000 – que leurs projets sont brisés, qu’elles sont réduites à survivre ?

Pendant ce temps, les amis du barbouze, avaient les moyens d’ouvrir un bar à Bordeaux, le Bollywood, alors place de la Victoire. Puis à Sarlat, en Dordogne, finissent condamnés pour ce qui s’apparente à du trafic humain… et recommencent une affaire ailleurs.

Pourquoi le bourreau, très alcoolisé, hébergé dans cet établissement de trafics, n’a-t-il jamais été inquiété, alors qu’il faisait déjà l’objet d’une plainte, dont pour viols ?

Est-ce que Philippe Palat a été entendu et jugé pour complicité avec le Bollywood à Sarlat ?

Un article de Sud Ouest a mis en évidence les actes commis dans cet établissement et la condamnation de son gérant, dont l’article souligne, « un restaurateur condamné : « C’est un homme qui s’enrichit sur la misère. »

Le type même des très mauvaises fréquentations de Philippe Palat, qui a également entretenu des liens avec d’autres établissements problématiques, notamment à Lourdes. Il se présentait comme « juriste », tout en étant souvent très alcoolisé, particulièrement diffamant, manipulateur et violent envers sa famille. Parallèlement, il « gérait » ivre, accoudé au comptoir, et séjournait dans plusieurs de ces établissements.

On peut retenir notamment une des patronnes condamnées, l’hôtelière lourdaise condamnée, Pascale Marc. La Dépêche a publié un article sur sa condamnation liée à du travail dissimulé, harcèlement… « Pascale Marc se campe à la barre, une jambe au travers des barreaux, droite comme un I, tout de noir vêtue, un petit chignon serré à l’arrière de la tête. Le regard bleu est froid et perçant, méprisant souvent, coléreux parfois. » décrit l’article de La Dépêche.

Combien d’heures, combien de jours, les uns après les autres, année après année, Philippe Palat a-t-il passés dans cet établissement ? Il s’est avéré qu’il connaissait très bien cette dernière depuis le Gard, où il a travaillé pour un ancien ministre. Le Gard – on reviendra sur la mise en scène de ses scandales publics, sur son extrême violence envers sa conjointe, ses actes traumatisant une mère et ses enfants. Lui, si fier d’être un prédateur légitimé par ses réseaux politiques. Le pouvoir de ces réseaux donnant carte blanche à ce genre de personnages obscurs.

Philippe Palat, dangereux manipulateur et homme violent, a travaillé directement pour Gilbert Baumet – ancien ministre, sénateur, député et maire, entre autres mandats. Ironie amère, Baumet finira lui-même, d’une certaine manière, par devenir victime des agissements criminels de Palat, lequel, pourtant, entretient d’excellentes relations avec la lie de la société.

Philippe Palat a depuis près de 20 ans trouvé un nouveau filon à exploiter dans le domaine des bars, qui son environnement favori, plus que d’y boire, s’est un lieu de rendez-vous, et de simulacre. Il surjoue le « pilier » de comptoir, manipule odieusement un état d’ivresse, car l’alcoolisme est une maladie, dont des personnes souffrent réellement.

Lui, il est parfaitement conscient et responsable de tous ses actes, ainsi que des médecins lui ont rappelé, ce qu’il sait très bien.

Il calcule, joue un personnage. Conscient d’être parfois surveillé et de commettre des actes profondément malveillants et malhonnêtes, il se sait criminel et agit en conséquence. Il manipule tout. Il a choisi d’incarner le mensonge violent, sans vergogne, dépourvu de tout respect pour l’humain.

Il a voulu renvoyer l’image du « pilier de comptoir » à ceux qui cherchaient à découvrir sa réalité de barbouze, ses réseaux, ses agissements ; à ceux qui enquêtaient sur lui et souhaitaient recueillir des éléments et des preuves.

Un rôle qu’il joue publiquement pour s’acheter une crédibilité, assurer sa « défense ». Un prédateur calcule toujours en premier son impunité. Et, dans nos sociétés conçues par un système destructeur, ce n’est pas très difficile de tromper, d’être un imposteur sans foi ni loi, n’ayant aucune limite. Une personnalité sociopathe.

Une héritière, hôtelière, en faillite, ne jure ainsi que par celui qui est devant ses dossiers, y compris bancaires, qu’elle lui confie, autant qu’elle lui sert ses verres de bière, approuve son extrême violence, et sait pertinemment qu’il ment, et qu’il est un escroc.

Mais, pour certaines et certains, l’argent n’est-il pas un moteur qui autorise tout comportement inhumain ?

Elle sait qu’il a été, à plusieurs reprises, interpellé par la gendarmerie de cette petite ville de province, qu’il a été condamné pour violences conjugales, qu’il déambulait en pleine journée dans un état d’ébriété avancé, et qu’il entretenait des liens amicaux avec le député-maire de l’époque, Guénhaël Huet, membre du parti Les Républicains. Son mandat est clos depuis le 20 juin 2017.

Philippe Palat affirmait alors « plaider » pour cette hôtellerie et son affaire de faillite devant le tribunal de commerce. Il se serait fait passer pour « avocat », « juriste », se présentant systématiquement comme « conseiller d’entreprise », « juriste » ou « conseiller en stratégie », et le mettant en avant sur ses réseaux sociaux. Il demeure cet imposteur, d’une indifférence indicible, ne subissant jamais les conséquences dramatiques du mal qu’il inflige à autrui. De son impunité, il tire une forme de légitimité, confortée par ceux qui, à son contact, nourrissent leur propre perversion, leurs propres mensonges et leur propre violence.

Fort de ses connivences et de ce long tunnel où la politique se glisse, dans un monde que des prédateurs ruinent par leur haine du verbe aimer – ce verbe qui procède de la vie – de femmes érigées en reines d’un bal morbide et qui soutiennent agresseurs, imposteurs et manipulateurs criminels pour en tirer un pouvoir souvent vénal, Philippe Palat jouait la comédie. L’imposteur paraissait ainsi en photo aux côtés de celle qui se présentait également comme présidente départementale, dans la Manche, d’un syndicat hôtelier.

L’immoralité la plus totale, manipulatrice, la honte absolue de celles et ceux complices d’un homme qui détruit des vies, qui martyrise une femme enceinte. Ils savaient. Tous savaient. Derrière la notabilité des petits bourgeois de province se cache souvent le masque de la cruauté.

Alerte faite par l’UMIH 33 – Bordeaux

Françoise Leroy, ex-présidente de l’UMIH Manche, hôtelière héritière en faillite du Jardin des Plantes à Avranches, ne jurant que par l’escroc multirécidiviste Philippe Palat, arrêté à plusieurs reprises par la gendarmerie d’Avranches.
Ville où elle s’exhibait comme dans Ouest-France aux côtés de cet imposteur.

Elle le savait extrêmement violent et très alcoolisé, tout comme le député-maire Les Républicains d’alors, « ami » de Philippe Palat.

Arnaud Beltrame dirigeait la brigade qui arrêta Philippe Palat pour violences conjugales en pleine rue, condamné pour ces faits.
Il avait mesuré sa dangerosité et n’avait aucun doute sur la réalité de cette violence.

Et pourtant, malgré cette évidence, certains ont choisi de soutenir un prédateur, d’ignorer la détresse des victimes, d’adopter l’attitude la plus indigne : celle de la non-assistance à personne en danger.
Cette complicité tacite, ce silence coupable, reflètent une effroyable mentalité qui ronge la France, où l’on protège les bourreaux au lieu de protéger les femmes et les enfants.

Arnaud Beltrame, lui, fut un homme admirable, exceptionnel, doté d’une rare intelligence émotionnelle.
Jamais il n’a été traumatisant. Il savait.
Il savait bien au-delà de l’agression de ce jour-là.

La justice ne respecte pas davantage la mémoire d’Arnaud Beltrame en laissant agir des hommes violents, en refusant d’incarner l’humanité de cet homme exceptionnel.
Jamais il n’aurait toléré qu’une telle injustice puisse perdurer : qu’une femme soit martyrisée, déshumanisée, et que son bourreau, ainsi que ses complices, échappent aux conséquences de leurs actes.

Arnaud Beltrame a donné sa vie pour sauver celle d’une femme.
Son sacrifice est l’antithèse de l’indignité de ceux qui soutiennent les prédateurs et détournent le regard.

À ceux qui ferment les yeux sur les violences, laissant des prédateurs agir en toute impunité, préférant protéger leur statut plutôt que des vies.

Ces complicités, ces silences, cette corruption sont autant de trahisons envers la justice, envers les victimes, et envers la mémoire d’hommes comme Arnaud Beltrame qui, lui, incarna l’honneur et le courage.

Un rappel nécessaire du collectif NousToutes : la justice sait protéger les prédateurs.

Il est temps de le dire : la justice française, si prompte à défendre des puissants, reste sourde aux survivantes. Le monde politique, lui, flatte souvent ceux qui détruisent.

Il est de notoriété publique que Philippe Palat – qualifié par des journalistes dans des articles de « barbouze », de « roi du bidonnage », de « voyou » par Jacques Chancel, et de « raté des ratages » ce qu’il a publié dans son livre, a été vu alcoolisé en pleine journée, violent, harceleur, menaçant et agressant une femme, comme il fut alors qu’elle était enceinte, infligeant des violences conjugales quotidiennes, du harcèlement jusque dans une école maternelle. Malgré des faits graves, des SMS racistes, des agressions en pleine rue, aucune plainte n’a été retenue dans différentes villes, où il a exercé une extrême violence méthodique, stratégique, de déshumanisation.

Et pourtant, il fréquente des figures politiques, dont des Républicains. Présent lors de la campagne d’Antoine Audi à Périgueux, connu au commissariat local pour des affaires de vol et autres … Il continue à bénéficier d’un silence complice.

Voilà ce qu’est aussi la politique française : elle protège ceux qui détruisent, elle étouffe les cris, elle pactise avec l’ignoble, au nom des intérêts de classe. La bourgeoisie, confortable dans son déni, préfère ignorer l’horreur tant qu’elle n’éclabousse pas ses salons.

Faire subir à une femme la terreur, la peur de perdre son enfant, la violence sexuelle pendant la grossesse, c’est infliger une souffrance inouïe. C’est une haine irréparable.

Soutenir un tel homme, c’est commettre un acte de haine. C’est piétiner la vie, l’innocence, l’enfant à naître.
C’est se rendre complice, aggraver les traumatismes, dire à une survivante : ta vie ne vaut rien.

C’est cela, l’injustice : elle est inhumaine.

Dans les couloirs de la bourgeoisie, règne la culture de la perversité narcissique.
Une France patriarcale, sourde aux conventions internationales, méprisante du droit humanitaire.

Faut-il s’étonner de l’ambiguïté d’un gouvernement issu de réseaux politiques ayant protégé ce genre de violences, dissimulées sous les beaux costumes et les sourires de façade ?

Certaines femmes participent à cette violence, flattant les prédateurs pour reconstruire leur propre statut social ou sauver une situation personnelle et/ou professionnelle.
Comme cette hôtelière héritière, en faillite, encensant cet escroc se faisant passer pour avocat, dans l’unique but de récupérer de l’argent.
La société du donnant-donnant, de l’arrangement sur le dos des femmes brisées. Mais je n’oublie pas. Je ne lâcherai jamais.

La parole des survivantes vaut infiniment plus que les compromissions de ceux sans foi ni loi.

Rappeler à ceux qui l’ont oublié leur conscience.

Des prédateurs sont tellement sûrs et certains de leur impunité, qu’ils n’hésitent pas à être extrêmement violents publiquement.

Une violence qui dépasse l’individu

Il ne s’agissait pas uniquement de la violence d’un barbouze. Elle est le prolongement d’un système : celui d’un environnement politique et médiatique qui couvre, encourage ou détourne le regard. Une violence ancrée dans des réseaux de pouvoir où l’humain devient secondaire, et où la souffrance, surtout celle d’une femme ou d’un enfant, ne pèse rien face aux intérêts en jeu.

Le barbouze, figure du système

Philippe Palat demeure un relais actif au sein de certains cercles politiques. On ne devient pas barbouze par hasard. On n’assume pas ce rôle pendant près de trente ans pour ensuite disparaître dans l’anonymat, comme s’il s’agissait d’une simple parenthèse professionnelle. Ce type d’engagement s’inscrit dans une logique de fidélité, de service, de contrôle et parfois, de terreur.

Détruite une personne, nuire à sa réputation, une stratégie de jeu d’échecs et abattre plusieurs pions en même temps.

Ça été la fonction du faux et de l’usage de faux fabriqué par Philippe Palat contre Hervé Bourges.

Aymar du Chatenet, journaliste à cette époque, a également été dans l’œil du viseur de Philippe Palat. Le dommage collatéral, calculé.

Ruiner l’image d’Hervé Bourges a été une décision politique et non émanant directement de Philippe Palat.

C’était la dénonciation du faux qui comptait, car c’était toujours diffuser le nom de Hervé Bourges lié à une affaire.

L’affaire du faux : un révélateur

L’affaire du faux agite les milieux médiatiques. Elle expose un climat lourd, tissé de défiance, de rivalités, de manipulations et de mensonges. À cela s’ajoutent de fortes pressions, visibles et invisibles, exercées tant sur les journalistes que sur les rédactions. Dans ce chaos organisé, la vérité devient une menace.

Philippe Palat, malgré l’éclatement de l’affaire du faux, reste en contact étroit avec ce milieu. Il y évolue comme un habitué, protégé par des réseaux solides, comme si rien n’avait changé. Là encore, le silence est une stratégie. Un mécanisme de défense d’un système qui redoute que ses fissures ne deviennent béantes.

Le faussaire désigné

Philippe Palat a joué un rôle prémédité de faussaire. Il fallait un coupable désigné. Un visage à montrer pour détourner les regards. En surface, tout semblait clair : le faux document avait un responsable, identifié. Mais en réalité, son rôle servait une mise en scène. Le but n’était pas d’approfondir l’affaire, mais de protéger. De faire écran. Ceux qui, dans l’ombre, nourrissaient une volonté claire de nuire à Bourges ne devaient surtout pas apparaître.

Ce n’était pas une erreur de la part de Philippe Palat , qui finit pris à son propre piège. C’était un montage. Un scénario écrit pour préserver l’impunité des véritables instigateurs. Et dans ce théâtre, la souffrance d’une femme n’était qu’un détail. Supplémentaire. Silencieux.

Aujourd’hui, ce n’est pas Philippe Palat qu’ils protègent, mais eux-mêmes. Ce qu’ils ont toujours fait. Dans l’affaire du faux, seul Philippe Palat est apparu comme coupable. Le solitaire.

Le pouvoir sait. Et se tait.

La justice ne l’ignore pas. Certains magistrats politisés sont informés depuis des années concernant ce tyran. Mais lorsque les institutions sont traversées de loyautés croisées, la vérité reste enterrée. Il ne s’agit pas d’ignorance, mais de choix. De silence délibéré.

Médias et politique : l’ombre d’un pacte tacite

Dans ce théâtre d’influences, certains médias ne jouent plus leur rôle de contre-pouvoir. Ils deviennent des instruments. Des relais. Parfois complices, parfois otages, ils relaient les récits construits, protègent les figures en place, et taisent les violences subies par celles et ceux qui ne comptent pas. Dans ces sphères, qu’une femme soit broyée n’émeut plus. La violence fait partie des règles du jeu. Peu importe qu’elle s’abatte sur une innocente, une mère, ou des enfants.

Briser le mur du silence

Derrière chaque silence institutionnel, il y a une volonté de préserver un ordre établi. Mais cet ordre est construit sur l’injustice, sur le mépris de la vérité et sur la souffrance niée. Le dévoiler, c’est risquer l’isolement. Mais c’est aussi faire acte de résistance. Car toute paix véritable commence par la reconnaissance des violences infligées.

Le silence, c’est faire le deuil de sa propre vie.

On m’a horriblement menti. Philippe Palat, l’imposteur et son entourage. Tous savaient sa criminalité, son passé d’escroc, sa réalité de barbouze, son extrême violence à l’encontre d’une femme.

Lors de l’affaire du faux, ils savaient une jeune femme maltraitée, subissant les pressions violentes de Philippe Palat.

Le fait de lui demander s’il avait passer une bonne journée, ce qu’il avait fait , provoquait sa rage. Il hurlait alors des injures très obscènes, accusatrices, manipulatrices. Il jetait des objets en ma direction. Sa violence commençait. J’avais poser une simple question.

Sa violence froide, méthodique de barbouze. Une femme était sa poupée de chiffon.

Des insultes qu’il hurlait de toutes ses forces au visage de sa proie. Puis, sa violence terrible. Il poussait avec son ventre. Le chaos commençait.

Philippe Palat, fuyant sans laisser d’adresse, emportait tous les papiers importants, y compris le livret de famille et la carte vitale, et vidait méthodiquement le compte d’épargne de sa conjointe. Il avait pour habitude de confisquer sacs à main et clés, de vider les poches et le porte-monnaie, de subtiliser des chèques pour s’en servir, et même de vider systématiquement la tirelire de ses propres enfants.

Il avait fui après avoir commis des violences extrêmes, mettant en danger une grossesse, et allant jusqu’à commettre des violences réitérées, psychologiques et coercitives à la maternité moins de 24 heures après que sa compagne est subie une césarienne en urgence.

Témoigner, enceinte, des violences extrêmes subies, auprès d’un intervenant de justice alors saisi du dossier de Philippe Palat – notamment condamné à deux ans de prison avec sursis et deux ans d’obligations de soins. Une condamnation qu’il n’a strictement jamais respectée. Au contraire, il infligeait à une femme enceinte des violences criminelles, dont un viol.

Philippe Palat a poursuivi ses violences inouïes, jusque dans les jours suivant la sortie de maternité. Des violences torturantes, comme lancer de l’alcool dans les yeux d’une femme qu’il avait martyrisée enceinte, qu’il agressait sans relâche, ne lui laissant aucun refuge, aucun lieu sûr.

La gendarmerie a été alertée de sa disparition soudaine et a signifié ne pas ouvrir une enquête pour disparition dans l’intérêt des familles, car ils savaient, ont-ils dit, qu’il se cachait.

Philippe Palat se cachait, oubliant sa famille, otages de sa barbarie. Il recommençait alors ailleurs son mode opératoire. Imposteur, manipulateur criminel, il s’introduit chez une femme, se mit en couple avec elle. Il était pourtant marié, mais sans aucun affect, il avait totalement abandonné ses otages qu’il a déshumanisés.

Il jouait encore son rôle de « journaliste », satisfaisant son besoin de paraître, porté par un complexe de supériorité et une perversité narcissique qu’il ne parvient jamais à combler.

Philippe Palat s’est toujours entouré de complices

Cela a été un avocat politique et médiatisé, ivre, en compagnie de Philippe Palat et débarquant en pleine nuit au domicile. Leurs violences. La gendarmerie alertée, qui ne s’est pas déplacée.

Philippe Palat était alors en lien direct avec des politiques, les renseignements, et le ministre Gilbert Baumet.

C’était normal de terroriser une femme, de l’injurier chez elle en pleine nuit, de lui cracher à la figure, alors que ses enfants dorment à côté, des injures et menaces, «salope », et crier le mot « viol ».

Leurs cris ont d’ailleurs fini par réveiller les enfants.

De dire une nouvelle fois, le mot «  viol » à mon encontre et devant les enfants arrivant soudainement dans le salon, et sommeillant.

La souffrance que j’ai ressentie en tant que mère. Cette déshumanisation, l’irrespect absolu des enfants par leur propre père.

Seule face à un prédateur et son puissant ami, avocat. Seule pour leur dire de respecter les enfants, de cesser leurs odieuses violences.

La justice sourde, abandonnant et humiliant. Ce que le système judiciaire continue d’incarner.

Un jour de 1988 à Toulouse

Le barbouze Philippe Palat a été condamné non pour ses kyrielles d’escroqueries, mais parce qu’il a escroqué des banques.

C’est le pouvoir financier qui a précipité son arrestation, et non le fait qu’il ait floué de simples citoyens.

Une condamnation totalement inutile, puisque la prison n’a fait que renforcer sa prédation – une prédation que le système ne subit pas, mais dont il se rend complice, et qu’il alimente.

Cet épisode judiciaire n’a en rien freiné sa carrière de barbouze. Bien au contraire, il a enrichi son « CV ».

D’ailleurs, il est assez surprenant de voir une société qui exige des CV normés, des lettres de motivation irréprochables, quand, dans le même temps, elle accepte d’élire des politiciens qui ont davantage besoin d’un bon réseau de barbouzeries que de qualifications réelles pour réussir.

On élit souvent des politiques qui n’ont jamais rédigé un seul CV, qui n’ont connu que les méandres des partis, les stratégies d’appareil, la manipulation… et les barbouzes.

Bref ! Notre gai luron a été condamné pour avoir touché à l’argent. Mais lorsqu’il martyrise une femme enceinte, terrorise, traumatise, menace de mort avec un couteau – pour ne citer que quelques-uns de ses “exploits” – il se promène tranquillement, papote avec ses amis politiques, et joue les vertueux moralisateurs réactionnaires, comme ils le font.

Puis, ils manipulent le christianisme, le réduisant à une secte obscure au service d’intérêts personnels, maintenant ainsi une partie de la population dans l’obscurantisme.

Ils osent, sans le moindre scrupule, instrumentaliser la figure du Christ, le façonnant à leur image pour mieux manipuler les masses. Le message de paix, de justice et de solidarité est perverti, vidé de sa substance.

Philippe Palat excelle dans cet exercice odieux de détournement religieux – à l’instar de nombreux politiciens issus des branches de l’extrême droite, notamment parmi Les Républicains et les Centristes, qui usent de la foi comme d’un outil de contrôle et de domination idéologique.

Ceux qui s’opposent à la reconnaissance de la Palestine.

Il faudrait qu’un jour, ils en expliquent les réelles raisons – comme le lobbying.

Les mêmes qui divisent les enfants en riches et pauvres, qui ont couvert Betharram, qui renforcent la perversité de parcoursup, qui imposent une violence institutionnelle. Il faut que les enfants précaires restent la manne corvéable et soient traumatisés par les injustices et la pauvreté.

Des enfants traumatisés deviennent des adultes vulnérables, manipulables, culpabilisant. Et, ne peuvent réaliser leurs projets d’études, ni être à la table des décisionnaires.

L’obscurantisme est politique

Les gens de la Manif pour tous au gouvernement sont l’antithèse des valeurs humanistes et universelles, autant que certains de Renaissance s’alliant si bien avec l’extrême droite.

Qu’ils n’oublient pas qu’ils pourraient s’asseoir à la même table politique que des prédateurs.

Qu’ils n’oublient pas que Jésus a combattu les oppresseurs.

Mais, qu’attendent-ils de leur conscience ? Ce qui est important, c’est le pouvoir. Le prestige de gouverner. Des millions de personnes leur obéissent uniquement pour un titre : ministre, président, député, sénateur, maire.

L’argent est le moteur de ce monde.

Un monde politique cynique, de mensonges, de trahisons, où peu sont de belles personnes et sont alors d’autant plus méritants. C’est eux qu’il est nécessaire de mettre en avant. Ceux œuvrant pour le bien commun, les droits humains, une économie équitable, juste, respectueuse de l’humain et de la nature.

Philippe Palat comprend dès son adolescence que le monde politique est violent et il en tire avantage.

Dès l’âge de 16 ans, il s’intéresse à ce milieu. Il approche des figures politiques. Commence alors une série de manipulations, escroqueries et vols. Des plaintes sont déposées. Il est convoqué devant le juge pour enfants. Son père règle l’addition. L’affaire est finie.

Ses parents ne cesseront pas de le protéger. Ils mentiront horriblement. Petits bourgeois de province, l’apparence parfaite. Ils hurlent sur leur belle-fille, l’insulte lorsqu’elle témoigne de la violence de leur fils. Ils disent ne pas comprendre. Ils cachent l’article de la Dépêche du Midi, des chèques frauduleux de leur fils. Des faux diplômes, des documents compromettants et une arme.

Des décennies plus tard, le père parlera d’un simple pistolet d’alarme… Mais il admettra qu’il aurait pu servir pour un braquage.

Il savait. Il connaissait les fréquentations sulfureuses de son fils en lien avec des truands, les liens troubles avec certains cercles politiques. Et cela bien avant que ce dernier n’ait 23 ans.

Philippe Palat savait parfaitement qui il était. Un criminel, un prédateur professionnel, un barbouze.

Il ne s’est pas découvert violent en agressant une jeune femme qu’il ne connaissait pas, qui ne lui avait rien demandé. Il a choisi sa proie avec méthode, avec conscience.

Dès l’âge de 16 ans, Philippe Palat voit les effets de la manipulation sur les autres. Il se rend compte que l’impunité est puissante. Qu’il est facile d’être le mensonge, de mêler une pointe de vérité à ce poison et de manipuler une personne comme une marionnette. Il sait flatter, et change son discours en fonction de ses intérêts, calcule la vulnérabilité de son interlocuteur, cible sa fragilité.

Quand il côtoie un politique, il commence par mettre en place ce qui va le contrôler. Un politique traitant avec lui ne pourra jamais être serein. Il fidélise son réseau en les tenant. Leur réputation, il peut l’écrouler d’un coup.

Ce qu’il n’hésitera pas à faire. Il détruit. Manipule comme un serpent enroule sa proie. Incarnation du mensonge, il met en place son mode opératoire lors de l’affaire du faux contre Hervé Bourges.

Il fait la même chose à l’encontre de sa conjointe. Il diffame odieusement, invente des situations, va jusqu’à mentir sur l’enfance de sa proie, ruine sa vie privée qu’il déforme, salit. Il menace, fait du chantage, cite des noms de commissaires de police, de magistrats, de préfets en place pour faire pression.

Il cite Mme la magistrate Carole Étienne.

D’autre part, on retrouve le nom de cette magistrate lors de révélations dans Mediapart.

Philippe Palat a-t-il encore exercées des pressions, manipulations en utilisant de manière malintentionnée, par opportunisme, le nom d’une magistrate ?

Il est possible qu’il ait utilisé son nom à son insu, comme un levier, un moyen de pression supplémentaire.

Il en a l’habitude : imposer une emprise, faire du chantage, instiller la peur.

Mentir sur ses soutiens, se vanter de relations, se cacher derrière des noms pour dissuader toute résistance.

Je ne sais pas si cette magistrate est au courant. Mais je sais, moi, ce que provoque ce genre d’intimidation.

Ce flou entretenu, cette ambiguïté volontaire, qui paralysent, qui font douter. Encore un outil dans l’arsenal de la terreur.

C’est d’autant plus facile pour lui qu’il adresse ce message à la femme qu’il a terrorisée, martyrisée, menacée de mort.

Il sait exactement ce qu’il fait. Il connaît ma vulnérabilité, celles qu’il a lui-même creusée.

Il joue avec la peur qu’il a installée, avec les souvenirs qu’il a laissés en moi comme des cicatrices à vif.

Nommer une magistrate dans un message qu’il m’adresse, c’est réveiller l’angoisse de l’impunité. C’est me dire : tu ne seras jamais protégée, j’ai encore du pouvoir sur toi.

C’est prolonger la violence par d’autres moyens, plus subtils, mais tout aussi destructeurs.

Il sait que chaque mot peut réactiver la mémoire traumatique. Et il s’en sert.

Parce que dans son esprit, il n’a jamais cessé de vouloir dominer, contrôler, écraser. Même à distance.

Il sait qu’il a complètement abandonné ses enfants. Il a effacé une mère.

Et ce faisant, il efface aussi ses enfants. Délibérément. Froidement. Et dans ses messages, il continue. Toujours plus. Il déshumanise.

Il nie une vie. Il nie nos vies. Il applique la négation de toute une existence.

Il me hurlait des injures racistes, antisémites, des insultes en allemand. Il se dressait, fier, comme possédé par sa haine, et me la jetait au visage.

La violence raciste déchire l’être. Elle laisse des traces profondes, irréparables.

Il a tout haï de moi. Mes origines. Mes grands-parents migrants. Mon opposition résistante contre le fascisme. Ma parole libre. Ma force.

Imposteur, il a déclaré avoir été lauréat du Concours national de la Résistance et de la Déportation.

Il affirme être diplômé de Sciences Po. Mais tout était faux. Ses diplômes sont des faux.

Mensonges sur mensonges. Une façade, construite pour tromper, manipuler, dominer.

Tout est complexe et tortueux dans son mental. Il développe dans sa jeunesse une obsession pour la Seconde Guerre mondiale, qui ne le quittera pas . Il se rapproche de l’extrême droite dès les premières années où il fréquente des cercles politiques.

Il se montre à des réceptions, s’introduit dans les cercles politiques de l’époque, ainsi qu’à la mairie de Toulouse. Ami d’alors de Jean Luc Moudenc.

Un jeu infernal de construction

Ses parents seront les premiers à connaître sa personnalité toxique, criminelle. Il exerce une emprise sur eux, comprend qu’il peut aller très loin sans être inquiété, mais au contraire, protégé.

Il sait que plus il est tyrannique, plus il devient le héros. Le centre de l’attention.

La société est fascinée par les prédateurs qu’elle produit. La victime disparaît, devient ce qui est faible. Mais, le prédateur revêt le premier rôle, attire la curiosité, la fascination, est considéré comme très intelligent, puissant, car il dépasse toute limite.

Plus il détruit, plus il garantit son impunité. Plus il est violent, plus il met un être humain en souffrance, plus il sait qu’il sera le silence, l’anéantissement de l’autre, et sa tranquillité.

Plus il se montre sous son mauvais jour, plus il aura des complices silencieux, et d’autres criminels. La société est faite pour lui. Elle a été conçue par ce qui détruit. Les frontières ont été dessinées par les guerres, la puissance du roi par les champs de bataille, les caisses d’or.

La puissance de la France repose aussi sur la colonisation. Et sur sa continuité, plus subtile, plus insidieuse : le néocolonialisme.

Le racisme en est une fondation. Se penser supérieur.

Ne rien ressentir face à la souffrance des autres. Regarder des populations entières comme des masses exploitables, autant que leurs territoires. Les ressources comptent plus que les vies. Les profits plus que les mémoires.

Et l’arrogance persiste, héritée d’un système qui n’a jamais vraiment été remis en cause.

Hiérarchiser les êtres humains en classes sociales, leur attribuer un numéro d’immatriculation comme à un objet, c’est ce que fait l’État.

Réduire l’individu à une fonction, à une statistique, à une ligne dans un fichier. Effacer l’âme, l’histoire, le visage.

Derrière les procédures, l’administration, la froideur des institutions, il n’y a plus de regard. Plus de lien. Seulement le contrôle. L’étiquette. Le mépris.

Numéro d’immatriculation CAF : une invention du patriarcat. La mère au foyer, effacée. Soumise au « mari », comme si elle n’était qu’une extension de lui.

Tout ce qu’elle est, tout ce qu’elle fait, tout ce qu’elle rêve, construit, est invisible.

Tout est calculé, défini, mesuré à travers le prisme du « conjoint ». Elle n’est plus une personne. Elle n’a plus d’identité propre.

Elle devient un statut administratif. Un chiffre. Un rouage invisible. Les mères isolées sont un numéro dans la matrice.

Rien d’autre. Le système ne les voit pas, ne les écoute pas, ne les reconnaît pas. Le système fait disparaître leur dignité.

Philippe Palat le sait. Il est ami avec un hôtelier, qui était alors un des présidents de la CAF. Celui qui l’héberge gratuitement à son hôtel.

Son lourd manteau de drap de laine, sa voiture à l’apparence luxueuse, il raccompagne Philippe Palat, ivre, chez lui.

Leurs affaires opaques , celle de la société française où les pires gagnent.

Tous le savent extrêmement violent avec une femme qu’il a méthodiquement, criminellement isolée. Maltraiter une femme ce n’est pas un problème pour eux. La violence est un sentiment de puissance. Celle qu’ils considèrent comme respectable, qui convient à l’ordre politique, des institutions publiques fidèles au « Pater familias  », concevant la femme et les enfants, comme des objets appartenant au mari et à l’État.

César domine la société française et son ombre Napoléon.

La Rome antique – la société s’est construite sous l’autorité de la masculinité, sur la culture du viol . Déshumaniser et dominer. En bien ou en mal, notre civilisation est la continuité de Rome.

Dans leur monde, les fils deviendront à leur tour le « mâle », le politique, le penseur, le philosophe, la loi, la guerre, et la prospérité d’une société patriarcale qui se pense toujours éternelle.

L’homme, le soldat des conquêtes romaines, il apprend à tuer, à triompher par la domination, le pouvoir de donner la mort, de planter son glaive sans ressentir une autre émotion que celle suprême du néant que l’homme crée lui-même. Une dimension qui n’appartient qu’à lui, qui loge dans son mental.

L’atroce des champs de bataille le rend réel, traumatise lourdement des hommes. La cruauté est une puissance dévastatrice qui persiste toujours. La politique l’a tient pour reine de son olympe.

Que serait la politique dépourvue de son caractère cruel ? Elle pense que cela la conduirait à sa perte. Il faut savoir détruire pour conquérir.

La droite se confondant avec l’extrême droite. se tient pour héritière de Rome. César hante son idéal, l’aristocratie s’érige en classe supérieure, soumet une population volontairement maintenue dans la précarité, lui vend l’illusion de liberté, emprisonne son temps de vie.

Les voleurs de vie, ce sont ces prédateurs parés de titres, d’héritages, d’argent, de corruptions en stratégie financière, d’ordres et de lois qu’ils ont eux-mêmes conçues, adoptées, faisant de la justice leur instrument de manipulation, une arme de guerre.

Le pauvre est noyé.

On lui apprend à lire et à écrire, non pour s’élever, mais pour comprendre les consignes de l’industrialisation moderne. On l’éduque à obéir. À produire. Un droit à l’éducation qu’il paie cher.

Il souffre de ne pouvoir réaliser aucun de ses projets, aucun de ses rêves. Il n’est que la manne ouvrière, la force de travail disponible, interchangeable. Celui qu’on attache à la chaîne.

Celui à qui l’on accorde un « congé «  pour toute liberté. Ils ont appelé cela les « droits sociaux ». Il fallait entendre : le droit des pauvres à survivre.

Les riches, eux, achète le temps. Ils ne pointent pas, ne répètent pas indéfiniment les mêmes tâches à la même heure, chaque jour de la semaine, jusqu’à ce qu’on leur donne l’ordre de partir à la retraite. Quand usé, ils ne servent plus le système.

Les ministres et leur cour, les décideurs, oppresseurs, assis sur le trône de la République. Ceux utilisant les barbouzes pour être discrètement informés, maîtriser des dossiers, tenir leurs amis, tromper et trahir, cachés derrière le jeu des masques.

La promesse politique – Accéder à des réseaux financiers, à la puissance du système bancaire et son opacité, mentir en parlant d’impôts et taxes, remplir les coffres de l’empire pour lui-même, sa grandeur, sa simulation d’existence.

La politique tombe dans le mensonge profond, la corruption est sa marraine et rien ne peut le séparer de ce qu’il produit : des prédateurs.

Il n’y a pas plus faux que l’État. Le pouvoir politique s’effondre dans son mensonge, sa tyrannie. La majorité de la population est inerte. L’argent comble l’espérance et le devient. Devenir riche et racheter sa liberté.

Prédisent – c’est la prochaine fonction qui va disparaître. C’est une question de survie. Le nombre, la connaissance, et surtout la révolution d’internet, que le pouvoir politique veut absolument contrôler, détachent pas à pas des populations de l’emprise, de l’obscurantisme.

Les oppresseurs règnent encore dans certaines provinces maintenues dans l’isolement, un système féodal. Les Républicains et les Centristes tels que Bayrou, adorent maintenir une chape de plomb sur des villes et villages, régions vieillissantes.

La bourgeoisie, les notables, un monde archaïque qui détient les titres et réseaux.

Les menteurs. L’ombre de Betharram pèse sur leurs épaules.

Les boomers réactionnaires, manipulateurs en politique, depuis plus de 40 ans pour certains d’entre eux. Dont certains sont des magistrats politisés.

Philippe Palat a navigué dans leur milieu. Les connaît, a servi leur pouvoir.

Une femme enceinte qu’il pouvait agresser en pleine rue, sans qu’aucun secours, sans même l’ombre d’une humanité, ne se manifeste dans ces villes où l’élu faisait partie de son réseau. 

Il connaît le système judiciaire de l’intérieur, à la fois comme escroc et faussaire multirécidiviste, et comme barbouze.  Il a toujours su qu’il ne risquait rien. Il n’avait pas à être inquiété par les témoignages de sa proie, par les tentatives de divorce, la justice alertée à maintes reprises. Il savait que celle qu’il a déshumanisée échouerait.

Sud Ouest

Pas de justice pour les innocents.

Ami d’avocats politiques et médiatisés, il n’a pas eu besoin de verser un centime d’honoraires pour être défendu dans l’affaire du faux et de l’usage de faux contre Hervé Bourges.

Condamné par la 13e chambre correctionnelle de Paris à six mois fermes, jamais purgés, pour faux et usage de faux, il marchait, la seconde suivante, au bras du pouvoir politique et médiatique. 

L’emprisonner aurait été bien inutile. Il n’aurait que perfectionner sa prédation, serait devenu plus violent, se serait toujours plus défouler sur moi, une femme qu’il a choisi comme on chasse une proie.

Il tenait son couteau, le pointant vers mon corps, avançant en me disant, d’une voix emplie de haine, et d’un regard qui parlait de mort : “Je vais te tuer”. Il le répéta, son couteau à la main, avançant, menaçant une mère devant ses enfants.

Le témoignage fait devant la police est tombé dans le vide du système.

Aucune plainte n’a été prise. Aucune protection. Rien. Un témoignage que la justice avait entre les mains, alors qu’il venait d’être arrêté pour avoir menacé une école primaire à Bordeaux.

Il avait passé un appel anonyme. Il a été arrêté à plus de 500 km, alors qu’il se prélassait dans un hôtel trois étoiles. Sans jamais “travailler”, hormis ses barbouzeries, il a quitté les lieux en laissant une facture impayée de près de 4 000 euros. 

Jamais inquiété. Les menaces qu’il a proférées contre une école – où les élèves ont dû être confinés dans leur classe – ne lui ont valu qu’une simple amende. 

Le témoignage d’une femme a été oublié, effacé, comme s’il n’avait jamais existé. En revanche, les amis de Philippe Palat lui sont restés fidèles. Solidaires. Intacts. Comme ses autres contacts. 

Aucun n’a pris une seule fois des nouvelles des enfants, co-victimes. Aucun ne s’est demandé, ne serait-ce qu’une fois, comment une mère isolée, vivant sous le seuil de pauvreté, pourrait tenir le coup. 

Ces mêmes courants politiques d’extrême droite, toujours prompts à affaiblir les droits sociaux, à discriminer les plus vulnérables, à les culpabiliser, à les désigner du doigt… Pendant qu’ils portent leur masque et jouent leur comédie inhumaine. 

Impuni – Le prédateur est le héros

Il recommença année après année ses violences intrafamiliales, ses harcèlements et agressions en pleine rue. Le divorce prononcé sans aucun respect des conventions internationales, un avocat qui ne s’est même pas déplacé à l’audience. Les femmes soumises à l’aide juridictionnelle.

Philippe Palat a été agressif dans le bureau du juge des affaires familiales. Son comportement manipulateur a conduit le juge à décider de lui parler seul à seul dans son bureau. 

Une femme, accompagnée d’une jeune avocate à qui le patron du cabinet avait remis le dossier juste avant l’audience, s’est retrouvée dépourvue de moyens. 

En sortant du bureau du juge, l’avocate s’est aperçue que Philippe Palat n’avait pas signé le jugement.

Il quittait le tribunal d’un pas précipité et agressif.

L’avocate a compris ce qui était en train de se jouer. Le divorce devenait invalide. Avec courage, en plein tribunal, elle lui a couru après en l’appelant pour qu’il s’arrête. Mais il n’en fit rien. 

Elle a juste eu le temps de le rattraper devant le portique de sécurité, à la sortie du tribunal. Elle lui a tendu le document et lui a demandé de le signer immédiatement. Contraint, il a posé sa signature.

Je me suis dit que le pire, c’est que si l’avocate n’avait pas réagi, tous m’auraient tenue pour responsable d’un divorce avorté. Cette terrifiante culture française qui accuse une femme des violences qu’elle subit. Ce culte de la perversité narcissique qui hante ce pays. 

Le traumatisme de ce divorce violent est toujours présent. Des agressions multiples en pleine rue, un harcèlement permanent, des menaces de mort graves et répétées, l’agression à l’intérieur d’une école maternelle… Et ce ne sont que quelques exemples de son incessante violence contre une femme. 

La directrice de l’école maternelle a appelé la police, qui s’est déplacée. Pourtant, aucune plainte n’a été prise, une fois de plus. 

Philippe Palat déshumanise une mère devant ses enfants. Ses crachats, ses doigts d’honneur, ses injures obscènes en pleine rue, devant les enfants et les passants, sont des actes de torture psychologique. Une humiliation constante, une pression sans relâche, sans aucun refuge. Il tue toute vie intérieure, détruit tout espoir de bonheur, efface toute identité, toute existence. Il broie l’âme d’une mère, il anéantit une femme. 

Puis, il a saccagé la voiture. Entièrement rayée, rétroviseurs brisés, levier de vitesse cassé… Il mettait aussi de la colle dans la serrure de la porte d’entrée de la maison. 

Et, ses menaces de mort répétées. Le gaz – il menaçait avec le gaz.

Il est épuisant de témoigner encore et encore dans le néant d’un système judiciaire scandaleux, inhumain. Dans une société d’indifférence, obsolète et injuste.

Ces amis politiques et journalistes, des avocats, certains policiers… et, dans l’ombre, des réseaux franc-maçons. 

Ce divorce est une honte absolue, a laissé une fois de plus une femme seule face à un prédateur, ses droits humains bafoués. Il ne fut même pas l’euro symbolique de dommages et intérêts.

L’avocat avait peur de lui, Philippe Palat avait été agressif envers la secrétaire qui avait alors quitté son poste en pleine journée.

Philippe Palat, son regard cruel, psychopathe, celui que son père connaissait. Celui qui après sa terrifiante violence, rejoignait ses amis politiques, diffamait horriblement la femme qu’il venait d’agresser, tenait des propos injurieux envers elle, sans que cela ne choque personne. Il se prélassait alors dans les bars, prenait par le cou ces femmes bourgeoises, qui détournait leur ennui en fréquentant un criminel, souvent très alcoolisé.

Il venait d’agresser une mère devant ses enfants et il partait froidement rire avec ses amis notables. Bars, boîtes de nuit, la belle vie d’un barbouze.

La douleur : l’indifférence

En fin d’après-midi arrive l’angoisse. Une boule au ventre qui vous tord en deux de douleur. Votre souffle s’arrête. La petite mort.

Philippe Palat menace constamment de mort.

Savoir qu’en France, un homme violent peut vous tuer, simplement, comme ça. Vous êtes déjà effacée. La société l’a permis. Elle l’a même conçu. 

Tout était déjà là pour qu’il puisse maltraiter, humilier, menacer, tuer.

Une culture enracinée qui nie la parole des femmes, banalise les violences , minimise la terreur.

Un système judiciaire qui regarde ailleurs, qui se dérobe, qui vous laisse seule avec la peur et le danger.

Son couteau à la main

Ce jour-là, s’il ne m’a pas tuée, c’est parce qu’alors que j’étais en état de sidération, il a perçu, malgré tout, la force de mon humanité. Celle que je porte. Celle qui résiste, même au bord du chaos.

C’est cette force silencieuse, invisible aux yeux du monde, mais immense. Celle d’une femme debout, même brisée. Celle d’une mère, même effacée.

Ce qu’il n’a pas compris, ce que la société ne veut pas voir, c’est qu’au cœur de la peur, il y a une lumière qui persiste.

Même seule. Même trahie par la justice. Même abandonnée.

Il voulait tuer la vie. Tuer la liberté, la pensée, la voix. Mais je suis restée vivante. J’ai tenu. J’ai parlé. Et je continue.

Il avait dit :

« Si tu parles, j’allume le four et je vous brûle tous. » Il nous menaçait de nous brûler dans notre sommeil.

Je ne pesais plus que près de 45 kilos et tombant parfois à 44 kilos. Il s’amusait à m’habiller en taille 12 ans. Il choisissait mes vêtements. Et cette phrase, mon Dieu, cette phrase me déchire encore.

La mémoire traumatique prend place. Pour l’instant, je ne peux plus écrire. Je suis ramenée là-bas, sans le vouloir.

Je revois cette jeune femme. Sa souffrance nue. Son calme absolu pour paix et dignité.

Sa dignité, tenue à bout de bras. Sa survie, silencieuse.

Témoigner devant la police, les assistantes sociales, l’avocat, les médecins, alors que j’étais transporté aux urgences en pleine nuit, enceinte de 8 mois. Et, rien.

Ses réseaux savaient. Tous savaient. Sa famille. Tous l’ont laissé faire. Ses réseaux politiques, de barbouze, ont continué à lui donner un pouvoir. Ses amis journalistes étaient aussi informés. Pas un seul n’a eu jusqu’à ce jour la moindre conscience.

Reprendre la page plus tard.

« Cela a été, le nom exprime le temps passé, un temps éphémère, ce qui a été un simple instant, peut-être quelques secondes, le temps d’un sourire.

Mais quelque chose d’inoubliable, puisqu’il a été la joie qu’apporte la paix intérieure.

Cette lumière que nulle épreuve ne peut éteindre. »

Elle

J’avais 15 ans. Et les années suivantes, les anniversaires furent un silence.

Les pleurs incessants, ces après-midis de pluie, mes yeux rougis, le silence de la pièce, l’indifférence.

Je me souviens.

Plus que cela : je suis l’ange gardien, regardant d’au-dessus, la vie ici-bas.

La petite mort. Et devenir son ange.

L’âme protectrice.

Ce que l’on n’a pu être.

Toutes mes forces données pour vivre.

Je n’ai pas pu me sauver.

Mais voient-ils, eux, la vie en moi ?

La liberté animer mes veines, courir à mon cœur ?

Il bat.

Ils ne l’entendent pas.

Dans le petit appartement, il m’a tuée. Comme ça.

Ils ont tourné la tête. Fermé les volets.

Il criait si fort.

Ne se cachait pas.

Mon corps fragile et tremblant, au silence.

On n’entendait que sa voix.

Une femme enceinte, jetée par terre.

Mon ange gardien, qui regardes-tu ?

Elle avait 15 ans. Puis les années suivantes.

De l’enfance s’éloignant, elle est devenue une femme.

Les bougies étaient éteintes.

Personne ne les a soufflées.

Ni elle. Ni toi, mon ange gardien.

Fédora Hélène

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