Le temps perdu
Emmanuel Macron a perdu un temps précieux pour la paix internationale et l’équilibre de la France.
Il est crucial d’alerter sur la situation internationale, qui touche au cœur l’humain, qui ébranle la paix et la sécurité.
La France pourrait entrer dans une période de forte instabilité.
Depuis plusieurs mois, un virage politique s’accentue au sommet de l’État français. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, le choix assumé d’un gouvernement marqué à droite, voire à l’extrême droite sur certains dossiers, s’est accéléré. Ce basculement n’est pas seulement une manœuvre électorale. Il traduit une évolution profonde de la politique étrangère et des engagements internationaux de la France.
Sous l’influence croissante de Gérard Larcher, président du Sénat, la droite parlementaire a dicté son tempo. Le gouvernement Borne, puis la nomination de Gabriel Attal et les concessions aux Républicains et à leurs alliés les plus radicaux, ont donné lieu à une inflexion nette : discours sécuritaires, soutien inconditionnel à certains régimes autoritaires, recul sur les engagements climatiques et humanitaires, relativisation de la Déclaration universelle des droits de l’homme.
Cette dérive est préoccupante. Elle éloigne la France de sa tradition diplomatique fondée sur le multilatéralisme, le respect du droit international humanitaire et la défense active de la paix. Alors même que le monde fait face à des conflits majeurs : en Palestine, en Ukraine, au Soudan ou encore au Yémen. La France ne peut se permettre une posture ambiguë, ni soutenir des gouvernements qui piétinent le droit des civils, l’indépendance des juridictions internationales ou la liberté de la presse.
Emmanuel Macron ne peut pas véritablement soutenir la Palestine et engager la France dans un mouvement néofasciste.

Les Républicains alliés au Rassemblement national, depuis les années 1990 – alors UMP et FN.
Emmanuel Macron, la responsabilité de l’instabilité vous engage. Démissionner ce gouvernement illégitime : Les Républicains et leur faillite aux dernières présidentielles.
Les Républicains, loin de jouer leur rôle de rempart républicain, semblent s’enliser dans une stratégie d’alliance tacite, voire assumée, avec le Rassemblement national. Cette convergence idéologique, bien que parfois masquée par des discours ambigus, se manifeste par des votes communs, des thématiques partagées (immigration, sécurité, nationalisme économique) et un glissement sémantique préoccupant.
Cette alliance opaque jette le trouble dans le débat public et abîme les fondements mêmes de la démocratie française. Elle installe l’idée que l’extrême droite peut être un partenaire légitime, banalisant ses discours xénophobes et autoritaires. Pire encore, elle enferme le pays dans une logique de peur et de repli, au détriment du dialogue, de la justice sociale et du respect des droits international.
Par une influence réactionnaire, en soutenant, par exemple, le gouvernement israélien malgré les mises en garde répétées de l’ONU sur des crimes de guerre commis à Gaza, la France se met en contradiction flagrante avec ses propres engagements. Ce double discours affaiblit la parole française, discrédite nos institutions à l’international, et crée un terrain fertile pour le cynisme politique.
La paix ne se construit pas sur la force ni sur l’impunité. Elle repose sur le droit international humanitaire, sur l’écoute des peuples et sur la justice. En s’éloignant de ces repères, le pouvoir actuel menace non seulement notre crédibilité internationale, mais aussi notre sécurité intérieure. Car le mépris de ce qui est juste engendre toujours de la violence.
Emmanuel Macron – Désolidariser la République des réseaux réactionnaires, y compris ceux au gouvernement.
Il est temps de faire un choix clair. Un choix pour la liberté.
Gérard Larcher comprend désormais que son pouvoir est devenu une façade : il ne pèse rien sur la scène internationale.
Mais ce simulacre d’autorité peut pourtant encore enclencher un basculement. Un mouvement néfaste qui freine la construction d’une France de liberté pour tous.

Les peuples européens observent avec inquiétude.
La France est à la croisée des chemins. Si elle tombe dans les mains de réseaux extrémistes, c’est toute l’Europe qui vacillera.
Une Europe sans France libre, sans humanisme français, pourrait bien signer sa propre fin.
La Roumanie, aux portes de la Russie, forte de son expérience douloureuse de l’URSS, n’a pas cédé lors des dernières élections présidentielles.
Ayant connu la corruption, la répression, le mensonge d’État, elle sait ce que vaut la démocratie. Et elle comprend à quel point elle est fragile.
Ceux qui ont courtisé Poutine en France, à droite comme à gauche, ne seront pas les artisans de la paix ni de la réconciliation européenne.
Ils ont cédé à des intérêts égoïstes, tournant le dos aux valeurs fondamentales de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Ils ont agi sans réellement connaître le soviétisme qu’ils n’ont jamais vécu, ni subi. Une dictature qui a tant séduit un capitalisme destructeur.
Les réseaux de Villiers, que représentent Retailleau, ainsi que les lepénistes, et Jean-Luc Mélenchon pour son soutien ambigu à Poutine concernant la Syrie, participent tous d’une même dérive de la démocratie.
En politique, il domine actuellement un abandon des idéaux humanistes au profit d’un cynisme politique. Une crise politique et existentielle grandit, attisée par les politiciens du passé.
Les solutions ne seront pas purement politiques, car ce champ est gangrené de compromissions et de machiavélisme.

La solution est profondément humaine.
Il ne s’agit pas d’une crise nationale, mais bien d’une crise du monde politique.
Et la liberté est la réponse, nous le savons tous. Elle est la source de la vie. Si l’humanité veut perdurer, il n’est d’autre choix que d’y boire à nouveau.
Œuvrer pour que la France soit le phare de la paix universelle et de la liberté
Hier, ils se sont battus pour la liberté. Ils nous ont enseigné que le calme des rives de France a été gagné par le sang des Justes.
Mur du Mémorial de Caen
« La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté. » Paul Dorey
Emmanuel Macron doit faire retentir un choix clair.
Cela commence par un acte :
- La démission immédiate de Bruno Retailleau. Et que Gérard Larcher comprenne qu’il n’est pas l’avenir.
- Une politique sociale respectueuse des droits humains et de l’engagement premier des Nations Unies – ODD1 Pas de pauvreté
- La reconnaissance de la Palestine s’inscrivant dans le cadre d’une construction européenne ayant pour phare la France des libertés.

Alors qu’Emmanuel Macron publie sur Instagram un message de soutien à la communauté LGBT+, le 17 mai, lors de la Journée mondiale contre l’homophobie, symbole d’une République moderne et ouverte, son propre camp laisse prospérer des figures politiques qui sapent concrètement les droits humains au quotidien. Bruno Retailleau en est un exemple criant.
Bruno Retailleau a validé les thérapies de conversion, comme il s’est opposé à l’inscription du droit à l’IVG dans la Constitution.

Bruno Retailleau – figure réactionnaire
Le pape François, fidèle à l’esprit évangélique, s’est à plusieurs reprises opposé aux courants réactionnaires qui cherchent à instrumentaliser la foi chrétienne à des fins de pouvoir politique. Il a dénoncé sans détour l’usage de la religion comme un levier d’autorité autoritaire, contraire au message du Christ.
Or, en France, pays pourtant fondé sur la laïcité et la séparation des Églises et de l’État, le gouvernement actuel semble flirter dangereusement avec les théories issues du catholicisme d’extrême droite. Ces courants, loin de porter le message universel de paix, de liberté et de justice transmis par Jésus, le tordent et le manipulent pour justifier un ordre moral rigide, excluant, fondé sur l’inégalité, le rejet de l’autre et la soumission à une autorité conservatrice.
Ce renversement de sens est grave. Il travestit la première des valeurs chrétiennes : la liberté intérieure et la dignité pour tous – en un outil de domination. Là où le Christ appelait à libérer les opprimés, à accueillir les plus fragiles, à renverser les puissants de leurs trônes, certains invoquent aujourd’hui son nom pour maintenir l’injustice, et restreindre les droits humains.
Bruno Retailleau incarne une droite autoritaire, identitaire, et parfois obsédée par “l’ordre”- une déclinaison française de la mouvance trumpiste. Que suit, fidèle, Gérald Darmanin, invitant ses “ amis ” d’extrême droite à des festivités politiques. L’UMP et l’extrême droite se retrouvent toujours au même comptoir.

Et, Bruno Retailleau séduit également quelques « socialistes droitiers » préférant la cupidité, et l’assurance de leur pouvoir bourgeois, écrasant la démocratie, comme ils ont fait progresser Jean Marie Le Pen à partir de 1984.
L’aristocratie républicaine est un art pratique qui transforme la République en monarchie sans titre de noblesse. L’argent achète tout. Une République polythéiste qui finit par vénérer plusieurs rois.
Au lieu d’un idéal républicain clair, on a une mosaïque de pouvoirs divinisés : le capital, les figures médiatiques, les héritiers du pouvoir, les multinationales, les influenceurs politiques, la finance.
Appel à la liberté
La ligne de LiberTerra est claire : Il n’y aura pas de débat avec le néofascisme. Pas de dialogue avec ceux qui ont soutenu Netanyahu et ses crimes. Avec ceux qui tournent en dérision le droit humanitaire international, qui piétinent la paix et bafouent la liberté, les réduisant à un feu de paille.
Aucune complaisance envers ceux qui détournent le regard, figés dans leur confort, indifférents, fixant le vide, pendant que des enfants, au cœur du chaos, souffrent de la faim, sous les déflagrations et la colère des bombardements israéliens.
La haine n’anime que la mort brutale. Elle est son propre puits. Et aujourd’hui, ce qui regarde Netanyahu, c’est l’enfer qu’il a creusé de ses propres mains à Gaza.

La liberté, elle, est vivante. Elle est lumière. Elle est souffle.
Il est temps de choisir. Un choix clair. Un choix pour la vie. Un choix pour la liberté.
Pour une démocratie ouverte réalisant les engagements de développement durable des Nations Unies, pensant l’économie des droits humains, accueillant la réconciliation, travaillant à la paix par la voix de la liberté.
LiberTerra
Fédora Hélène

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