Sophia Aram – Le cynisme en scène, face au courage de la paix

Juin 2025 – La paix mondiale sous haute menace

Le mois de juin 2025 est celui où la paix mondiale est fortement menacée.

À travers plusieurs articles, LiberTerra a alerté sur ce danger imminent.

La situation entre l’Iran et Israël est hautement inquiétante. Une stratégie militaire sous pression s’installe, justifiée par le risque nucléaire.

Les États-Unis et la France – deux puissances nucléaires – se positionnent en appui des décisions stratégiques de Netanyahu.

La boîte de Pandore, la plus dangereuse, ouverte avec les bombes atomiques d’Hiroshima et Nagasaki, domine toujours l’ordre géopolitique mondial.

Le monde d’aujourd’hui reste le prolongement direct de la Seconde Guerre mondiale. Une époque marquée par la cruauté, suivie des guerres coloniales et de la guerre froide, qui a façonné nos sociétés occidentales.

12–13 juin 2025 : Attaques d’Israël en Iran – des sites nucléaires ciblés en violation du droit international.

De criminel de guerre, Netanyahu devient le « bouclier protecteur » de l’UE face à la « menace nucléaire » que représenterait l’Iran.

Un virage stratégique qui pourrait renforcer la domination régionale d’Israël et placer la Palestine sous un tutorat de fait.

La solution à deux États, sans reconnaissance de la Palestine, pourrait être une illusion de liberté.

La destruction de Gaza affaiblit sa volonté da liberté et accentue une domination croissante d’Israël et des États-Unis dans un avenir proche.

Gaza – Martyrs du XXIᵉ siècle

Les civils, dont un million d’enfants, paieront directement les conséquences de l’attaque israélienne contre l’Iran.
Le blocus se poursuit. Le cessez-le-feu reste dramatiquement absent.

À Gaza, des personnes affamées tombent dans des pièges meurtriers alors qu’elles cherchent à se nourrir.

En deux semaines, les hôpitaux ont déclaré 245 morts et plus de 2 150 blessés, à proximité des zones de distribution alimentaire gérées par une fondation humanitaire privée et controversée, alerte Tom Fletcher, ONU

Le chaos règne dans une société en plein effondrement. Infrastructures publiques détruites, sécurité absente.

Les femmes et les enfants survivent dans des conditions inhumaines.
ONU Femmes alerte : femmes enceintes et allaitantes vivent dans une détresse absolue. Leur vie est menacée à chaque instant.

©️ UNICEF

Freedom Flotilla : l’indignité des comparaisons entre l’opération humanitaire Freedom Flotilla et « La croisière s’amuse ».

Sophia Aram regarde dans le miroir son point de vue se faire la médiocrité narcissique.

La croisière s’amuse – ce sont les croisières macabres que certains font en Israël, prenant un bateau pour aller voir les illuminations la nuit : les bombardements sur Gaza – selon un documentaire diffusé sur la chaîne turque TRT World, le 18 septembre 2024.

Sophia Aram qui reprend la propagande de Netanyahu sur l’opération humanitaire Freedom Flotilla – comme elle pense satisfaisant des bombardements sur des sites nucléaires.

Elle affectionne les tyrans quand ils flattent son égo, sont du côté du pouvoir qui ne dérange pas et n’exige strictement aucun courage. Elle pourra rester assise sur sa chaise face à sa diatribe dans son microcosme narcissique applaudissant la cruauté. Le confort de la culture bourgeoise. Le fascisme du système arrange, garde les privilèges, l’archaïsme, une société bornée.

L’inhumanité est confortablement installée. Elle est diffusée dans les médias, transmise par la propagande politique dans un magma de contenus influents sur les réseaux sociaux.

Réseaux réservés à la propagande, au business médiatique et politique.

De droite à gauche, tout fonctionne de manière similaire. Seul, l’intérêt compte. Le Dieu argent.

Il n’y a pas de véritable liberté de la presse en France : il y a des réseaux d’influence, une malhonnêteté intellectuelle et politique, une absence de courage, un microcosme excluant.
C’est précisément pour cette raison que la France se classe à la 24e place mondiale en matière de liberté de la presse.

C’est la même mentalité discriminante, narcissique, qui divise, aux schémas répétitifs d’une France bloquée par les réseaux naissant dans les années 1980 – et prospérant dans les années majeures de corruptions, de barbouzeries, des affaires, de l’argent roi, des années 90.

Sophia Aram, dans tout ce marasme au pouvoir, profite du système, et tous font semblant de rire à son « humour ». Mais il faut se donner un genre, dire qu’on est allé la voir, jouer l’intellectuel du rire.

Heureux le jardinier qui cultive la terre, s’amarre à cette eau vive et nourricière, loin d’un parisianisme devenu plus encore fasciste.

Aujourd’hui, plus que jamais, écoutons les femmes qui résistent.
Les femmes de Gaza dépassent chaque jour l’atroce violence, survivent au milieu de l’enfer.
Chaque heure compte pour elles.
Leur vie menacée à chaque bombardement, à chaque blessure qui déchire le cœur, à chaque enfant blessé ou tué.

Il est le courage de la paix, face à tous les cynismes.
Contre l’hypocrisie. Contre l’instrumentalisation politique.
Contre le mépris de médias au confort de la bourgeoisie, à l’assurance fascisante.

Le navire La Madleen se dirigeait vers un territoire ravagé par des bombardements d’une violence extrême.
Israël a déployé une puissance militaire destructrice : au-delà d’Hiroshima.

À Gaza, des enfants sont affamés, mutilés, grièvement blessés, traumatisés à vie.
Ils sont enfermés dans un enfer sans issue.

L’appel à une paix durable doit redoubler d’efforts et il appartient à chaque citoyen.

Face au chaos qui nous dépasse, face au sentiment d’impuissance devant le bouillonnement politique mondial, les peuples doivent se lever pour la paix.

Le silence est l’ennemi de la paix mondiale.

Freedom Flotilla

Droits des femmes : ni récupération, ni destruction 

Sophia Aram – cette femme n’a strictement aucun courage. Symbole d’une bourgeoisie de gauche donnant la main à l’extrême droite pour n’être qu’un pouvoir de plus, dans une forme de mesquinerie intellectuelle.
Une touche de perversité morale pour divertir des médias déconnectés, qui n’intéressent plus qu’une France du passé. La question posée à des jeunes de 18 à 30 ans – Qui est Sophia Aram ? – la réponse majoritaire : « Je ne sais pas ». Puis, concernant ses propos se parant d’un rire cynique, sans humour, la réponse est :« on s’en fout ». Ces médias, c’est déjà fini.

Elle ose prétendre défendre les femmes iraniennes, mais derrière cette posture faussement engagée se cache une instrumentalisation des luttes féminines à des fins d’image, de réputation, de pouvoir.

Assise devant son micro, à déblatérer sa suffisance, son mépris, comme le ferait Caroline Fourest. Elle aussi s’affiche en photo, drapée de vertu, prétendant « sauver » les femmes ukrainiennes.
Mais en réalité, ni Aram ni Fourest n’agissent pour elles. Leurs engagements ne franchissent pas les frontières de leur propre mise en scène.

Je suis d’origine ukrainienne et multiculturelle, aux portes du Proche-Orient. Personne ne connaît cette pseudo-élite française qui ne protège aucune femme, même pas dans son propre pays.
Il y a dans ces discours prétendument universalistes un profond mépris de classe

  • un regard condescendant sur les peuples opprimés, comme s’ils ne pouvaient se libérer sans l’aval d’une « intellectuelle » occidentale

Le féminisme au Proche-Orient s’inscrit à rebours de cette vision. Il est multiple, libre, courageux, lutte pour l’égalité de genre. Il unit des femmes et des hommes voulant avancer vers leur société. Un féminisme créatif d’une nouvelle ère et fidèle à sa terre.

Un féminisme ancré comme l’arbre, amoureux de sa terre. Il connaît les réalités politiques et culturelles des peuples.

Loin des modèles standardisés imposés par certaines sphères occidentales, ces mouvements portent une résistance politique organique, tissée d’histoires locales, de spiritualité, de luttes sociales et d’héritages communautaires. Ils rejettent l’universaliste condescendant qui prétend définir, depuis l’extérieur, ce qu’est une femme libre. Intersectionnels par essence, ces féminismes se déploient au croisement du religieux, du culturel et du social, et bâtissent leurs propres langages de l’émancipation, sans demander validation à quiconque.

Ils rappellent que la libération ne se décrète pas depuis un plateau médiatique parisien, mais se vit dans les rues de Téhéran, les camps de Rafah, les universités de Beyrouth, ou les villages du Kurdistan.

Des femmes qui déconstruisent le colonialisme – La liberté est le prix de leur vie. Des femmes qui construisent la paix, car elle en connaissent la lumière sauvant leurs forces pour survivre. Elles voient à travers les mus, les rayons s’infiltrer dans les failles, combattre un isolement criminel. Déplacées de force, dépossédées de tout droit de vivre. Elle ont faim et soif d’elle, la liberté. Elle la chante en résistance contre la violence.

Les bombardements peuvent rager. Elles sont debout, combattantes, survivantes. Elles luttent contre le chagrin qui tue, quand un éclat d’obus blesse grièvement leur enfant.

Les armes des puissants anéantissent l’innocence. Jamais les forces israéliennes ne sauveront qui que ce soit. Ce qui détruit, ne sauve pas.

Pendant que les femmes palestiniennes résistent avec un admirable courage, Sophia Aram regarde des femmes palestiniennes périr, des mères porter leur enfant sans vie. Elle n’est d’aucun secours pour les femmes en Iran, au Congo, en Afghanistan, au Soudan. Aucune voix, aucun acte.

Faire tomber un régime dictatorial ne signifie pas soutenir aveuglément les forces israéliennes qui bombardent, violent le droit international, et utilisent la souffrance à des fins stratégiques.
Et ce, y compris par des attaques contre des sites nucléaires, ce qui constitue un acte d’une gravité extrême : c’est mettre sciemment en danger l’humanité et la nature, comme l’a fermement rappelé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à la suite des attaques israéliennes du 12 au 13 juin.

Ce glissement dangereux entre opposition légitime et soutien destructeur est une trahison des peuples.

Le peuple iranien doit choisir sa démocratie, ses représentants. Pas une bourgeoisie aisée rêvant d’une prise de pouvoir orchestrée par les bombes.

Soutenir les femmes, ce n’est pas s’afficher sur un plateau télé. C’est lutter contre toutes les formes d’hypocrisie, y compris dans les démocraties occidentales.
C’est écouter les femmes pauvres, isolées, invisibles.
Et non cette bourgeoisie, y compris iranienne, richement installée aux États-Unis et en Europe, qui instrumentalise la douleur tout en restant sourde à la souffrance des femmes de Gaza.

Non à ceux qui soutiennent la cruauté s’abattant sur des femmes et des enfants à Gaza.
Non à ceux qui travestissent la démocratie pour en faire un outil de domination.

Refusons de choisir entre deux oppressions : celle du tyran local, et celle de l’agresseur international.

Défendons les droits des femmes en Iran, en Palestine, en Ukraine, au Congo, au Soudan, en France, et partout où la liberté se bat pour survivre.

Écouter la liberté au cœur des territoires en souffrance.

Fédora Hélène

©️ LiberTerra

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