J’écris « liberté », car je vis
Ils osent encore se dire et s’appeler les « Républicains », alors qu’ils trahissent l’héritage ouvrier de la République. Celle de 1936, née dans les luttes, les grèves, les bals populaires, les chaînes d’usine, les mains calleuses et les cœurs solidaires.
Ils ont remplacé la fraternité par le mépris, la justice par le calcul, la République par un costume sur mesure, taillé pour les ventres pleins et gâtés, le courage, vide.
Le fascisme porte désormais d’autres visages, masqué par la comédie : il siège dans les ministères, il parade dans les médias, il vote les lois du mépris au nom de la sécurité.
Mais l’âme du peuple, elle, résiste encore. Dans les mémoires, dans les corps, dans les chants.
La lutte féministe s’habille de pauvreté. Elle n’attend pas d’être validée par le patriarcat d’État.Celles qui luttent sont les survivantes, pas la bourgeoisie en politique, volant leurs témoignages, leur force de vivre, et les effaçant d’un trait quand elle monte à la tribune de l’Assemblée nationale pour dire ce qu’elle n’a jamais vécu, mais fait subir.
La bourgeoisie s’achète une bonne conscience, se pare de vertus, manipule l’espérance, a compris la souffrance, qu’elle conçoit elle-même et pose sur les regards des pauvres, des mères isolées, oubliées, de leurs enfants au froid de l’hiver du palais de l’Élysée.
Sans plus de retour, il faut avancer, briser les chaînes, et vivre. Montrer notre face au soleil, ne plus s’éteindre dans la tristesse, oser croire et marcher ensemble vers le monde nouveau, juste et bon.
Les guerres finies, consoler les enfants, leurs corps fragiles sous les bombes, que la bourgeoisie vend aux tyrans.
C’est ce monde, aujourd’hui, brillant dans les banques, remplissant les coffres bourgeois de la cendre de la Terre, de son cri, de sa peine, blessée et couchée près du petit corps endormi dans la poussière de Palestine.
Les complices du massacre pointent du doigt l’innocent, ici et là-bas, ils accablent sans âme, détruisent sans répit, laissant leur noirceur s’étendre dans le ciel, où vole la colombe.
Demain, les faux prophètes de la République, harcelant la paix, menaçant la liberté, auront à leurs mains coupables l’étau qu’ils imposent aux oiseaux libres résistant pour survivre.
Les puissants, d’aujourd’hui, l’extrême droite, le fascisme ordonné, sans créativité, ni amour de la liberté, copient sans fin les royaumes d’hier. Ils parlent de « nouvelle » société, quand ils donnent les clés pour ouvrir d’autorité, les vieilles portes de l’oppression.

Ésaïe 10:1-2
« Malheur à ceux qui décrètent des lois iniques, et à ceux qui rédigent des décrets oppressifs, pour refuser justice aux pauvres, et ravir leur droit aux malheureux de mon peuple. »
Plus de 3 millions d’enfants pauvres : qui osera encore parler de grandeur républicaine ?
En 2024, plus de 3 millions d’enfants vivent dans la pauvreté en France.
Selon les données de l’UNICEF, en 2018 déjà, 2,9 millions d’enfants grandissaient sous le seuil de pauvreté, soit un enfant sur cinq. En 2023, ce taux atteignait 21,6 % chez les moins de 18 ans.
Mais ces chiffres officiels n’incluent pas tous ceux qu’on ne compte pas : les enfants et les jeunes issus de familles juste au-dessus du seuil fixé, précaires invisibles, mais tout aussi traumatisés par la pauvreté, l’exclusion, l’injustice sociale devenue structurelle.
Pendant que les discours sur la République se parent de grandeur et de morale, les ventres d’enfants grondent, les foyers se refroidissent, les mères s’épuisent.
Le pays des droits de l’homme abandonne ses plus jeunes, pendant que la bourgeoisie s’offre les tribunes, les plateaux et les privilèges.
L’esprit humain, dès l’enfance, entre dans un calcul de valeur d’argent, et s’y brise. Brisé par l’exclusion, par les castes sociales, dans une France où la bourgeoisie ne se mélange pas. Elle impose des strates de citoyens et de sous-citoyens, à qui elle laisse les sous-emplois, les miettes, les stigmates.
Une élite extrêmement méprisante, assistée par l’héritage patrimonial, s’érige en aristocratie morbide, s’inventant la nouvelle monarchie.
Les politiques, eux, escrocs en bande organisée, voyous en cols blancs, ne défendent plus rien que leur caste.
Une France figée dans le luxe du XIXᵉ siècle, où la bourgeoisie écroule la justice sociale, les droits humains, ralentit sa chute en accablant toujours plus les classes précaires, que les vieux riches, industriels, ont pliées à une vie de labeur sans répit,
de misère, confrontée à deux guerres mondiales, laissant les aristocrates en majorité corrompus, soumis,dans leurs salons dorés, jouant aux cartes les champs de bataille, les flaques de larmes, le travail des enfants, la santé des pauvres.
Ordonnant leur temps, leur retraite,
leur vie, ceux devant s’excuser d’être épuisés, demander la permission pour tout, pointant et surveillés, les banquiers en gardiens de prison, les politiques en traîtres, l’abbé Pierre en prédateur, leurs mensonges au triomphe de l’État.
Simone Weil
« L’argent déforme la réalité. Il rend les puissants insensibles et les pauvres invisibles. »
Ils ont oublié leurs enfants,
ils ont oublié qu’ils étaient enfants.
La lumière qu’ils cachent à leurs propres enfants en les séparant de leurs frères. Leur propre cœur qu’ils engloutissent, insensibles, en regardant sans bonté les enfants ayant faim et soif. D’amour et de paix, de pain et d’eau.
Quand ils regardent leurs familles vivre dans l’argent, ils sont fiers. Ils prient en invoquant l’injustice et remercient celle-ci de remplir leurs verres.
Ils ont peur de la pauvreté qu’ils sèment, peur qu’elle se retourne contre eux, leur montre la détresse qu’ils causent, les rêves forts, résistants au cœur des pauvres.
Ils ont peur de ce jardin renaissant, de vivre libres, de rêver aussi.
Ils préfèrent servir des dîners fastueux,
pour diplomatie de bouche, signant les contrats et investissements pour l’horrible machine. Le banquier à table, l’Élysée est devenue leur cité.
Georges Bernanos
« Ce sont les riches qui ont inventé la misère des pauvres. »
Ils ont oublié qu’ils étaient enfants.
La Terre, mère nourricière, les couvre tendrement, ne fait pas le tri du bon et du mauvais, elle offre à tous l’air, la récolte que l’homme ne cultive pas.
Le ciel en lumière bénit chaque jour, et ne maintient personne dans la nuit. C’est eux qui ont fermé leurs yeux, plus que l’aveugle qui marche heureux.
Les hommes durs, ceux appelés « les méchants », politiques sans scrupules, oppresseurs et menteurs, maintenant la peur, leurs ministères, la cruauté…
Combien d’armes leur faut-il pour régner ?
Quand le plus fragile ne tient que l’amour pour liberté, que la paix pour exister.

Victor Hugo – Les Misérables
« Les enfants acceptent facilement les martyrs, car les enfants sont eux-mêmes de grands martyrs. »
République sans cœur, lumière en Résistance
En France, les oppresseurs,
Menteurs sans cœur, sans honneur,
Manipulateurs,
Politiques escrocs sans courage,
Humiliant les plus vulnérables,
Pauvres à cause de ces misérables.
Flattant Netanyahou en voyous,
Fils à papa, fils de l’État,
Élus de la République
Crachant leur haine en réplique,
De leur esprit toxique.
Des mères et leurs enfants
Peinent en silence,
Dans ce monde d’argent.
Une fleur en résilience
Pour arme face aux puissants
Brisant la paix, l’existence.
Sans un regard, indifférents,
Ils passent à distance,
Fuyant l’amour immense
Des larmes combattantes.
Les tyrans à l’âme partie,
Elle répare leur violence,
Sans relâche, ruinant la vie,
Donnant sa lumière,
Pour réconforter le faible.
Elle abandonne la suffisance
De ceux au pouvoir sans prière.
Multiplie un pain par sept
Pour le tendre à l’enfant,
Le juste, l’eau en diamant.
Fédora Hélène




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