Portraits de femme – Mots libres & photos – Le féminisme en terre ouverte pour toutes, sans frontières

Essai poétique engagé – « Voix de femme, mémoire du monde »

Ce texte est né d’une nécessité. Celle de nommer l’invisible, de faire exister les voix trop souvent tues : les femmes opprimées, oubliées, celles dont la mémoire et le courage traversent les siècles.

J’ai voulu mêler les mots à la photographie pour créer un espace où la parole féminine est libre, ouverte, debout.

Un espace où l’on peut regarder en face l’injustice, la pauvreté, la violence systémique et y opposer la paix, la tendresse, la mémoire, la force du vivant.

Ce n’est pas une exposition figée, ni un simple article. C’est un essai en actes, un manifeste sensible. Un lieu de résistance, de poésie, et d’humanité.

Car le féminisme ne peut être une idéologie fermée. Il est terre ouverte, il appartient à toutes : mères isolées, travailleuses épuisées, survivantes oubliées, jeunes filles libres, femmes du monde entier.

Un hommage en textes et en images à celles qui résistent, créent, aiment, traversent le monde et l’Histoire. Des mots pour dire la dignité, des photos pour ne jamais oublier.

Renaissance libre.

©️ Fédora Hélène

La liberté de l’identité, en elle-même, affranchie des pressions et des oppressions. Une femme libre, dans cet instant suspendu, hors du cadre sociétal, juste pour être elle.

Des femmes. La photographie leur rend hommage. La reconnaissance existe. Leur Histoire – luttes, combats, résilience – vit tout entière.

Les mémoires en photos traversent le temps, le défi. Le présent devient l’union, et il nous délivre de l’abandon. Nous ne sommes plus orphelines dans une société de violences, nous ne sommes plus les opprimées de siècle en siècle. Ce fardeau de nos peurs, de l’impuissance face à la cruauté, nous sommes celles qui le transforment, en portant les lourds seaux d’eau, marchant des heures sous un soleil harassant. De l’eau pour abreuver la terre, pour les enfants, les malades, pour le bien commun du village.

Nous ne sommes pas orphelines, mais unies à l’humanité. Un souffle d’air, une brise légère, la joie d’avoir reçu la bonté de la terre : de l’eau au pain, de transmettre la prospérité, de nos larmes fertiles de chagrin et d’amour.

La photographie a écrit le nom des femmes
à travers les siècles et le monde. Du crayon à l’objectif, elle apparaît : femme.

Le deuil a fini sa leçon de tristesse. L’injustice des présidents, des juges et des puissants n’a creusé que leur propre fossé entre eux et la fraternité. La justice s’est blottie dans les bras d’une femme, car elle incarne la paix grandiose qui sauve la vie.

Durant les guerres, les femmes sont réduites à la misère extrême, anéanties sous le poids de la barbarie, leurs enfants en souffrance, elles ont le cœur brisé.

C’était au Soudan, hier et aujourd’hui : les enfants orphelins, mourant de faim. La colonisation a laissé une blessure profonde.
Séparer l’humanité, la fendre par le racisme, l’esclavagisme, les richesses, le corps des femmes meurtri, c’est répandre le chaos.
C’est compter, à petits pas, chaque grain du sablier qui nous sépare de la fin.

L’anéantissement de l’humanité viendra de sa fracture. La réconciliation est une priorité vitale pour tous. Être frères et sœurs. Avancer vers la fraternité, la sororité, et les unir pour que soit l’humanité.

Portraits de femmes : le monde, la vie, l’autoportrait pour se reconnaître vivante, renaître. Le pouvoir de la naissance multipliée.
Ce printemps qui éclot chaque jour. Une nouvelle chance de vivre, de dire : je suis.
Je suis là, et je vois, je ressens, je pense, je vibre, j’imagine, j’aime.

Femmes. Dépossédées de leur corps et de leur esprit, opprimées par des prédateurs et des oppresseurs – politiques, financiers, juges, policiers, présidents, tyrans du système – les femmes retrouvent leur identité et leur liberté
le temps d’une photographie.

Elle immortalise leur joie, leur dignité, leur existence, leur bonheur de vivre, leur résistance, leur combat pour la justice, souvent mené dans le silence d’une société cruelle, dominée par l’argent.

Femme. La renaissance libre.

Fédora Hélène

Galerie Nomade – Portraits de femme

Lumière

France, la lumière se pose doucement sur le rivage, illumine la paix, console les peines, apaise la douleur de l’injustice, cachée derrière le trompe-l’œil des rues calmes, des maisons endormies, des plaines de sable.

L’eau salée brûlant les yeux de chagrin, mais la mer consolatrice couche la vague sur la terre, là où le ciel se reflète.

La force des femmes de peindre la Terre de paix, d’y dessiner l’harmonie, la joie de la vie, de voir la beauté de la nature, de s’unir au monde vivant.

Elles dépassent l’oppression par leur unique courage. Elles sourient quand la pluie tombe, quand la violence tente d’éteindre leur âme.

L’obscurité

La France : un pays gangréné par un pouvoir politique majoritairement corrompu, un milieu de violences, de manipulations, profondément sexiste et patriarcal.

Ils imposent le mensonge comme mode relationnel, la dureté comme méthode, l’injustice comme règle.

En 2023, plus de 270 000 femmes ont été victimes de violences conjugales, dans l’indifférence d’une société complice.

Un chiffre minimisé, comme la justice minimise les faits, n’enquête pas, humilie et abandonne, chaque année, des milliers de survivantes. Pendant ce temps, elle protège leurs bourreaux.

Des politiques sans dignité et la culture du viol, une justice politique, aux ordres de l’État, très défaillante. Une cruauté institutionnalisée envers les femmes survivantes de violences et les enfants.

La deuxième puissance européenne est un pays de violences envers les femmes, porté par une culture aristocratique qui valorise les inégalités, le commerce sans scrupules, les ventes d’armes, la France étant le deuxième exportateur mondial d’armement.

L’opulence pour quelques-uns : politiques corrompus, oligarques, milliardaires.

Et en face : 10 millions de pauvres, dont près de 2 millions de mères isolées, oubliées, précarisées, méprisées. Leurs rêves et projets, leur force et courage sont emprisonnés par l’injustice.

Une bourgeoisie d’extrême droite catholique ne perdure que par un autoritarisme, une culture malsaine et néocolonialiste, ne donnant de valeur qu’à l’héritage, à l’argent, aux titres et apparences. Ils se pensent par un fort complexe de supériorité, un narcissisme hautain, une vision primitive de la société. Un snobisme monarchiste, indécent, ils vendent leur âme pour le pouvoir et l’argent. C’est le gouvernement Bayrou comptant sur un président qui s’unit à l’extrême droite pour exister en politique.

Ce sont les mensonges de Français Bayrou, actuellement Premier ministre par copinage et près de 40 ans de réseaux politiques, soutenant Betharram, où la violence inouïe envers des enfants a été la loi. Une France tellement corrompue et sans honneur, qu’il reste Premier ministre.

La maltraitance des femmes et des enfants comme instrument de pouvoir. Une domination fondée sur la cruauté, pensée, instituée, transmise par des hommes inscrits dans un mouvement prédateur : celui de la colonisation, de l’esclavagisme, de l’asservissement.

La femme, bonne à tout faire, propriété du mari, dépossédée de ses droits humains. La femme ouvrière, épuisée à la tâche, sans la moindre reconnaissance. La “mère au foyer”, méprisée, humiliée, appauvrie, soumise à des violences coercitives normalisées, celles de l’État patriarcal, banque des très riches, des industriels et des oligarques milliardaires.

Le capitalisme soviétique ou néolibéral, même résultat : la femme demeure pauvre, ouvrière, exploitée jusqu’à la fin de sa vie, et ses enfants le seront aussi, dans un ordre social rigide et hiérarchisé.

En France, il faut six générations pour qu’un enfant pauvre accède à un revenu moyen. Des mères, plongées dans une pauvreté pensée, organisée, voulue par le pouvoir politique, dépossédées de leur maternité, voient sous leurs yeux leurs enfants grandir dans la misère.

C’est d’une violence inouïe contre l’humanité, infligée par les politiques français qui ne servent que leurs intérêts cupides.

Aurore Bergé, ministre de l’Égalité, a accepté un mensonge sans commune mesure. L’égalité n’existe pas. Les politiques font subir aux autres enfants les traumatismes de leurs choix, de leurs décisions et de leurs lois, mais pas à leurs propres enfants.

Des politiques arrivistes qui reproduisent un modèle archaïque en enfants gâtés du système. Ils ont appris la hiérarchie de la société par l’argent et le mépris de l’humain. Des politiques qui séparent les enfants en riches et pauvres. Ils organisent la fracture sociale, brisent la réconciliation, fondement pourtant vital d’un monde juste et durable.

France : un viol ou une tentative de viol toutes les 2 minutes 30. Un système judiciaire destructeur : 0,6 % des agresseurs condamnés tous les dix ans.

Si les rivages de France apparaissent comme les symboles de la liberté, c’est grâce aux femmes qui, aujourd’hui, rendent aux plages de Normandie la paix, quand, hier, l’homme y mourait soldat pour la liberté.

Mais le politique, qui n’est pas un combattant, a oublié ce que signifie le combat pour la liberté. Il ne l’a jamais vécu. Le politique n’est pas un artisan de paix. Il ne cultive pas l’espérance. Il ordonne la guerre, flatte les industriels de l’armement, recopie les dogmes de l’oppression, et lâche le populisme en guise de campagne électorale.

En politique, il n’y a pas d’amis, mais uniquement l’intérêt du pouvoir jusqu’à la trahison, la haine, le mensonge. Il n’y a pas de parti humaniste et féministe en harmonie avec le monde vivant, protecteur de la nature. La paix y est le bronze fondu ne sculptant jamais les cloches qui feront retentir à travers le pays l’avènement de la paix universelle.

La femme est la grâce de l’espérance, la bonté offerte à l’humanité.

Photo ©️ LiberTerra

La France doit aujourd’hui se rappeler qu’elle est la fille aînée de l’Église, qu’elle doit être la maison qui accueille, celle, patiente, qui écoute, tend la main, et regarde avec douceur le pauvre et l’étranger.

Elle doit revenir vers son cœur, exprimer la bonté, devenir le phare de la paix pour tous. Être, dans les périodes difficiles, l’assurance de la liberté préservée.

La France n’est ni capitaliste, ni soviétique : elle doit être libre, unique, elle-même, avec ce drapeau nouveau flottant dans son ciel.

Photo ©️ LiberTerra

L’atelier

Photo ©️ LiberTerra

Le jardin ouvre ses portes. Un havre de paix au cœur des villes, un moment de repos, une respiration nécessaire, une France en douceur, où l’on aime être, et qui devrait être l’exemple. Les initiatives bienveillantes, un accueil chaleureux, le sens de l’hospitalité, l’ouverture d’esprit, la fin des politiques réactionnaires, du mépris de l’autre. Tout cela doit vivre, être accessible à tous.

L’entrepreneuriat pour toutes, et l’accès facilité pour les femmes précaires, pour les survivantes de violences. Favoriser un monde équitable et juste. Un pays doit être prospère par l’équilibre de la fraternité, de la confiance, de l’entraide les uns pour les autres. L’un et l’autre, ensemble.

L’économie doit être une source d’émancipation, de liberté et non d’humiliation, de répression et de précarité.

Les lois sécuritaires en business, ce n’est pas le respect du droit de vivre en paix et sécurité.

La paix est une sécurité naturelle, humaine, un respect de l’autre, du précieux de la vie. Elle s’enseigne par le langage, le relationnel de l’un à l’autre, directement, en face et non de manière virtuelle, financière, ou politique.

L’intelligence émotionnelle, l’empathie sont des valeurs humaines essentielles pour la prospérité de la société. Les bienfaits se cultivent au jardin des libertés, du mouvement de la population s’appropriant l’espace urbain, les parcs et jardins. Les villes sont marquées par le bruit, le vacarme qui ne s’arrête jamais.

Le repos entravé, l’humain en souffrance, un stress traumatisant, il est nécessaire d’ouvrir les villes, qu’elles soient celles des citoyens, et non une vitrine touristique, un moyen de rentabilité, un territoire acheté par les lobbies, entrepreneurs liés à la politique, les industriels propriétaires.

L’atelier de l’usine – les travailleuses appartenaient à l’industriel. Les maisons ouvrières, l’école formant les futurs ouvriers, les rues pauvres des villes industrielles, la sonnerie de l’usine pour ordres et repères de toute une vie.

Emmanuel Macron a repris ce modèle aristocratique et il a échoué. Il a aggravé la pauvreté. Il a trahit sa promesse à l’égard des personnes à la rue, et en 2024, entre 2 000 et 3 000 enfants ont dormi dans la rue a alerté l’UNICEF.

Emmanuel Macron a fait progresser les politiques réactionnaires. Un choix de politiques européennes mettant en danger les valeurs humanistes. Son entente avec Meloni, cette alliance presque amoureuse, génère un pouvoir mettant en valeur un ultra-conservatisme.

Les politiques sont-ils ces hommes qui n’échappent pas à leurs traumatismes ? Ils ont ce besoin d’apparaître, de dominer pour fuir une détresse personnelle, une longue insomnie.

Emmanuel Macron exprime dans ces discours une volonté humaniste qui semble retenue, presque confisquée.

Une avancée par le Grenelle des violences conjugales, la reconnaissance des violences coercitives, la PMA pour toutes, l’inscription dans la Constitution du droit à l’IVG. Et, cette retenue sur le consentement, valeur de liberté. Le Oui fondamental, Je suis et je vis.

Lutter contre un crime : les viols conjugaux, les violeurs en série, comprenant leur compagne comme leur propriété, leur objet qu’ils détruisent cruellement, il est crucial de reconnaître le consentement. L’article dans LiberTerra informe sur le rapport de l’OMS sur les violences sexuelles commises par un partenaire. Ce sont plus de 641 millions de femmes (soit environ 26 % des femmes de 15 ans et plus) ayant été agressées par un partenaire intime au moins une fois.

L’Organisation mondiale de la santé estime qu’environ 736 millions de femmes dans le monde ont subi violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire intime, ou violences sexuelles de la part d’un non‑partenaire au cours de leur vie.

Emmanuel Macron doit sortir de sa zone de confort. Sa vision des femmes : des femmes bourgeoises, coulées dans l’ennui, à la manière de Madame Bovary. Sans courage et au luxe pour apparence.

Mais celles de l’autre côté de son monde bourgeois, il ne les connaît pas. Il juge la pauvreté, oubliant que sa richesse s’est bâtie sur l’oppression, et sur son ignorance des plus fragiles.

Et pourtant, ces femmes, ces hommes, ces enfants survivent à des souffrances que les politiques leur imposent, des épreuves que ceux qui gouvernent seraient incapables de surmonter.

Le monde cynique de la politique qui étouffe le souffle de la vie, de femmes belles et libres.

Revenir à l’atelier au jardin et respirer le parfum des fleurs. Admirer leur audace d’affronter ce monde puissant par l’homme politique dirigeant depuis l’antiquité l’oppression politique contre la moitié de l’humanité, les femmes.

En niant le corps de leur propre naissance, ces hommes ont créé le chaos. La pauvreté, la guerre, l’esclavagisme, l’empire, la trahison à la vie. Ils ont fondé un monde industriel à leur image, prédateur.

Ils accordent leurs héritages à leurs enfants qu’ils veulent comme une future version d’eux-mêmes.

La génération politique des trentenaires et quarantenaires est celle qui reproduit inlassablement le livre de leurs mentors, la promesse de leur enrichissement. Le bouleversement climatique est accéléré, les fausses promesses écologiques s’alignent sur les schémas bancaires, les exigences de la Bourse. L’absurde domine les politiques actuelles, et aggravent la violence à l’égard des femmes précaires et des femmes migrantes.

Une population consommatrice et réactionnaire banalisent des discours racistes et identitaires dans les médias, les alliances électorales avec des partis réactionnaires, ou glissement de l’ensemble du spectre politique vers des postures de rejet de l’Autre et d’autoritarisme.

Des gens qui renforcent une dérive autoritaire grave, parfois post-démocratique, et qui flirtent dangereusement avec des logiques néo-fascisantes : culte sécuritaire, xénophobie d’État, répression de la dissidence, mépris des pauvres et des minorités, restriction des libertés.

Le jardin d’espérance, la lumière au-dessus de tout. Avancer vers des liens relationnels précieux et ambitieux pour rétablir la solidarité, apaiser le bouillonnement de la terre, et l’humain interconnecté et interagissant avec la terre nourricière, peut alors comprendre le sens de sa présence : être le protecteur des ressources naturelles, de l’équilibre de l’humanité, de ce qui est juste.

Photo ©️ LiberTerra
Photo ©️ Fédora Hélène

Palestine – Résilience

©️ ONU

Les femmes palestiniennes ont été douloureusement effacées au cœur d’un génocide. Les démocraties sont devenues les tyrannies modernes. Complices silencieuses, exportatrices d’armes, commerciales, les puissances sont des ventres bancaires, des investissements sur des territoires ravagés par des bombardements dévastateurs, calculés par des armes bénéficiant d’une technologie de pointe. Le savoir réduit à détruire les vies innocentes de femmes et d’enfants.

La guerre de la faim et de la soif, les femmes palestiniennes traversent le réel désert que crée l’inhumanité.

On 19 November 2023, babies rescued from Al-Shifa hospital in northern Gaza are relocated to the Al-Helal Al-Emarati Hospital in Rafah, in the south of the Strip.
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Les bombardements pleuvant sur Gaza ont touché dès le début les plus fragiles. Le crime contre l’humanité a été inscrit pour les forces israéliennes.

Femmes, le monde

Des femmes aussi en Ukraine. Les femmes au Congo, au Soudan. Les femmes d’Israël, le 7 octobre, victimes de la cruauté.

Les femmes d’Afghanistan, prisonnière des murs dressés par les Talibans. Les femmes d’Iran, les femmes d’Inde, partout dans le monde, la moitié de l’humanité subit une oppression déshumanisante.

Residents of the Roghani Refugee Camp in Chaman, a Pakistani border town. Children and young people make up a large percentage of the population at Roghani Refugee Camp.

Ces femmes, qui, chaque jour se lèvent, sourient à leurs enfants, les bercent, préparent le repas, même avec rien, pleurent en silence, un chagrin si fort en elles. Le verbe aimer les a désignées : témoins de la bonté.

A woman and child at Roghani Refugee Camp in Chaman, a Pakistani border town. Children and young people make up a large percentage of the population at Roghani Refugee Camp.

Burundi – Féminisme

Orange the World 2023 – Burundi
Burundian women’s public activism against gender based violence Photo: UN Women Alain Gashaka

Ukraine – Femmes au front

En Ukraine, 75 % des femmes et des filles ont été victimes de violences conjugales à partir de leur 15 ans.

Des femmes qui affrontent la violence des soldats russes, les violences sexuelles liées au conflit et l’aggravation des violences conjugales et coercitives dans un pays instable, pris au piège d’une guerre d’usure.

©️ ONU
Ukraine ©️ UNICEF

Femmes d’Afrique – Merveilleuses de courage

©️ ONU Femmes
27 October 2020. Goma, North Kivu region. Democratic Republic of Congo.
Logis Talita Khoum, transitional accommodation center for children in difficult circumstances.
Cynthia Aline Muhindo (15) has been at the center for 4 months.

Près de 52 % des femmes au Congo subissent des violences conjugales, selon ONU Femmes, D’autres part, les mariages forcés s’imposent par la pauvreté, les inégalités, et 37 % des filles sont mariées avant 18 ans, dont 10 % avant 15 ans.

En République démocratique du Congo, les violences sexuelles liées au conflit sont délibérées et massives. L’UNFPA rapporte près de 500 cas déclarés chaque semaine dans la région de Goma, dont plus de 150 affectent des enfants. Un chiffre qui ne reflète qu’une partie de l’ampleur réelle ().

En 2023, Médecins Sans Frontières a pris en charge 25 166 victimes de violences sexuelles à travers le pays, soit plus de deux cas par heure. Rien que dans la province du Nord-Kivu, entre janvier et mai 2024, 17 363 survivantes ont été traitées. soit déjà 69 % du total de 2023.

Ces chiffres traduisent une réalité glaçante : la violence sexuelle est utilisée comme arme de guerre. Ces violences cruelles visent à détruire des familles et des communautés. Briser pour contrôler.

En parallèle, l’ONU et l’UNFPA indiquent que l’effondrement des services médicaux et l’absence de protection dans les camps accentuent les risques et excluent les survivantes de l’accès aux soins et à la justice.

Ces statistiques, bien que dramatiques, n’en sont qu’un écho partiel : de nombreuses femmes ne signalent jamais, par peur, humiliation ou absence de moyens. D’où l’urgence absolue, dès maintenant, d’une réponse humanitaire, médicale et judiciaire à la hauteur.

Féminisme international

On comprend à la lecture des violences faites aux femmes, que le féminisme est internationaliste ou n’est pas.

Tant que les violences faites aux femmes existent quelque part dans le monde, le combat féministe doit être solidaire, global et engagé au-delà des frontières.

S’engager pour la liberté des femmes, c’est s’engager pour la vie. La vie précieuse et le combat des femmes est celui de toute une existence, de génération en génération.

La paix universelle se gagnera par le combat des femmes.

Fédora Hélène

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Une réflexion sur “Portraits de femme – Mots libres & photos – Le féminisme en terre ouverte pour toutes, sans frontières

  1. Un grand Merci pour la beauté et la bonté qui se dégagent de cet article. Une lecture profonde et apaisée qui ne nie pas la souffrance et l’injustice.L’ espèrance nous appelle : Soyons au rendezvous !

    SOLINE

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