Les enfants d’abord : pour une humanité debout 

Ce n’est pas l’enfance qui menace la République, mais la République qui trahit l’enfance.

Fédora Hélène

L’espérance combat l’injustice

Les forces israéliennes détruisent chaque jour des vies sous les yeux des dirigeants internationaux.

Ce qui se passe à Gaza est une catastrophe humaine pour le monde entier.

Tout l’Occident, que l’on pensait être composé de démocraties, s’écroule dans le désastre de la cruauté, en protégeant Netanyahu, en exportant des armes, en commerçant sans foi ni loi.

Pendant que des enfants meurent, sont affamés et assoiffés, les dirigeants nourrissent leur perversité, leur machiavélisme, leur cynisme, sans jamais se heurter à une majorité de la population ayant elle-même adopté ce narcissisme : l’argent avant la vie.

Ils ne se voient plus comme des frères, mais comme des concurrents, des ennemis de marketing.

Ils calculent la rentabilité de l’autre, les crédits bancaires, les actions boursières, les profits.

Ils transforment la sécurité en business, comme le gouvernement d’extrême droite de Bayrou.

L’aristocratie d’extrême droite catholique, les réactionnaires, ont depuis longtemps effondré le christianisme pour alimenter leurs mensonges, leur haine, leur pouvoir.

Ils marchent aux côtés d’héritiers vendeurs d’armes, dans un esprit de prestige monarchique, où ils se rêvent en nouveaux rois de France.

La majorité des pays arabes ont abandonné la population de Gaza.

Plus de deux millions de personnes, dont la moitié sont des enfants, subissent le chaos dans l’indifférence de la bourgeoisie internationale, des marchands, de l’atroce finance, des industriels et de leurs entrepreneurs, des margoulins de tout genre en holdings, des voyous de la finance, des escrocs-politiques qui dominent la société et appauvrissent l’humanité.

Ces hommes, dans leurs beaux costumes, arpentent les ministères, accompagnés des ministres de la combine, de la corruption, de la haine, et de leurs barbouzes.

Leur incompétence magistrale laisse des bureaucrates imposer des réformes antisociales, antidémocratiques, militaristes et sécuritaires, issues de la perversité narcissique qui domine aujourd’hui l’esprit politique.

En France, pourtant stable et très riche, leur volonté : ouvrir des prisons pour enfants. Quelle absence de courage pour la paix !

Ce ne sont pas les enfants qui fabriquent une société de violences et d’argent, mais ceux qui veulent construire leurs prisons, dont ils ont déjà dressé les murs.

Les manipulateurs par faiblesse, incapables de se réaliser sans violence, sans maltraiter, sans avoir pour mentors les vieux réactionnaires lepénistes.

Les pervers du système, qui montrent les enfants du doigt et les accusent de ce qu’eux-mêmes ont créé : des crises humanitaires, la montée du racisme, une société s’attachant à une évolution fascisante, des prédateurs en roue libre, un système judiciaire oppressif, politique, injuste et destructeur, à l’image des hommes naviguant dans l’enfer de la politique.

Ces hommes de pouvoir qui n’ont jamais protégé une femme, un enfant, des survivants.

Ils ont réalisé un monde dangereux à leur image et cultivent un système d’inversion, où ils accusent leurs proies.

Ils accusent la souffrance qu’ils font subir, mais jamais leurs actes de violence politique et économique, leur autoritarisme, leur inhumanité.

La droite a tout perdu de la démocratie

Ses représentants sont l’ancien monde colonialiste, et les socialistes leurs fidèles alliés, car ils ont toujours aimé l’argent. Mais, en vérité, existe-t-il un seul parti politique qui soit pour le bien commun, qui ne soit pas à faire du populisme, à n’être autre chose qu’un acteur sur scène ? Le peuple rangé derrière les ordres de partis politiques et de syndicats, tous ancrés dans l’Hydre de l’État.

Et, toujours un capitalisme -soviétique pour faire société, quand il pourrait être une démocratie ouverte, fondée par le peuple. La population mise en état d’infériorité, et votant pour des Assemblées qui ne cessent jamais de trahir, pour un président qui constitue n’importe quel gouvernement, jamais élu.

Un gouvernement plein de mépris et sourd à tout appel de liberté du peuple. Un gouvernement faisant le choix de laisser Netanyahu survoler la France, car il y a les pressions de Trump et de l’OTAN. Et, que des politiques sans courage préfèrent faire des discours dans des sociétés privées : la franc-maçonnerie et le CRIF.

Des sociétés dont la majorité de la population ignore tout. Ces clans excluants, dirigeant dans l’ombre, et chaque président y adhère, dans un cérémonial sectaire, trouble d’une République qui devait réaliser la Déclaration universelle des droits de l’homme, devenue l’utopie.

Les esprits contraints quand la liberté est le souffle de la vie. Les politiques se sont emprisonnés eux-mêmes, se sont interdits d’aimer, d’être libres, esclaves de l’antique empire pour civilisation, le latin hante le langage de l’esprit, des lois et dictées politiques, des règles des puissants, de la culture du viol et de la guerre, des rues tracées, des villes en tours de béton et de verre pour reflet du ciel.

Emmanuel Macron veut être César

Macron et son syndrome de Napoléon, voulant être le président empereur, faisant de Gabriel Attal, son fils spirituel, qu’il dirige et ordonne. Ce fils pris au piège dans le labyrinthe des impossibilités, des manipulations et tensions d’un président qui se veut puissant, héritier de César, dans une lignée napoléonienne pour échapper à sa propre naissance, à son destin premier, à ses tourments, insomnies et traumatismes.

En 2027, l’héritier de Macron élu, ce sera Emmanuel Macron qui gouvernera et qui se représentera en 2032. Le point s’effondrement atteint, la création d’un État européen sera conçu comme salvateur.

Emmanuel Macron, qui se rêverait uni à Georgia Meloni, comme s’ils formaient ensemble une Europe des alliances rappelant un ancien royaume de l’Occident.

Une nouvelle puissance militaire, une Histoire convoquée comme lien commun, l’art italien inspirant encore une fois la France, comme à la Renaissance.

Mais ici, ce n’est plus la beauté qui éclaire l’Europe, c’est une ambition impériale, militariste, nostalgique d’un ordre autoritaire. Une fausse Renaissance, où l’on invoque le passé pour mieux faire oublier la démocratie.

La France en dominant, embrassant ses alliés stratégiques, la nouvelle Europe aux frontières tracées avec le compas de la puissance militaire et nucléaire.

Emmanuel Macron convoite toujours la présidence de l’Union européenne, et pour se faire, il se constitue un réseau près a investir dans ce projet que d’autres soufflent à son oreille par ambition de puissance économique et militariste, conditions essentielles pour former un État européen.

Aboutir à la création d’un État européen, lui demande de rester au pouvoir, d’être une figure d’autorité. Il a besoin que son candidat gagne en 2027. Il est impératif que son principal concurrent, Jordan Bardella, soit en position de faiblesse.

Le décès de Jean-Marie Le Pen met fin à l’ambition du Rassemblement national.

Ses adversaires n’ont désormais plus qu’à renverser cet outil politique devenu inutile à la droite réactionnaire, rompant ainsi le pacte implicite qui le liait à son fondateur.

Jamais Jean-Marie Le Pen n’a eu pour ambition réelle de devenir Président de la République.

Il a toujours été un leurre, une figure instrumentale, jouant avec les extrémistes, attisant la haine, nourrissant la colère de ceux qui n’avaient pas digéré la défaite de la guerre d’Algérie.

Bastion raciste et antisémite, l’extrême droite, dans tout son obscurantisme, a été introduite dans les sphères du pouvoir, en lien avec certains du RPR, devenu l’UMP, puis Les Républicains, ainsi qu’avec des centristes ultra-conservateurs dissimulés derrière leur masque humaniste.

Le pouvoir aristocratique rassemble ses entités politiques dominantes en France. Ils ont fait le Front National, comme ils le défont aujourd’hui.

Un Front National qui a fait beaucoup de mal à la démocratie, comme ceux s’étant allié à ce dernier par le machiavélisme politique.

Un monde politique bouleversé, et Macron tente dans cette période trouble, de faire émerger une nouvelle Europe, que l’on peut penser libérer des entités réactionnaires, faisant le lit de Vladimir Poutine, et reprenant ainsi la main d’une Europe souveraine, qui ne sera pas celle de la paix universelle, et qui laissera la paix sous haute tension, et menacée par les rivalités féroces.

La Roumanie européenne sera la première à ne pas vouloir Marine Le Pen dans l’Union européenne.

La Roumanie frontalière de l’Ukraine, et de culture européenne, connaît sa fragilité, et elle ne tient absolument pas à revivre les années de l’URSS. D’ailleurs, nombreux roumains ne comprennent pas comment en France, il a pu être un soutien à Staline, comme à Ceaușescu. La population roumaine a souffert de la dictature, de l’agriculture industrielle, d’une crise alimentaire majeure, de la corruption, de la dureté politique.

Elle pense la France libre, celle vivant par la Résistance qui a été très fragilisée, persécutée, et absolument par soutenue par la majorité des citoyens. La dénonciation était le modèle politique à suivre.

Cette Histoire tragique pèse encore sur les cœurs, inquiète et certains voient la fin des années 30 redevenir l’ombre.

Nous voudrions la joie de vivre revenir en lumière, la liberté chantée et aimée, les enfants libérés de cette société oppressante, d’injustices. L’État oppresseur, un système éducatif en endoctrinement, les études supérieures réservées à hauteur de 60 % aux héritiers de la bourgeoisie, selon le Conseil économique.

Macron – le roi des injustices

Tout le monde mérite des vacances – sauf les plus de dix millions de pauvres que Macron plonge chaque jour davantage dans la précarité.

Mieux vaut, semble-t-il, des politiques millionnaires, manipulateurs, pervers, fabriquant les traumatismes de la pauvreté, des enfants pauvres, des jeunes précaires.
Une bourgeoisie dominante, d’extrême droite, mais bien installée du côté du pouvoir – comme Les Républicains – avec leurs pressions violentes, leurs haines sourdes, leur brutalité, qu’ils infligent jusque dans leur propre camp.

Plutôt cela, que de bâtir un avenir serein et en paix pour tous.

Les banques, la plaie. L’argent plus puissant que la vie.

Au prix du train et des transports en commun, des enfants sont interdits de sortir de leur quartier, de leur ville ou de leur village.

Valérie Pécresse, la millionnaire réactionnaire. Une de plus dans l’enfer politique. Est-ce que ses enfants, eux, ne partent pas en vacances ?

Ils ont séparé les enfants en deux catégories : les riches et les pauvres.

Macron, l’enfant gâté du système. La bourgeoisie de province qui n’a jamais connu la pauvreté. L’homme qui a bénéficié de tous les privilèges, qui alimente chaque jour son narcissisme, et qui a provoqué une crise humanitaire dans le pays de la deuxième puissance européenne.

Pris par son idylle avec Georgia Meloni, et ses histoires avec Brigitte, qui parade dans le luxe de l’argent, aux côtés de Rachida Dati, de ses copines à la Mimi Marchand, pendant que des mères isolées survivent sous le seuil de pauvreté, leurs rêves et projets entravés.
L’« entrepreneuriat pour toutes » est inexistant. Elles sont méprisées.

Plus de 800 000 femmes sont contraintes à subir ce qu’ils ont appelé les « sous-emplois ». Brigitte Macron y pensera.

Les inquiétudes de femmes précaires sont pour leur survie. Ne pas se retrouver à la rue, par exemple. Humiliées et traumatisées par la pauvreté que Macron et ses gouvernements cyniques ont imposé aux plus fragiles.

À la pauvreté qui explose, ils opposent l’autoritarisme. À la souffrance, le mépris.
Mais la corruption, elle, se porte à merveille.

Les enfants devraient être la priorité d’un pays. Ils sont l’émerveillement, le sens de l’existence, l’avenir de l’humanité.

Et pourtant, ils sont soumis au vacarme de l’État, aux pressions politiques, à la violence des institutions.

Soumis à une école qui devrait être un écrin de paix et de liberté, d’épanouissement et de bonheur, de justice pour tous, et qui devient un objet politique, une machine au service de l’industrie, de l’enfermement, de la perte de confiance, du harcèlement.

Une école qui enseigne un relationnel dicté par la concurrence, la compétition, la rentabilité, où le profit économique devient l’objectif.

L’école et la sonnerie de l’usine : même logique, même cadence.

Un monde industriel qui forme dès l’enfance sa future main-d’œuvre. L’école de l’enfant pauvre, et celle des enfants riches, comme Gabriel Attal. Le diplôme devient un accessoire de prestige pour les classes dirigeantes.

L’université est de plus en plus brimée. Parcoursup est né de la brutalité politique. Or, la seule condition pour étudier tout au long de la vie ne devrait être qu’une seule chose : être un être humain.

Le savoir est universel

Il ne peut être conditionné, ni confisqué, par l’absurde d’un système créé par l’homme, qui s’est divisé de sa propre humanité.

L’école doit être gratuite. La cantine et les transports en commun doivent être inclus.

L’université est l’expression de la liberté : elle doit retrouver sa vocation première, être ouverte à tous, sans restriction, sans sélection, sans nécessité d’argent.

Pourquoi maintenir l’oppression de l’économie ?

La Terre nourricière n’a rien créé de ce désert que l’homme façonne de ses propres mains, limitant ses possibles en emprisonnant la liberté dans un système politique inventé.

La Terre est en plein bouillonnement. Le génocide en cours à Gaza bouleverse gravement l’équilibre de l’humanité.

Netanyahu ne devrait plus pouvoir s’exprimer publiquement, et Israël devrait être placé sous sanctions économiques et politiques par l’Union européenne.

La démilitarisation devrait être régionale. Israël devrait être placé sous contrôle de l’ONU, après avoir détruit la bande de Gaza, après avoir infligé une grande souffrance aux Palestiniens, aux enfants.

Leurs corps fragiles, si petits, ont été ciblés par des bombardements dévastateurs. Un armement de pointe, technologique, considéré comme le fleuron de l’industrie, qui enrichit des héritiers, vendeurs d’armes, est en train de menacer la paix mondiale. Il crée le chaos, dont les Gazaouis sont les tragiques témoins.

Les enfants grandissent dans cette époque dramatique. Et Emmanuel Macron, qui n’a pas la dignité de la paix, fait subir à des enfants, à des mères isolées, les traumatismes de la pauvreté, pendant que sa politique enrichit une minorité de très riches. Une aristocratie despotique, un archaïsme latin d’empire, dont il se rêve maître.

Macron fait partie des faux prophètes. Un artisan de paix protège les plus fragiles. Il ne les opprime pas.

Les petits corps sous les bombes, les grandes fortunes sous les ors 

Fédora Hélène

Gaza au 8 juillet 2025 – ONU

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