France-Palestine : les terres-sœurs que la politique a abandonnées

Palestine, terre bénie

Palestine, terre bénie, les verts oliviers renaîtront de la lumière, quand les hommes mettront à terre l’argent qui les ruine, et verront la paix comme ils entendent leur cœur battre.

Les puissants, de ce qu’ils ont inventé, oublient leur humanité. Mais les peuples, eux, ressentiront en eux un feu les animer. Les soldats poseront les armes, regarderont les enfants blessés, les linceuls blancs. Et d’un pas, à travers le monde, ils se tourneront vers ceux qui ordonnent les guerres, les crises humanitaires, la pauvreté, la famine, la mort, et se rappelleront qu’ils sont les fils et les frères de cette humanité en souffrance.

Le jour viendra

Le jour viendra, le jour où les hommes et les femmes décideront que plus jamais un seul enfant ne sera en détresse, affamé, assoiffé, orphelin au milieu des bombardements, pauvre au milieu des riches partisans du chaos, des banques ayant perdu toute fraternité humaine.

Le jour viendra, où, avant même de se sauver eux-mêmes, ils voudront libérer les enfants prisonniers du système, d’ici et de là-bas. Et le plus fragile pourra grandir en paix.

L’enfant palestinien, visage du sacrifice

En brisant des enfants palestiniens, en traumatisant leur santé physique et mentale, les autorités israéliennes ont révélé ce que les puissants sont prêts à faire pour exister.

Regardons ici, le mensonge du système judiciaire : des enfants placés ont été battus, prostitués, tués dans leur famille d’accueil, dans des foyers. Ici, ceux qui possèdent le pouvoir ont effondré des vies innocentes. Ils ont protégé des prédateurs, comme ils érigent un système destructeur
et en font leur Saint Graal.

La cruauté du pouvoir

L’obscur du pouvoir existe par la cruauté que des hommes utilisent pour se faire dieux, décidant de la mort de leur prochain, de sa souffrance. Et, les yeux grands ouverts, ils regardent la détresse se répandre, et leur gloire retentir.

Les puissants de ce monde sont les porteurs du chaos, inventant un capitalisme financier qui proclame l’autodestruction.

Le système actuel est suicidaire. Et chaque jour où le peuple reste passif, ne pense qu’à consommer, à l’argent qui le hante, et laisse faire, il accélère l’effondrement de la liberté.

Produire sans fin la ferraille matérialiste,
industrialiser le monde, renforcer le bouillonnement de la Terre soumise aux pressions des activités humaines, sans répit, ne laissant à la vie plus aucun refuge, ni les océans, ni le ciel, trace le calvaire que l’humanité va traverser.

La folie du gouvernement Bayrou, l’absurdité de la politique d’Emmanuel Macron, leur capitalisme acharné, leur fabrique de pauvreté, tout, dans leurs ordres, enrichit une aristocratie toxique, une monarchie républicaine.

Ils produisent des armes capables du pire,
dessinent un avenir de tensions, de menaces pour la paix, de dégradation du vivant, de la guerre qui gronde.

Le miracle de l’eau

Nous devrions comprendre la richesse des larmes, cette eau salée, fondatrice de la vie,
qui un jour a choisi pour maison la Terre.

Une simple et unique goutte de cette eau première a fait éclore l’immensité de la nature, dont nous ne connaissons qu’une infime partie. La profondeur des océans en est l’exemple : le mystère, tout entier, demeure.

Nos mots eux-mêmes ne sont pas encore assez vastes, pas assez développés pour saisir pleinement la vie sur Terre et l’univers qui entoure l’île que nous habitons.

La naissance en peine

Serons-nous toujours en peine ? Enfants blessés d’hier, la naissance si peu aimée, le silence. L’homme apprenant à tuer son propre frère dans nos armées contre nous-mêmes, l’humanité, ce un d’elle, qu’est notre existence.

Pas assez forts pour marcher pour la paix en cultivant les champs d’abondance. Reconnaître la brillance de l’âme, sa lumière éclairant le monde, être l’éphémère instant de joie, notre corps en vie. Cette ivresse vertigineuse, l’impressionnant voyage de l’existence.

Nos pas ancrés dans le sol, la danse au désert, le paradis évanoui. La colombe aux larmes de sang, étend ses ailes sur la poussière brûlante de Gaza. Les enfants endormis contre elle, notre monde vacille, tombe.

La Terre Sainte pleure ce que nos mots ne peuvent dire. Et, froids, les cœurs politiques aux discours noient leur complicité silencieuse. Les paroles de la blessure, la trahison.

L’injustice

Si l’humanité attendait l’apocalypse, elle se prononce à la bouche des puissants, comme les serpents sortent des vases. L’injustice fait leur triomphe. Les oiseaux ne chantent plus. Les orphelins de leurs cités d’argent. Le système judiciaire ouvre grand les portes de l’enfer, tente de respirer, mais une bouffée toxique devient l’air. Juges et lois, la défaite. Ils ont abandonné le plus fragile.

La cruauté sonne le glas des royaumes aux murs et barbelés. Elle qui dresse, fiers, l’orgueil de présidents, de leurs magistrats, procureurs, et préfets venant resserrer les chaînes des oiseaux libres, d’une jeunesse criant à l’amour vivant, aux arbres aux racines profondes, à l’olivier de Palestine, à la rivière baignée d’eau cristalline. Demain, elle signera la perte des oppresseurs, aujourd’hui la flattant.

La cruauté qui affame des enfants de Palestine au Soudan. Une ligne de souffrance. Étoile Yémen, les terres, berceaux de l’humanité. Les foyers de tendresse, premiers champs de blé, du pain de siècle en siècle. Aujourd’hui, la pierre. Les corps traumatisés d’enfants de Palestine.

Le mensonge

On s’est habitué à un mensonge.
Est-ce que la France est une démocratie ?

Les pays profondément corrompus, d’argent, de commerce, de ventes d’armes, où les millions d’euros et de dollars ne sont que jeux bancaires et jeux de marchés. Une Europe, où les politiques, majoritairement, n’ont aucune sincérité, aucun objectif pour le bien commun.

L’État est une affaire de business, de système financier. Une banque au service des plus riches, du pouvoir militaire, du nucléaire, d’une oligarchie.

Cela fait des décennies que tous savent que cette société est celle du mensonge, de la violence pour être puissant.

La fausse élite aristocratique, ce cirque de la bourgeoisie en millionnaires et milliardaires, héritiers de quel trône ?

En dix ans de présidence, Macron n’a su qu’appauvrir des familles et des enfants. Être celui qui fait gagner des start-up, la rentabilité de l’industrie robotique et de l’armement. Une diplomatie de bouche, invitant rois et reines, artistes et présidents dans des dîners fastueux.

Absurde.

Une puissance qui peut être renversée en quelques jours, si l’argent devient immobile, cesse de circuler dans les veines du pouvoir comme une drogue dure, brutale.

Une virtualité de l’Empire.

Un État qui couronne les oppresseurs, les voyous, les manipulateurs, et traumatise des enfants. Très souvent issus de foyers précaires, où des mères isolées portent seules toutes les charges.

Ce ne sont pas les familles des hautes sphères qui subissent la cruauté de ce système que tous légitiment, en lui donnant des noms inventés : République, démocratie, partis politiques changeant de nom comme de comptabilité.

De ministres en ministres d’appareils politiques, de décennie en décennie, l’inhumanité pour règle. Et aucun d’eux n’a jamais eu le courage de refonder profondément, réellement, de créer une nouvelle civilisation.

La paix universelle.

Aujourd’hui, les murs des palais sont couverts du sang des innocents. Israël et ses alliés ont déchiré le voile blanc, la pureté, Jérusalem.

Une femme enceinte, endormie à jamais sur le sol de Gaza, supplie le ciel de laisser sur Terre sa paix, pour que renaisse demain le berceau de l’humanité.

Une mère. Une rose blanche. Seules, main dans la main. Une femme et la rivière unie, livrent l’eau féconde.

La renaissance qu’aucun politique n’écrira
sera dictée par la voix des peuples, ceux qui savent encore se regarder en fraternité, et prendre, ensemble, la première pierre qui effondrera le mensonge.

La guerre sainte viendra, et portera les gants blancs du vêtement des colombes.

Une guerre sainte, non pas pour tuer, mais pour protéger. Une guerre au nom de la paix, portée non par des armes, mais par la lumière. Elle sera le contraire de ce que le monde politique et religieux impose.

Une goutte d’eau salée s’est posée sur Terre et la vie est née.

Fédora Hélène

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