L’OMS alerte : le pire scénario humanitaire se réalise à Gaza. La famine tue, les bombardements continuent, et la reconnaissance de la Palestine se négocie comme un symbole creux dans un monde où l’eau, le pain et la paix restent inaccessibles. À Gaza, des enfants meurent de faim sous les bombes. Un peuple est détruit. Ce texte appelle à la vérité, à la paix, à la justice.
L’horreur s’intensifie à Gaza
Le monde est profondément blessé par les actes de cruauté qui ne cessent d’être perpétrés contre les enfants palestiniens.
La lumière que nul ne peut éteindre, les autorités israéliennes tentent de le faire, en plongeant chaque jour la Palestine dans le chaos le plus total.
« Les enfants sont les plus touchés »
« Les enfants sont les plus touchés par l’aggravation de la famine et de la malnutrition à Gaza », s’indignent les équipes de l’ONU à Gaza, rapporte le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA).
Les travailleurs humanitaires ont pu accéder à quelques aides humanitaires, principalement de la farine, aux passages de Kerem Shalom et Zikim, le 24 juillet. La moindre aide est un espoir, mais cela est très insuffisant pour des enfants souffrant de malnutrition et ayant besoin de soins de santé d’urgence.

La famine est entrée dans Gaza
Des données alarmantes
L’OMS publie ce dimanche 27 juillet des données alarmantes sur les taux de malnutrition à Gaza, subissant un pic en juillet. En 2025, sur 74 décès liés à la malnutrition, 63 ont eu lieu au mois de juillet, dont 24 enfants de moins de cinq ans, un enfant de plus de cinq ans et 38 adultes.
Leurs corps portaient le cri de la faim, terriblement marqué par la famine. La majorité de ces personnes sont décédées à leur arrivée dans des établissements de santé, ou peu de temps après.
Une famine fabriquée
La faim, calculée, conçue en arme de guerre : plus de 2 millions de Gazaouis sont prisonniers d’une grave crise alimentaire fabriquée par la main des autorités israéliennes. Une crise évitable, rappelle l’OMS, qui souligne « le blocage délibéré et le retard de l’aide alimentaire » au point de provoquer la famine.
Une crise alimentaire, sanitaire et humanitaire à « grande échelle » voulue par le gouvernement israélien, a coûté de « nombreuses vies », affirme l’OMS.

© UNICEF/Mohammed Nateel
La famine frappe les enfants
Aujourd’hui, près d’un enfant sur cinq à Gaza City est gravement touché par la famine, alerte l’OMS, qui annonce une tragédie : les enfants âgés de 6 mois à 5 ans souffrant de malnutrition aiguë ont triplé depuis juin dans cette zone. À Khan Younis et sa région, les taux d’enfants très mal nourris ont doublé en moins d’un mois.
L’OMS prévient que ces chiffres sont sous-estimés. Il est très difficile de procéder à une évaluation précise, alors que les populations n’ont pas la possibilité de communiquer, de se rendre dans les centres de soins de santé, et subissent de graves contraintes et une absence de sécurité.
Mourir de faim dans le silence
Combien d’enfants sont morts de faim dans le silence assourdissant, leur douleur se heurtant aux ruines, à un monde politique qui a perdu, dans sa majorité, toute dignité, tout sens d’humanité, de clarté et de bonté ?
La famine est presque niée, ainsi que les blessures d’enfants grièvement brûlés, mutilés, opérés sans anesthésie, affamés et assoiffés, bombardés et poursuivis par des drones les ciblant.
Les chiffres effrayants de la malnutrition
Au cours des deux premières semaines de juillet, plus de 5 000 enfants de moins de cinq ans ont été hospitalisés pour malnutrition, dont 18 % étaient à un stade mortel. Le mois de juin a déjà enregistré 6 500 enfants hospitalisés pour malnutrition aiguë sévère. 73 autres enfants souffrant des conséquences de la famine et de complications médicales ont été hospitalisés en juillet, contre 39 en juin.
La famine entre massivement dans Gaza, alors que les bombardements se sont intensifiés, et que des enfants ont été tués pour un verre d’eau et un morceau de pain dans les zones de distribution d’aide.
Systèmes de santé au bord de l’effondrement
Les quatre seuls centres de Gaza pouvant traiter la malnutrition sont au bord de l’effondrement. Chaque heure compte pour les enfants et les femmes de Gaza qui subissent de plein fouet une crise humanitaire dévastatrice, dont le monde est témoin.
Une personne sur trois à Gaza n’a pas mangé depuis des jours. Et la violence de l’armée israélienne se poursuit sans répit. « Des gens sont abattus juste en essayant d’obtenir de la nourriture pour nourrir leur famille », s’indigne Tom Fletcher, représentant pour la coordination des affaires humanitaires et des secours d’urgence (OCHA).
Témoin de la situation de Gaza, il rappelle que depuis le 7 octobre, plus de 59 000 personnes auraient été tuées à Gaza, dont près de 18 000 enfants. Un bilan dramatique, probablement minimisé, du fait du chaos régnant, des personnes disparues, et des civils sous les décombres.
Une « pause humanitaire » très relative
Le 27 juillet, les travailleurs humanitaires ont accueilli comme un peu d’espoir la décision d’Israël annonçant une « pause humanitaire » quotidienne observée par l’armée israélienne.
Un changement de stratégie politique dirigé par Netanyahu, qui ne fait pas l’unanimité au sein de son cabinet. Une décision contrainte, prise par Netanyahu, cédant face aux pressions internationales croissantes et motivées par la crise humanitaire aiguë. Un répit accordé par le gouvernement israélien qui ne reconnaît toujours pas la famine sévissant à Gaza, et accepte uniquement le fait que la situation humanitaire est « difficile ». Israël ne cède donc pas et garde le contrôle d’un territoire qu’il fait sien en bafouant le droit international.

« Nous pensions que l’accord de cessez-le-feu serait conclu et que nous irions à Gaza, mais c’est le contraire qui s’est produit. Seul Dieu sait ce qu’il adviendra de nous ».Mohammed Salah Rajab témoigne auprès de l’ONU.
100 camions par jour, très loin des besoins
Il autorise quelques convois et concède quelques heures de cessez-le-feu sur trois zones : Gaza City, Deir al-Balah (centre) et Al-Mawasi (sud-ouest, zone côtière censée être « sécurisée »). Cette pause ne signifie pas un cessez-le-feu général, ni une suspension totale des hostilités dans toute la bande de Gaza. Elle s’applique uniquement à certaines zones et à des périodes précises. Les bombardements et les opérations militaires se poursuivent.
Ainsi, les opérations militaires sont arrêtées de 10 heures à 20 heures dans trois zones densément peuplées de Gaza, dont Gaza City, souffrant de la famine.
Des corridors de secours sont élargis et fonctionnels de 6 heures du matin à 23 heures. Des livraisons par voies terrestre et aérienne ont été élaborées en collaboration avec des pays arabes, comme la Jordanie, les Émirats.
Certaines restrictions semblent avoir été assouplies, et les premiers rapports indiquent que plus de 100 camions ont pu entrer dans Gaza au 27 juillet. Israël autorise désormais l’entrée de 60 à 100 camions par jour, soit un progrès par rapport aux 30 camions par jour en moyenne enregistrés entre mi-mai et début juillet.
Les besoins d’aide humanitaire estimés par l’UNICEF et l’ONU sont de l’ordre de 500 à 600 camions par jour, voire jusqu’à 1 000 à 1 500, pour répondre à l’ensemble des besoins urgents de la population en survie, notamment des enfants gravement malnutris.
100 camions par jour, cela n’approche pas les besoins réels. Un manque de 5 à 10 fois pour légalement répondre à la faim générale. Pour sauver les enfants en malnutrition sévère, il faudrait une augmentation massive des livraisons d’aide et de produits de santé adaptés à la malnutrition. Sans cela, près d’un million d’enfants resteront privés des aliments thérapeutiques essentiels (pâtes prêtes à l’emploi, suppléments nutritionnels), ce qui entraîne des risques élevés de mortalité et de séquelles irréversibles.
Le pire scénario de famine
Aujourd’hui, 29 juillet, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur les résultats émis par la classification mondiale de la faim, établissant qu’il se déroule actuellement à Gaza le pire scénario de la famine. Des enfants affamés, dont la vie est en danger, continuent de subir les ordres israéliens de déplacements massifs, signale l’OMS.
La « pause humanitaire » organisée par le gouvernement israélien ne serait qu’un simulacre d’humanité, alors que l’accès à l’aide humanitaire est sévèrement restreint, affirme l’Organisation, et que l’effondrement des services essentiels, y compris les centres de soins de santé, est constaté.
L’OMS indique que « la crise a atteint un tournant alarmant et mortel ». L’alerte de l’IPC, classification de phase intégrée de la sécurité alimentaire, a mis en évidence les seuils de famine atteints.
Les dernières données indiquent que les seuils de famine ont été atteints dans la majeure partie de la bande de Gaza. Les organismes onusiens récoltent des preuves de plus en plus nombreuses de la famine généralisée, de la malnutrition, des maladies, provoquant une augmentation des décès liés à la faim.
Plus de 500 000 personnes, soit près d’un quart de la population de Gaza, souffrent de la famine, tandis que la population restante endure les conditions d’urgence de malnutrition et est au bord de la famine.

Des enfants remplissent des récipients d’eau potable dans le quartier d’Al-Shaboura à Rafah, au sud de Gaza.
Une guerre contre l’enfance
Ce qui se déroule à Gaza est une guerre contre l’enfance. Une guerre contre le droit à la vie, contre le droit de manger, de boire, de dormir, d’être protégé, d’être soigné. Une guerre contre le droit d’exister. Des enfants palestiniens meurent de faim à quelques heures d’avion de la France, sous le regard des grandes puissances.
Il ne s’agit pas d’un désastre naturel. Il ne s’agit pas d’un manque de moyens. Il s’agit d’un choix politique assumé : affamer, bloquer, punir collectivement une population civile. Le Programme alimentaire mondial (PAM) a dénoncé l’effondrement de la chaîne humanitaire, la destruction volontaire des capacités logistiques, la lenteur des autorisations de passage, et l’impossibilité d’atteindre les zones du nord de Gaza, les plus sinistrées.
L’ONU alerte : un génocide par la famine
Plusieurs rapporteurs spéciaux des Nations unies parlent désormais sans détour de génocide par la famine, au sens juridique du terme. Cela implique que la privation d’aliments et de soins essentiels est pratiquée de manière intentionnelle, systématique, et dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux.
C’est le cas à Gaza.
L’ancienne directrice de l’UNRWA à New York, Sarah Muscroft, affirme : « Gaza est devenu un cimetière pour les droits humains. L’inaction internationale alimente ce massacre. » L’UNICEF rappelle, quant à elle, qu’un enfant meurt désormais toutes les 10 minutes à Gaza.

Le droit international piétiné
Le droit humanitaire international, notamment les Conventions de Genève, impose la protection des civils, l’accès sans entrave à l’aide humanitaire, la neutralité des infrastructures médicales et l’interdiction des punitions collectives. Israël viole chacun de ces principes, selon de nombreuses ONG, des experts en droit international, et les rapports de l’ONU.
Et pourtant, les États occidentaux continuent d’exporter des armes vers Israël, de refuser la suspension des accords commerciaux. Le silence des pays arabes et également très préoccupant.
La sécurité des populations à travers le monde n’est plus assurée. Elles pourraient être soumises à des puissances politiques étrangères et abandonnées par la communauté internationale. Une problématique particulièrement inquiétante.
L’humanité doit se lever
Nous n’avons plus le droit de détourner le regard. Ceux qui affament des enfants devraient être jugés. Ceux qui laissent faire, aussi. L’Histoire jugera la communauté internationale et certains dirigeants pour son hypocrisie, pour leur silence complice, pour leur trahison des principes universels qu’ils prétendent incarner.
Les peuples, eux, marchent pour la paix. Dans les rues du monde entier, ils réclament la justice. Ils brandissent les photos d’enfants morts pour que leur mémoire ne soit pas ensevelie sous les ruines, pour que la conscience humaine, un jour, triomphe de la barbarie.
La famine comme stratégie de guerre
Les gens meurent de faim, car la nourriture est bloquée, et l’accès à l’aide est gravement limité. Le territoire est ruiné par les débris d’immeubles écroulés, d’obus et de balles jonchant le sol, d’eaux usées et de déchets, de poussières polluées et d’éclats d’obus. Une famine d’autant plus dévastatrice dans un contexte apocalyptique.
Des quartiers entiers ont été rasés, laissant place à un désert de souffrance. Des enfants orphelins tentent de survivre dans cet enfer créé par la main de l’homme. Des enfants meurent de faim sans plus aucune famille, près des eaux. Et les pluies de bombes continuent de faucher des vies d’enfants, d’assombrir le ciel, de couvrir de fumées noires les zones civiles, de cracher, tel un volcan, les débris brûlants des explosions.

L’OMS alerte, mais le monde reste sourd
L’Organisation mondiale de la santé exhorte à mettre fin aux hostilités, à assurer l’accès réel à l’aide humanitaire, à protéger les civils, les travailleurs humanitaires et les infrastructures civiles, comme les hôpitaux, et à restaurer le flux des biens commerciaux et les capacités de production locales.
Chaque heure compte quand des enfants meurent de faim, que des adultes sous-alimentés n’ont plus la force de survivre, et que des enfants malades – atteints de cancer ou d’autres pathologies graves – n’ont plus accès à la nourriture ni aux médicaments. Ce sont aussi des enfants grièvement blessés, gravement brûlés, mutilés, qui aujourd’hui subissent la souffrance de la faim, ne permettant pas à leur corps de surmonter les conséquences des blessures de guerre, ni de cicatriser.
Une « pause humanitaire » qui n’en est pas une
La « pause humanitaire » décidée par Benjamin Netanyahu apparaît comme une violence supplémentaire. Elle renforce le désespoir de familles attendant désespérément le droit de s’alimenter et de boire de l’eau potable.
En outre, les livraisons de carburant restent incohérentes, largement insuffisantes pour répondre aux besoins des hôpitaux, permettre l’ouverture de boulangeries, le déplacement des services d’urgence, ou le fonctionnement des infrastructures de distribution d’eau et d’assainissement, dont la grande majorité sont détruites ou endommagées.
Une paix conditionnelle, froide et cynique
En parallèle d’une situation humanitaire toujours plus catastrophique, les négociations pour une solution à deux États s’imposent dans un calcul en système donnant/donnant, froid et cynique. Une conférence des Nations Unies est prévue pour septembre, à l’initiative de la France et de l’Arabie saoudite.
Emmanuel Macron devrait y reconnaître solennellement l’État de Palestine, alors qu’aucune sanction économique ni politique n’a été prise contre Israël. Une reconnaissance qui risquerait de n’être qu’un symbole diplomatique, ne freinant en rien les projets des autorités israéliennes, qui n’ont cessé d’engager de graves crimes contre l’humanité et des actes de génocide à Gaza , une destruction massive, empêchant tout retour réel à la liberté et à la souveraineté palestiniennes.
Une domination par la violence, non par le droit
Le traumatisme sévère de la population de Gaza, l’atteinte irréversible portée à son avenir par la violence inouïe déployée contre les enfants palestiniens, semble viser à clore le débat sur la solution à deux États. Il ne resterait, dans la réalité des faits, que la domination d’Israël possédant le territoire de Gaza par la maltraitance, et un massacre planifié.
La continuité des accords commerciaux avec Israël et des livraisons d’armes constitue une complicité incompréhensible, qui blesse profondément les fondements de nos démocraties.
Un prix Nobel pour les enfants de Gaza
Macron serait celui qui se tait, et qui en secret convoite, comme Trump, le prix Nobel de la paix.
Le prix Nobel de la paix doit revenir à ses enfants martyrs. Il devrait être décerné aux enfants de Gaza.
La reconnaissance de la Palestine ne sera pas un traité de paix, mais un accord hautement politique.
Un accord qui, loin d’ouvrir à la paix, évoluera vers d’autres guerres, visant la recolonisation du Proche-Orient et du Moyen-Orient, jusqu’à les fondre en un même territoire sous contrôle.
La guerre des énergies
Car les puissances politiques arabes ne peuvent subsister sans la domination du dollar et la prospérité qu’il garantit.
La guerre des énergies : voilà ce qui actera réellement la reconnaissance de la Palestine.
La paix ne se décrète pas entre gouvernements, elle se construit avec les peuples.
Ils n’ont trouvé aucun moyen d’arrêter la famine, mais ils ont trouvé le langage d’une reconnaissance de la Palestine qui pourrait se limiter au symbole, quand la politique n’a pas le courage de faire la paix.
Ils ont travaillé à une solution à deux États qui ne forme, en réalité, que l’extension géopolitique d’Israël, au cœur d’un Moyen-Orient redessiné selon les besoins des puissances occidentales et de leurs partenaires stratégiques.
Le gouvernement français, adhérent politique du CRIF, a signé les conditions de cette reconnaissance dans les termes que la bourgeoisie internationale accepte, et qui garantissent la poursuite de l’ordre colonial, déguisé en paix diplomatique.
La domination d’Israël, sans condamnation
Les jeux politiques sont faits sans qu’ils n’aient travaillé à la paix universelle et durable, sans qu’ils n’aient contraint à la condamnation du gouvernement israélien, qui reste maître du jeu sur ce qu’il considère être son territoire : la Palestine.
Un peuple noble détruit par les traumatismes, la mort de leurs enfants, de leurs parents, de leur terre devenue un cimetière, par la faim assassinant les corps et l’esprit, humiliant la dignité humaine.
La paix : une urgence vitale pour l’humanité
Le monde est celui de la lumière, qui ne peut s’éteindre, de la bonté resplendissante de vie.
On vit sans un monde vivant, qui inspire et respire le verbe vivre dans un mouvement perpétuel, et des hommes politiques s’acharnent à opposer un mouvement contraire et destructeur.
Rien n’est plus en cohérence, le déséquilibre domine alors les sociétés.
Ne pas reconnaître la liberté de la Palestine, c’est ouvrir le monde aux guerres possibles, dessinant les frontières selon la terreur qui domine.
Génocide : le mot interdit
Aujourd’hui, deux ONG israéliennes reconnaissent les actes de génocide à Gaza.
Pour la première fois, deux ONG israéliennes : B’Tselem et Physicians for Human Rights ont brisé le silence intérieur d’un pays en guerre contre lui-même. En accusant leur propre gouvernement de commettre un génocide à Gaza, elles transforment la vérité en acte de résistance. Ce n’est plus seulement la parole des Palestiniens ou des instances internationales, c’est la voix même de la société civile israélienne qui hurle depuis l’intérieur : un peuple affame un autre peuple, et cela porte un nom. Cette reconnaissance, aussi tardive que courageuse, rompt le tabou d’État et ébranle la propagande officielle. Car nommer, c’est résister à l’effacement. Et résister, c’est déjà construire la paix.
Récemment, Aurore Bergé a soutenu un projet de loi visant à interdire le mot « génocide », en le contraignant à l’arbitraire.
L’indignité du gouvernement Macron ne fera pas de lui le « sauveur » des enfants de Gaza.
La gravité de la souffrance des enfants palestiniens exige la reconnaissance de leur vie, de ce qu’ils subissent, de l’injustice qui les brise. La paix, c’est la reconnaissance de la vie.
Une exigence de dignité et de justice
Il y a tant de choses choquantes, tant de blessures laissées sans justice, que la démission du gouvernement Bayrou s’impose aujourd’hui comme une évidence. Une exigence de dignité, de liberté. C’est d’elle que la vie naît.
Il est un principe fondamental dans le judaïsme : la lumière. Elle relie chaque être humain à la fraternité originelle de l’humanité. Elle est la joie de vivre, la force de dépasser les épreuves.
Celui qui nuit à Israël est celui qui tente d’éteindre cette lumière en brisant ceux qui la portent : les enfants, les nourrissons.
Et ce qui porte ses fruits, c’est l’olivier, l’arbre de la lumière, l’arbre de la paix.
Les champs d’oliviers de Palestine ont été brûlés, dévastés. Les enfants palestiniens ont été martyrisés.

La Bible, non comme justification de la guerre, mais comme appel à la paix
Benjamin Netanyahu a cité le verset 1 Samuel 15:3 :
« Va maintenant, frappe Amalek, et dévoue par interdit tout ce qui lui appartient ; tu ne l’épargneras point, et tu feras mourir hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. »
Des passages bibliques disent la violence dont l’homme est capable. Mais ils ne commandent pas de la reproduire. Ils rappellent la nécessité d’y mettre fin, d’œuvrer pour que la guerre ne soit plus.
C’est ce qu’annonce le prophète Isaïe 2:4 :
« De leurs épées, ils forgeront des socs de charrue, et de leurs lances, des faucilles. Une nation ne lèvera plus l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre. »
Le devoir de l’humanité
Un appel radical à la paix universelle. Désarmer. Transformer les outils de guerre en outils de vie. C’est cela, le devoir de l’humanité : être le protecteur de la paix, pour tous et pour toute chose.
Fédora Hélène

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