Les lignes de l’aurore – Macron, le semeur de pauvreté

La pauvreté n’est pas une fatalité, c’est une stratégie de pouvoir, un choix politique aux conséquences meurtrières.

Lutter contre la pauvreté : un devoir d’humanité

Le pouvoir politique ne devrait jamais être entre les mains de ceux qui traumatisent des enfants par la pauvreté.

Il y a une acceptation de l’injustice, une indifférence glaçante.

Partons travailler dans la joie pour une misère, au moins ne noyons-nous pas notre vie dans les corruptions, les mensonges et les violences d’un pouvoir qui rend malheureux des enfants.

C’est plus que le 10 septembre qu’il faudrait. Une révolution de la paix, de la liberté, pour que tous les enfants puissent vivre en paix et en sécurité, et que plus un seul enfant ne soit traumatisé par la pauvreté.

Isaïe 58:6-7

« Voici le jeûne auquel je prends plaisir : détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens du joug, rends la liberté aux opprimés… Partage ton pain avec celui qui a faim, fais entrer dans ta maison les pauvres sans abri. »

Des hommes politiques qui, sous des allures modernes, n’ont pas su comprendre, ni avoir le courage de la justice, et qui ne sont que les répétiteurs des oppresseurs nés dans l’Antiquité.

La lutte contre la pauvreté par le gouvernement ? Une politique de façade, un abandon silencieux

Emmanuel Macron pose les mots qui deviennent la manipulation des cœurs.

Depuis plusieurs années, les gouvernements français successifs, et en particulier ceux sous Emmanuel Macron, prétendent lutter contre la pauvreté, tout en appliquant des politiques qui, dans les faits, l’aggravent.

En 2018, Emmanuel Macron lançait la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté. Un plan présenté comme « ambitieux », avec une promesse clé : « prévenir plutôt que guérir ». Il visait notamment l’accès aux droits, la formation des jeunes, le soutien aux familles monoparentales, la lutte contre le non-recours aux aides.

Mais depuis ?

Dans son discours d’Orléan, le 27 juillet 2017, Emmmanuel Macron déclare : « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d’urgence. Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes et des hommes dans les rues, dans les bois ou perdus. » Il ajoute, « C’est une question de dignité, c’est une question d’humanité et d’efficacité là aussi. » 

Enfants dans la rue : l’UNICEF alerte, l’État se dérobe

En 2024, l’UNICEF s’indigne : plus de 2 000 enfants dorment dans la rue au 29 août, soit une hausse de 120 % par rapport à 2020.

Des visages enfantins, plus de 467 enfants de moins de trois ans, apparaissent dans la nuit, telles des lueurs traversant l’obscurité d’une gouvernance de marchands.

Des visages, des noms, des enfants dans les squats, dans des bidonvilles, des mineurs isolés sans-abri – ceux ne voulant apparaître sur aucun fichier pour garantir leur sécurité dans une société qui devient le symbole de l’injustice, de la défaite de l’État se séparant de la solidarité, écrasant la fraternité – ne sont pas comptabilisés dans le chiffre annoncé par l’UNICEF.

Les chiffres s’alignent, le calcul de la pauvreté est minimisé. Il est ce décor effacé, cette habitude de la misère, l’égalité des chances qui n’existe pas, et des enfants oubliés.

Le temps de l’argent, la machine et l’oubli

La richesse financière obsède. L’argent devient le temps, la sonnerie de l’usine, le règlement de l’école. La machine emprisonne les libertés, le droit de vivre est devenu une utopie.

Celle nécessaire, celle éveillant les luttes, disant à l’être humain que l’état de survie est une injustice.

L’utopie en devoir pour réaliser des futurs inaugurant une ère nouvelle. Le respect de l’engagement du développement durable des Nations unies que les politiques fuient.

Pas de pauvreté : premier objectif ignoré

Pas de pauvreté, c’est l’objectif premier. Mettre fin à l’humiliation par la faim, ce terrifiant fléau qui, au XXIᵉ siècle, persiste.

En 2024, la France compte plus de 7 millions de personnes qui n’ont plus les moyens financiers de s’alimenter. La crise alimentaire est consciemment fabriquée par le politique, en particulier par les choix du gouvernement Macron et des grandes industries agroalimentaires.

L’industrie enchaîne, elle ne libère pas

L’industrie n’a pas accéléré le progrès social. Elle a enchaîné l’homme, le réduisant à être un outil, un consommateur.

De l’héritier aristocrate en oppresseur sans conquête autre que la progression d’un patrimoine financier, aux familles précaires subissant la tricherie du système, tous sont soumis à ce que le pouvoir a inventé : le pouvoir de rendre esclave, de nier l’être humain, sa vocation à aimer, à semer et à engranger le bon grain pour nourrir sa multitude.

La bourgeoisie : des marchands couronnés

Les riches marchands se sont couverts d’un titre pour être rois à leur tour : la bourgeoisie.

Ce sont les propriétaires, les actionnaires des grandes entreprises et groupes financiers, qui entretiennent les conflits, les aggravent et sèment des crises humanitaires dévastatrices sur les territoires instables.

Ils sont ceux qui donnent un prix au blé qu’ils n’ont pas cultivé, à la farine qu’ils n’ont pas produite.

Ils détiennent les puits, l’eau comme un objet de leur pouvoir. Un élément vivant est devenu leur prisonnier.

Et ils polluent l’eau par le poison de leurs industries, comme les multinationales chimiques et agricoles, faisant de fausses promesses de progrès, et ne crachant que les fumées noires, produisant l’armement, les obus qui viendront noircir le ciel, et s’écrouler sur les corps de femmes et d’enfants, qui eux, n’ont pétri que le pain.

La Terre détruite au nom de la conquête

Les dirigeants du monde – États, multinationales et consortiums militaires – se plaisent à croire que demain, ils domineront l’espace, seront les conquérants d’autres planètes, alors qu’ils détruisent sans compter le temps qui leur reste, le précieux des biens sur Terre.

Et pendant que les enfants dorment dehors, privés du nécessaire, les puissants investissent des milliards dans la conquête du superflu.

La conquête technologique et spatiale est le nouvel empire, et ce qui pourrait se produire à l’échelle mondiale est éclaté sur différents territoires subissant la démonstration de puissance de ce nouvel élément : la civilisation atomique.

Gaza 2025 ©️ ONU

Le Dieu nucléaire

Le nucléaire est devenu leur Dieu, le soleil artificiel, la nouvelle énergie garantissant l’ultime progrès, la maîtrise de la lumière artificielle, du feu sauveur et destructeur.

Un monde en dualité : la toute-puissance et l’extrême pauvreté.

Macron, l’Empire et la guerre

Emmanuel Macron parie sur l’industrie de l’armement, sur l’encaissement des richesses par la production de la guerre. Il résonne par le langage historique des empires : la force et la peur.

Il fait de la production de guerre un projet industriel structurant, à l’image des empires anciens qui fondent leur grandeur sur un appareil économique de conquête.

Dans son imaginaire, il redonne vie aux champs de bataille, aux champs verdoyants ruisselant de sang, les soldats mourants, l’empire grandissant, un seigneur à sa tête, comme on nomme aujourd’hui les leaders.

Macron ne peut s’affirmer que comme un empereur moderne formant l’Europe de la force militaire, l’armée unique, le nouvel État européen.

Le foyer souverain réunissant les pays en provinces. Le choix des alliés dans un cercle restreint, un nouveau Parlement européen dominé par les pays-mentors, et un seul représentant commun, délaissant les présidents d’un monde passé, pour le nouvel empereur européen.

L’illusion d’une liberté par la peur

Une ambition civilisatrice, une logique que l’on retrouve souvent dans les doctrines impériales de l’Antiquité, comme Rome ou la Chine ancienne. 

« Pour être libre dans ce monde, il faut être craint, il faut être puissant », a-t-il affirmé lors de son discours aux armées du 13 juillet 2025.

La liberté en rapport de force, comme un trophée ornant un royaume avant son effondrement.

Les dirigeants prononcent le mot “guerre” sans en avoir vécu un seul jour. Leurs décisions tombent du haut d’un monde hors du temps, loin des bombardements, loin de la souffrance. Emmanuel Macron boit le mot “guerre” comme un vin fort, sans en porter la brûlure.

Les hommes politiques sont souvent immatures, faute d’une véritable expérience de la vie, de la conscience du bien commun, des traumatismes de la pauvreté, du chaos de la guerre.

Gaza 2025 ©️ ONU

La liberté, source de vie

La liberté est source de vie. Par elle, la nature s’est constituée en mouvement perpétuel. La Terre pourrait ne plus être, que le plus petit grain de son sable porterait la vie ailleurs et ferait renaître l’immensité de l’océan, devenant alors le berceau de la nouvelle humanité.

Terre en résilience – La bonté, croissance de liberté

La sécheresse impacte durablement des territoires. Depuis, 2023, le puits de Lehele, situé à Modogashe dans le nord-est du Kenya, est sec.

Les habitants sont confrontés au défi climatique sans moyens pour lutter contre la malnutrition, le manque d’eau potable. Les conséquences impactent la santé globale de la nature et de l’humain. Une épidémie de choléra a frappé la région en 2023.

La pauvreté fait subir aux plus vulnérables l’injustice et seule la bonté permet de rompre cet isolement de populations, de veiller à leur santé, de respecter leurs droits humains, leur droit de vivre.

L’UNICEF, l’OMS et d’autres partenaires se sont unis au ministère de la Santé du Kenya pour mener une campagne de vaccination contre le choléra du 11 au 21 février 2023. Ainsi, environ 2 millions de personnes ont pu être vaccinées.

Tout renaîtra des cendres, rien ne périra.  

Seul l’homme, détruisant le précieux de la vie en ne la reconnaissant jamais, restera dans son néant qui n’existe pas, s’effaçant ainsi lui-même du vivant éternel. 

L’illusion de la paix par la guerre

Emmanuel Macron croit que la paix jaillit de la guerre, qu’elle est cette dualité de souffrance, le malheur de l’homme, ne trouvant jamais l’amour le comblant de ses grâces.

Tout lui échappe, demeure inaccompli, et l’être aimé finit par n’être que l’illusion, le mensonge déchirant l’existence en un long tourment.

L’homme porte Dieu en lui, puisqu’il peut croire en lui, le penser, ressentir son devoir, sa tragédie, et des miracles, il ne peut tendre sa main pour guérir, ni être l’incarnation de l’équation parfaite qui l’incarne, pourtant. 

Le monde en dualité

Le monde en dualité, entre le bien et le mal, ce qui met en souffrance son propre frère, sa propre sœur, ce qui les sépare pour toujours, et espérant en Dieu pour réaliser une réconciliation, qu’ils en peuvent vivre. 

Le puissant et celui fragile, où le puissant est celui fragile. L’incertain, tout de son destin de roi peut s’effondrer demain, et du riche, il deviendra la pauvre. 

Regrettant alors de n’avoir pas su comprendre la paix, de s’être ennuyé au pouvoir à compter les taxes, produits marchands, industries sans lendemain.

À vendre le vent, à ne pas écouter le chant de l’océan, à n’avoir pas pris le temps de regarder simplement le monde, ébloui de spiritualité, cet écrin du cœur vivant. 

Le regret de l’oubli des pauvres

Le regret de n’avoir pas protégé un enfant pauvre, de ne pas l’avoir sauvé de la misère, de ne pas avoir posé le pain sur la table des plus démunis, d’avoir oublié leur abri. 

Les fausses promesses : « La première bataille, c’est de loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d’urgence. Je ne veux plus, d’ici la fin de l’année, avoir des femmes dans les rues, dans les bois ou perdues », déclare Macron lors du discours d’Orléans le 27 juillet 2017.

Il ajoute : « C’est une question de dignité, c’est une question d’humanité et d’efficacité aussi. » 

En février 2018, lors d’une rencontre avec la presse présidentielle (APP), Macron reconnaît : « Nous n’avons pas réussi » cette promesse.

Mais, il confirme : « Ne plus avoir de personnes qui dorment dans la rue doit rester un objectif, on ne peut pas s’accommoder de cette situation. » 

Puis, lors des vœux pour 2018, il réitère sa promesse : « Je veux que nous puissions apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd’hui sans-abri. »

Des associations comme Emmaüs et Droit au logement ont dénoncé le caractère « impossible » de cette annonce, faute de moyens suffisants et d’un véritable plan structurel.

Explosion des expulsions locatives

Les pauvres jetés à la rue, ce sera l’augmentation des expulsions locatives.

Une explosion des expulsions locatives en 2024 : 24 000 ménages expulsés dans l’année, contre 12 825 en 2023, soit une hausse de +87 %, selon la Chambre nationale des commissaires de justice.

La Fondation pour le logement des défavorisés dénonce un véritable tournant politique et social alarmant.

Enfants à la rue, école le matin

Des familles à la rue, toujours plus d’enfants pauvres, allant d’une nuit dans la rue à l’école.

L’UNICEF et la FAS dénoncent un échec systématique des politiques actuelles du logement et de l’hébergement, qualifiées de stratégies de court terme et insuffisantes face à l’urgence sociale.

Le gouvernement avait promis 120 millions d’euros pour créer 10 000 places d’hébergement d’urgence, mais ces fonds n’ont jamais été débloqués, tandis que le nombre total des places reste stagnant à environ 200 000.

Un pays riche, des enfants abandonnés

Une situation jugée « inadmissible » par l’UNICEF, qui voit un pays très riche, deuxième puissance européenne, deuxième pays d’exportation mondiale d’armes, abandonner des enfants dans les rues.

La présidente d’UNICEF, Adeline Hazan, a déclaré : « C’est inadmissible, on ne peut pas accepter qu’une société traite ses enfants de cette manière. »

Elle constate une violation de la Convention des droits de l’enfant ratifiée par la France.

Elle ajoute : « Loin de s’améliorer, la situation empire d’année en année », affirmant : « C’est une tragédie tant en termes de santé mentale que d’éducation. »

L’hiver, la pauvreté, le froid

Les conséquences de la pauvreté sont lourdes et durables pour les enfants.

La Fondation pour le logement informe que 80 % des enfants précaires ont leur bien-être impacté.

L’hiver fait ressortir d’autant plus la dureté des conditions de vie.

Le froid s’installe dans le logement, et 30 % des ménages déclarent avoir eu froid dans leur logement, contre 14 % en 2020.

En 2024, 75 % des ménages ont restreint le chauffage pour tenter de maîtriser l’augmentation des factures.

Précarité, stress, santé mentale

Des charges de plus en plus difficiles à assumer, et des salaires insuffisants, emplois précaires, provoquent un stress qui écrase, nuit à la santé mentale des plus vulnérables.

La France devient un pays excluant, réservant une qualité de vie aux riches à très riches, par le moyen d’un système financier injuste, favorisant les actionnaires, les héritiers, les placements bancaires, et dévalorisant l’humain.

« Vaincre la pauvreté n’est pas un geste de charité, c’est un acte de justice. C’est la protection d’un droit humain fondamental : le droit à la dignité et à une vie décente. » Nelson Mandela, discours à la campagne Make Poverty History, 3 février 2005

La domination affaiblit la liberté

Le résultat de politiques centrées sur les privilèges de l’aristocratie, visant à atteindre une domination par l’emprise, la crainte de la pauvreté, impacte directement la liberté, la créativité, la santé globale, et rompt la fraternité, les dialogues de confiance.

En 2024, 11,2 millions de personnes sont en situation de pauvreté monétaire en France, soit 600 000 de plus entre 2017 et 2022, indique le rapport de la Fondation du logement.

L’économie de guerre contre la démocratie

Des politiques autoritaires mettent la démocratie en deuil et affaiblissent le droit à la santé et au bien-être, le droit de vivre en paix et en sécurité pour tous.

Une instabilité s’impose par le système d’économie de guerre, qui entraîne un mouvement accélérant le réchauffement climatique par l’intensité des activités humaines concentrées pour produire plus, concevant le temps comme une chaîne, le métronome de l’esclavage moderne.

Pauvreté en chiffres, drame humain

La pauvreté, c’est plus de 350 000 personnes sans domicile, contre 300 000 en 2020 et 143 000 en 2012.

C’est aussi plus de 590 000 personnes hébergées chez un tiers (hors parents) en 2020, contre 510 000 en 2013.

Les jeunes issus de familles précaires subissent de plus en plus de discriminations, sont exclus des conditions exigées pour accéder à un logement, comme ils affrontent une crise alimentaire créée par le pouvoir politique, bras droit des banques siégeant au cœur des décisions gouvernementales.

L’insécurité comme mise en scène politique

Toute une mise en scène de l’insécurité s’est mise en place depuis les années 1990, années de l’argent roi, des affaires et corruptions, le jeu politique. Des hommes à droite comme à gauche, décidés à gagner un enrichissement, usent d’une culture de la perversité narcissique, de méthodes de barbouzes. Le mensonge est le langage du pouvoir.

L’humain défié par le numérique et la robotique

La numérisation est utilisée dans un mental de concurrence, mettant en échec l’humain. La robotique intelligente, plébiscitée par Emmanuel Macron, défie l’humain. La biologie disparaît. Le corps humain n’est plus une entrave au progrès démentiel. Le robot ne dort pas, ne mange pas, n’aime pas, ne fonde pas de famille, est dépourvu d’émotions ; il produit sans fin et anéantit la valeur d’un salaire juste.

L’humain doit accélérer le pas, ne peut prendre le temps de vivre, de se reposer, de créer et d’aimer.

L’humain est en survie dans un environnement qui subit de plein fouet la violence de l’industrie, incarnant un monde financier, à la mathématique dominant le vivant, imposant un rythme destructeur.

Une ère de conquête technologique et de guerre

La société est entrée dans l’ère de l’obsession de la conquête des éléments naturels, de leur conditionnement, maîtrise et modification. Le temps s’impose en maître d’une mathématique emportant l’humain dans une spirale qu’il lui semble impossible d’arrêter.

Le mensonge, en langage politique, se fait la langue du discours, des manipulations, d’une aristocratie ne supportant pas que le peuple, en manne exploitable, puisse, par le partage des connaissances et l’accès aux études supérieures, affaiblir leur pouvoir despotique, reposant sur des décennies d’exploitation de l’humain et de la nature. Ils vivent par le principe de la guerre : dominer par la maltraitance, « être puissant et craint » pour être libre dans ce monde artificiel de l’industrie féroce, de la puissance atomique. Le temps incarne la dimension nucléaire, l’énergie du bouillonnement jusqu’à l’effondrement.

Une humanité en péril, une mémoire robotisée

La robotique IA pourrait survivre à l’humain, être sa mémoire. L’homme de pouvoir, conscient de son autodestruction, de sa façon de puiser dans le risque de mettre en péril la prospérité de l’humanité dans la paix, propulse la cruauté de la production faisant la guerre à la nature, et finalement à l’humanité elle-même.

Emmanuel Macron, semeur de pauvreté, annonce la paix artificielle par l’acquis d’une « économie de guerre ».

L’Europe dans l’engrenage de la guerre

Dans son discours sur l’Europe et la Défense, Macron parle d’« économie de guerre » au cœur du retour de la guerre en Europe, par l’attaque russe en Ukraine. Et c’est dans la marche de la guerre que s’opèrent les changements européens. Le réarmement, une géopolitique toxique de domination énergétique, de rapports de force, de menaces russes rappelant que le nucléaire est avant tout une arme, qu’elle soit civile ou militaire.

Un monde européen confronté à la progression des territoires jadis colonisés, et alimentant une volonté néocolonialiste, par les doubles jeux d’accords commerciaux, d’opacité, de discours de façade et d’une réalité manipulée. La propagande de guerre fait rage, exerce une manipulation violente, créant une instabilité morale, émotionnelle, et fragilisant la santé mentale des populations.

Rhétorique de guerre et fragilisation de la démocratie

Emmanuel Macron s’attache à la rhétorique de la guerre. Une technique de manipulation qui utilise la répétition. La guerre devient l’analyse logique, le devoir pour maintenir la paix, la trame des décisions qui ne peuvent être contestées, puisqu’elles s’inscrivent dans une période d’urgence, de menaces pour la paix mondiale.

La démocratie en ressort fragilisée, et l’autoritarisme grandi.

L’arme de la peur et la fabrique de l’insécurité

L’emprise, c’est la peur : faire croître le sentiment d’insécurité, l’inquiétude de l’effondrement de l’Europe. « Notre Europe peut mourir. Cela dépend de nos choix », a déclaré Emmanuel Macron sur son profil Instagram, dans le cadre du discours sur l’Europe du 24 avril 2024.

Macron met en cause « tous les nationalistes », ceux qui « n’osent plus dire qu’ils vont sortir de l’euro et de l’Europe. » Il dénonce l’internationalisme réactionnaire, et dans une ambivalence stratégique, la pensée machiavélique de la politique.

L’aristocratie politique : un jeu truqué

Il s’entoure d’hommes filialement reliés à une droite réactionnaire sous des masques modérés, des Républicains en faux prophètes instaurant un climat malsain, jouant avec la perversité de la politique, les manipulations de masse, l’insécurité, qui en réalité est fabriquée par leurs réformes, le système d’inversion destructeur qu’ils adoptent pour dominer de manière illégitime, sans avoir besoin de gagner la présidentielle ni le cœur de la population.

L’aristocratie abat ses cartes : des hommes politiques faisant partie des rouages du système depuis plus de 40 ans, et distribuant un jeu de cartes triché aux classes moyennes et précaires.

Sarkozy, Bayrou et la machine de division

Nicolas Sarkozy a distillé une ambiance malsaine, imposant division, tirant la haine vers le haut, utilisant le mental de la collaboration, de la dénonciation, de l’accusation de fraude par les plus vulnérables, et garantissant l’enrichissement constant de l’aristocratie, d’une bourgeoisie ignoble, d’une extrême droite convenable arpentant les salons mondains, croisant le politique et les médias, au monde de la justice, se retrouvant autour des mêmes tables et décidant de la violence de la société.

La perversité mène le jeu, le pauvre perd, le riche gagne, et la jalousie des uns envers les autres, la méfiance, la haine progressent, pendant que les banques s’enrichissent.

Les relations humaines en souffrance, la rupture de la solidarité, l’accusation permanente, la culpabilité… La génération des réseaux de l’UMP se divise en plusieurs branches, dont le profil faussement modéré de Bayrou, le faux humaniste.

L’union entre les Républicains et le Rassemblement national, les mêmes tissant les liens entre l’UMP et le Front National, et attirant à eux les socialistes adorant l’argent.

Valérie Pécresse : le choix volontaire pour perdre. Emmanuel Macron sait que le chemin tortueux conduit au pouvoir. Les manipulations électorales ? Le pouvoir ne confie pas les millards d’euros des intérêts du pouvoir que génère l’État au suffrage universel. Le lepenisme en leurre habituel. Depuis des décennies, la stratégie politique a abandonné la démocratie.

Le marcionisme est la somme de réseaux politiques malsains, usant de la manipulation jusqu’à mettre en souffrance l’esprit libre, créatif, de bonne volonté et de bonté.

[Note : “marcionisme” fait ici référence à une vision politique reniant les valeurs fondamentales de justice, de compassion, et de bonté, à l’image de l’hérésie chrétienne de Marcion rejetant l’Ancien Testament.]

L’alliance du nationalisme, de la peur et du mensonge

Emmanuel Macron dénonce un nationalisme dont il finit par s’entourer, pour s’aligner sur sa pensée : « être craint pour être puissant », et maltraiter son propre peuple permet, selon la doctrine du pouvoir, de peser au niveau international.

De plus, la priorité du pouvoir, c’est aussi les élections. Il est nécessaire d’attirer à soi un vote à tendance réactionnaire, de satisfaire un électorat nationaliste, et de plaire ainsi à la bourgeoisie.

En politique, le mensonge est roi, la manipulation un art.

La continuité d’un empire aristocratique

Emmanuel Macron est influençable, comme tout être humain peut l’être, et il cultive ce qu’il connaît. Il n’est pas un homme qui participe à la création d’une nouvelle civilisation : il incarne la continuité d’un empire hérité de l’Antiquité. Il revient à la force de la bourgeoisie, celle dont les titres et apparences s’achètent par l’argent.

La pauvreté et l’insécurité sont les thèses que la bourgeoisie manipule. L’indigent est ce qui fait peur, et la pauvreté définit l’effondrement d’une existence. La bourgeoisie a toujours tiré profit de ce qu’elle produit : la violence.

Justice inversée, mémoire brisée

Le bourgeois était honoré et l’esclave était déshumanisé, sa dignité humaine brisée. La société encourage ce qui fait briller, et craint l’obscurité qu’elle peint, dressant ainsi les murs contre la liberté.

Le système d’inversion détruit ce qui est juste. La justice devient l’alliée du pouvoir, ce qui protège l’empire et ses riches commerçants, ce qui éteint toute révolte de la paix, ce qui soumet le pauvre, l’efface de la société pour servir d’exemple.

Le retour du patronat-roi

Macron revient à l’époque de la puissance des propriétaires industriels possédant des villages et ses habitants. Tout dépendait de la croissance de l’usine, et les enfants des familles pauvres devenaient l’ouvrier à vie, sans possibilité d’échapper à sa condition.

Une génération oubliée, des droits en danger

Le Conseil national de la Résistance et les luttes ouvrières ont permis un court envol de la liberté, permettant à une génération de progresser. Mais une fois les anciens décédés, et leurs héritiers partant à leur tour, et ayant fortement participé à l’élaboration de la société de l’argent, les droits sociaux acquis ne tiennent plus qu’à un fil, ceux-ci ne promettant déjà qu’une liberté sous condition.

Une hydre politique, toujours les mêmes visages

Les politiques des années 80 aux années 2000 ont propulsé un monde d’injustices qui se révèle aujourd’hui. Nous subissons actuellement la politique aristocratique sous Nicolas Sarkozy, augmentant son emprise sous la présidence de Macron, où siègent les vieux stratèges, les réseaux du RPR se divisant et devenant UMP, avant de recevoir un nouveau baptême et de se nommer Les Républicains. Les mêmes figures pour combler l’Hydre capitaliste.

L’oligarchie, entre foi intégriste et profits industriels

Les catholiques intégristes au premier rang d’une bourgeoisie sans aucune empathie, fracturant les relations humaines au niveau national et international. Une extrême droite installée dans les cercles médiatiques, militaristes, culturels, où circulent les profits de l’industrie de l’armement, du luxe, de l’agroalimentaire, le business et l’opacité, car réservé à une oligarchie malsaine et héritière.

Un président des riches, un élève de l’injustice

Emmanuel Macron ne donnera pas les codes pour devenir millionnaire. Il fait partie du monde de la finance favorisant les très riches. Il a appris les mécanismes enrichissant une minorité, et appauvrissant plus de la moitié de l’humanité.

Il est la somme de cet apprentissage de l’injuste, et de ses relations aristocratiques. Il lui faudrait s’entourer d’artisans de paix pour devenir cet élan de justice absent de ses gouvernements successifs.

Instaurer un ordre gouvernemental par la maltraitance

La maltraitance commence par celle que subit la nature. L’industrialisation change le lien avec les ressources naturelles que l’homme pense éternelles. La production s’intensifie, la consommation s’aligne sur l’émergence des chaînes de distribution, les hypermarchés dominent le domaine alimentaire.

L’appauvrissement des terres, l’utilisation des pesticides et des antimicrobiens augmentent dangereusement pour la santé globale, humaine et celle de la nature.

Une jeunesse militante criminalisée

De jeunes militants écologistes entreprennent des actions, manifestations, ZAD, pour alerter et éveiller les consciences sur l’effondrement que promet l’industrie qui accélère la perte de la biodiversité et le réchauffement climatique.

Ils révèlent aussi les fausses promesses écologiques faites par les dirigeants, l’enrichissement d’une minorité, tandis que les plus précaires, consommant le moins, subissent les conséquences dramatiques du changement climatique et de la pollution, sans en être responsables.

Le capital ne peut céder et réaliser un ralentissement des activités industrielles, pour maintenir son rythme effréné et rester la puissance dominante.

La criminalisation de jeunes militants écologistes s’impose en manipulation des masses, en règlement de la problématique écologique ; l’État, allié à l’oligarchie, reste seul maître décisionnel, et doit convaincre la population que les politiques écologistes sont satisfaisantes.

Discréditer des collectifs, associations et ONG écologistes est la stratégie adoptée.

Museler la vérité, marginaliser la paix

Un pouvoir qui s’assure que celles et ceux qui subissent les conséquences d’un système destructeur, notamment les militants pour la paix et la justice écologique et sociale, ne puissent s’exprimer.

Parmi eux, des artistes, des universitaires, des scientifiques, qui ne sont pas du système, parce qu’ils refusent que leur vie soit asservie pour asseoir une domination industrielle. La domination capitaliste ne supporte pas la vérité. Les militants écologistes seront méthodiquement marginalisés, condamnés, maltraités.

©️ LiberTerra

Rémi Fraisse, symbole de l’engagement pacifique

Rémi Fraisse, visage de la jeunesse libre, résistante, fauché pour avoir aimé la vie et la nature vivante.

Il n’était ni violent, ni marginal. Il portait en lui cette tendresse lucide des artisans de paix, de l’engagement. Il faisait partie de ceux qui refusent l’injustice, ceux qui défendent les terres menacées, les arbres abattus, les rivières polluées. Il a accompli le devoir que tout homme devrait respecter : être le protecteur de la nature.

Rémi Fraisse luttait pour une écologie de paix, indissociable de la justice sociale. Son combat ne se limitait pas au barrage de Sivens : il s’inscrivait dans une résistance plus vaste, contre l’appropriation du vivant, contre des politiques qui écrasent, nient un monde vivant, au nom d’un « progrès » qui abîme.

Sa mort brutale, causée par une grenade de la gendarmerie, a révélé l’aveuglement d’un pouvoir prêt à sacrifier une vie pour imposer un projet inutile.

En Rémi, c’est toute une génération qui s’est reconnue : celle qui refuse la pauvreté, l’autoritarisme sécuritaire, les violences étatiques maquillées en maintien de l’ordre.

Rémi Fraisse est un symbole, le frère d’une jeunesse debout, solidaire, qui sait encore aimer, respecter la Terre pour la protéger, et qui a la volonté de créer sa société plus juste, où la liberté ne sera pas considérée comme l’ennemie, mais sera protégée.

Protéger la nature, un objectif universel

La mort de Rémi Fraisse, survenue en 2014 lors d’une manifestation contre un projet de barrage, résonne aujourd’hui encore comme un appel à défendre le vivant. Son engagement pacifique pour la nature, les écosystèmes et les terres agricoles s’inscrit dans la lignée directe des Objectifs de Développement Durable (ODD) adoptés par l’ONU en 2015.

Parmi eux :

ODD 6 : garantir l’accès à une eau propre, préserver les zones humides et les rivières.

ODD 12 : promouvoir des modes de production agricole responsables.

ODD 13 : lutter contre le changement climatique.

ODD 14 & 15 : protéger les océans, les forêts, la biodiversité terrestre et maritime.

Aujourd’hui, les luttes contre l’autoroute A69, les mégabassines ou la loi Duplomb, criminalisées par le pouvoir, rejoignent cet essentiel : protéger le vivant face à l’artificialisation, le pillage des ressources, l’industrialisation de la nature. Ces combats actuels prolongent l’engagement de Rémi Fraisse et rappellent que défendre la nature, c’est aussi défendre les droits humains fondamentaux, la démocratie et la paix.

ODD 1 – La pauvreté, premier combat pour l’humanité

La lutte contre la pauvreté est le premier des Objectifs de Développement Durable (ODD 1), car elle interroge en profondeur les fondements mêmes de notre civilisation. Elle révèle une vérité dérangeante : malgré les avancées scientifiques, technologiques ou institutionnelles, nous ne maîtrisons pas réellement les principes de notre propre Histoire. L’humanité est l’héritière d’une longue lignée, riche de mystères, de cultures et de savoirs souvent oubliés. Mais à l’heure d’un point de bascule pour notre avenir commun, il devient vital de reconnaître que nous sommes les gardiens du vivant, non ses propriétaires, encore moins ses bourreaux.

Après un recul progressif de la pauvreté mondiale au cours des décennies 1970 et 1980, la tendance s’inverse. Les inégalités explosent, la précarité s’ancre, et des millions d’êtres humains voient leurs droits fondamentaux bafoués. Ce retournement historique nous alerte : nos sociétés suivent une voie dangereuse, fondée sur l’accaparement, la destruction des écosystèmes, et la violence sociale.

Protéger la nature sans protéger l’humain, c’est échouer deux fois. Il ne peut y avoir de justice écologique sans justice sociale. L’effondrement ne sera pas seulement environnemental : il sera moral, civilisationnel, spirituel, si nous persistons à ignorer les plus fragiles.

Une nécessité partagée – Le message de l’ONU

Antonio Guterres, chef de l’ONU, soutient la jeunesse militante, écologiste et pacifique.

« Vous avez le droit d’être en colère. Je suis en colère, moi aussi… Je vous demande d’être encore plus déterminés et imaginatifs pour maintenir la pression en faveur de l’action climatique », ajoutant, « je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi », a-t-il déclaré lors de la COP29 à Bakou, le 15 novembre 2024.

Une urgence climatique qui exige de lutter contre la pauvreté de manière efficace et innovante. Une prise de conscience qui crée une économie de paix et réfute les investissements pour celle de la guerre.

©️ UNESCO

La pauvreté comme arme de guerre

La lutte contre la pauvreté s’inscrit dans la lignée de la paix pour inspiration et force. Aujourd’hui, la famine est entrée dans Gaza par volonté politique des autorités israéliennes. L’extrême pauvreté est une arme redoutable, une arme de guerre, elle détruit la dignité humaine, des communautés, la liberté de vivre.

Plus que jamais, il est important que les populations dans les pays stables se mobilisent pour exiger une économie de la paix.

©️ LiberTerra

Le système Macron-Bayrou : régression de la démocratie

Le gouvernement actuel d’Emmanuel Macron, sous l’emprise des réseaux de l’UMP et de la figure toxique de Bayrou, nuit gravement au déploiement de la paix pour force de résistance, de prospérité de la France.

La bonté est cruciale et aligne l’humanité dans un mouvement de renaissance. Prendre le chemin inverse risque fortement de conduire à une augmentation des conflits et tensions usant de la menace nucléaire.

Une économie de guerre contre l’enfance et les justes

La richesse par le réarmement est illusoire et met en place un mental prédateur pour acquérir une puissance par la crainte, la domination. L’autoritarisme multiplié par une économie de guerre met en péril le bien-être des enfants vulnérables, de toute une population fragile, et de ceux luttant pour un monde plus juste et durable, qui peuvent être confrontés à une écoanxiété.

La politique d’Emmanuel Macron alliée à une droite toxique et manipulatrice met en souffrance, traumatise et provoque un appauvrissement de ceux justes, ne participant pas à la corruption du monde politique et financier.

Le mensonge et la souffrance

Le budget 2026 met en péril la paix, et aggraverait l’instabilité de la société en renforçant la violence de politiques arbitraires et réactionnaires.

Emmanuel Macron a-t-il tendu la main au diable en calculant une alliance avec les réseaux de l’UMP se divisant en plusieurs branches, dont celle de Bayrou, qui révèle son sinistre visage. Bétharram : le mensonge n’a pas protégé un seul enfant vulnérable subissant les actes de prédateurs.

Pour une véritable économie de paix

La pauvreté maintient les violences coercitives, un ordre de dominants qui ne peuvent être ceux menant vers l’harmonie de la paix et la liberté.

Le programme intensif de réarmement est entre les mains de ce système mettant des enfants en souffrance, laissant des milliers d’entre eux dormir dans la rue en plein hiver en France, dont des bébés.

Nous le savons tous, au fond de nous, à la lumière de notre cœur : il est vital d’anéantir la pauvreté, car elle incarne la cruauté.

Des enfants des guerres nous appellent à nous lever pour la liberté de vivre. Ils veulent vivre !

Ils ont besoin que l’avenir incarne ce verbe.

Cultiver la vie, prendre le temps d’aimer la nature, d’aller à sa rencontre, pour la protéger par cet instant d’humanité.

Fédora Hélène

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