Ce texte est une prière et un appel à la paix universaliste. Un psaume contemporain, né de la douleur et de l’espérance, qui fait résonner la voix de la Palestine à travers l’olivier, le pain et le vin. Entre la guerre et la lumière, entre l’épée et la paix, il célèbre la dignité des innocents et annonce la promesse d’un temps nouveau.

La promesse

Jésus
a marché sur la terre
de Palestine,
y a planté l’olivier,
a goûté son fruit,
de l’huile bénie
au vin sacré,
sang de fraternité,
noblesse de l’humanité,
il a étendu sa prière
à chacune de ses sœurs
et chacun de ses frères.

Ce sol est son corps,
sa coupe et son pain.

Nul enfant n’y périt,
que l’épée brisant,
fendant la lumière,
pour laisser paraître
l’injuste, la poussière.

Il reprendra son souffle
à ceux qui l’étouffent,
versera l’eau sur leur front.

Car rien n’appartient à l’ombre
de la souffrance.
Il plantera la vigne, les vergers et les blés.
De sa main puissante
naît la renaissance :
de l’amour, la lumière,
de la violence, l’enfer.

Des cendres des innocents
jailliront rivières et océans.
De celui qui perd la paix
il ne restera
que le néant de lui-même.

La guerre a semé la terreur,
la Palestine en ruine.
Sous les gravats et les pierres,
celui qui a détruit
vient de pointer du doigt
la maison sacrée
de la Terre Sainte.

Après l’immense chagrin,
la paix resplendissante
ouvrira le nouveau jour :
le luxuriant jardin,
l’olivier majestueux
et l’ivresse du vin,
le bonheur accompli
des enfants martyrs.

N’aie pas peur,
le temps vient.
La paresse des tyrans
cessera demain.

De leur glaive
il ne restera que le sable,
noyé dans les déserts,
dissipé par le vent.

Le temps vient :
l’étoile et le ciel
apaisant ses enfants.

Fédora Hélène

Que la paix se lève des cendres, comme la lumière renaît après la nuit.

Que l’olivier de Palestine devienne l’arbre de l’humanité entière, pour que jamais les innocents ne soient oubliés.

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