L’apartheid social : horizon programmé de la politique française ? 

Derrière les promesses républicaines d’égalité, la politique française semble tracer une frontière invisible mais implacable : celle d’un apartheid social où les pauvres, les précaires et les opprimés sont condamnés à rester à la marge.

Antonio Guterres, Chef de l’ONU, a alerté sur les politiques radicales laissant sur le bord de la route des populations sacrifiées.

La pauvreté est évitable, mais le gouvernement fait-il le choix assumé d’une dérive injuste et autoritaire ?

« Défais-toi de ton manteau »

Cette parole résonne comme un appel biblique. Elle fait écho à plusieurs passages de l’Évangile, même si cette formulation exacte n’apparaît pas telle quelle. Elle a une forte valeur symbolique dans la tradition chrétienne.

L’épisode de Bartimée (Marc 10, 46-52) : l’aveugle mendiant, lorsqu’il entend que Jésus l’appelle, jette son manteau pour aller à sa rencontre. Le manteau symbolise ici l’attachement à la condition ancienne (pauvreté, dépendance, obscurité). Le geste de s’en défaire traduit la foi et la disponibilité pour une vie nouvelle.

Il n’y a pas que le riche qui doit se défaire de ses trésors matériels : il y a aussi l’opprimé qui doit se libérer de l’oppression. Ce qui est beaucoup plus difficile.

La violence de l’État traumatise par l’humiliation. La pauvreté en est issue, et elle est cruauté.

C’est cruel de laisser un être humain avoir faim. De le laisser sans abri. À la porte des cités. Cette stratégie politique pense l’humain en esclave et l’argent en pouvoir.

L’État César : guerre et impôt

Israël réalise ce dont les États sont capables.

Aucune sanction économique, politique ou diplomatique n’a été décidée contre le gouvernement israélien.

La répression a, au contraire, frappé les manifestations et les étudiants luttant pour la paix en Palestine.

L’État César règne par la guerre et l’impôt, soutenu par certaines figures religieuses qui dirigent la pensée et participent à l’endoctrinement politique.

« Rendez à César ce qui est à César »

Cette parole peut être interprétée dans certains prêches comme un devoir de soumission, un ordre établi à jamais, où le pauvre le reste sans échappatoire possible.

Mais elle peut aussi être comprise comme la responsabilité de l’État et des politiques, lorsqu’ils choisissent d’être des tyrans oppressant le peuple, l’écrasant par l’impôt et la guerre.

Ceux qui condamnent le voleur ont eux-mêmes fabriqué un système de l’argent pour lequel des hommes tuent leur prochain.

Dieu n’est pas complice de l’injustice humaine : ce sont les systèmes politiques et financiers qui en portent la responsabilité.

Deux grandes interprétations

« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mt 22, 21)

Lecture soumise et conservatrice Certains prêches ont réduit cette phrase à une forme de résignation : l’ordre terrestre (impôts, hiérarchie, État) serait intangible et voulu par Dieu. Dans cette vision, le pauvre doit se contenter de son sort, et le pouvoir politique ou impérial reste légitime en toutes circonstances. Lecture libératrice et prophétique Jésus ne légitime pas César, mais démasque son pouvoir. La pièce que les pharisiens présentent porte l’image de César : elle appartient déjà au système impérial, donc « rendez-la-lui ». Mais l’homme, créé à l’image de Dieu (Genèse 1, 27), n’appartient qu’à Dieu. Autrement dit : César peut réclamer l’argent, mais il ne peut pas s’approprier l’âme, la liberté et la dignité du peuple. Cette parole n’est donc pas une soumission, mais une distinction radicale entre le pouvoir terrestre qui oppresse et la souveraineté de Dieu qui libère.

 L’image biblique du manteau à laisser et la critique contemporaine des États modernes. On voit apparaître une théologie engagée : ne pas accuser Dieu de ce que César fait, mais rendre à Dieu l’humain libéré, debout et digne.

La spiritualité – colonne vertébrale de l’humanité

Le monde vivant

Le monde est vivant, c’est la première qualité de la planète Terre. Une vie précieuse, remarquable et miraculeuse dans un univers qui nous apparaît de silence, même si l’onde y est un chant, promesse de renaissance, de profondeur du savoir créant la vie terrestre et celle sous de multiples formes jusqu’à l’inconnu.

Sur la Terre même, nous découvrons toujours des espèces du monde animal et végétal, et la menace qui plane sur la biodiversité pourrait faire disparaître des espèces avant même leur découverte. Nous resterions alors définitivement ignorants de toute la richesse incroyable de notre monde.

Habiter la Terre, imposer la mort

Habiter la Terre, un monde en vie, et y imposer la mort par la guerre, la famine, la pauvreté, la domination d’une économie inventée, un pouvoir manipulateur à l’échelle planétaire : l’argent.

La manipulation de la vie vole son sens jusqu’à la déposséder de son existence. Le monde politique émane de cette simulation du vivant dans l’espace de sociétés créées par une civilisation de la guerre et du marché financier. Vendre, l’humanité est devenue un produit.

Le politique ne peut vendre que ce qu’il possède et manipuler que ce qu’il atteint. Le peuple est le premier objet des manipulateurs. Ce qu’il sait vivant, ils le transforment selon leur volonté. Le fils devient le soldat, l’homme traumatisé par des siècles de batailles, de champs inondés par le sang des combattants, de frères s’entretuant sous l’ordre d’un empereur. L’épée, emblème du pouvoir. L’homme, en prédateur, chasse son prochain.

La marchandisation du sacré

La possession de territoires, les rivalités marchandes, le vin devenu marché et dépossédé de son caractère sacré. La vie est alors comprise comme une marchandise, et le bien matériel est sacralisé, comme une destination montrée par le doigt divin.

Tu devais posséder ce fruit de la Terre et la dominer au prix du sang.

L’homme mis en état de survie, celui désigné comme « pauvre », celui dévêtu de propriétés, ne possède même plus sa propre existence. Il attend qu’on lui accorde le droit de travailler contre du pain.

Le droit fondamental de s’alimenter est conçu comme un privilège d’argent. Les banquets, la diplomatie de bouche, se font dans les palais et sont réservés à une classe qui s’autoproclame dirigeante et comprend qu’il est nécessaire de contrôler le savoir pour dominer.

L’instruction confisquée

L’instruction est réservée à une élite qui apprend sans cœur et sans intelligence émotionnelle. Ils savent sans savoir, et ordonnent ainsi la guerre.

Un long endoctrinement, une imposture de plusieurs siècles : l’empire reste la forme dominant le monde, et vers laquelle les dirigeants actuels aspirent. Recréer les empires et faire de l’Europe une puissance impérialiste, militaire et commerçante.

Celle qui a conquis les États-Unis, a instauré l’esclavagisme, la colonisation, et s’est imposée dans les domaines de la science, de la culture et des arts. La civilisation devenait unilatérale, un pouvoir dominant le monde.

Gaza, preuve de l’empire

Gaza prouve par sa souffrance que ce pouvoir d’un État mondial se met en place. Des pays arabes y adhèrent et pensent par un mondialisme politique en force économique unique, par l’argent et la puissance militaire.

Les populations aisées s’y complaisent par orgueil et facilité. La liberté de confort exige le sacrifice des pauvres.

La société de loisir achète le temps. Les pauvres sont soumis aux normes, interdits, règles et lois politiques pour obtenir un temps de liberté contrôlé.

La dictature du temps et de la pauvreté

Le gouvernement Macron manipule le droit à la liberté et tient particulièrement à contrôler le temps, à traumatiser par l’emprisonnement, la course pour obtenir des points de liberté.

Le peuple est insulté de paresseux et les précaires sont publiquement humiliés, harcelés par le politique qui abuse de son pouvoir dictatorial, de privilèges économiques, servant au sein même de ministères le système bancaire, maître du jeu politique.

Une aristocratie violente

La France souffre d’une aristocratie malveillante, malsaine et particulièrement violente. Elle s’illustre par la chasse à courre : l’homme dominateur qui tue l’animal pour s’amuser, nourrir en premier sa perversité narcissique, point clé de la culture du pouvoir en France.

La maltraitance pour être craint et dominer. Le patriarcat en chaîne.

Une monarchie aux titres par les corruptions et les coffrets d’or qu’elles promettent.

Un snobisme hautain et méprisant, qui considère qu’il y a la France « d’en haut », celle qui maîtrise la rhétorique, le droit légitime à la violence, à être criminel, et la France « d’en bas » : les classes populaires, ouvrières et petits agriculteurs, manne exploitable et manipulable, contrainte à l’impôt et à l’ordre bourgeois.

Ce sont les manifestations réprimées par les violences policières, quand le pauvre n’est plus le soldat inconnu agonisant dans les tranchées.

De la guerre à l’esclavage moderne

Revenu de la guerre, il reprenait sa place : outil des propriétaires industriels, esclave du monde moderne, mourant épuisé à la tâche.

Un XIXᵉ siècle continue : la monarchie des bourgeois odieux imposant la peine.

Macron, héritier d’un empire

Emmanuel Macron fait partie du sérail et n’a jamais eu besoin de travailler pour subvenir à ses besoins. Mais assis à la table de l’argent, il est devenu millionnaire, faisant ses preuves de manipulateur.

Son ambition latinisée de devenir président de l’Europe, de dominer les sphères de demain en néo-communiste s’alliant avec l’extrême droite des notables et bourgeois.

Le centre droit, branche de l’extrême droite catholique, lui convient à merveille. Le giscardisme, sous l’ombrelle de l’aristocratie qui n’a jamais été résistante, qui n’a jamais lutté pour la liberté, mais qui l’a toujours entravée.

Les réseaux et la lumière étouffée

Il satisfait l’orgueil des vexés de ne pas être l’élu à la tête de l’Élysée et tire vers le haut leurs frustrations, leurs échecs, leurs querelles et haines, et les nomme : ministres.

Ce sont les réseaux de Sarkozy, l’UMP toxique, l’entrisme lepéniste, les réseaux politiques usant de barbouzes, de droite à gauche : l’État flatteur du mal.

Il n’est plus un secret que Macron est le dauphin de Sarkozy, n’ayant pas perçu le pouvoir du jeune loup par les cercles financiers, l’oligarchie courtisée, et sachant tirer parti des haines et féroces rivalités, s’entourant de traîtres sans hésiter, préférant avoir près de lui ses ennemis, et les mener selon sa guise.

Dans cette arène politique, il est aussi celui influencé, celui trahi, mais les cabales font partie du jeu.

L’obscurité est au pouvoir, la lumière au-dehors.

La responsabilité des citoyens

Emmanuel Macron rappelle aux citoyens qu’ils sont responsables de leur vote et que, s’ils élisent des oppresseurs, réactionnaires, menteurs, des escrocs politiques qui flattent leur portefeuille, c’est leur responsabilité.

S’ils croient encore aux partis politiques, aux beaux parleurs, camelots des élections, c’est leur problème.

Le populisme, produit politique

Le populisme, ils l’incarnent tous.

Une élection, c’est vendre un produit politique. Les directeurs de campagne sont des publicitaires qui vantent un produit et manipulent les émotions, sujet étudié en neurosciences, renforcé par l’utilisation de l’intelligence artificielle.

Le suffrage universel est une illusion. Le pouvoir ne confie pas les centaines de milliards d’euros qu’il capte aux mains des citoyens.

La manipulation politique locale

Un moyen de manipuler : la politique locale. Les influences faites par certains maires, députés et sénateurs. La région et le département, autant de strates de pouvoir pour contrôler la population, placer les pions du système et composer une administration soviétique en force, véritable mur contre la liberté populaire.

Normes, interdits, taxes, labyrinthes administratifs, système culpabilisant et accusateur : tout cela maintient l’emprise et freine gravement les projets, l’esprit créatif, la liberté d’entreprendre et d’étudier. C’est le système Parcoursup.

L’absurdité des diplômes obligatoires

On exige le baccalauréat pour accéder à des formations, des reprises d’études, ou à des emplois, même pour des personnes de 50 ans, niant ainsi leur expérience et leur savoir.

Un diplôme devient un diktat politique, une sélection arbitraire, alors que les citoyens confient dans le même temps leur pays à n’importe quel escroc politique n’ayant jamais travaillé de toute son existence.

Travail dévalorisé et dignité humaine bafouée

C’est interdire un travail décent et choisi, en contradiction avec la Déclaration universelle des droits de l’homme. C’est réduire le travail des soins à la personne – essentiel, puisqu’il s’agit de prendre soin des plus fragiles – à des salaires de misère, à la précarité et à la dévalorisation de la dignité humaine.

Dans d’autres pays, ces métiers ne sont pas considérés comme des sous-emplois. Mais en France, l’humain est mis en dernier, et non en premier. C’est la quintessence de la mentalité de l’aristocratie française, qui considère certains citoyens comme inférieurs et indignes de bénéficier des mêmes droits que les manipulateurs politiques.

Le pouvoir de la prédation

Le mensonge est compris comme une intelligence de prédation. L’immoralité du système français admire les prédateurs, car ils sont jugés « puissants ».

Faire du mal est très simple : c’est le pouvoir des faibles.

Affamer des enfants, les cibler et les tuer : les autorités israéliennes ont montré la puissance du mal, soutenue par les hautes sphères de la bourgeoisie s’inventant des associations fermées, des entités opaques, des organismes de pouvoir, les salons secrets, les réunions obscures, les dîners sulfureux, où se croisent le gratin politique, médiatique, judiciaire, sécuritaire et culturel, jusqu’à certaines maisons d’édition.

L’instrumentalisation du social

Pour eux, tout est simple.

Le système social est devenu le bâton pour battre le peuple, diviser et culpabiliser les plus fragiles.

Salaires de misère, loyers et charges écrasantes, pauvreté à vie : mais l’État propose son aide enchaînée, transformée en emprise par la peur et en dévalorisation permanente de la dignité.

Un système pervers si bien mené par Nicolas Sarkozy, et prolongé par la dangerosité de ses héritiers sous l’étiquette : Les Républicains.

Le chantage social et la peur de la pauvreté

La menace de restreindre les droits sociaux, le chantage des allocations familiales, les serviles de la bourgeoisie placés eux aussi en présidents de CAF : tout un système social à l’image du soviétisme permet de tenir la population qui a peur de la pauvreté qu’elle subit.

L’ignoble des Républicains revient tous les ans avec leur ticket de rationnement pour la rentrée scolaire, pointant du doigt les parents précaires, les mères isolées, les enfants sous le seuil de pauvreté.

Les Républicains et l’extrême droite, un long compagnonnage

Les Républicains sont en extrême droite, à la table de toutes les affaires depuis le RPR, et courtisent sans hésitation des barbouzes, comme ils charment Marine Le Pen.

Les réseaux se croisent depuis les années 1980.

Les baptisés UMP se dissipent dans les vapeurs toxiques entre macronistes et LR, en passant par le centre droit, suivant la ligne des intérêts et de l’argent à gagner.

Quarante ans d’oppression sociale

Ils appauvrissent, humilient, traumatisent des mères isolées, des enfants pauvres, des petits retraités, des travailleurs pauvres, des étudiants précaires, mais charment Netanyahou en donnant la main encore une fois à Marine Le Pen et à François Bayrou.

Cela fait plus de 40 ans que la France subit ces politiques en oppresseurs.

Un système figé dans le sexisme et l’ignorance

Misogynes, très sexistes, ils ont été incapables d’évoluer depuis le XIXᵉ siècle, et comptent sur l’endoctrinement du catholicisme d’extrême droite pour maintenir dans l’ignorance des populations et gagner quelques élections, notamment locales.

La génération des boomers constitue leurs soutiens majoritaires : poujadistes, lisant Minute, soutenant Jean-Marie Le Pen, racistes et vivant en assistés des systèmes bancaires et jeux boursiers, actionnaires de canapé.

Macron, complice et continuateur

Ceux-ci sont soutenus par Emmanuel Macron, qui tient à conserver cet électorat en leur servant le thé, pendant qu’il traumatise les plus vulnérables et aggrave leurs conditions de vie.

Le budget 2026 est dangereux : il met en péril la santé physique et psychologique de citoyens discriminés, leur esprit nié, leur volonté méprisée, leur espoir écrasé, leur dignité humaine bafouée.

Un système qui détruit les plus fragiles

Ceux qui devraient pouvoir entreprendre, poursuivre leurs études, réaliser leurs projets pour servir le pays, et vouloir que leurs enfants y grandissent en paix, sont plongés dans la précarité, assommés par des charges, et confrontés à un système d’inversion destructeur qui fait des prédateurs les rois, du mal la puissance, et de la bonté l’échec.

Un apartheid social en marche

Un apartheid social se dessine : la France « d’en bas » et celle « d’en haut ».

Revenir vers la bonté, être la voile blanche qui tend vers la lumière.

Fuir la souffrance que la politique impose, que le monde ténébreux de la finance pose : l’ombre, quand tout pourrait sourire par la paix et la réussite de la fraternité.

L’humanité déchirée par la guerre

Les dirigeants ne ressentent pas l’alliance du vivant et leur propre humanité.

Ils épuisent l’espoir : c’est la violence de la guerre, les combats qui déchirent l’homme.

Il revient cassé, traumatisé, pense être devenu fou et ne peut compter les hommes, les femmes et les enfants qu’il a tués.

La cruauté est certainement ce qui effraie le plus l’homme, car il sait qu’il porte en lui cette part des ténèbres qui peut se révéler un fusil à la main, comme l’armée israélienne est devenue l’image de la monstruosité à Gaza.

Retailleau et l’ombre de l’autoritarisme

La nomination de Bruno Retailleau, issu des courants de l’extrême droite catholique et identitaire, pose problème et ne s’accorde pas avec la démocratie, la liberté d’expression, les manifestations pour la paix en Palestine et pour tous.

Le choix de dessiner l’ombre de l’autoritarisme, de l’ordre illégitime, sans aucune sérénité, est très préjudiciable au mouvement de la paix pour gagner les cœurs, soutenir l’espérance et ceux qui souffrent de la situation dramatique à Gaza, où des enfants meurent de faim.

L’ordre de Bruno Retailleau n’a aucune valeur : les enfants en grande souffrance à Gaza sont la valeur précieuse à défendre par la paix, la voix de l’humanité.

Bruno Retailleau n’a jamais eu le courage de quitter la politique depuis les années 80. Il se complaît dans ce milieu de violences, de mensonges et de corruptions. Puis, il vient prêcher son extrémisme, indignité en vertueux chevalier de l’ordre. Le faible se sent puissant par le pouvoir de l’État.

Courtisant de l’aristocratie, de l’extrême droite catholique sectaire et identitaire, d’une monarchie des bourgeois, du colonialisme pour fortune, le racisme en col blanc des salons et voyant en premier le profit par la puissance des marchés imposés par l’État blessant la démocratie.

Son ami, Philippe de Villiers courtisant Poutine qui ne compte plus les politiques français venus le flatter, se réfugier sous son aile, et certains pliant un chèque russe dans leur portefeuille.

Emmanuel Macron – Le défenseur de l’Ukraine qui évalue les parts de marché à acquérir dans ce pays subissant la foudre de toutes les corruptions et la violence de la guerre.

Pourquoi avoir mis en place un gouvernement d’extrême droite émanant des réseaux de Sarkozy, de l’entrisme lepeniste et du centre droit, branche d’extrême droite catholique, soutenant Poutine quand l’intérêt rime avec les ressources et profits de l’énergie et système capitaliste d’État et bancaire ?

Le théâtre sinistre du pouvoir

On dirait qu’Emmanuel Macron, abandonné par les personnalités humanistes, les artisans de paix, les diplomates d’excellence, a ouvert le placard et sorti les pantins immobiles en leur donnant le pouvoir de s’articuler.

Les ministres de la faillite de la démocratie sont en place, et personne n’applaudit la sinistre pièce.

Le 10 septembre, repris par des acteurs politiques, divisé entre des courants populaires différents de gauche à droite, et que le gouvernement veut enrayer, sonne comme la fin d’une présidence qui aura du mal à s’éterniser jusqu’en 2027, et la sortie du Premier ministre.

Vers une révolution de la paix

Mais le 10 septembre pourrait être celui de la révolution de la paix qui dit :

« Défais-toi de ton manteau. Libère-toi d’un système destructeur qui rend malade l’humain et la nature, atteint sa joie de vivre et l’éteint dans le désespoir. »

Rends à César ce qui est à César

Ce n’est pas l’argent qui doit circuler, mais le mouvement de la vie.

Le sacrifice du système bancaire et de la grande distribution, qui participent à la crise alimentaire, serait savoir grandir pour trouver la liberté. Ne plus consommer de crédit bancaire, ne plus remplir un caddie ruiné pour un mois d’alimentation saine et équilibrée. Cet hiver économique pour le pouvoir sera la renaissance de la générosité, des droits humains fondamentaux pour le peuple, et le secours des enfants pauvres.

Quelle société abandonne et humilie des enfants ? Une prospérité fondée sur la cruauté d’appauvrir, d’affaiblir des innocents, de les condamner à la souffrance. La pauvreté traumatise toute une vie. Emmanuel Macron et son gouvernement traumatisent des êtres humains.

Justice confisquée, pauvreté organisée

Les populations modestes sont privées de tout accès à la justice, contraintes aux amendes et taxes, à la punition collective par un système sécuritaire en abus de pouvoir.

Les riches règlent leurs différends, leurs problèmes et leurs corruptions dans le secret des cabinets d’avocats. Les indigents, eux, sont condamnés et emprisonnés au moindre faux pas. Les arrestations et contrôles arbitraires – dénoncés par les Nations unies, dont le racisme systématique – témoignent d’une injustice structurelle.

Les articles qui transmettent ces informations, les rapports établis par l’ONU, le Défenseur des droits ou la Cour européenne des droits de l’homme tombent dans le puits du pouvoir politique, qui ne respecte pas le droit international humanitaire et fait de ce fondamental une utopie.

Le droit international est géré par les gouvernements comme ils l’entendent, sans jamais le concevoir comme une priorité.

L’apartheid social en marche

Les pauvres ont déjà défait leur manteau, et les riches sarcastiques répondent : « Ils peuvent, ils n’en possèdent pas. »

La faute est avouée : déposséder son semblable du droit au logement, à un salaire décent, à l’accès aux études et formations tout au long de la vie sans contrainte sélective et concurrentielle. Car l’humain n’est pas une marchandise de rentabilité.

Le savoir est un droit fondamental pour tous, et la liberté de l’université est son sens premier.

Le Conseil national économique relève que 60 % des jeunes poursuivant des études supérieures appartiennent aux classes bourgeoises détenant l’héritage patrimonial. Ce sont eux qui accéderont aux clés du pouvoir et feront régner un apartheid social qui, dès aujourd’hui, s’installe : les riches et les pauvres. L’humanité divisée entre ceux qui survivent et ceux qui possèdent la vie d’autrui.

C’est l’absolutisme du capitalisme d’État, le RSA comme survie sous surveillance, humiliation permanente, dévalorisation de l’humain entre les mains de manipulateurs. Le peuple tenu, qui ne se révolte pas et s’éteint lentement.

Revenu de solidarité et dignité

Un revenu de solidarité pour tous, un salaire parental mettraient fin à l’extrême pauvreté des mères isolées, sans droit, maintenues dans le carcan patriarcal des hommes de Sarkozy. Ce système plaît aussi à certains socialistes, rejoignant la dictature par la pauvreté de l’être.

Le piège social est tendu : des salaires de misère en conséquence. Un système conçu pour appauvrir et maintenir dans la pauvreté, tout en accusant le pauvre d’avoir détruit sa propre vie.

L’être humain ne vit pas seul, enfermé face à son mur, dépossédé de ses compétences, de son humanité, de sa créativité, de sa dignité. C’est pourtant ce que fait le système social français, divisant les citoyens par la haine, la jalousie, l’accusation et la délation.

Un système machiavélique que l’UMP a su mettre en place. Puis, à l’Assemblée, ses élus crient contre les précaires, ricanent lorsque la pauvreté alimentaire est évoquée et saluent Emmanuel Macron quand il programme des réflexions sottes et indignes comme « pognon de dingue » ou « traverser la rue ».

Relever la dignité humaine

« Défais-toi de ton manteau et suis-moi » : abandonne la pauvreté et non toi-même. Refuse ta condamnation à être pauvre et lève-toi. Ta vie est précieuse et tu es né pour vivre.

Ceux qui doivent avoir honte sont au gouvernement, dans les salons mondains, parmi l’élite bancaire, dans la folie des places boursières, indifférents aux enfants qu’ils plongent au cœur des guerres, comptant sans conscience la rentabilité des ventes d’armes, le profit de la mort.

L’humanité est noyée dans la folie de l’argent, ayant sacrifié la spiritualité du monde incarnée dans la vie terrestre et maritime, dans son immaculée beauté.

La liberté est la naissance du verbe vivre. Il rend justice par son existence. Le peuple peut marcher vers la fraternité, aimer la vie pour se libérer de l’oppresseur. La force de la paix sauve et avance digne, le chemin de la renaissance.

Fédora Hélène

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