La condamnation de Nicolas Sarkozy aurait pu marquer un tournant, un temps de rupture avec les dérives d’un système politique usé. Mais il n’en est rien. Ses proches occupent aujourd’hui les sommets du pouvoir, révélant l’ampleur d’une faillite démocratique. La Vème République, minée par les affaires, la corruption et l’alliance des réseaux politiques et financiers, s’enfonce dans une continuité illégitime. Au lieu de répondre aux souffrances sociales, à la pauvreté qui accable des millions de citoyens, le pouvoir persiste à protéger les siens, indifférent aux fragilités humaines. Cette indécence signe une République perdue, trahissant sa promesse de justice, d’égalité et de fraternité.
Dans un pays miné par la pauvreté et les inégalités, cette indécence politique résonne avec d’autres drames : la guerre à Gaza, les civils sacrifiés, les enfants privés d’avenir. Deux réalités qui disent une même logique d’humiliation, de domination et d’indifférence envers les plus fragiles. Un capitalisme destructeur avance tragiquement. « Indignez-vous ! » nous aurait dit Stephane Hessel.
Emmanuel Macron – Dauphin de Sarkozy
Nicolas Sarkozy n’a pas supporté de ne pas être choisi pour la présidentielle de 2017. La France, étant majoritairement bourgeoise, Fillon aurait été élu. Une impossibilité aux yeux d’une droite en guerre contre elle-même.
Sarkozy, c’est le ministère de l’Intérieur, celui de la propagande, des méthodes de barbouze redoublant lors des élections. Il était impératif de faire tomber Fillon, qui n’était pas pire qu’eux, usant lui aussi du système prédateur de la politique au niveau de l’État.
Les médias se chargeraient de l’opinion publique, pratiquant un journalisme d’influence et de propagande pour pousser Emmanuel Macron. Des influenceurs médiatisés, munis d’une carte de presse, jouent le jeu des intérêts et des privilèges, de l’argent roi, sans aucun respect de la démocratie. La télévision est l’illusion, la prestidigitation politique.
Tout ça, c’est beaucoup d’argent en scène, et les intérêts d’oligarques milliardaires dirigent la mise en scène, les choix stratégiques. Et, qui dit milliardaires, dit géopolitique commerciale.
Ce qui se passe à Gaza montre à quel point la politique n’a strictement aucune limite et porte la haine à son sommet.
Il n’y a plus de politique nationale. Ce qui domine, c’est un système international et européen. Macron l’a compris, et seule la politique internationale l’intéresse, motive ses prestations.
Le président de la France n’est plus un choix national : il est européen et stratégique au niveau international.
La politique nationaliste, c’est uniquement de la manipulation : la vulgarité de l’extrême droite, les mensonges distillés, les pressions locales et les gouvernances régionales. Les nationalistes, à l’image des Républicains, tiennent le peuple, emprisonnent la liberté, sont les donneurs d’ordres des préfectures, les violences policières, l’encerclement de la paix dans leur cynisme, leurs mensonges et les injustices inscrites en lois. Le sécuritaire, panache des menteurs en politique.
Dans tout ce marasme, LREM a été une coquille vide, un appareil de campagne soutenu par le clan des Républicains et le centre droit. Bayrou se fait un des mentor de Macron dès le départ.
Les Républicains présentent leur chute à l’élection présidentielle, et le tour est joué. Ils intègrent le gouvernement en devenant pour certains soudainement macronistes.
Jérôme Peyrat, fidèle du clan chiraquien, devenu un outil de Sarkozy, se place directement auprès de Macron et deviendra le conseiller politique de Renaissance. Élu local de tradition en Dordogne, des provinces en fief féodal, où ils manipulent tous, il poursuit son ascension. En 2024, Basile Fanier, membre des Républicains en Dordogne, est placé auprès du cabinet d’Élisabeth Borne au ministère de l’Éducation, devenant par magie conseiller. Des titres inventés : conseiller de, régional ou national, chargé de mission, président de, et toute la panoplie des camelots du système.
Des salaires élevés, des privilèges, le pouvoir, et le peuple asservi, soumis, votant sous l’emprise de manipulations de haut niveau qui dépossèdent l’humain d’un bien commun : la liberté de penser.
Sarkozy, c’est la chute de l’État. Emmanuel Macron, au bras de Gérard Larcher, se chargera de maintenir à flot une République déchue par des décennies d’un système destructeur, en pierre de temple de la politique.
Les témoins de l’affaire libyenne disparaissent, et elle n’est qu’une parmi d’autres. Les politiques français à la cour de Poutine voient tout être discrètement effacé. Sarkozy, celui détesté par Vladimir Poutine.
Puis, aujourd’hui, ce sont les alliés de Netanyahu qui circulent dans les cercles de droite, de leurs habitudes malveillantes.
Ce sont d’autres accords commerciaux, militaires, technologiques, nucléaires qui signent et persistent. Rien ne s’arrête.

La justice est politique
La justice est politique. Elle ne cultive pas la vertu, et encore moins la vérité. Elle sert le pouvoir d’un jour, l’intérêt obscur, et pourrait condamner son propre pouvoir. Comme en politique, la justice n’a pas d’innocence. Mais, elle condamne l’innocence de ceux qui subissent toute la violence de la politique et de la justice qui se querellent un pouvoir absolu..
Les magistrats politisés en tête de cortège et aujourd’hui, la justice voudrait se parer de vertus, quand elle protège toujours des prédateurs de cercles politiques.
Les magistrats du clan Sarkozy, les influences politiques et certains juges servent avant tout d’autres intérêts. Ils peuvent paraître à gauche, mais dialoguent avec les courants opposés, dans un jeu où les magistrats eux-mêmes se livrent à de féroces rivalités.
Le système judiciaire n’a pas évolué. Il demeure dans l’obscurité d’une monarchie absolue s’étirant douloureusement dans une République bourgeoise, de noblesse aristocratique, d’un État se pliant aux intérêts de milliardaires. Toute la corruption du pouvoir et de l’argent y règne.
Les magistrats du XIX ème siècle obéissant à l’instrumentalisation de la justice par le politique se retournent soudainement contre ceux à qui ils se sont soumis.
La justice politique, patriarcale et colonialiste – Et si les fameux “juges rouges” n’étaient en réalité que de vieux bourgeois droitards, revendiquant un pouvoir absolu ? La guerre des pouvoirs.
Le mépris de classe qu’observe l’hermine en toge rouge, comme ils ont poursuivi Bernard Tapie jusqu’à son dernier souffle.
L’aristocratie serait-elle la seule à avoir le droit de vivre en France ? Noblesse de pouvoir, chasse à courre qui traque et abat, les mains sales dissimulées sous des gants blancs. Ces milieux qui ont flatté Sarkozy et l’ont porté au pouvoir, avant de courtiser aujourd’hui Macron, entre CNEWS, Les Républicains et le centre droit. Une France figée dans l’archaïsme des riches marchands et héritiers, fabriquant la pauvreté tout en se rêvant rois.
La presse s’abandonne au même fleuve que la politique destructrice et une justice complice
Mediapart est-il si souverain ? Ces fondateurs sont de la vieille époque des affaires en politique, des manipulations médiatiques, des dossiers manipulés pour nuire, des cartes de presse dans la poche de barbouzes, d’un monde de la sale politique à une presse corrompue, et certains de cabinets ministériels et des préfectures peuvent se rappeler leur amitié avec des hommes dangereux, voyous en cols blancs des cercles de pouvoir, traînant dans des rédactions, comme ils dînent à la table de politiques.
Certains patrons de presse, manipulateurs et riches héritiers, font l’article dans les salons mondains d’escrocs. Le “papier” présenté comme un scoop, enquête bidon, sera signé d’un faussaire multirécidiviste, barbouze de cabinets ministériels. Illustration parfaite de ces milieux de pouvoir où les dossiers d’instruction tombent mystérieusement des étagères.
Entre la justice, la politique et les médias, ils devraient tirer à la courte paille pour savoir lequel est le plus corrompu.
Sarkozy condamné, mais son clan gouverne
Sarkozy est condamné, et pourtant son clan, Les Républicains alliés à Marine Le Pen, occupe aujourd’hui le gouvernement de manière illégitime. La Vème République s’effondre dans l’indécence.
Ce sont ces voleurs de vies qui appauvrissent les familles, les mères isolées, les enfants, une jeunesse déjà précaire.

L’arme de Macron : la pauvreté
L’humiliation par la pauvreté est devenue l’arme de Macron. Il la place entre les mains des pires, de réseaux politiques issus des cabinets ministériels chiraquiens, devenus sarkozystes.
Ces politiques, imposteurs en oppresseurs, mettent en souffrance leurs semblables.
Les escrocs politiques qu’une France vieillissante, bornée et résignée, continue d’élire.
Une justice capable de juger une affaire vieille de vingt ans, et qui dans le même temps accepte Darmanin comme ministre, placé là par Sarkozy.
Darmanin, éternel manipulateur, n’a pas évolué depuis ses années à Sciences Po – cette école de l’illusion et de la manipulation politique.
Le pantin de l’extrême droite aristocratique, malsaine et dangereuse. Ceux qui manipulent leur électorat, majoritairement âgé, nostalgique des années du Front National, de la guerre d’Algérie, de la colonisation, de ces temps où l’on enfermait des orphelins dans des “cabanons”, prisons pour enfants en France jusqu’en 1930, témoins de l’inhumanité déjà installée en politique et dans les milieux de justice.
Les Républicains, alliés de Macron et de Marine Le Pen, projettent de faire reculer la France d’un siècle. Eux qui accélère la pauvreté que des enfants subissent.
Ce n’est pas la condamnation de Sarkozy qui est importante, c’est de mettre fin au système destructeur qu’ils ont aggravé, renforcé.
C’est inhumain de briser des familles par la pauvreté. Des enfants et des femmes dorment dans la rue en France en 2025. Des femmes enceintes sont à la rue, des femmes accouchent dans la rue et des enfants meurent dans la rue , alerte l’UNICEF.
Le criminel de la politique est permanent. Il agit aussi à travers ces conseillers corrompus, placés dans les cabinets ministériels, ces incompétents issus des partis dominants, chargés uniquement de maintenir les rouages des privilèges et de l’omerta.
Ce sont ces mêmes conseillers, qui, après être devenus élus locaux, forment aujourd’hui une chape de plomb dans leur territoire, ne servant que les intérêts du pouvoir et du parti qui les a propulsés. Ils se parent de titres parisianistes tout en accomplissant des coups bas que la population ignore. Nommés à des postes stratégiques grâce à la corruption, ils cumulent des années dans des cabinets ministériels et s’encanaillent avec des voyous et des barbouzes fréquentés depuis l’époque chiraquienne.
Le gouvernement cumule 40 ans de ripouseries et d’escroqueries politiques comme seules qualités. Les magistrats politisés en tête de cortège et aujourd’hui, la justice se pare de vertus, quand elle protège toujours des prédateurs de cercles politiques.
La justice aux mains politiques. Avec qui dînent certains magistrats ? Qui reçoivent ils dans leur bureau ?
On fait appel à un barbouze de l’UMP, à l’époque où Sarkozy était ministre de l’Intérieur, ce ministère, véritable terrain de jeu des pires, transmis de mains en mains jusqu’à Retailleau, pour qu’il vienne expliquer la “cuisine” de l’État ?
Un certain placé à Valeurs Actuelles peut s’en souvenir !
Des arrivistes qui sont de ces cercles depuis leur jeunesse dans les années 80.
Les faux-semblants – les acteurs politiques et leur cour d’autocrates, leur migration en corruption locale, que Bérégovoy, ancien Premier ministre de Mitterrand, avait fermement dénoncés.
Un terrain idéal pour les planqués en politique, dans des villages vieillissants, coupés du monde, véritables déserts culturels et économiques, où ils règnent en bourgeois odieux, s’encanaillant avec les pires derrière leurs apparences et leurs titres de cabinets ministériels.
Ils favorisent les retraités bourgeois y résidant, les propriétaires de génération en génération et écroulent toute une jeunesse enfermée dans ces provinces en trou noir.
Des villes aux campagnes, des quartiers aux villages, des familles périssent sous le poids de la corruption institutionnelle et de politiques criminelles qui les appauvrissent.
Et certains préfets, gardiens du terrible du pouvoir, peuvent regarder leur conscience.

Le MEDEF et l’héritage de l’exploitation
Le patron du MEDEF, héritier d’une famille d’entrepreneurs du XIXe siècle, perpétue ce cycle. Son temps, il le consacre à exploiter les populations, à fabriquer la précarité, à imposer des salaires de misère aux travailleurs les plus méritants.
Et ce sont précisément ceux qui prennent soin des autres – soignants, enseignants, accompagnants des enfants, des personnes âgées – qui sont les plus méprisés par ce système.

Les faux titres et les vrais privilèges
Un système politique a inventé des titres : chargés de mission, directeurs de développement, conseillers en stratégie, conseillers de cabinets ministériels.
Personne ne sait ce qu’ils font. Ils ne servent jamais le bien commun, mais encaissent des salaires élevés, jonglent avec les apparences, se gavent de privilèges.
Pendant ce temps, ceux qui œuvrent vraiment pour la société sont accablés, humiliés, peinent à se loger, à s’alimenter.
Macron, prolongement de Sarkozy
Le système Macron n’est rien d’autre que le prolongement de la politique de Sarkozy.
Et les socialistes, en silence ou en compromissions, en ont profité, trahissant les valeurs humanistes.
Nous unis à Gaza
Cette violence, cette indifférence envers les plus fragiles en France, trouve un écho dramatique à Gaza, où des enfants subissent la même logique : le capitalisme qui détruit inlassablement, qui perd la paix et noie l’espérance.

Le peuple qui s’indigne en France uni à la Palestine
Soutenir les actes génocidaires des autorités israéliennes, c’est être cruel, complice de l’horreur. C’est laisser parler les ténèbres en soi.
À Gaza, des enfants souffrent de manière intense, déchirante. Ils subissent le chaos des puissants, la folie du système financier international, l’acharnement d’une politique destructrice. Chacun devrait élever sa voix pour protéger les enfants de Gaza, leurs mères, leurs familles.
Un jour de plus, un jour encore, où des enfants seront blessés, affamés, où des enfants mourront.
Les marchands d’armes
Les marchands du temple sont devenus marchands d’armes. Leur cour de vipères contemple les bombardements et frappes israéliennes qui engloutissent des vies humaines.
Aujourd’hui, une prise de conscience est vitale. Elle est le seul rempart pour protéger les vies que ces cercles corrompus ont mises en danger.
La France blessée
Notre nation est profondément affectée, car cette indignité politique signifie des vies brisées par la pauvreté en France, et, parallèlement, l’extrême pauvreté et le massacre de civils, dont des enfants à Gaza, par les forces israéliennes, soutenues par le clan Sarkozy.
Cela rappelle les propos de Louis Sarkozy, fils de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, lors d’une interview diffusée le 26 septembre 2024 sur LCI, déclarant : « Qu’ils crèvent tous. Israël fait le travail de l’humanité ici. ». Propos qui ont gravement blessé la France, qui ont trahi les valeurs humanistes qu’elle a fondé et qui représentent une référence dans l’histoire.
Cette blessure se mêle à celle laissée par son père, dont l’incarcération, prévue le 13 octobre, marquera une étape symbolique dans l’histoire politique de notre pays.
Ces paroles de Louis Sarkozy ont été largement relayées et commentées, notamment par l’agence Anadolu, qui a rapporté que Louis Sarkozy justifiait les pertes civiles dans les opérations militaires israéliennes contre le Hamas et le Hezbollah, les qualifiant de « nécessaires » pour empêcher les terroristes de se cacher derrière des civils.
Ces propos révèlent une instrumentalisation choquante des tragédies humaines. Des civils, dont des enfants, ont été tués ou blessés dans ces opérations, et la justification de ces violences par des arguments sécuritaires ne peut masquer le traumatisme collectif engendré. De la même manière, après les attentats terroristes en France, le pays a été marqué par la douleur et le choc. Mais le système politique et économique a continué comme si de rien n’était. Il aurait pourtant été nécessaire d’instaurer un temps de deuil, de réflexion collective, d’échanges et de travail pour la paix, afin d’accompagner la population profondément affectée.
Dans ces moments tragiques, ce sont les services de secours, les aidants, les citoyens et les forces de l’ordre qui ont incarné un élan de solidarité, d’amour et de partage de la douleur. Ensemble, ils ont surmonté la souffrance pour sauver des vies, montrer l’entraide et l’humanité possible malgré l’horreur.
Nous restons profondément marqués par ces attentats. La politique aurait dû être exemplaire, travailler sans relâche pour la paix, pour la fraternité, et non rejoindre les rangs de la puissance financière et du pouvoir politique, trop souvent néfaste à la démocratie et au bien commun.
Aujourd’hui, les souffrances se sont multipliées, et la politique internationale montre à Gaza qu’Israël abîme l’humanité. Les manipulations politiques tentant de justifier la cruauté des autorités israéliennes envers les populations civiles palestiniennes sont choquantes et inacceptables.
La France est blessée par ces hommes qui usent avec malveillance du pouvoir politique. Sarkozy, condamné, comme son ami de toujours Patrick Balkany, symbolise ces décennies d’affaires qui ont façonné gouvernements et élus en autocrates, donnant l’illusion d’une démocratie alors qu’elle était dévoyée.
Plus de quarante ans de compromissions et de pouvoirs corrompus doivent nous inciter à un véritable changement. Nous devons aller vers une nouvelle ère fondée sur la liberté et son verbe : aimer.
Les politiques actuels et la Vème République doivent appartenir à un passé qui ne se perpétuera pas. Les enfants ont besoin de grandir dans la paix, dans une société respectueuse de l’humain et de la nature, qui donne à la vie toute son amplitude créatrice.
Fédora Hélène

Copyright ©️ LiberTerra 2025 – Tous droits réservés – Tous droits de propriété intellectuelle réservés
