La France, terre de liberté, celle de la Résistance. Le fleuve des blessures des opprimés s’étend sur le sol de France, parcourt les villages et les villes, traverse les montagnes, et se jette dans la mer. Cette mer dont les vagues portent encore la mémoire des combattants pour la liberté.
Au loin, s’élève une voix qui nous saisit : le Chant des Partisans. Il vient de lui, de sa masse, de ses flots, de son courant roulant et grondant : Camarades, le temps est venu. Le temps est venu de faire résonner encore les tambours de la gloire, la résistance qui ne tremble pas.
La vie tremble sous la révolte de la terre fendue par le feu des bombardements. L’obus tombant du ciel bleu, transformant la rage humaine en cratère profond, dévastant les maisons, écroulant les pierres, ensevelissant les corps innocents sous les amas de béton d’où s’échappe la dernière prière.
Le cœur en sang, ravagé de douleur, la cruauté a semé le chaos. Israël a fait chuter la bonté. Le bruit, la terre tremble. Et, le long silence. Les sanglots emplissent l’air, les croyants appellent Dieu, crient « Notre Père », les larmes à la bouche, le regard de souffrance, l’humain perce les ténèbres. L’enfant est mort. La poussière des étincelles de fer, les chaînes brûlantes, la blessure à l’âme d’une mère. Voici que vient l’homme prédateur bondissant en lion sur sa proie.
Voici venu le temps des tyrans aux assemblées récitant le discours de la haine. Il s’est nommé Netanyahu, la main forgée au mal qui saisit la liberté, la vend sur la place internationale au triomphe des armes. Apogée apocalyptique du capitalisme.

Emmanuel Macron, à la faiblesse de Ponce Pilate, cède à l’injustice. Le déshonneur. Il laisse les participants français de la flottille pour l’humanité aux mains d’un gouvernement génocidaire à qui il accorde le droit d’accorder son consentement à la mort. Son discours à l’ONU pour la reconnaissance de la Palestine, où il signe dans ses mots « le consentement d’Israël ». Oubliant que le consentement appartient à la vie, à la liberté de vivre. Le « oui » en l’écrin sacré de la vie. Le consentement jaillit de terre, l’enfant nouveau-né. Le consentement reconnaît la Palestine bénie, consolée de sa douleur.
Le consentement d’Israël est aujourd’hui celui prenant la vie, la noyant dans le chagrin, océan du monde en deuil.
« Sauver toutes les vies », a déclaré Emmanuel Macron, se perdant dans le tunnel obscur de la politique. L’écho de sa voix contre les murs emprisonnant la liberté. La vie effondrée. Elle, mourante sur le sol de Gaza.
« C’est bien la négation de l’humanité de l’autre et le sacrifice de la vie humaine qui prévalent. C’est bien la vie de l’autre qui est niée », a-t-il exprimé à l’ONU. La vie est niée. Le regard des douleurs des femmes et des enfants de Gaza posant leurs mains sur la pierre tombale des leurs, reposant désormais et à jamais sur la terre sacrifiée, martyrs de l’horreur des autorités israéliennes. Le nom est prononcé : Netanyahu a détruit le consentement à la vie.
Jamais son nom ne sera inscrit sur un traité de paix. Il est celui qui dévaste. Il est celui qui blesse. Il est celui qui a trahi la Terre Sainte. Les pas des innocents marquent chacun des siens. Il sera, à jamais, attaché à son âme l’ombre des défunts de Gaza, des enfants souffrants. Tout soleil venant au jour se levant fera de son ombre celle des anges meurtris.

La politique n’est pas l’humanité. Elle la perd. Elle fabrique les guerres, accorde le droit de massacrer des enfants, de bannir la paix de notre planète. Elle hisse la menace du malheur, dresse les armes destructrices contre le petit corps d’un bébé endormi dans un berceau d’eau, océan d’amour.
La politique est le calvaire de l’humanité. Gaza détruite, quel est le traité de paix ? L’espérance en lumière a tissé le voile entourant le corps d’une mère, le ventre rond d’une femme enceinte dans l’enfer de Gaza.
Cimetière, voici la demeure. La reconstruction promise par Trump se fera sur les os fragiles engloutis sous les décombres. Épuisée, la population de Gaza déshumanisée recouvre ses épaules, portant le poids lourd du péché des puissants, du drapeau blanc déchiré, taché de la faute des dirigeants.
La complicité capitaliste à un génocide ancre l’humanité dans un effondrement du mondialisme aux rouages de l’argent roi, déshumanisant, faisant de la machine le cœur qui bat.
« Notre devoir à tous est de protéger les uns et les autres. Devoir indivisible comme l’est notre humanité commune. » Emmanuel Macron a oublié quatre élus, citoyens français et européens, dans les geôles d’Israël, où des enfants, des femmes et des hommes palestiniens sont retenus prisonniers de manière arbitraire et subissent un traitement inhumain et dégradant.
Les quatre élus de La France insoumise retenus illégalement prisonniers par Israël, libérés ce lundi, avaient entamé une grève de la faim.
Rima Hassan, François Piquemal, Marie Mesmeur et Emma Fourreau se sont engagés pour sauver des vies par une action humanitaire et citoyenne historique, portée par le mouvement international des citoyens du monde.
L’humain et sa dignité procèdent du souffle de la vie. La voile blanche hissée, les bateaux de la paix se sont élancés sans crainte vers Gaza, la terre des opprimés.
Emmanuel Macron, le déshonneur.
Il a abandonné des citoyens français aux mains d’un gouvernement génocidaire, trahissant ainsi chaque phrase de son discours inscrivant le mot vie.
Discours faisant allégeance à Netanyahu, car Emmanuel Macron tient au stratège de Machiavel.
Il répète sans cesse ce qu’il a méthodiquement appris dans la stérilité de l’esprit, sans vivre ce qu’il exprime.
Les dictateurs imposent ainsi ce qu’ils ne subissent pas, mais ce qu’ils conçoivent par répétition de l’histoire, de la pensée politique en raison linéaire, sans le mouvement du monde vivant.
Il voit le regard de souffrance des Palestiniens, mais l’extrait de sa pensée, le sépare de son humanité, en fait une phrase qu’il glisse à l’image du serpent ondulant de l’un à l’autre, de la puissance du pouvoir aux civils démunis, les oubliés.

L’humain devient une simple note, celle nécessaire à l’expression du discours suivant l’ordre des accords, d’une partition savante faisant de l’humanité l’infime point.
Emmanuel Macron porte haut la haine des uns et des autres, qu’il instrumentalise et met en compétition pour obtenir le pouvoir.
Il se veut maître de l’échiquier, laisse à penser qu’il est le faible, ce qu’il est, mais dissimule sous le masque du pouvoir au chaos.
La France est actuellement aux mains des oppresseurs d’extrême droite issus du parti Les Républicains, le réseau sombre et malveillant de Sarkozy : quarante ans d’affaires, de corruptions, de méthodes de barbouzes.
Le parti de Meyer Habib, le facteur de Netanyahu, passant les consignes intransigeantes du gouvernement d’extrême droite israélien à Emmanuel Macron.
Le pouvoir et l’avidité ont raison de toutes choses, de la conscience elle-même. Les vipères sorties de leur panier ont parcouru les ministères, s’arrêtant à la porte de chaque acteur narcissique du trouble, en ministres et conseillers.
Emmanuel Macron, un président qui épuise psychologiquement la population et donne tout pouvoir à Gérard Larcher, qui gouverne au niveau national, en vieux roublard des réseaux d’extrême droite de Sarkozy, ayant ouvert la porte à Marine Le Pen dès les années chiraquiennes.

La folie néolibérale séduit l’Hydre politique.
Le nationalisme et le populisme, s’imposant en héros de la cause des peuples qu’ils perdent, manipulent, enterrent dans la colère et la misère.
Le mal contre le bien d’une Vᵉ République qui aurait dû prendre fin avec la guerre d’Algérie, par laquelle cette République d’après-guerre a été conçue.
Une France colonialiste, patriarcale, creusant le tunnel franc-maçon par une culture du XIXᵉ siècle, en continuité.
Une droite ignoble, qui a gravement contribué à la souffrance de nombreux Français, basculant, par la responsabilité des gouvernements successifs des Républicains associés à Emmanuel Macron, dans la précarité.
Bruno Retailleau fait partie de ceux qui ne doivent plus jamais accéder à des postes de pouvoir.
Un homme d’extrême droite bourgeoise, qui erre depuis quarante ans en politique.
Un manipulateur en moralisateur, qui n’a rien construit d’autre que son château de cartes narcissiques, pour ne servir que ses intérêts en vivant aux crochets de l’État.
Les imposteurs sont sur la scène du théâtre macroniste : l’illusion.
Ils ont condamné Sarkozy, et son réseau toxique gouverne de manière illégitime, méprisante et autoritaire, en séducteurs du néofascisme.

La démocratie en détresse
Aujourd’hui, le clan d’extrême droite est installé au pouvoir.
Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, figures autoritaires, ont occupé l’Intérieur. Un ministère devenu toujours plus un instrument de contrôle et de répression, plutôt que de justice.
Emmanuel Macron, en seigneur depuis 2017, a renforcé et conduit l’extrême droite au pouvoir, après avoir manipulé les scrutins en se présentant comme le bouclier contre les réactionnaires et le néofascisme.
Placé au pouvoir par Les Républicains, tout, de cette présidence, est une trahison démocratique.
Le jugement de leur chef, Nicolas Sarkozy, révèle un pacte corrompu avec Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi et commanditaire de l’attentat du DC10 d’UTA (1989) – 54 Français tués.
En échange d’un financement pour la campagne de 2007, le deal promettait un soutien à ce haut responsable libyen.
La dissolution du parti Les Républicains en collaboration avec le Rassemblement National, la chute de ces deux entités serait la promesse de liberté.

« Sauver la vie », Emmanuel Macron a prononcé ces mots dans son discours à l’ONU, trahissant en premier la vie, le cœur battant des plus vulnérables, en résistance.
Après la démission du septième Premier ministre éclair Sébastien Lecornu, la dissolution de l’Assemblée nationale risque de nommer Jordan Bardella Premier ministre d’un président déchu par son déshonneur.
Le coup du gouvernement éclair place sur un piédestal Gabriel Attal en solution contre l’extrême droite. Le conservatisme aristocratique d’ Attal contre les trahisons et les guerres internes de Sébastien Lecornu à Édouard Philippe.
La France vieillissante, bornée, paralysée par des politiques irresponsables que les Français devraient renverser. Les politiques en nantis ridicules qui occupent la scène décennie après décennie en narcissiques ne servant que leurs intérêts et leur portefeuille. La politique des enrichis sans dignité et cultivant le mépris.
Concentrer les peurs, les colères, l’ignorance : un État coupable et responsable de plonger des vies en souffrance par la matrice du pouvoir, le mensonge coulant des yeux aveugles des hommes de pouvoir abandonnant l’enfant qui a faim d’amour.
La France a besoin de politiques qui aiment véritablement leur pays et son peuple.
La France au bord du gouffre politique
La France est tombée si bas politiquement que certains citoyens en viennent à envisager Jordan Bardella comme président.
La première étape ? Le voir nommé Premier ministre.
Et de l’autre côté, Lucie Castets, incarnation d’une gauche administrative et déconnectée, issue du système qu’elle prétend réformer, la technocratie socialiste en héritage. Les privilèges de l’argent, Anne Hidalgo les convoite.
Entre l’extrême droite nationaliste et la gauche des nantis, le peuple se retrouve sans voix, épuisé, trahi.
Ce n’est plus un choix, c’est une impasse démocratique.
Les Français ont-ils oublié la liberté ?
Ils ont oublié ce que signifie la violence de l’extrême droite, dans leur folie narcissique et nationaliste.
Les Français, prêts à élire l’extrême droite lepéniste contre l’extrême droite d’une République déchue actuellement en place.
Emmanuel Macron est un accélérateur de chaos. Un pervers narcissique mettant les haines en concurrence par stratégie machiavélique.
Emmanuel Macron alimente sa propre perversion, et il est urgent qu’il parte, pour le bien de tous, pour la paix de tous.
La France a besoin d’être pacifiée, de sortir d’une époque malsaine où l’homme surveille l’homme, d’une volonté d’une Europe de la guerre, de traités de paix qui ne sont que des traités de guerre, comme Trump l’applique sur Gaza détruite.
Il n’y a plus d’autre solution, puisqu’Israël a méthodiquement ruiné Gaza, traumatisé durablement sa population, dévasté ses futurs possibles.
L’Europe se prépare à profiter des parts de marché accessibles en Palestine. Trump ne sera jamais un artisan de paix. Il est un acteur de guerre financière, de rentabilité des territoires, un veau d’or.
L’Esplanade du Temple est prise d’assaut par les marchands de mort, en présidents, les vendeurs d’armes, les oppresseurs réduisant l’humanité à un contrat de profits.
Le temps est venu.

Une rivière de bonté scintillant à la lumière des sourires des enfants sauvés des tyrans logeant sur le trône impérialiste de la puissance politique.
Emmanuel Macron a revêtu les ailes de ce grand oiseau noir. Le fardeau qui se déploie quand retentissent les sirènes d’un monde dystopique.

Macron, humain, écrasé sous le poids de l’obscurité, en accélérateur de l’effondrement de l’Europe de la paix.
« Le temps est venu d’arrêter la guerre, les massacres », a-t-il déclaré. Lui laissant sur le bord de la route la France humiliée par Israël, aux mains du piège d’un gouvernement agressif, du trouble de l’air aux fumées toxiques des bombardements sur Gaza, qu’il respire inévitablement.
« Le temps de la paix est venu, car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir », a-t-il ajouté. Le glas du monde sonne : il livre la France aux injustes.
Raviver la flamme du phare de la paix universaliste, qui éclaire les rivages de France, terre d’accueil des réfugiés, des opprimés, des oubliés. Terre nommée de liberté, réparer avant l’heure fatale du désespoir.
Les artisans de paix maltraités, profondément traumatisés dans les prisons horribles d’Israël : c’est le voile de la honte qui couvre Emmanuel Macron. Son armure d’oiseaux de mauvaise augure pèse sur le sol de France.
Le Guardian indique que, selon deux témoins de la Flottille détenus par les autorités israéliennes, Greta Thunberg subit de graves maltraitances durant sa détention.
« Ils ont traîné la petite Greta par les cheveux sous nos yeux, l’ont battue et l’ont forcée à embrasser le drapeau israélien. Ils lui ont fait tout ce qu’il était possible d’imaginer, comme un avertissement », a témoigné à la presse Anadolu une militante turque, participante de la Global Sumud Flotilla.
Lorenzo d’Agostino, journaliste à bord de la Flottille, a déclaré que la jeune militante écologiste Greta Thunberg avait été « enveloppée dans le drapeau israélien et promenée comme un trophée », rapporte le Guardian.
Greta Thunberg a été expulsée d’Israël ce jour, avec 171 participants de la Flottille Sumud, vers la Grèce et la Slovaquie. Greta Thunberg est arrivée à Athènes ce lundi.
La négation de l’humain, est là, encore une fois, Emmanuel Macron, qui dans son discours a cédé aux pressions de Netanyahu en parlant “d’amitiés” entre la France et ces tyrans du gouvernement israélien, sous couvert d’amitiés avec Israël commettant des actes de torture sur des prionniers palestiniens, a documenté l’ONU.
Les conditions de détention des participants de la Flotille, emprisonnés par les autorités israéliennes, subissant des privations d’eau et de nourriture, entre autres mauvais traitements, rappellent les graves préoccupations déjà exprimées par les Nations Unies. Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme a documenté en juillet et août 2024 une “escalade alarmante” des cas de torture, de mauvais traitements etde violences sexuelles infligées à des détenus palestiniens, souvent maintenus au secret et privés de défense. La Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture, Alice Jill Edwards, a dénoncé un usage systèmatique de la coercition, appelant Israël à respecter ses obligations au titre de la Convention contre la torture. La Commission d’enquête de l’ONU sur le Territoire palestinien occupé a, elle aussi, constaté des violations massicves du droit international humanitaire, allant jusqu’à évoquer des partatiques pouvant constituer des crimes de guerre. Dansce contexte, la détention des militants de la Flottille s’inscrit dans un schéma de répression déjà établi et documenté, qui bafoue non seulement la légalité internationale, mais aussi les principes les plus élémentaires de la dignité humaine.
Le temps est venu de sauver la vie
Comment pourrions-nous vivre en sachant que celui qui a détruit demeure dans la maison qu’il a effondrée, sur la terre qu’il a ruinée, pour mieux garder sous son joug celui qu’il a blessé ?
La vie ! Avons-nous oublié ce nom ? La vie des enfants de Gaza, la vie de leurs familles, la vie de leur terre. Or certains politiques sont devenus extrêmement dangereux, car ils ont renié la vie. La vie d’enfants affamés, blessés, massacrés par les autorités israéliennes.
La seule chose demandée à l’humanité est de revenir à la vie. Les dirigeants, êtres humains comme nous, dépendants de l’imperfection, ont choisi d’abandonner la vie pour la remplacer par un pouvoir froid, excluant, dominant jusque sur l’existence elle-même.
Il faut arrêter cette folie destructrice. Ces dirigeants épuisent l’humain par la violence qu’ils sèment, la pauvreté, la guerre, et aujourd’hui par un génocide à Gaza.
Partout dans le monde, des êtres sont en souffrance, choqués, traumatisés par ce que le pouvoir politique et financier inflige, par cette industrie qui fabrique des armes nucléaires et de destruction massive.
Il est vital de revenir à la vie. De comprendre son sens, son essence.
Si nous choisissons vraiment la vie, alors Israël ne peut plus décider de l’avenir de Gaza, ni se maintenir en possédant et maître d’une terre qu’il a détruite, d’un peuple qu’il a déshumanisé.
Emmanuel Macron, soutenir la liberté n’est pas un choix : c’est un devoir.
Fédora Hélène

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