Aujourd’hui, dans le monde, plus de 1,6 milliard d’enfants sont victimes de violences ou d’exploitation, alerte l’ONU.
En France, la présidence d’Emmanuel Macron a plongé trois millions d’enfants sous le seuil de pauvreté.
En France, puissance européenne et atomique, des enfants naissent et meurent dans la rue, rappelle l’UNICEF.
En France, toutes les 3 minutes, un enfant subit des violences sexuelles, qui sont un crime contre l’humanité.
À travers le monde, 650 millions de filles et de femmes ont été victimes de violences sexuelles durant leur enfance, dont plus de 370 millions ont subi des viols ou des agressions sexuelles, souligne l’UNICEF.
Au cours de l’année écoulée, près de 50 millions d’adolescentes âgées de 15 à 19 ans ont subi des violences sexuelles ou physiques de la part de leur partenaire ou conjoint, selon les données de l’UNICEF.
Dans le monde, toutes les 4 minutes, un enfant est tué par un acte de violence.
Dans le monde, près de 550 millions d’enfants subissent un « père » qui maltraite leur mère sous leurs yeux, qui inflige des violences conjugales.
La guerre de la faim – Un rapport UNICEF/FAO établit qu’en 2024 , 673 millions de personnes ont souffert de la faim, dont 181 millions d’enfants de moins de 5 ans vivant en situation de « severe child food poverty ».
Des enfants en grande vulnérabilité sont déplacés de force, victimes de politiques inhumaines qui fabriquent crises humanitaires, pauvreté et guerre.

Gaza – Le gouvernement israélien a déployé une arme redoutable : la cruauté à l’égard d’enfants.
À Gaza, la guerre a pris pour cible les plus vulnérables : les enfants. L’ONU alerte sur une catastrophe humanitaire sans précédent. Des bébés meurent de faim, des enfants sont mutilés, blessés, tués. La famine, provoquée par le blocus, devient une arme de guerre, selon plusieurs organisations humanitaires.
« Des enfants meurent de faim dans la bande de Gaza. (…) La malnutrition sévère se propage parmi les enfants plus rapidement que l’aide humanitaire ne peut les atteindre. » Edouard Beigbeder, directeur régional de l’UNICEF pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. (Déclaration officielle des Nations unies, mars 2024)
« Nous devons refuser que la faim soit utilisée comme une arme de guerre. » António Guterres, Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies.
« La bande de Gaza est sur le point d’être témoin d’une explosion de décès d’enfants qui auraient pu être évités… Affamés, affaiblis, profondément traumatisés : les enfants sont plus vulnérables que jamais. » Organisation mondiale de la santé (Mike Ryan, directeur exécutif du programme Urgences)
Sous les yeux de la communauté internationale, des enfants ont été déshumanisés, privés de tout droit à la vie, à la protection, à la dignité.
Israël, présenté comme une démocratie et soutenu par la première puissance mondiale, a mené des opérations dénoncées par les Nations unies pour leurs violations graves du droit international humanitaire.
Les enfants merveilleux de Palestine
Les enfants merveilleux de Palestine, terre bénie, terre sainte, ont, par leur immense courage, leur paix, leur innocence pure, appelé le monde à protéger la vie.
Ils ont rappelé que le mal ne triomphera pas, que l’amour vaincra.
Ils ont révélé ce que signifie un pouvoir qui sacrifie les valeurs d’humanité et de liberté à la domination.
C’est un massacre qui a frappé les enfants de Gaza, transformant leur terre en cimetière. Gaza détruite, c’est l’humanité en détresse. C’est accepter que le pouvoir soit une longue chaîne de mort.
Face à cet effondrement civilisationnel, la spiritualité de l’être humain devient sa force par la liberté absolue : ce oui à la vie, à l’amour, au droit de vivre en paix pour tous.
Un monde de bonté est possible, car la vie est liberté, une liberté qui ne souffre d’aucun barbelé, d’aucune cruauté déchirant l’être.
Les petits corps fragiles des enfants sous les bombardements massifs et dévastateurs, les armes technologiques, sophistiquées, dites « intelligentes », se sont tournées contre l’humain. La politique est devenue le calvaire de l’humanité.
Mais l’appauvrissement, la souffrance, ce voile des ténèbres, peuvent être ôtés. La lumière est à portée de main ; elle loge dans le cœur de chacun.
Éveille-toi à la liberté de croire en la vie, en l’humanité universelle et réconciliée.

Revenir à l’être humain qui est un être spirituel
Grandir dans la spiritualité, c’est tendre la main vers le verbe : sauver.
Une spiritualité qui passe par la voix de l’enfant. Celui qui subit le plus la violence de nos sociétés.
Ne pas protéger la vie des enfants, c’est signer l’effondrement le plus total : le chaos.
Aujourd’hui, la révolution de la paix doit être conduite pour libérer des souffrances de la guerre, de la pauvreté, de l’injustice.
Rendre heureux un enfant, cela doit être la boussole de nos sociétés. Ce chemin ne se trompera pas.
Le pain et l’eau vive : chemin de vie, de vérité et de fraternité
Dans un monde où la faim, la soif et l’injustice frappent des millions de vies, il est urgent de revenir à ce qui est essentiel. La vie humaine, fragile et sacrée, est menacée par l’indifférence, les violences et les systèmes économiques qui favorisent quelques-uns au détriment de tous.
Ce texte est un appel à la vigilance, à la conscience et à l’action. Il nous rappelle que chaque enfant affamé, chaque source tarie, chaque injustice ignorée porte en elle l’écho du divin et la responsabilité de chacun. Revenir au pain et à l’eau vive, c’est nourrir le corps et l’esprit, protéger l’avenir et incarner la fraternité.

Rome, au cœur du Jubilé et de la foi vivante
Être à Rome, l’année du Jubilé et de la nomination du nouveau pape Léon XIV, a été une chance incroyable, spontanée, venue du cœur de tous ceux qui y ont participé.
Un moment fort d’émotion : ressentir, dans cette ville d’histoire et d’art, la présence de la conscience collective, la grandeur de la dignité humaine, la vie de millions de personnes qui ont permis au présent d’exister. Toutes ces âmes qui ont marché dans Rome, qui ont construit pierre par pierre son histoire, son universalité, le bien commun que nous partageons chaque jour.
Rome, ce ne sont pas simplement des pierres, de l’Antiquité à nos jours. C’est toute une résonance du sens de l’humanité. On ressent, on vibre, et des larmes pures coulent, nées de cette abondance de fraternité, d’amour, d’espérance et de ses possibilités immenses.
Je souhaite partager avec vous ce cœur, cette sincérité de la vie que l’on vit.

La vie comme résonance divine
Chacun doit prendre conscience que sa vie est précieuse, qu’elle s’inscrit dans une famille humaine, qu’elle porte en elle un ADN universel, qu’elle possède une raison spirituelle, qu’elle est l’écho de Dieu en elle. Sa voix est tienne.
Il y a une phrase qui me tient à cœur et qui scelle l’essentiel, ce qui est vital : c’est Jésus qui dit : « Je suis le pain de vie ». Cette phrase accomplit tout de nous.
« Je suis » s’adresse à toi. Ce sont tes lèvres qui le prononcent. Jésus donne la parole et te demande de l’incarner.
Tu n’es pas spectateur, mais acteur de ta foi. Tu possèdes ce « Je suis » : il devient tien.

Le souffle de Dieu dans la création
Prendre conscience de ce partage filial, comprendre que Dieu est en toute chose, en chacun de nous, que nous sommes issus de son inspiration, et que, dans notre imperfection, nous devons tendre vers lui et lui ressembler. Être dans cette responsabilité du vivant.
Nous donnons la vie à notre tour, nous la transmettons. La naissance est ce consentement à la liberté de vivre. Protéger la nature, la biodiversité, la vie de l’océan, nostra mare, cela coule de source, de celle de Dieu.
C’est ce souffle, son souffle de vie sur nous. L’être humain est un être de spiritualité. Il est essentiel qu’il revienne boire à la source.
Plusieurs passages des Évangiles évoquent le fait de boire en lien avec Jésus, symbole de la foi vivante, de l’Esprit, et de la source de vie éternelle. Boire et recevoir.

Jean 4:13-14 – La rencontre avec la Samaritaine
Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura jamais soif. L’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant en vie éternelle. »
Ce passage symbolise la foi véritable : boire à la source que donne le Christ, c’est recevoir la vie spirituelle. C’est prendre conscience que chacun est important, que chacun peut s’ouvrir, peut puiser à la source.
Mettre fin aux souffrances des guerres, aux traumatismes de la pauvreté, aux régimes autoritaires, au règne de quelques puissants par la corruption, c’est possible. Possible par la non violence, possible par l’union, la réconciliation, la paix intérieure pour vivre en harmonie.

La cruauté est l’incompréhension, ce que je ne peux pas comprendre et concevoir.
Le commandement « Tu ne tueras pas » demeure un symbole fort de justice universelle, inscrit dans les Tables de la Loi et rappelant que la vie humaine est sacrée. Pourtant, aujourd’hui, la vie est bafouée à travers le monde. Plus de 670 millions de personnes souffrent de la faim, tandis que 2 milliards n’ont pas accès à l’eau potable, et près de la moitié de la population mondiale vit sans assainissement sûr. Ces chiffres montrent que la survie élémentaire est compromise par la violence de systèmes économiques inégalitaires, par le changement climatique et par des conflits prolongés.
Dans ce contexte, la torture persiste également, même dans des pays dits démocratiques : en Israël, par exemple, des rapports du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme et de Human Rights Watch documentent des abus, des détentions arbitraires, des humiliations et des violences physiques infligées à des femmes, des enfants et des hommes palestiniens. Ces réalités rappellent avec force que la protection de la vie, la justice et la dignité humaine ne peuvent être des idées abstraites : elles exigent des actes concrets, le refus de l’oppression et l’engagement à nourrir et à abreuver le vivant, partout où la soif et la faim, la peur et la douleur menacent l’humanité.
L’œuvre chrétienne doit vivre et être ce présent qui ne se lasse pas de lutter pour la liberté, la paix et la justice.
Jean 7:37-38 – L’eau vive de l’Esprit
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. »

Boire à la source
L’être humain est un être de spiritualité. Il est essentiel qu’il revienne boire à la source.
La parole vivante
Annoncer la bonne nouvelle de la source d’eau, élément vivant et vital, c’est être dans le présent concevant le futur, et comprendre le vivant de la parole du Christ.
Elle n’est pas enfouie dans un texte ancien, mais révélée parmi nous.
La crise de l’eau est aujourd’hui manifeste, et le devenir de l’eau douce et potable est dramatiquement en danger par la pollution massive, par le réchauffement climatique, par les sévères inégalités, par l’accélération du capitalisme appauvrissant l’humain et la nature.
Le Christ, sauveur du monde
Jésus enseigne à ne pas effondrer le monde. Il vient le sauver, et il commence par être un homme : être celui qui vit parmi nous et comme nous, celui qui naît et qui meurt, celui qui accomplit et qui ressuscite.
La résurrection annonce la vie comme naissance du monde, mais aussi de tout l’univers. Elle est le mystère, la joie, ce qui émerveille, ce qui crée tout. La vie est créatrice de vie.
Le système solaire, les planètes qui l’habitent, sont l’expression de la vie. Se demander s’il y a de la vie sur telle ou telle planète est une question limitante, se situant au niveau de nos connaissances et de l’interprétation de notre ignorance.
Tout ce que l’on sait nous enseigne que nous ne savons pas, que tout savoir comporte une forte dimension d’ignorance.
Le savoir complet, ou la plénitude du savoir, appartient à l’énergie de la vie. Elle est Dieu. L’homme ne peut l’acquérir, et ce n’est pas son but. Son accomplissement est de réaliser que le divin lui donne la possibilité de vivre. Cela lui suffit.

Défendre la vie
Protéger la vie, défendre la vie des enfants épuisés par la pauvreté, arme politique, interdire la guerre et secourir les enfants de Gaza, affamés, grièvement blessés et mutilés : cela est vivre.
Vivre, c’est dire : Je suis. Je suis le pain de vie par le partage, la charité, par ce qui donne de l’amour.
Je suis, dans l’imperfection de l’être humain, ce pêcheur, et sans le Christ, je suis celui ou celle errant au désert, cherchant cette eau et cette manne.
Le christianisme n’est pas politique
Le christianisme n’est pas politique, il est humain. Il commande au politique de servir l’humain, de faire la cohérence de la société par la bonté, la générosité de la source.
En France, la première valeur de la justice est de protéger les plus vulnérables et de préserver la gratuité. Aujourd’hui, cela est trahi, et la justice est devenue politique.
Le pouvoir judiciaire est un pouvoir d’État qui renforce l’autoritarisme d’un seul : le Président d’une République d’apparence, de titres et d’argent.
Rendre justice aux plus vulnérables
La République doit revenir au peuple, et pour cela, il suffit de rendre justice aux plus vulnérables.
Le politique qui augmente le taux de pauvreté, qui abandonne et humilie les plus fragiles, les enfants pauvres, ne peut qu’être destitué par la justice.
La justice doit être garante de l’universalité de la paix et de la liberté de vivre. Une source intarissable.
La justice s’agenouille auprès du plus pauvre pour apaiser ses souffrances et apporter la libération. Sa première fonction est le respect de la liberté, du droit de vivre pleinement.
La justice indépendante existe par sa possibilité de destituer les puissants, de veiller à l’équité, de ne pas laisser le riche broyer le pauvre, et de lui rappeler qu’il est son frère.

L’exploitation de l’humain
Dans notre société domine l’exploitation de l’humain. Les salaires de misère, comme le SMIC, condamnent à survivre. Les riches sont toujours ceux qui, à l’époque de Jésus, vivaient en volant aux semeurs le blé.
Les puissants sont les voleurs : ils ne produisent rien pour que l’humanité subsiste et prennent à autrui le fruit du travail qui permet à la communauté de perdurer. Un politique ne produit rien d’essentiel à la vie, et il la met en souffrance.
Emmanuel Macron n’est ni le semeur, ni celui qui se courbe pour récolter, ni celui qui mène la farine au sein du foyer. Il prend à l’ouvrier, garantit la fortune de ses ministres, abreuve les héritiers milliardaires cultivant la virtualité de l’argent. Il ment en accusant les pauvres. Il appauvrit les plus fragiles, des mères isolées et leurs enfants, il détruit des vies par la violence de la pauvreté, des discriminations, du népotisme.
Il favorise une prise de pouvoir par le néofascisme que portent Les Républicains et les centristes alliés de l’extrême droite, tandis que les socialistes trahissent l’humanisme.
La laïcité dévoyée et l’instrumentalisation du sacré
Une laïcité agressive renforce l’impact de l’instrumentalisation de la chrétienté par des hommes politiques se revendiquant catholiques, comme Bruno Retailleau, semeur de haine et de racisme.
Donald Trump, lui aussi, instrumentalise le christianisme, le réduisant à un drapeau politique au lieu de le vivre comme un message universel de paix et de justice.
La paix véritable
Donald Trump négocie des traités de guerre par la destruction et non par la paix. Il serait profondément indigne qu’il reçoive le prix Nobel de la paix, si toutefois ces distinctions ont encore une valeur.
On s’aperçoit peut-être que tout ce décorum appartient au pouvoir et qu’il forme une illusion.
Il est plus naturel, simple et vrai pour tous de dire : « Je suis le pain de vie. » Un parmi tous. Le plus pauvre possède cette richesse en lui. Reconnaître chacun comme un être précieux avec qui l’on partage. Il sème, il récolte, il partage, et ils mangent tous ensemble. La faim étrangle des millions de personnes à travers le monde, y compris en France.

Soif dans le monde
La source première, l’eau, est aujourd’hui menacée . L’humanité est face a un défi majeur pour éviter un effondrement civilisationnel qui est en cours.
Actuellement, 25 pays sont exposés à un stress hydrique extrêmement élevé, utilisant plus de 80 % de leurs ressources en eau renouvelables pour l’irrigation, l’élevage, l’industrie et les besoins domestiques , selon l’Institut des ressources. Les données établissent que près de 4 milliards de personnes, soit 50 % de la population mondiale, subissent durant au moins un mois dans l’année un stress de l’eau très important. « Vivre avec ce niveau de stress de l’eau met en péril la vie, l’emploi, la sécurité alimentaire et énergétique des gens», alerte l’étude de 2023.
Libère-toi des marchands
Les politiques industrielles liées à la tyrannie de la finance internationale exercée par le système bancaire, des milliardaires oppressifs dans une interaction directe avec les dirigeants, précipitent l’humanité dans une guerre de compétitivité pour posséder les ressources naturelles essentielles à l’existence de nos sociétés.
Les populations pauvres sont sacrifiées et basculent dans l’extrême pauvreté, dans les crises humanitaires fabriquées par la main des puissants, comme Netanyahu soutenu par Donald Trump a provoqué la famine à Gaza. Des puissances ont une volonté de détruire, d’imposer leurs choix par la destruction.
L’indifférence rassasie des populations qui croient ainsi échapper à ces politiques morbides. C’est la division, la haine de l’étranger, le refus de la fraternité qui trahissent le sens profond de l’humanité. Par ce déni, ces mêmes populations offrent le pouvoir à ceux qui tiennent des discours nationalistes, lesquels mènent inévitablement à l’autoritarisme.
Le risque néofasciste est d’actualité. L’instauration de cet ordre international serait une catastrophe pour l’avenir de l’humanité, à un moment où le choix est devenu un devoir.
Protéger la vie, la source d’eau vive, c’est ranimer la liberté, multiplier la productivité de la biodiversité, engendrer la pureté de l’eau.
Fais confiance à ce qui crée le vivant, place ta conscience dans le Christ. C’est ainsi que le puits se remplit de l’eau bienfaitrice.
S’éloigner de ce qui vit, c’est creuser le fossé et tarir la source.

Jérémie 2:13 : La source d’eau vive
« Car mon peuple a commis un double crime : ils m’ont abandonné, moi, la source d’eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau. »
La férocité de l’industrie détruit. Il est nécessaire de ralentir son mouvement, car il provoque une accélération de l’effondrement.
Libère-toi des marchandises pour te libérer des marchands, abstiens-toi des crédits pour t’émanciper des banques, hydres du capitalisme.
Les banques vendent l’illusion et font porter le fardeau de leurs mensonges sur les épaules des plus pauvres.
Elles louent la terre qui appartient à tous, s’approprient le bien commun et logent dans les ministères.
Elles corrompent les dirigeants qui signent, sans contrepartie, en faveur des intérêts privés d’une minorité s’enrichissant indûment.
Jean 2:13-16 ; Jésus chasse les marchands du Temple
« Il trouva dans le Temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de colombes, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du Temple, ainsi que les brebis et les bœufs ; il dispersa la monnaie des changeurs et renversa leurs tables. Et il dit aux vendeurs de colombes : “Ôtez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce.” »
Le pain de vie – La sagesse de la gratuité
L’économie de partage est la solution enseignée. Savoir rendre juste par la gratuité. La terre porte cette exemplarité. L’arbre achète les nutriments de la terre par la force de sa sève, le corps de ses racines. Cela suffit.
Aujourd’hui, nos sociétés sont vouées au culte du veau d’or. Un être humain est considéré en fonction des richesses matérielles qu’ils possèdent, de l’argent qui le couvre. Le pauvre est interdit de vivre. Il est affamé et assoiffé. Jamais une telle société ne pourra être dans le cœur du Père. Ses richesses sont sa faillite.
Les puissants ont inventé la guerre de la faim. Ils laissent et regardent des enfants mourir de faim. C’est en 2025 en Palestine et sur d’autres territoires.
Ceux-là sont les faux prophètes que les peuples suivent silencieux. Chaque silence est une larme sur la joue d’un enfant, d’un innocent.
La santé mentale d’une telle société est destinée à perdre ces pays consommateurs d’indifférence. Ils acceptent la cruauté et croient que celle-ci ne les atteindra pas. Ils élèvent leurs enfants dans un monde où d’autres enfants sont délibérément affamés par les puissants qu’ils ont eux-mêmes mis en place.
Quel avenir juste et raisonnable ces populations espèrent-elles ? Elles entrent dans une guerre permanente, où l’argent tue.
Matthieu 25:40-45 : Le jugement des nations
« En vérité, je vous le dis, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. […] Car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. »
Revenir à la source d’eau vive, sans attendre, l’hiver en toute saison. Le temps est venu de profondément changer et d’avancer sur le chemin de la réconciliation. Il est temps de bannir le veau d’or, cette course infernale du capitalisme. Il est temps de renouveler, d’être dans la renaissance.
Ésaïe 1:17 : La justice et la compassion
« Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. »
Soyons la paix, distribuons le pain de vie, ce qui ne périt pas, ce qui nourrit l’enfant. Protéger les enfants est le ligne directrice qui trace le chemin de vérité.
Fédora Hélène

Les lignes de l’aurore : Prière en lumière
Une société qui perd la spiritualité de l’être se déshumanise.
La spiritualité n’est pas politique, elle est humaine.
Les politiques qui manipulent la chrétienté, et plus encore sa valeur universaliste, sont dangereux par leurs mensonges, usant de l’hypocrisie et du pouvoir pour déposséder l’être de sa liberté.
Croire est d’abord un consentement :
ce oui fidèle et sincère qui vient de soi.
Croire ne peut être imposé.
C’est trahir son verbe, qui signifie
croire en la liberté pour vivre.
Ne crois pas parce qu’on te le dit,
mais parce que tu le vis.
Prière
Ô Seigneur,
J’ai oublié de te prier,
D’entendre ta voix,
Comme l’écrivain entend l’écriture.
Les mots de toi, qui viennent de la nuit,
Percent la lumière, traversent le ciel
Avant de venir à mon âme.
Ô doux refrain de toi, Seigneur,
J’attends, et te voilà.
Tu chemines vers moi.
Enfant fragile, j’ai grandi
Au son de ta parole,
Appris la prière de ta bouche.
Ô Seigneur, je te clame :
Puis-je ne pas te quitter,
Entendre ta voix chanter en moi.
Les douleurs ne poseront pas
Leurs rides sur moi.
Seul le sillon de ton eau
Marquera ma terre,
Sera la soif de mon corps.
Ô Seigneur Christ,
Mes lèvres dessinent
Le sourire de ma prière,
Allant vers toi, et unie,
Elle n’est plus qu’un cœur.
Je chanterai le silence,
En lumière, l’intime
De l’être et la visite.
À ma porte, j’ai ouvert
Ta présence en moi.
Ô Seigneur,
J’ai oublié de te prier,
D’entendre ta voix,
Comme l’écrivain entend l’écriture.
Sur le drap blanc, j’écris de mon doigt
Ton nom par les lettres sacrées,
La parole de l’homme béni,
L’olivier en lumière.
La révélation : un ange est né.
Sa douce main recouvre
Celle des grands pêcheurs.
Il pardonne plus qu’un homme,
Il réconcilie le sol de ton édifice
À la pierre de ton église.
Il formera les sept mondes
Par la grâce de ta main,
Posée sur l’homme sauvé.
Ô Seigneur, agenouillée près de toi,
Allongée sur le lit de la souffrance,
Je ne vois que ton visage,
La vie ressuscitée, aimée,
Comme au premier jour.
Ton miracle s’accomplit.
Fédora Hélène

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