Maltraitance, corruption, cupidité, extrême droite… La France s’attaque-t-elle à sa propre liberté avant une guerre ? 

Quand l’inhumanité devient la règle du pouvoir, le fonctionnement de la société

Brigitte Macron et la culture du viol

Brigitte Macron, sa parole froide, s’amusant de son injure : elle vit sa vie de reine.

Elle est l’imposture. Elle s’attribue un rôle d’honneur, applique un système d’inversion destructeur. Cruelle, elle regarde la détresse d’autres femmes pour, elle, se sentir bien, voleuse de lumière. Sa haine jalouse de celles courageuses qui affrontent, qui luttent, qui brisent le silence, qu’elle, Brigitte, elle confectionne.

Elle, insensible encore, se sent plus forte quand d’autres sont appauvris par les violences politiques et économiques qu’elle soutient, en Louis Vuitton, en reine de bal macabre. Elle, sans courage, habite l’Élysée sans y être élue. Elle profite de la continuité de la monarchie, invite dans son palais ceux se faisant appeler « altesse » : Joachim et Yasmine Murat. Ces gens s’inventent, comme elle, rois et reines de France.

Les bidochons endimanchés à la cour de la Ve République : la trahison, dans le ridicule de l’extrême droite aristocratique, en compagnie de l’oligarchie milliardaire.

Ils sont les possédants, comme à l’heure ancienne des oppresseurs exploitant l’humain.

Le règne Macron : Le snobisme de roturiers anéantissant tout progrès

Leur Premier ministre : Sébastien Lecornu mange à tous les râteliers de la droite et de la gauche caviar, profitant du festin.

L’appauvrissement massif : plus de 9,8 millions de pauvres en 2025 (Insee)

L’économie en arme de guerre contre des femmes et des enfants, que la lâcheté politique se plaît à briser pour mieux s’enrichir. Le néofascisme dissimulé derrière les parures : les Macron et leur domination perverse, leurs manipulations, leur entente toxique. Ils sont ces destructeurs. Ils donnent la main à ceux ayant brisé des vies. Ceux qui se sentent surpuissants par un système prédateur qui légitime l’inhumanité.

Puissants par l’injustice, le mensonge. Brigitte Macron a servi les reines du bal, ces femmes qui se réjouissent de la violence que subissent d’autres femmes.

Les vieux rentiers, actionnaires, banquiers, adorateurs du colonialisme, racistes, misogynes, anciens colons agressant des femmes en Afrique, en Asie, ont bu les paroles de Brigitte Macron qualifiant de « sales connes » des jeunes femmes militant contre un crime, le viol. Brigitte a servi la coupe des agresseurs.

Elle a rempli celle de femmes misogynes, perverses narcissiques, maltraitantes, qui ont fait le lit de prédateurs, complices aussi de pédocriminels. La société française et sa violence, ses institutions publiques et leur maltraitance.

C’est cette « mère », complice de son amant d’une cinquantaine d’années, « père de famille », aristocrate du XVIᵉ arrondissement, agressant une jeune adolescente de 15 ans, qui n’était que la fille de cette dernière.

Aujourd’hui, devant CNEWS, adoratrice de Zemmour, elle s’est amusée des injures de Brigitte contre les militantes féministes.

Les boomers insultants ont été les pires durant leur vie d’adulte. Quels actes ont-ils commis pour rire cyniquement des violences sexuelles, arrivés à l’âge qui devrait être celui de la sagesse ?

À aucun moment, ils ne se sont engagés pour la défense des droits humains, la protection des plus fragiles. Ils ont souvent été la main qui frappait, et non celle qui secourait. N’est-ce pas Brigitte ?

Pour eux, les femmes qui se battent pour la liberté et la justice sont les « sales connes », quand les femmes qui témoignent sont les « folles ».

©️ LiberTerra

Leurs insultes marquent le mépris, déshumanisent, dépossèdent encore les femmes d’un bien commun à l’humanité : l’esprit.

Leurs actes de lutte doivent être jugés, humiliés, condamnés, pendant que les agresseurs brillent par l’impunité de leurs crimes, et que la société complice continue d’en rire.

Ce sont ceux et celles flattés par l’argent. Ces boomers à l’image de Brigitte Macron, héritiers et rentiers, haïssant la jeunesse et lui interdisant de construire sa société.

Il faut bien appauvrir des jeunes, des enfants, des familles et des petits retraités pour qu’eux puissent continuer à se gaver. Les giscardiens et leur Dieu argent, leur veau d’or pour vénération.

France entre clair-obscur

La France est profondément fracturée. Une France aristocratique flatte son obscurantisme, qui traverse sa capitale et ses provinces. Elle délaisse des populations, fait régner un système féodal que la République a pourtant aboli.

La structure sociale demeure celle du XIXᵉ siècle. Les notables – comprenant les héritiers et riches propriétaires, les élus locaux, le sous-préfet, le colonel de gendarmerie, l’évêque, le directeur de l’école – composent un ensemble resté figé dans un ordre établi, présenté comme immuable. Le népotisme y fait office de loi de hiérarchie sociale.

Ce sont ces villages, en maisons de retraite à ciel ouvert, dirigés par des élus réactionnaires de décennie en décennie. Tout y est d’un ennui mortel, sans vie culturelle ni sociale, en désert économique. La tristesse de la France. On peut traverser village après village, le temps de la longue route, sans voir une seule personne, un seul mouvement de vie. Les fantômes qui font les élections, des municipales à la présidentielle, d’une République monarchique et corrompue.

Emmanuel Macron s’y glisse, reste dans sa zone de confort en affichant un conservatisme suranné. Il incarne une France sans créativité, perdant la liberté, vivant dans la nostalgie du colonialisme. La France voulant honorer le Maréchal Pétain en lui accordant la légitimité de la Première guerre mondiale.

Tout n’est que continuité d’un XIXᵉ siècle aristocratique, aux coffres d’or remplis par des marchands extrêmement cupides, se plaisant à user de l’esclavagisme pour accroître leur puissance. Ils se sont retrouvés à Vichy et, en toute impunité, sans que leur système monarchique ne soit condamné, ils ont continué à cultiver le goût des guerres napoléoniennes et de l’esclavagisme. Les pauvres mourant sur les champs de bataille. L’Histoire, au sang des plus pauvres, teinte toujours le velours des palais où logent les puissants.

Il a un problème de timing Macron, le giscardien des années 70. Lui, le « Bonaparte du Touquet » à la conquête de la Chine en se mettant à courir inopinément pour s’offrir un bain de foule le comblant de louanges artificielles.

Ce spectacle ridicule, purement publicitaire, lui a permis de dissimuler l’échec total de son déplacement présidentiel. Il a perdu toute crédibilité dans sa course folle à la conquête d’une puissance internationale qu’il ne maîtrise pas. Il se rêve président de l’Europe et monarque français, prêt à provoquer un état d’urgence pour rester sur son trône en 2027.

Le « Bonaparte du Touquet » à la conquête de la Russie. Il n’a aucune conscience de la cruauté de la guerre, aucune capacité de diplomatie d’excellence. La paix prime.

Puis, Emmanuel Macron n’a pas compris que de promener sa cour d’oligarques lors de ses voyages officiels, ne fait pas de lui quelqu’un d’intelligent politiquement, ni de stratégiquement important. Il trimballe juste là corruption du capitalisme, un système destructeur. Bernard Arnault aura compris que ses prétentions : imposer ses choix marchands à la présidence de la Chine, ont provoqué l’affaiblissement de la France, sa perte de dignité. C’est fini le colonialisme. Bernard Arnault et ses amis vont amorcer leur inévitable chute.

Les Français voulant élire l’extrême droite lepeniste si amie avec le giscardisme, en pensant qu’une dictature leur donnera une image de force sur la scène internationale se trompent. Les politiques actuelles tentent juste de sauver les meubles de l’aristocratie et de protéger l’extrême corruption des pouvoirs bourgeois. La fausse noblesse de partis politiques voués à la sale politique.

Les lepenistes se mettent sous la coupe de Trump qui prévoit la fin de l’Union européenne. Le fascisme est ce qui coulera l’Europe. L’union internationale des réactionnaires se presse pour prendre la place des oppresseurs actuels. Ils utilisent la colère populaire, l’appauvrissement de populations, la psychopathie du pouvoir politique, l’instabilité dont ils sont tous responsables, pour élire la puissance politique qui gouvernera l’ère numérique et nucléaire, la conquête d’un nouveau territoire : l’espace.

Il se prépare la guerre satellitaire, la présence permanente de drones, la multiplication de stations spatiales et de l’espionnage, le perfectionnement de la cybercriminalité, d’attaques numériques entre États. Les alliances d’hier s’effondrent. Les territoires deviennent des multinationales, l’argent prend une puissance jamais égalée. L’appât du gain atteint son paroxysme face à la majorité de la population complètement inerte. La population vieillissante est flattée par les politiques réactionnaires.

Des gouvernements, comme ceux successifs de Macron, sont en train de mettre la jeunesse sous le joug de l’autoritarisme.

Les boomers qui ont fait leur vie, comme Brigitte Macron, décident de l’avenir qu’ils ne vivront pas, qu’ils ne subiront jamais. La politique actuelle est morbide, figée dans la conservation des privilèges.

La jeunesse, divisée en riches et pauvres, socialement fracturée, sera soumise à l’autoritarisme des possédants : riches retraités, actionnaires, rentiers, assistés par l’État et les banques, confiant la gestion d’actions, d’assurances et de biens immobiliers à une classe de privilégiés qui n’ont jamais travaillé pour acquérir leur fortune.

Des familles vivent dans des logements vétustes, sont soumises à des marchands de sommeil, sont accablées de charges. Pendant ce temps, Brigitte Macron s’offre une nouvelle villa avec vue sur mer au Touquet. C’est le paysage politique de la France.

Une jeunesse appauvrie, destinée à devenir une masse salariale soumise à des salaires de misère, à des conditions de travail précaires, passant des heures aux chaînes de la machine pour entretenir de riches héritiers. Le népotisme gouverne, la vieille France colonialiste perdure. Un pays qui hait sa jeunesse se condamne. Macron et sa haine de la jeunesse, au bras de son indigne Brigitte, incarnent la vieille bourgeoisie et son terrible ennui.

Le macronisme en guerre contre la jeunesse

Emmanuel Macron troque le téléphone portable contre une arme, mettant entre les mains d’adolescents enrôlés dans le service militaire l’instrument de la guerre.

Il est applaudi par de vieux nostalgiques de la guerre d’Algérie, et par des extrémistes colonialistes qui se réjouissent de la souffrance d’enfants à Gaza et en Ukraine.

Ce sont les mêmes qui, hier encore, regardaient Bernard Pivot intellectualiser la pédocriminalité sans jamais être choqués.

Ils ont encouragé la délocalisation pour mieux exploiter les populations vulnérables, remplir leurs poches et chanter les vertus du capitalisme esclavagiste : la bourse, les résidences secondaires, le ministère des loisirs. Ils étaient convaincus que les enfants des immigrés resteraient éternellement soumis aux chaînes des quelques usines restantes, aux côtés de ceux qu’ils plongent dans la pauvreté de génération en génération.

Macron, lui, a publiquement déclaré détester la jeunesse qu’il rend coupable de ne pas avoir vécu la sienne.

Brigitte Macron, 40 ans, a jugé qu’un adolescent de 15 ou 16 ans, et plus jeune que son propre fils, devait devenir « l’homme de sa vie ». Et la seule référence d’Emmanuel Macron était alors son enfance.

Les dégâts psychologiques causés ne sont pas la responsabilité de la jeunesse. Elle ne doit pas subir des adultes tyranniques qui jouent à la guerre pour nourrir leur propre toxicité.

Le giscardisme comme matrice

Emmanuel Macron ne crée rien. Il s’inscrit dans la stricte continuité du giscardisme : le règne des hypocrites, de la corruption, de l’argent, de l’aristocratie.

Un système qui ne se revendique pas comme tel, mais qui agit dans l’entre-soi, le mépris social, la domination de classe, et l’illusion du progrès, le népotisme.

La trahison de la Résistance

Cette aristocratie a trahi la Résistance. Elle l’a évincée du pouvoir, l’a chassée de la République, neutralisant ce qu’elle portait de rupture réelle, de justice sociale, de souveraineté populaire.

La République a été vidée de sa substance démocratique, progressivement transformée en une monarchie institutionnelle, où le pouvoir ne se transmet plus par le peuple mais par les réseaux, l’héritage, la reproduction sociale.

La France réalise l’élection d’un monarque antithèse du sens de République. Le pays est pris au piège de l’instrumentalisation des pro-lumières et des anti-lumières qui perdure par l’acharnement d’une industrie destructrice plaçant l’humain en mécanique virtuelle, l’outil, l’employé à la machine dans une perspective internationale de concurrence, de rentabilité, une mondialisation du marchand cynique, et détournant l’humanité de l’universalisme.

Emmanuel Macron s’applique dans ces discours à régulièrement manipuler l’humanisme en harmonie avec le monde vivant. L’humain n’est pas le centre de la terre, mais le protecteur du vivant. Son devoir est de préserver la nature qui lui offre la possibilité de vivre.

La possibilité de boire de l’eau non contaminée par des produits chimiques fait partie de l’équilibre essentiel pour survivre.

Tout mouvement d’accélérationnisme réactionnaire, qui s’oppose à la protection du vivant en transférant des pouvoirs aux multinationales, à l’image de la loi européenne « Omnibus », organisant le démantèlement des protections sociales et environnementales, engage des conséquences potentiellement dramatiques à long terme.

Menaces politiques contre le vivant

C’est la préservation même du vivant qui est menacée, jusque dans ses éléments fondamentaux : l’eau, les sols, les équilibres vitaux.

La vision du monde politique est sur la domination. C’est l’absurde. L’humanité est l’expression de l’unité : tous humains, tous égaux. La division profonde, l’enfermement dans une expansion internationale coupée de la solidarité, de toute fraternité, prépare un monde dystopique auquel la jeunesse sera confrontée.

La vie doit être première, sa paix et sa liberté. Nos sociétés se sont construites dans l’endoctrinement économique, la virtuosité de l’argent, cette pulsion d’autodestruction. On fait société par les traumatismes, la violence de la guerre contre la nature et l’humain.

La terre est habitée par la vie, elle est la seule réalité possible. Le pouvoir politique refuse l’humain et ordonne dans une folie narcissique l’invention de l’homme artificiellement augmenté. Le pouvoir politique s’identifie au divin, et les hommes politiques veulent très souvent être Dieu, la suprématie qui ordonne la vie de millions de personnes.

Le monde en est profondément bouleversé

La manipulation de l’esprit par le langage politique, jouant sur l’émotion, l’orgueil national, les anciens réflexes guerriers, la volonté de possession des territoires et des richesses, la domination occidentale et le principe de division de l’humanité, connaît une ascension dangereuse.

Cette dérive conduit à l’atrocité de la guerre : des civils sous les bombardements, des enfants grièvement blessés ou tués, et l’extension des conflits armés vers une guerre mondiale.

Demain, la guerre ?

La politique forme une promesse de guerre, de réarmement massif et conçoit la logistique nécessaire à l’acheminement de troupes et de matériel militaire en Europe de l’Est.

Les routes et chemins de fer défaillants, les lourdeurs et difficultés administratives, entravant le transport militaire est au centre des objectifs politiques. Simplifier les normes, faire tomber les barrières administratives, rendre les routes et voies ferrées aptes à transporter des chargements militaires lourds tels que des chars.

Actuellement, de tels convois rencontrent des difficultés, notamment en Allemagne et en Europe de l’Est : rails inadaptés, ponts défectueux, état ferroviaire déplorable dans certains pays. Ce qui complexifie les trajectoires et stratégies choisies pour l’arrivée du matériel militaire sur les zones frontalières avec la Russie.

La loi « Omnibus » s’inscrit dans une économie de guerre. Le vivant est en danger. Le mental de la guerre ne conçoit plus aucune limite. Tout doit appartenir à une civilisation guerrière et marchande. Tout est en lien, interconnecté.

Une industrie toute-puissante, ne subissant plus aucune contrainte, comparable à celle du XIXᵉ siècle, se met en mouvement.

La machine infernale est lancée à vive allure pour répondre aux impératifs de la production de guerre, à la logique dominante de la concurrence et aux rapports de force extrêmes.

L’avenir se dessine désormais selon le mouvement d’une machine de guerre.

Les bombardements intensifs anéantissent la nature, les villages, les écoles, les hôpitaux. Pourquoi investir dans un monde promis à la ruine par la guerre ?

Jeunesse en détresse

La jeunesse est réduite au rang de soldat inconnu. Pourquoi investir en elle, si c’est pour l’envoyer demain sur les champs de bataille ?

La culture de la guerre est une culture de mort. Elle ne libère pas, elle ne protège pas, elle détruit. Et ce qui détruit ne sauve jamais la vie.

La France est soumise à cette vision d’anéantissement

La population souffre et se trouve traumatisée par ce système prédateur, mis en place puis accéléré.

Les infrastructures publiques sont vidées de leurs ressources : l’hôpital public en est l’exemple le plus visible, tout comme la faillite progressive de l’Éducation nationale. Le quotidien est enchaîné à une succession de réformes et de lois travail qui épuisent psychologiquement et physiquement. Le salaire devient un calvaire, un emprisonnement par la précarité. L’humain, dépossédé de sa liberté, est déshumanisé.

La violence politique est redoutable, car elle s’appuie sur une administration tyrannique, les violences policières, une corruption sans limite et le reniement de la démocratie.

Emmanuel Macron prépare la guerre depuis 2017, insistant dès le début de son mandat pour se présenter avant tout comme chef des armées.

Isolement de la population, fragilisation de la santé mentale, perte de sens, sentiment dépressif : tout est organisé par la manipulation des émotions et des consciences par la politique et la finance.

Corruption et mensonge deviennent les instruments d’un État confisqué par des oppresseurs, au service de l’autoritarisme et de la brutalité.

La monarchie républicaine, une imposture durable

Cette monarchie républicaine repose sur une imposture historique.

Un pouvoir personnifié, vertical, sacralisé, dont les réseaux d’extrême droite se revendiquent encore : De Gaulle, érigé en mythe, vidé de sa complexité et instrumentalisé contre l’esprit même de la Résistance.

Le macronisme n’est pas une rupture. Il est l’aboutissement lisse, managérial et autoritaire de cette continuité giscardienne : un pouvoir hors-sol, au service de l’argent, de l’aristocratie sociale et de la confiscation démocratique.

Le giscardisme néofasciste s’habille en Macron

Giscard, Papon et l’alliance originelle avec l’extrême droite

La droite ne s’est pas unie avec l’extrême droite en 2024, elle l’a été dès l’élection présidentielle de Giscard d’Estaing nommant Maurice Papon ministre. Giscard, qui se voulait descendant de Louis XV, a fait de l’aristocratie réactionnaire le centre du pouvoir. Le Front national, nouveau-né, s’accorde dès lors avec ce courant qui rassemble les vieilles familles aristocratiques d’extrême droite et l’oligarchie, sans lesquelles un président ne peut être élu.

Cette alliance se fait par tradition, et des jeunes se prétendant giscardiens, s’invitent naturellement dans les rangs lepénistes.

Si naturellement que Maurice Papon fut nommé ministre du Budget sous Valéry Giscard d’Estaing, cette nomination révèle une continuité politique profondément troublante. Loin d’être une erreur de parcours, elle s’inscrit dans une culture d’État où la compromission avec les crimes du passé est tolérée, voire recyclée, au nom de la stabilité du pouvoir. Haut fonctionnaire zélé du régime de Vichy, directement impliqué dans la déportation de Juifs, puis acteur central de la répression coloniale et du massacre du 17 octobre 1961, Papon incarne cette bureaucratie autoritaire qui traverse les régimes sans jamais rendre de comptes. Sa promotion ministérielle consacre l’impunité comme méthode de gouvernement et valide l’idée que l’ordre, la gestion et la violence d’État priment sur la justice et la mémoire. Ce choix politique marque durablement la droite française : il légitime un héritage où l’autoritarisme administratif, le mépris des vies humaines et la négation des crimes deviennent des variables acceptables du pouvoir républicain.

Maurice Papon, ancien secrétaire général de la préfecture de la Gironde sous l’Occupation, fut directement impliqué dans la déportation de plus de 1 600 Juifs entre 1942 et 1944. Malgré ce passé, il poursuivit une carrière d’État sans entrave, devenant préfet de police de Paris lors du massacre du 17 octobre 1961, puis étant nommé ministre du Budget de Valéry Giscard d’Estaing en 1978, fonction qu’il occupa jusqu’en 1981. Ce n’est qu’à la suite d’un long combat judiciaire, porté notamment par Maître Jean Boulanger, avocat des parties civiles, que Maurice Papon fut finalement traduit en justice. Son procès s’ouvrit en 1997, et il fut condamné le 2 avril 1998 à dix ans de réclusion criminelle pour crime contre l’humanité. Cette condamnation tardive mit en lumière l’ampleur de l’impunité dont il avait bénéficié pendant plus de cinquante ans, révélant une continuité glaçante entre l’appareil d’État de Vichy, la répression coloniale et la droite gouvernementale de la Ve République.

Dans cette France étouffant l’Histoire, le Front National ne sera pas interdit, mais invité. Il est considéré comme le parti colonialiste qui fédère les ambitions politiques de garder la France dominante en Afrique, mais aussi dans l’esprit de l’empire colonialiste du XIXᵉ siècle.

Aujourd’hui, le Rassemblement national est considéré comme le prochain parti dirigeant la France. De nombreux médias mettent en place la propagande et participent à l’élection présidentielle faisant voeu d’élire Jordan Bardella.

Ils avaient auparavant choisi Macron, une présidence qui a propulsé les votes pour l’extrême droite lepeniste de 10 %. La droite et certains socialistes considèrent aujourd’hui le Rassemblement national comme un tremplin pour le pouvoir.

Une France fasciste qui accepte depuis plusieurs présidentielles toutes les manipulations électoralistes plaçant le clan Le Pen au deuxième tour des présidentielles.

Une France qui vote extrême droite et qui finit par choisir celui considéré comme plus présentable pour l’image internationale . Mais Trump et le soutien au gouvernement autoritaire de Netanyahu, fait basculer la tendance. Le Rassemblement national devient l’image respectable.

Les réactionnaires qui auraient souhaité une nouvelle présidentielle en 2027 pour Nicolas Sarkozy se tourneront certainement vers Le Pen.

La France se coulant dans l’acceptation de la corruption, dans une extrême cupidité, un narcissisme borné, signera la chute du pays pour de longues décennies.

Le snobisme à la française qui aujourd’hui porte l’image d’une partie de la population sans honneur et sans dignité, confinée dans son inertie et obéissant au néofascisme pour gloire fanée.

Une population se glissant dans les longues files d’attente pour la dédicace du livre marketing de Sarkozy et de Bardella. Une France qui renie la démocratie et la confond avec la servilité à l’autoritarisme et à la mode trumpiste.

En Bulgarie, des milliers de manifestants se sont mobilisés durant plusieurs semaines contre la corruption et la politique économique. Le 11 décembre, le premier ministre, Rosen Zhelyazkov, a annoncé sa démission. Le gouvernement est tombé quelques semaines avant l’entrée de la Bulgarie dans la zone euro.

En France, la population demeure largement passive. Elle laisse le gouvernement appliquer une politique économique autoritaire, faite d’injustices, d’exclusions et de fortes inégalités. Dans le même temps, une partie de la société en vient à tolérer, voire à valoriser, la corruption.

Des figures telles que Nicolas Sarkozy, condamné pour corruption, ou Marine Le Pen, mise en cause dans des affaires de détournement de fonds publics, continuent d’être applaudies par une partie de la population.

Les Républicains comme le Rassemblement national influencent profondément les décisions politiques, sans que cela ne suscite un mouvement de contestation d’ampleur.

Bruno Retailleau se dit qu’à l’heure de la médiocrité, il a sa chance. Le tableau final de la France montre des corrompus s’activant au cœur des lâchetés collectives.

Une France au culte de la maltraitance et de la culture du viol à l’égard de femmes et d’enfants, à la culture renforcée de la perversité narcissique, de la gestion psychotique de pouvoir politique et administratif.

Des milliers de manifestants en Hongrie ont récemment exigé la démission de Viktor Orbán, à la suite de révélations de maltraitance au sein de l’Aide sociale à l’enfance.

En France, depuis des années, l’ASE multiplie les actes de maltraitance à l’encontre d’enfants placés, sans que cela n’atteigne la conscience humaine et politique de la majorité de la population.

Grave violation des droits de l’enfant en France

Des milliers de jeunes adolescentes confiées à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ont été prostituées, victimes d’une exploitation sexuelle dramatique alors qu’elles étaient censées être sous la protection de l’État. Selon un rapport parlementaire et des alertes d’avocats spécialisés, ce phénomène témoigne de défaillances graves des services départementaux de protection de l’enfance qui n’ont pas assuré la sécurité élémentaire de ces mineures confiées aux institutions. 

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Pire encore, un enfant de 8 ans a été tondu dans un foyer de l’ASE par des éducateurs, dans ce qui a été filmé et diffusé, suscitant une profonde stupeur et une plainte pour « violences volontaires sur mineur par personne ayant autorité ». Ces violences institutionnelles, loin d’être de simples faits divers, constituent une atteinte intolérable aux droits fondamentaux de l’enfant, reconnus tant par la Convention internationale des droits de l’enfant que par la législation française qui impose à l’État une obligation de protection et de prise en charge dignes de tout mineur confié. 

Ces révélations s’inscrivent dans un contexte plus large de crise profonde de l’ASE, soulignée par une commission d’enquête parlementaire qui déplore des moyens insuffisants, une supervision défaillante et une exposition accrue des mineurs à des risques graves, y compris l’exploitation sexuelle, l’absence de prise en charge sécurisée et même des morts tragiques. 

Dans une démocratie dite protectrice des droits, il est insupportable que des enfants placés par la justice ou les services sociaux soient exposés à la prostitution ou victimes de violences au sein même des structures chargées de leur protection. Ces enfants ont droit à l’intégrité physique, à la sécurité, à la dignité et à la protection la plus stricte des droits universels qui, aujourd’hui, sont gravement bafoués.

Une violence issue de la cruauté touche les plus fragiles sans que des milliers de manifestants exigent la démission d’Emmanuel Macron.

L’inertie continuelle, l’indifférence et la méchanceté narcissique hantent ce pays. Pendant que des enfants sont laissés à la maltraitance et que des vies innocentes sont détruites par l’indifférence institutionnelle, certains prennent des heures pour applaudir et faire dédicacer la propagande d’extrême droite transformée en « livre » par Sarkozy et Bardella. Cette complaisance révèle à quel point le spectacle politique prime sur la justice, les droits humains et la dignité des plus vulnérables.

Des citoyens creusent le fossé dans lequel leur pays s’engouffre.

Aristocratie réactionnaire et productivisme autoritaire

Une droite aristocratique qui s’instruit aussi du stalinisme pour le rendement industriel moderne et la croissance de l’agriculture industrielle.

Une Ve République qui a gardé certains acquis, comme la création de la police nationale le 21 avril 1941. Avant cette date, les agents étaient municipaux. Au sein de ministère de l’Intérieur de l’époque est alors créé la Direction générale de la police nationale et trois de ses branches : la police judiciaire, les renseignements généraux, la sécurité publique. Apparaît également les Groupes mobiles de sécurité ( GMR) qui en 1944 deviennent CRS , décret signé en 1945 par De Gaulle.

Vichy donne des moyens importants pour la police : ouverture d’écoles de police au niveau régional, ouverture de locaux, uniforme inspirés de celui des SS pour les gradés.

Une police qui sous Vichy collabore particulièrement avec les autorités allemandes. Le régime de Vichy sacrifie les enfants juifs : ils sont arrêtés de sa propre initiative, sans que l’occupant allemand ne l’ait exigé.

Il ne s’agit ni d’un dérapage, ni d’une exception, mais d’une politique consciente, documentée, administrative, française.

Contrairement à une idée longtemps entretenue après-guerre, l’arrestation et la déportation des enfants juifs ne furent pas imposées par l’occupant allemand dans un premier temps.

Elles résultent, dès 1942, de décisions prises par l’État français de Vichy, dans une logique de collaboration active.

Lors de la rafle du Vél’ d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942, l’opération est intégralement conçue et exécutée par la police française, sous l’autorité de René Bousquet et de Jean Leguay. Les autorités allemandes n’avaient initialement exigé que l’arrestation d’adultes juifs étrangers. C’est pourtant le chef du gouvernement de Vichy, Pierre Laval, qui impose l’inclusion des enfants, ordonnant leur arrestation conjointe avec leurs parents. Plus de 4 000 enfants sont ainsi interpellés, internés à Drancy puis déportés vers Auschwitz, d’où aucun ne reviendra. Cette décision relève pleinement de la responsabilité de la France de Vichy.

L’historien américain Robert Paxton, spécialiste de la France de Vichy, a démontré que Vichy ne s’est pas contenté d’obéir : il a anticipé, proposé et parfois aggravé les mesures antisémites.

L’Histoire à découvrir également dans le documentaire « la police de Vichy » par le réalisateur David Korn~Brzoza et Laurent Joly, historien.

L’exploitation du vivant comme projet politique

Giscard voit d’un bon œil l’exploitation sans limite de la terre, des ressources naturelles, la modification de la nature par l’arrogance despotique de la puissance économique.

Le mépris social sous masque diplomatique

Giscard, l’extrême cupidité se déguisant en noble, attirant à lui tous les hypocrites, les sans foi ni loi, la perversité du système commercial, il courtise le dictateur Ceaușescu.

Les années 1970 – Le giscardisme méprise la population roumaine qui subit alors une crise humanitaire et alimentaire, et ne projette que la répétition de l’agriculture et de la pêche industrielles, la construction de mégabassines, dont la Roumanie porte toujours les graves séquelles écologiques.

Le mythe gaulliste comme alibi du déni historique

La France vieillissante porte ce pouvoir destructeur et inhumain en cultivant la nostalgie du colonialisme, du giscardisme, en se légitimant gaulliste, alors que la haine les lie aux chaînes d’une continuité d’après-guerre, de déni historique, d’un pays qui n’a pas fait son histoire et qui se condamne à un avenir dystopique.

Trahison des héritiers du Conseil national de la Résistance

La violence mère de certains de cette génération dite des «  boomers », les ingrats ayant profité des acquis du Conseil national de la Résistance, qui leur avait confié le devoir de faire progresser les droits humains, que finalement ils saccagent.

Treize millions de voix pour l’extrême droite par l’effacement de l’Histoire, l’ignorance, la faillite de l’Éducation, restée l’endoctrinement mettant les enfants pauvres au pas des sonneries d’usines.

Une école au rythme épuisant, où des enfants peuvent de la garderie du matin à celle du soir, rester plus de 10 heures par jour.

Le temps même de vivre en famille est compromis. L’organisation de la société répond à l’archaïsme du modèle capitaliste. L’engrenage jusqu’à l’effondrement du système.

Macron, héritier assumé du giscardisme

Macron en est le fidèle héritier, le dernier fils de Giscard. Macron qui voulait honorer le maréchal Pétain pour semer l’ombre de la discorde, réveiller les douleurs et haines, et attirer à lui tous les sans foi ni loi, les héritiers millionnaires, une droite morbide, l’instabilité, en redonnant corps à une France du XIXᵉ siècle.

Macron qui a eu besoin du soutien de Nicolas Sarkozy pour être élu président, autant que celui de François Hollande, la droite héritière des marchands esclavagistes ne visant qu’à protéger son patrimoine et ses privilèges.

Une acceptation de la corruption par une partie de la population sans dignité, sans aucun honneur, plébiscitant les voyous en politique. Une population qui met en place le fascisme, qui représente les marchands du temple tout aussi corrompus que leurs idoles.

Puis, les « sans-dents », la bourgeoisie socialiste : des décennies de tromperie.

Le féminisme et l’eau vive

Les violences conjugales, sexistes et sexuelles cesseront quand la guerre sera abolie.

L’architecture politique, gouvernementale ne permet pas aujourd’hui d’espérer un changement fondamental.

En France, il faudra sans doute encore quelques siècles avant que l’aristocratie corrompue ne lâche prise sur l’État, les banques, la culture ; avant que ne reculent les politiques perverses et narcissiques, un système judiciaire destructeur et instrumentalisé, le népotisme, l’héritage bonapartiste, le fascisme ordinaire et la chasse à courre.

La Ve République monarchiste accrochée à la France, car l’imposture est plus facile que le courage de la démocratie, de la liberté et de la paix.

Les violences politiques ordonnant les violences policières, Macron, en roi n’a aucun effort à faire. Le « Bonaparte du Touquet » fait la guerre contre des civils manifestant. Des personnes mutilées, éborgnées, grièvement blessées et la majorité de la population est comme à son habitude totalement indifférente, inerte et prie le Veau d’or entre deux corruptions. C’est le système dit-on pour continuer sans conscience à détruire la liberté.

Brigitte Macron vit sa vie de reine, se gave de privilèges, en pseudo élite d’un snobisme ridicule. Mais, que les Macron profitent, car les Français sont majoritairement en adéquation avec une politique de l’injustice et criminelle qui appauvrit massivement des enfants, des mères isolées, une jeunesse précaire, des enfants placés dans l’enfer des institutions françaises.

Un pouvoir traumatique et autoritaire

La présidence d’Emmanuel Macron est un désastre continu : un traumatisme, un irrespect absolu des droits humains, des droits du vivant, du droit de vivre en paix.

Il exerce un autoritarisme destructeur.
Les gouvernements successifs de Macron se distinguent par leur capacité de maltraitance, leur fausse rhétorique d’apaisement, leur indignité.

Il a renforcé l’extrême droite, alimenté une aristocratie toujours plus ignoble, renié l’humanisme qu’il instrumentalise dans des discours de pure manipulation.

La trahison politique généralisée

Les socialistes qui rejoignent ce marasme s’inscrivent dans la continuité de la trahison de la République, que constitue la Ve République monarchique.

Le départ d’Emmanuel Macron devrait être une exigence démocratique : pour la défense de la liberté, la protection des plus vulnérables, la paix, le droit de vivre.

L’autoritarisme est inhumain.
La France, devenue un État policier, est rendue invivable.

Sarkozy et sa traîne néofasciste s’adaptent parfaitement à la tyrannie macroniste.

Une France archaïque persiste.
La classe politique devrait être profondément renouvelée. Mais, cela ne sera pas. L’argent a plus de valeur que la vie et les oppresseurs de l’Élysée en sont satisfaits.

Macron, sa présidence, c’est près de 10 millions de pauvres. Des personnes n’ont plus les moyens de se chauffer, de s’alimenter, de se soigner, de se loger, de concrétiser des projets professionnels. Ils survivent.

Macron, c’est l’inhumanité. Et, c’est pour cette raison qu’il est toujours roi de France. L’inhumanité fait de ce pays la deuxième puissance économique de l’ Union européenne. La France conservera sa place en Europe par la maltraitance, l’appauvrissement d’âtres humains, la corruption et ses politiques voyous soutenus par la majeure partie de la population.

Quand la guerre frappe, elle est toujours annoncée par la pauvreté. Les pouvoirs s’enrichissent, l’aristocratie prospère, et les futurs soldats basculent dans un état de survie. 

Les politiques et leurs soutiens n’entendent plus la voix de la paix.

Fédora Hélène

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