♟ 100 sopranos « avocates » pour un prédateur
📣 Réponse à une tribune dans le Monde, en accès payant , dimanche 8 mars, Journée Internationale des femmes 2020 , où 100 avocates prennent la défense de Polanski . Honte !
🔺 Non, les victimes ne feront pas silence et les prédateurs cesseront d’être impunis !

Le Monde se fait tristesse sur les pages d’un vieux journal de celles de l’incompréhensible cruauté à l’égard des femmes victimes de prédateurs
Un message tombe à une heure du matin. Un prédateur revendique fier son impunité perpétuelle. Philippe Palat – contre qui il est une plainte pour viols et violences que la justice oublie – envoie à sa victime, une parution du journal Le Monde indiquant : « 100 avocates dénoncent le triomphe du tribunal de l’opinion publique ». Rien est ouvert . Puis, vient le fait d’apprendre que cette tribune parle de la parole des victimes qui est critiquée et qu’il y est écrit en gras, « On se pique de rappeler, mais aucune accusation n’est jamais la preuve de rien. » Ce qui est exact. Puis, avançant en caractère gras, « Le doute doit obstinément profiter à l’accusé » et déclarant « Polanski n’est pas coupable « . Et, là, la vision choque terriblement. Puis s’auto proclamant les « sopranos du barreau » « féministes » et autres justifications flattant leur propos. Il est pour la liberté d’expression le bien de dire sa pensée, le bien également pour les victimes d’y répondre.
Le coup de la douleur revient, le coup de la vérité devient cette épée pacifique, celle qui se veut être témoignage sans titres ni privilèges, simple et nue, comme une victime de viol est cette poupée de chiffon qu’un violeur déshumanise. Celui qui lui inculque qu’elle doit mourir alors qu’elle porte la vie et aime profondément cette vie. Que seule cette force de vie fait traverser le désert de l’enfer pour rejoindre la plénitude de la liberté. La justice n’appartient à aucun et aucune soprano, elle appartient à tout être humain. Cette justice d’élite qui s’est parée de couronne imaginaire légitimisant sa parole au delà de la vérité, qui elle fait notre humanité, et qu’elle est sa force qui la rend toujours vivante. Celle qui l’échappe de son auto-destruction, de cette folie suicidaire de l’humain. Tout naît et s’écroule, autant les antiques pyramides croyaient atteindre le paradis, autant les sopranos d’aujourd’hui, ne seront que ceux en qui on ne croit plus et naîtra une justice nouvelle.
Le doute c’est l’ignorance, la sagesse et la prudence, le doute qui donne l’équilibre entre la réalité et l’imaginaire et qui là est fait parole invincible dont se revendique un prédateur qui a martyrisé une femme enceinte, qui l’a violée et qui a terrorisé toute une famille pendant 20 ans. Il lui sera rappeler sa grave malhonnêteté , ses escroqueries, cette conscience de tout le mal qu’il fait et de son suprême à manipuler chaque mot sortant de sa bouche, ayant vendu sa vie à la manipulation narcissique, ce grandiose des minables qui font semblant de vivre, trichent et assassinent la vie de ceux qui aime la vie.
Puis, il est au contraire de cette tribune, de mots choisis pensant être une certitude et quittant là le doute pourtant qu’elle défend, qu’un prédateur est celui qui donnera l’ultime coup à sa proie, l’interdiction de toute reconnaissance car le mensonge se fera le doute triomphant. Alors, il est à rappeler à Philippe Palat ce « journaliste », escroc et barbouze fréquentant des avocats , politiques, et autres , lui qui parlait de « la force du témoignage », qui critiquait le Monde en reprenant les propos de Jean-Edern Hallier, qualifiant le Monde « d’inculture journalistique », revienne à son humanité qui le tient encore vivant dans sa décadence morbide à cracher sur le corps de la vie, le corps d’une femme qu’il étouffait en lui imposant une intense souffrance. Puis regardant de sa froideur des enfers, cette femme mettre son enfant au monde. Ce sacré de la vie, la naissance d’un enfant, sera la force du témoignage, car ce n’est pas la victime qui est sacrée, c’est la vie, n’en déplaise aux ténors des barreaux qui là se font sopranos.
La vie celle qui tient vivante après avoir vécu des violences cruelles enceinte, après que chaque jour, il soit une douleur de vivre, après que le corps meurtri par son intelligence exprime sa souffrance et qu’il est à la douleur, à la combattre et redonner force de vivre, force de liberté et d’espérer le droit à la reconnaissance et réparation.
Le prédateur jubile et il a ses 100 sopranos pour défendre ses mensonges, sa haine, sa violence et conforter sa vie traînant dans le répugnant. Ce sera le choix de la haine que feront ces tribunes d’élites du droit fermé, au langage sectaire, à la dominance narcissique, au théâtre qui se joue sur des vies humaines réelles et oui, sacrée car c’est la vie qu’il l’est.
« sacraliser arbitrairement sa parole, en aucun cas à la libérer » 100 avocates qui n’ont rien compris à la force du témoignage
La force du témoignage, du langage de la souffrance qui est par le regard, le corps, les larmes, le désepoir qui coule publiquement, ce viol de l’intimité de l’être qui paraît dans un tribunal pour justifier d’être victime pendant qu’un prédateur n’aura qu’à mentir et proclamer le doute en victoire. Il se détruit lui-même pensant gagner mais il ne sert que son inhumanité et sa cruauté, cette mort en lui qui est déjà.
Les « sopranos » ont oublié cette phrase « N’en perdre aucun ». Refuser de laisser un homme couler dans sa haine et prenant le droit de détruire des vies, car des lois imaginaires qui là ne s’imposent pas la conscience du doute, ont décidé que cela était une certitude. Voici le doute certain, l’antithèse de la vie, le triomphe du mensonge destructeur car ce sera lui qui gagnera et des victimes qui seront une nouvelle fois abattues. Mais, le viol est un crime, alors des viols ? On ne meurt pas deux fois et le prédateur ne tuera pas une seconde fois sa victime sauf que c’est la vie qui doit triompher et la reconnaissance véritable, c’est elle et certainement pas le discours bourgeois et certain d’une « justice » qui condamne des victimes. Car cela est inhumain.
La vérité, c’est le plus précieux de la vie, la vie d’un enfant en vous, le protéger, le sauver de la violence d’une homme, de sa cruauté. Le vérité, c’est votre corps qui hurle de douleur quand un prédateur vous viole enceinte. C’est votre corps qui porte la vie et à qui un prédateur vient d’infliger la mort. Ce sera taire la souffrance, lui interdire d’être car au matin, il y a des enfants dont il faut s’occuper en leur donnant le droit à une maman souriante, leur offrant l’amour qui sauve de tout. C’est voir de ses yeux la crauté d’un violeur, ces yeux froids ne ressentant aucune émotion humaine et se sentant victorieux de voir souffrir sa proie. Il existe enfin quand il fait d’un corps humain l’object de son pouvoir pervers, narcissique, cruel.
L’insupportable de ces « sopranos » qui n’ont servi que la cruauté orgueilleuse d’un violeur qui a déjà décidé qu’il obtiendrait le bénéfice du doute. Au poids lourd de ses manipulations, de ses mensonges qu’il a prévu dans son chant lexical qu’il note, qu’il apprend par coeur en manipulateur, comme ces avocates se sont appliquées à apprendre des lois en paquet, qu’elles sont bien incapables de maîtriser tant ils sont à des siècles dont elles ignorent tout. Tant elles n’ont même pas conscience de la construction patriacale reposant sur la dominantion de prédateur et se posant qu’en unique loi, la mort de l’innocence, de survivantes venues avec confiance croire en la justice.
Puis , les victimes supporteront le traumatisme des dysfonctionnements de la justice, ce qui est en réalité un système d’impunité conçu et voulu, une justice qui « humilie et décourage » comme ces 100 sopranos le font. Maître François Bourguignon a cette sincérité rare de dire la souffrance de la victime, de la croire et de refuser de détruire son espoir, sa force de vivre en lui disant qu’elle n’aura le droit à rien car le mensonge d’un prédateur et l’enfermement de la justice à se garder au culte patriarcal et du dominant, dominé se fait droit autoritaire et immuable.
Non, car il existe la force des témoignages ayant construit les droits de l’homme.
Elles se fichent de la victime, tes « sopranos », prédateur, car elles sont fidèles à leur certitudes tout en disant valoriser le doute. Sûre de leur supériorité, sûre comme le prédateur que la victime n’est rien. Quel mensonge !
Toutes les conventions internationales dont celle d’Istanbul reposent sur la force du témoignage des victimes . Ce sont les victimes qui ont rendu possible cette valeur de défendre les droits humains et qui font que l’Onu s’engage pour la décennie à anéantir les prédateurs par la force des témoignages.
Elles chantent faux les « sopranos » et le peuple est le seul à faire qu’un pays soit, sans lui, il n’existe pas. Il est la démocratie, son origine, son sens, son essence. Comment renier sa parole ? C’est cela le totalitarisme , de faire vérité que la voix d’une élite triomphante.
Aucune de ces sopranos ne faudra une seule larme de mes enfants car un prédateur les a fait souffrir. Aucune parole de cette élite, ne vaudra une seule de mes larmes quand enceinte, je pleurais la nuit, réfugiée sur le carreau froid du sol de la cuisine, et que je repris cette force de vie de faire taire mes larmes pour pas que mon enfant ne subisse de douleurs.
Des grossesses à risque, une maman qui devait rester alitée et que tu violais enceinte de sept mois ! Toi, prédateur dont ton nom est tant à ne pas écrire que tu as tué ton humanité. Toi qui te revendiques du bénéfice du doute car tu te sais coupable. Toi qui à le choeur de 100 sopranos pour un prédateur mais plus une once d’amour en toi, tant tu as vidé ton cœur de tout soleil. Toi, qui pourras regarder en face le regard de tes enfants et leur témoignage bouleversant et le pitoyable de ton élite d’injustice en train de racler le doute en vieille théorie du droit alors qu’elles ne feront que t’enterrer vivant dans ta haine.
Philippe Palat, tu n’auras jamais la volonté de déconstruire ta personnalité psychopathe pour renaître. Tu préfères errer sans vivre par peur de ce que tu es et de devoir t’affronter, assumer tes actes et être à la rédemption véritable.
« N’en perdre aucun » puisque tout souffle est vie, il faut lui donner sa force et la parole des victimes est cette vérité de force de vie.
Tu as besoin, prédateur, de te raccrocher aux branches d’un discours éphèmère de 100 sopranos dont plus personne ne se souviendra alors que la lutte des femmes pour l’être humain au delà du féministe portera ses fruits pour que nos enfants vivent en paix et libres.
Tu sais ce que signifie la prétention de leurs belles phrases ? 0,3 % des prédateurs violant des enfants font face à leurs actes
- 165 000 enfants sont violés chaque année en France.
- Toutes les 7 minutes une femme est violée
- Toutes les 48 h une femme est assassinée par son conjoint ou ex conjoint
- plus de 70 % des personnes pauvres sont des femmes
Puis, jamais le discours de « sopranos » que tu revendiques, aura une quelconque valeur que d’accepter des violeurs pour sacré. Car dans leur ignorance, c’est eux qu’elles sacralisent. Et, fier, te voilà assurer de ta défense, 100 sopranos pour un prédateur.
En réponse à cette France qui se fait tristesse, il est un prix Nobel pour la paix, Nadia Murad .
Le prix Nobel de la paix qui lui est donné, c’est la force de son témoignage, la force de ses larmes. Le force des larmes de mères isolées qui avec abnégation et amour donnent tout le meilleur à leurs enfants. Toi, prédateur, tu as violé leur mère, leur a fait peur, les a fait souffrir, les as abandonné dans la pauvreté et ne prend aucunes nouvelles en pleine épidémie de coronavirus , mais tu es à tes manipulations sordides , à prendre le temps de lire une tribune qui n’a aucun sens même si elle paraît dans le Monde car ce sont des bourgeoises qui parlent de ce qu’elles ignorent. Ce n’est pas leur corps que tu as violé, ce ne sont pas elles qui ont vu ta cruauté, qui ont eu leur visage défiguré par les larmes. Ce ne sont pas elles qui ont ressenti leur corps mourir quand tu me violais. Flatte leur égo, elles le font d’elles-mêmes , à croire que les criminels fascinent et que la place du dominateur est plus aisée à regarder que le courage d’avoir la conscience de regarder en face la peine à en mourir d’une femme ayant subi des viols et maltraitances cruelles. Tes sopranos feraient mieux d’apprendre à se taire.
Parole libérée des douleurs à toi l’honneur
Cette parole humaine libérée, qui est dans la rue et clame sa volonté de justice, est celle de ceux qui sont aussi survivants de prédateurs, car ils ont vu leurs mères, leurs sœurs souffrir.
La parole des millions de femmes dans le monde se lève et rien n’éteindra ce sacré car il ne parle que de vie, d’amour, de liberté.
Lutter contre un prédateur c’est lutter de toutes ces forces pour la vie.
Être personne, une anonyme, qui ne fera pas la tribune du Monde, mais qui sera toujours cette mémoire véritable, que porte notre humanité, l’intelligence de la vie pour que tout soit toujours naissance. Puis, sache , prédateur, que sur Terre, le néant est une dimension qui n’existe pas. Tu le cultives, tu feras ta conclusion toi-même.
Tes « sopranos », je ne veux pas connaître leur nom. Je ne connais que celui de mes frères et sœurs, ceux anonymes, ceux du peuple, comme je le suis, et qui sont ma lueur.
À vous car vous êtes le principal, à vous car je vous aime de cette fraternité qui fait ce nous, tous ensemble, un peuple.
Merci de manifester, merci pour vos paroles libérées, pour vos hashtags, qui défendent une volonté de société bienveillante où un homme ne se fera pas ennemi de son frère, où une femme ne sera pas brisée car violée, où un enfant ne versera que des larmes de joie, et que l’on se dise qu’on le fera, car notre chant à nous, cette notre espérance de croire ce nouveau monde possible.
© Fédora Hélène




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